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covid-19 - Page 6

  • VANVES EN QUASI CONFINEMENT

    Pourtant rien de visible ne le montre, mais dans notre ville, comme beaucoup d’autres, certains habitants se sont confinés ou sont inquiets. Et on les comprend, même si une tendance à la baisse se fait fait sentir en Ile de France

    Avec une décrue des nouveau cas qui se fait sentir, les chiffres des hospitalisations et des contaminations restent fort en Ile de France : Entre le 3 et le 9 janvier 2022, près de 500.000 Franciliens ont été contaminés. Le taux d’incidence est historiquement haut : 4.044 cas pour 100.000 habitants, en moyenne. Le variant Omicron plus contagieux est majoritaire (96 % des cas) en IDF Cette très forte circulation est due à une couverture vaccinale incomplète. Dans la région, seul 1 Francilien sur 7 est vacciné, indique Santé Publique France. Les jeunes sont les personnes les plus touchées par le coronavirus : 6.280 cas pour 100.000 jeunes. En cause : la rentrée scolaire ainsi que les soirées et les dîners. Toutes les réunions privées sont des hauts lieux de contamination. Les hôpitaux restent surchargés, particulièrement en Seine-Saint-Denis et à Paris. À eux deux, ces départements représentent la moitié des 3.800 hospitalisations. Mais comme en a fait état le président de l’AP-HP dans un mail envoyé aux médecins et soignants «le nombre de patients ayant une forme grave de Covid-19 n'augmente plus en Ile-de-France. Nous avons désormais un solde négatif, c’est-à-dire que le nombre de patients qui rentrent est inférieur à celui des patients qui sortent. Pour autant, il y a toujours des entrants en réanimation avec des formes graves de maladies, contaminés par le variant Delta. C'est pourquoi il faut encore être extrêmement prudent à l'échelle individuelle, notamment lorsque l'on est pas vacciné. Les patients qui viennent en réanimation pour des formes graves de la maladie ne sont pas vaccinés pour leur grande majorité, ou si elles le sont, ce sont des personnes avec des comorbidités ou une immunodépression» indiquait un médecin urgentiste ……

    C’est pourquoi Vanves se confine sans être confiné : Ainsi le match de basket a été annulé le week-end dernier, car 4 joueurs sont contaminés. Des parents d’élèves dont les enfants d’une classe de l’école du Parc doivent partir en classe de neige à la Féclaz (en Savoie (chalet du col du Sire sur la photo) jeudi, restent suspendu à une décision d’annulation, pour deux raisons : un des écoliers de cette classe,  a été contaminé, le directeur ayant prévenu les autres parents de ses camarades de classe de faire tester leur enfants lundi matin, avant de les emmener à l’école. Et la Savoie, lieu de destination des classes de neige organisées par des communes franciliennes  comme Vanves, a vu de nombreuses annulations  tout au moins jusqu’à fin Février, comme les salons et congrés au parc des expositions de la porte de Versailles. Et une épée de Damoclés plane au dessus de nombreux événements pour l’instant maintenu. Sans parler de tous ceux qui ont limités les contacts ou se sont confinés chez eux, comme Emile, 95 ans, un habitué du café l’Appart dont la famille lui a demandé de ne pas sortir de chez lui. Certains EHPAD ont pris des mesures drastiques avec port du masque FFP2 obligatoire pour les visiteurs. Beaucoup de vanvéens télétravaillent aussi et limitent leurs déplacements

  • LE PORT DU MASQUE SUSPENSU A PARIS ET DANS LES YVELINES MAIS PAS DANS LES HAUTS DE SEINE ET VANVES BIEN SUR

    «En somme, j'arrive de Paris à pied et sans masque (il y a du monde là-bas !) et je dois sortir de ma poche ce ridicule attribut lorsque j'ai passé le périphérique et que je suis entré à Vanves où la foule ne se presse pas en extérieur. On est vraiment tombé sur la tête. Qui peut encore espérer qu'on respecte les autorités qui nous gouvernent ? » remarquait ces jours-ci un vanvéen sur les réseaux sociaux. Car le port du masque est obligatoire sur la voie publique et dans les parcs et jardins des Hauts de Seine, dès 11 ans. Il n'est pas obligatoire en forêt, mais reste recommandé en cas d'affluence.

    Mais depuis la semaine dernière, grâce à des recours, en région parisienne, les tribunaux administratifs des Yvélines Jeudi dernier, et de Paris Vendredi vendredi, ont suspendu les arrêtés préfectoraux rendant obligatoire le port du masque. Conséquence directe : les parisiens comme les Versaillais ne peuvent plus être sanctionné d'une amende de 135 euros si on ne porte pas de masque, voire 1500 € en cas de récidive. Les tribunaux saisis ont tous avancé les mêmes motifs. A Paris, le juge des référés a considéré que la mesure prise par le préfet de Paris «ne répondait pas aux impératifs de stricte proportion aux risques sanitaires encourus : En rendant obligatoire le port du masque sur la voie publique et dans les lieux ouverts publics, sans limiter cette obligation aux lieux et aux heures de forte circulation de population, la décision de la préfecture de police de Paris n'était pas équilibrée» a-t-il tranché. Du côté du tribunal des Yvelines, il a reconnu une accélération des contaminations dans le département, mais il a estimé que «la mesure portait une atteinte excessive, disproportionnée et non appropriée (...) à la liberté individuelle». Il a considéré que «cette obligation ne pouvait être imposée qu'à condition que la situation épidémiologique locale le justifie et que le port du masque soit limité aux lieux et aux heures de forte circulation» tout en estimant que « les zones rurales à faible densité doivent être différenciées des zones plus densément peuplées, où le risque de contamination en extérieur est plus élevé ».

    Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal,  a confirmé qu'un nouvel arrêté pour préciser les endroits toujours concernés par le port du masque obligatoire en extérieur, à Paris, sera déposé prochainement, indiquant « qu'il fallait définir de manière plus fine les conditions dans lesquelles le masque doit être porté en extérieur…Le ministère de l'Intérieur va prendre un nouvel arrêté» a-t-il déclaré en  soulignant que «ce qui a motivé la décision (du tribunal administratif de Paris), c'est de dire que l'obligation du port du masque était trop générale sur un territoire aussi important que la capitale».  Plus largement, la semaine dernière, le conseil d’Etat a indiqué que les préfets ne pouvaient imposer le port du masque en extérieur que sous certaines conditions : c’est-à-dire «en limitant l’obligation aux lieux et aux heures de forte circulation de population... ».

    Les deux décisions de justice prises dans les Yvelines et à Paris risquent de faire jurisprudence et d’entrainer beaucoup d’autres décisions similaires à travers la France. Et c’est le cas, puisque Vendredi, le tribunal administratif de Nantes a suspendu l'arrêté préfectoral sur le port du masque obligatoire en extérieur, qui s'appliquait dans les 207 communes de Loire-Atlantique, estimant que «la mesure du port du masque généralisé portait atteinte à la liberté individuelle des personnes de façon disproportionnée et non appropriée».

    Si les préfets dont les arrêtés ont été suspendus souhaitent imposer à nouveau le port du masque en extérieur, ils devront modifier leurs textes. C'est d'ailleurs ce qui se prépare, la préfecture des Yvelines ayant déclaré à l'AFP, «prendre acte de la décision du tribunal administratif de Versailles et l'étudier pour adapter l'obligation du port du masque en extérieur, notamment en termes de zones et d'horaires». Un nouvel arrêté a donc été rédigé hier tant dans les Yvelines qu’à Paris qui s'applique à partir d'aujourd'hui a t-on appris hier soir 

  • LES EFFETS DU TELETRAVAIL SE FONT SENTIR A VANVES

    L’incitation au télétravail pour lutter contre le Covid-19 semble avoir des effets incidents sur les routes  et les transports franciliens, mais aussi sur le stationnement et la restauration vanvéenne. Quel Vanvéen n’a pas eu le sentiment de vivre comme lors des vacances où l’on trouve facilement une place pour se garer, où l’on ne fait pas la queue pour faire ses courses, sauf pour se faire tester dans les pharmacies, les restaurateurs se plaignant de la baisse du nombre de clients, ne voyant plus certains habitués pour le déjeuner, ou une deux fois par semaine au lieu de cinq

    Sytadin, le service public d’information trafic a enregistré des valeurs très faibles de bouchons cumulés sur les autoroutes et routes nationales et le boulevard périphérique. Il a constaté que «le volume d’encombrements mesurés […] a été 4 fois inférieur à celui habituellement mesuré sur cette période. Ce qui correspond à une valeur d’environ -20 % de volume de trafic, par rapport à une situation moyenne annuelle». Ainsi les embouteillages ont été divisés par quatre : le cumul oscille autour de 60 kilomètres de bouchons, très loin de la moyenne habituelle d'un mercredi, par exemple, qui tourne autour des 225 km. A Vanves, sur plusieurs sites habituellement embouteillés comme le Clos Montholon, les axes A Fratacci-Bd du Lycée ou Larmeroux-R.Marcheron-J.BLeuzen, les automobilistes passent sans problèmes.  

    Plusieurs facteurs expliquent cette baisse, et en premier lieu, l’intensification du télétravail pour faire face à la vague omicron. «En IDF, l’activité professionnelle génère près de 50 % des flux routiers, il paraît raisonnable d’estimer qu’entre un actif sur trois et un actif sur deux se déplaçant habituellement en voiture ne s’est pas déplacé au cours de ces trois derniers jours» Et, ça se voit tout de suite ! D’autres raisons, d’importance moindre, sont également avancées. «L’isolement de certains usagers du fait de la pandémie et  un phénomène habituel de prolongement des congés de Noël de certains actifs».

    Même constat dans les transports en commun. «Nous n'avons pas beaucoup de recul, mais les retours terrain montrent une tendance nette à la baisse» a confirmé la RATP.  Selon IDF Mobilités,  depuis le début de la semaine, il y a seulement 60 % des voyageurs habituels. Cela représente près de 2 millions de déplacements en moins tous les jours, comparé au mois de décembre, avant la mise place du télétravail