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covid-19 - Page 4

  • LES RESTRICTIONS LEVEES A VANVES 2 ANS APRES LE PREMIER ET DUR CONFINEMENT MALGRE UN FREMISEMENT DE L’EPIDEMIE

    Voilà deux ans, un mardi à midi, le premier confinement à cause de l’épidemie du COVID-19 entrait en vigueur  du 17 Mars au 11 Mai. Tout le monde se souvient de ce weed-end du 15 Mars : l’annonce samedi soir par le Premier ministre de la fermeture des bars-cafés-restaurants-hôtels, vécu comme un véritable coup de massue par les restaurateurs, comme le racontait le patron du Petit Vanves sur le blog. Le 1er tour du scrutin des élections municipales, le dimanche, sous haute protection sanitaire dans les bureaux de vote avec respect des distanciation, gestes barrières, masques, gel hydroalcoolique… où l’ambiance était sereine, mais peu fréquenté (52,96%). Et le confinement annoncé le lundi lors de l’allocution du président de la République qui déclarait : «Nous sommes en guerre ! », et appliqué le mardi à midi

    Tout cela parait bien loin alors que toutes les restrictions ont été levées depuis hier, Vanves retrouvant une vie normale avec toutes ces animations du printemps re-programmées, et qui avaient été annulées. Des images restent dans le souvenir des vanvéens : Ces longues files d’attente à Carrefour Market, Intermarché, Franprix qui étaient dévalisé au début, mais aussi devant les pharmacies de Vanves, les autres commerces d’alimentations restés ouvert au marché, avec un circuit barriéré. Ces rues désertées et ce silence qui s’était abattu sur la ville seulement perturbées vers 20H par ses applaudissements pour remercier le parsonnel soignant. « Il devenait possible de percevoir les sens de la nature comme le chant des oiseaux ou les bruissements des feuilles dans les arbres. Autant de sonorités qui sont habituellement difficiles à entendre, masquées par le bruit incessant de la circulation et des activités humaines»  

    De nouveaux rendez-vous s’étaient instaurés grâce au net - les vidéos où le maire donnaient des informations et des recommandations diffusées chaque vendredi sur le site Facebook de la ville – ou à Zoom – avec les visio-apéro dominicaux instaurés par le péce curé Auville pour partager quelques nouvelles, échanger, adresser un message, donner quelques nouvelles. Beaucoup d’initiatives étaient lancées par la ville comme ce réseau de solidarité municipal qui a rassemblé jusqu’à 170 bénévoles et qui peut être ré-initié pour chaque coup dur, pour trouver des masques, ouvrir des centres de dépistages, soutenir les commerçants dont certains, non essentiels, avaient fermés, grâce à GPSO, le Département et la Région.

    Mais tout cela parait bien loin, même si l’épidémie reste encore très présente, car cette levée de ces restrictions intervient alors qu'un «frémissement épidémique»  se fait sentir sur le territoire national et  niveau régional. Les chiffres de l'Agence Régionale de Santé d’Ile de France montre un taux de positivité à 12 %, soit 1,1% de plus que la semaine dernière.  Après une période d'accalmie du fait de la décrue du variant Omicron, les chiffres de l'épidémie de Covid repartent à la hausse par rapport à la semaine dernière dans tous les départements franciliens. Sur l'ensemble de la région, tous les départements affichent un taux d'incidence supérieur à 200 pour 100 000 Habitants (474 à Paris)  Pour rappel, le seuil d'alerte fixé par le gouvernement se situe à 50 cas pour 100 000 habitants. La tension hospitalière est également en hausse dans plusieurs départements. Bien qu'elle reste modérée dans la plupart d'entre eux, elle atteint cette semaine 51% en Seine-Saint-Denis et 62% dans la Seine-et-Marne.

    «Cette hausse du nombre de cas s'explique par le fait que la population ne pense plus au COVID, car elle a d'autres sujets de préoccupation comme le conflit en Ukraine ou la campagne présidentielle. Il s'agit d'un relâchement généralisé, car on ne parle plus du COVID et que certaines personnes annulent même leur dose de rappel en prétextant l'accalmie des contaminations» expliquait un infectiologue à l'Hôpital Poincarré-Garches qui alertait sur la temporalité utilisée par le gouvernement. «Si l'on veut apprendre à vivre avec ce virus, il faut s'inscrire dans une temporalité longue. Il ne s'agit pas de dire aux gens que le virus va disparaître du jour au lendemain. Le fait d'avoir fixé le 14 mars comme date de fin des restrictions a donné l'impression à la population que la pandémie était terminée, mais l'hypothèse d'un rebond épidémique plus important ne peut pas être exclu à ce stade» concluait-il.

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE DE LEVEE DES RESTRICTIONS

    Cette semaine sera maquée par plusieurs événements :Tout d’abord, et dés aujourd’hui, la levée des restrictions, deux ans après  le confinement  provoqué par cette crise sanitaire qui permet le retour à une vie quasi normale et surtout ces événements qui marquent le printemps et le début de l’été comme les vanvéens l’ont vécu ce week-end avec le premier salon du livre (sur la photo), l’ouverture du festival Artdanthé. D’ailleurs le centre de vaccination Issy-Vanves qui a commencé à réduire ses horaires, devrait fermer définitivement le 18 Mars. Ensuite le 80e anniversaire des Accords d’Evian qui a instauré le cessez-le-feu en Algérie mais n’a pas mis fin à guerre qui se prolongea malheureusement jusqu’en Juillet 1962 d’où la polémique sur la date des célébrations qui s’atténue avec le temps entre associations d’anciens combattants. La meilleure preuve sera la présence d‘anciens combattants de l’UNC Vanves aux cotés de la FNACA mais sans drapeaux, ni médailles le 19 Mars prochain à Vanves.  Enfin, le retour du festival Cinéma Ecologie au lycée Michelet sur le théme de l’eau avec 4 films qui s’interrogent sur les enjeux économiques et géopolitiques de l’exploitation de l’eau en France, grâce à différentes associations dont La Ruche  

    Jeudi 17 Mars 2022 
    A 18H30 à l’hôtel Mercure : Assemblée générale du Challenge Club suivie d’une présentation du Sérious Game mis au point pa la JCEF (Jeune Chambre Economique Française : emmener les décideurs économiques et les chefs d’entreprises sur le terrain du développement durable, en mode « happy business
    Samedi 19 Mars 2022
    A 10H à la Girafe : Café Théo sur le théme « Le religieux sert il le politique ou le politique sert il le religieux »
    A 11H (placedu 19 Mars (rue Auguste Comte : Cérémonie organisée dans le cadre de la journée du souvenir et e recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie etdes combats en Tunisie et au Maroc,précéde d’une cérémonie religieuse à Saint François à 10H30 
    A 17H à la Maison Paroissiale de Saint Remy : 2e Ciné Pizza organisé pour les jeunes paroissiens à partur du film « The Truman show » de peter Weir 
    A 19H  au Lycée Michelet : Projection du film « la guerre de l’eau en France » d’Anne Claire Danel, dans le cadre du 13e festival cinéma Ecologie 
    Dimanche 20 Mars 2022 
    A 17H au lycée Michelet : Projection de « Waler make money » de Leslie Frank et Herlodof Lorentz dans le cadre  du 13e festival cinéma Ecologie

  • CONFERENCE SUR LA SANTE MENTALE, GRANDE CAUSE 2022 POUR LA VILLE DE VANVES, CE SOIR A PANOPEE

    La première manifestation prévue dans le cadre de la grande cause vanvéenne pour l’année 2021 est une grande conférence à 20H ce soir  à Panopée sur « Santé mentale et Covid-19 : Quels impacts chez les jeunes » en partenariat avec Corentin Celton, le CMP, l’espace Santé Jeunes, l’UNAFAM, l’œuvre Falret, le Collége Saint Exupery et le Lycée Michelet

    Son lancement a été maquée le 12 Janvier dernier par la première réunion de la Coordination en santé mentale regroupant la Ville, l'hôpital Corentin Celton AP-HP, le CMP (Centre Médico-psychologique) Vanves EPS Erasme, les professionnels de santé libéraux, le Centre Chimère CSAPA, la DAC 92 Sud Osmose, l' UNAFAM, la fédération APAJH, l'Oeuvre Falret, le GEM Hémisph'Erik, la Croix Rouge, l’UDAF, les Petits Fréres des Pauvres… « L’objectif est de réunir les professionnels concernés sur le sujet (domaine du social et de la santé notamment) et defaire collaborer l’ensemble des compétences pour améliorer la prise en charge des personnes malades» a indiqué la municipalité

    La crise sanitaire a eu un rôle de catalyseur des problèmes de santé mentale en France, mettant en exergue la nécessité de porter une attention spécifique à cette dimension. «Dans notre centre socioculturel, nous avons constaté une hausse des demandes de rendez-vous avec un psychologue depuis le début de la pandémie» expliquait récemment Sandrine Bourg, adjointe chargée de la solidarité dans Le Parisien. En effet, la propagation du virus s’est accompagnée d’une montée de l’inquiétude face à l’infection et de la mise en place de mesures restrictives sur le plan social, dimension essentielle du bien-être. De même, l’isolement, la baisse d’activité physique, l’augmentation du stress, l’ennui, l’organisation du travail à domicile couplée à la gestion de la vie familiale… sont autant de facteurs qui peuvent avoir un impact sur la santé mentale

    Et l'enquête CoviPrev menée régulièrement auprès des Français par Santé publique France depuis mars 2020, montre qu’une hausse générale de l'anxiété et des états dépressifs, de la tristesse ou l’inquiétude pour le futur sont des sentiments répandus.

    Avec cette coordination, «l’idée, c’est d’améliorer la prise en charge, mais aussi de faciliter les échanges entre les différents acteurs, des soignants aux associations» indiquait Sandrine Bourg en parlant de créer un annuaire des professionnels de la santé mentale, à destination des médecins généralistes, de tisser des liens plus étroits avec les psychiatres et psychologues libéraux pour améliorer le parcours de soins des  plus jeunes.