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SECURITE

  • ECHANGES SUR LA SECURITE, PROBLEME RECURRENT SUR LE PLATEAU DE VANVES

    Comme c’était prévu, une grande partie de la rencontre du quartier du Plateau, lundi soir à l’école du Plateau, a été consacré à la sécurité lors des questions diverses. A partir de questions posées par des habitants qui ont confirmés le constat dressé par l’association Agir Pour le Plateau présenté hier par le Blog.

    Tout d’abord la présence de jeunes,  place des Provinces, et avenue Victor Hugo : « La vie devient difficile pour beaucoup d’entre nous ! On appelle le 17 ! Et on nous répond qu’on n’a pas assez d’agents ! » témoigne un riverain – « Mais le commissaire a fait que de 3 Appels en août ! »  lui répond Kevin Coster Maire adjoint (sécurité) – « Quand on appelle le 17, vu l’attente, on abandonne au bout d’un certain moment. Et puis des gens ont peur des représailles ! » lui fait remarquer ce riverain en demandant à la mairie des solutions

    Dans ses réponses, l’adjoint au maire a essayé de faire comprendre que ces jeunes étaient connus car ils étaient du quartier, certains habitant dans le grand immeuble blanc en face du 114 et d’autres sur la Place des Provinces. Leur identification formelle était délicate car il faudrait que la police puisse avoir un motif valable pour procéder à un contrôle d’identité, chose que ne peut pas faire la police municipale. Occasion de faire remarquer que la ville de Vanves a du mal à recruter des agents  municipaux. « Mais est-ce que mettre entre 20H et 24H est la solution ? »

    «Malgré tout  les médiateurs sont en dialogue » a souligné l’adjoint au maire chargé de la sécurité en faisant remarquer que «les mobiliers urbains installés rue jean Jaurès et Place des province (bacs de fleurs et de plantes),  avec des caméras, ont déplacées les nuisances de la Place des Provinces vers cet espace entre le proche du 114 et l’avenue). Il a parlé de l’action des éducateurs de rue pour éviter que les jeunes traînent dans les rues couplé avec l’ouverture du gymnase Magne pour accueillir des jeunes du quartier tous les vendredis soir, avec notamment une activité libre d’accès de type foot de salle

    Kevin Coster  a indiqué que le nouveau commissaire de police est très concerné aux problèmes de trafic de drogue et a réalisé des actions régulièrement dans le quartier du Plateau, sachant que Malakoff était beaucoup plus concerné, ce qui a permis néanmoins à la police nationale de mettre au frais, un trafiquant

  • UN AVANT-GOUT DES PROBLEMATIQUES DU PLATEAU POSEES PAR L’ASSOCIATION AGIR POUR LE PLATEAU

    La première des trois réunions publiques de quartier s’est déroulé hier soir à l’école Marceau,  animé par Erwan Martin, maire adjoint dans un contexte pré-électorale à six mois des élections municipales, sur laquelle le blog reviendra demain. Mais certains sujets abordés hier soir, avaient fait l’objet d’un échange, comme  c’est le cas régulièrement, ente la Municipalité et l’Association Agir Pour le Plateau, le 22Septembre dernier, et notamment sur la sécurité, la circulation, l’installation de médecins et les commerces.

    Sur  la Sécurité, est revenu la question de la présence d’un certain nombre de jeunes,  de la fin de l’après-midi à des heures avancées de la nuit (jusqu’à 02 ou 03 heures du matin) soit en haut de la rampe donnant accès au centre commercial, voire entre le biblio-club et la pharmacie, sur la Place de Provinces ou sous le porche du 114, avenue Victor-Hugo ainsi que sur les bancs de béton vers l’avenue elle-même et, de temps en temps, à côté du local EDF sous l’espace Giner. Or «  Les discussions, animées, génèrent des nuisances sonores empêchant les riverains de se reposer, de dormir et de profiter de la douceur estivale et les obligent à devoir fermer leurs fenêtres ;  Le matin, des canettes, des bouteilles, des boîtes à pizza et des détritus divers fleurissent les lieux ;  De même, des tags et peintures peuvent être dessinées sur les murs (le dernier date à côté du local à poubelles du 114).  Par ailleurs, quelle que soit la saison, un véhicule (différent chaque soir) peut venir stationner entre le 114 et le 120 et livrer quelques substances illicites, ce qui selon de nombreux résidents transforme ce lieu du quartier en point de deal. Par ailleurs, la présence de nombreux jeunes hommes fait qu’un certain nombre de femmes ne passent plus par la porte d’entrée du 114 pour rentrer chez elles. Elles sont obligées de faire un détour afin de se rendre à leur domicile par d’autres endroits (le 108, le parking, le centre commercial) »  rapportait l’association en faisant état de riverains excédés en estimant « qu’il est désormais temps que ce problème, qui dure depuis des années, trouve enfin une solution et que la mairie prenne de vraies mesures » et en alertant « la mairie qu’il ne peut pas être exclu qu’une action plus directe soit menée par une personne plus énervée que les autres »

    L’association a fait remarquer que, le temps allant vers du frais et du froid, la Mairie devrait pouvoir avoir le temps nécessaire pour trouver des solutions et empêcher ce type de rassemblement (mais aussi le point de deal). Elle a demandé  d’obtenir rapidement un rendez-vous avec le commissaire de police pour évoquer avec lui ces nuisances et comprendre ce que la police peut faire et comment elle peut intervenir afin d’y mettre fin. Puis un autre un rendez-vous avec GPSO pour évoquer avec eux l’installation prochaine de mobilier entre le biblio-club et la pharmacie, sous le porche du 114, avenue Victor-Hugo ainsi que sur les bancs de béton vers l’avenue afin d’occuper ces espaces et de stopper les rassemblements. Et Elle a insisté pour qu’un plan d’action concret soit défini puis mis en œuvre dans un délai permettant d’éradiquer le point de deal et d’empêcher ces rassemblements ;

    Sur la circulation, l’association a réitéré ses constats en matière de dangerosité de la circulation à certains endroits de la ville, tout particulièrement rue Jean Jaurès et aux entrées de la ville en venant de Paris. Elle a de nouveau signalé les incivilités de certains cyclistes dans le tunnel piétonnier menant de la Place du 11-novembre 1918 à la station de métro Malakoff-Plateau de Vanves, « lesquels ne prennent pas la peine de descendre de vélo pour marcher et ne freinent pas toujours en présence de piétons, ce qui représente un danger certain et un risque élevé d’accident ». L’association a demandé qu’un système de barrière soit installé pour amener les cyclistes à mettre le pied au sol. Elle a signalé que les scooters pénétraient à nouveau dans la rue Auguste Comte par la rampe d’accès située au niveau de la place du 19 mars 62 et demandé qu’une barrière soit (ré)installée. Enfin, elle a signalé que le trottoir de la rue Louis Vicat était dans un état lamentable et dangereux (nombreux trous)

    Enfin, l’association a souligné les problèmes que posent le manque de médecins à Vanves, notamment sur le quartier du Plateau, qui, comme une grande partie du territoire, est confronté au départ de médecins, généralistes, qui ne sont pas remplacés, comme c'est le cas pour le docteur Jouanneau dont l cabinet a définitivement fermé. Pour le commerce, la mairie avait prévu de faire le point lors de cette réunion publique, notamment sur les changements dans le centre commercial du Plateau d’ici à la fin du premier trimestre 2026

  • VANVES CONCERNE PAR LA DEFENSE DU BOUCLIER SECURITE DE LA REGION ILE DE FRANCE

    L’ensemble des maires franciliens (de la majorité régionale) dont sûrement le maire de Vanves qui est conseiller régional, de surcroît, a été mobilisé ces jours-ci par Valérie Pécresse, qui les a réunis le 2 Juillet au conseil régional,  pour défendre son bouclier de la sécurité. Depuis neuf ans, il vu la région investir près de 150 M€ sur la sécurité et aidé plus de 730 communes (soit plus de 90 % de la population francilienne) dont a, peut-être, bénéficié Vanves, toujours à la recherche de subvention, d’autant plus que la Région a permis le financement de caméras de vidéo surveillance, des gilets pare-balle, des véhicules pour la police municipale.

    Or, ll est menacé par une décision imminente du tribunal administratif de Montreuil qui a examiné le 1er juillet, 4 recours formulés par le groupe communiste de l’assemblée régionale dont un en partenariat avec La Quadrature du Net et un autre avec la sénatrice écologiste Ghislaine Senée. Car le rapporteur public a préconisé l'annulation des délibérations attaquées au motif d'incompétence de la Région en matière de sécurité. La décision, mise en délibéré, sera connue d'ici 2 à 3 semaines et devrait confirmer cette censure, partielle, du bouclier régional de sécurité. Pour l’opposition communiste, «il s'agit d'un camouflet pour Valérie Pécresse et la droite régionale qui se savaient, pourtant, hors la loi ! »

    «Qui va vous aider ?» a demandé Valérie Pécresse, l'air grave devant une assemblée d'élus, écharpe tricolore, mercredi dernier : «c'est de la non assistance à Francilien en danger !». D’autant plus que 198 projets ont été votés la semaine dernière, des aides aux communes pour la police municipale : «  Je ne pourrai pas verser les subventions si cette décision est négative ».