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SECURITE - Page 4

  • LA SECURITE AU CŒUR DES PREOCCUPATIONS DES HABITANTS DU PLATEAU

    La sécurité est un sujet récurrent sur le Plateau de Vanves, c’est pourquoi, elle était l’un des deux thémes de la réunion  publique de quartier, jeudi dernier, des riverains et des membres du Conseil de Quartier ayant souhaité aborder cette question. Ce fut le cas, en présence de la nouvelle commissaire de police : « C’est un sujet central ! On entend beaucoup de choses. Vanves est une ville sûre. 78% des vanvéens se sentent en sécurité, 65% estiment que la sécurité est satisfaisante selon une enquête récente. Vanves fait partie des villes les plus sûres de France pour le Figaro. Cela ne veut pas dire qu’il ne se passe rien. On constate des actes isolés. Et que l’on ne doit pas travailler avec la police nationale et la police municipale » a expliqué Kervin Coster adjoint au maire chargé de la sécurité en reconnaissant que « la spécificité du Plateau ne joue pas en notre faveur. IL y a eu des tirs de mortiers impressionnants cet été comme dans d’autres communes. Mais ce sont plutôt des troubles de la tranquillité, les tapages nocturnes qui gênent les vanvéens, et notamment aux places des Provinces, du 19 Mars, du 8 Mai…. La ville reçu 48 plaintes pour un quartier de 18 000 habitants » a-t-il poursuivi

    Occasion de rappeler que des éducateurs spécialisés vont à la rencontre de ses jeunes pour les dissuader de certains comportements. « Cet été, plusieurs jeunes ont été repérés place des Provinces, et rencontrés pour s’engager à respecter la tranquillité du quartier. La présence des médiateurs a été renforcé sur le plateau à chaque fois. Ils ont effectué 1700 interventions en 6 mois, apportant un soutien réel aux jeunes, et en réussissant à résoudre des problèmes » a-t-il indiqué en rappelant que la ville a développé une trentaine de caméras de vidéoprotection dont la moitié sue le Plateau. «3 nouvelles seront installées en 2022/2023 dont une place des Provinces qui sera réorganisée pour empêcher les scooters » a-t-il annoncé ainsi qu’une extension des médiateurs, une réorganisation de la présence de la police municipale, une mise en œuvre des rappels à l’ordre…

    De nombreuses questions ont touché aux deux roues bruyants – des contrôles ont été effectués régulièrement avec verbalisation renforcée des entorses au code de la route - l’obsolescence des constructions du Plateau qui provoque des nuisances sonores… et les tirs de mortiers «qui ne sont pas du tapage nocturne ! » - « On intervient rapidement. On a fait intervenir la BAC 92 (en civil ce qui n’a peut être pas été perçu par les habitants concernés), puis des équipes en tenues,  ce qui  a permis de réduire ce problème» a précisé la commissaire de police qui a assuré « qu’on ne prend pas à la légére de tels faits »   -  la police municipale pour savoir si ces effectifs (7 dont 5 sur le terrain ) vont être renforcé, l’excés de vitesse des bus 58 rue J.Jaurés notamment et la placedes Provinces pour empêcher la circulation des deux roues....

    «Nous avons décidé de mener des opérations de visibilité en étant plus présent sur le terrain » a annoncée la commissaire de police.    

  • FEUX ET TIRS DE MORTIERSSUR LE PLATEAU DE VANVES : LA MAIRE REAGIT ET CONSULTE LES VANVEENS SUR LEUR SECURITE ET LEUR TRANQUILITE

    «Alertée par certains riverains, photos et vidéos à l’appui » notamment grâce à l’association Agir Pour le Plateau dont il critique très sévéremment l’action, suite aux feux d’artifice et tirs de mortiers sauvages qui ont agrémenté  le week-end de l’Ascension sur le Plateau, suscitant l’exaspération et l’agacement notamment des habitants de la place des Provinces, le maire de Vanves a réagit, en annonçant sur son site Facebook, avoir saisi la commissaire de police de Vanves et les forces de police nationale pour faire cesser ces nuisances qui n’en sont pas moins dangereuses, et contacté les services du préfet des Hauts de Seine, pour signaler ces faits récurrents. « Il m’a été répondu que cette affaire était prise avec sérieux mais je reste cependant dans l’attente d’une réponse concrète dont le but est de mettre fin à ces agissements, également identifiés dans des communes voisines des Hauts-de-Seine » indique-t-il en annonçant une réunion avec les autorités de police, hier, pour faire le point et connaître le plan de lutte contre ces nuisances, élaboré par la police nationale.

    Bernard Gauducheau a indiqué que la ville a pris un arrêté le lundi 31 mai pour interdire l’usage des artifices jusqu’au vendredi 30 septembre 2022. « Les forces de police pourront s’appuyer sur cette base légale pour agir spécifiquement contre ce phénomène. Par ailleurs, notre équipe de médiateurs a été sensibilisée pour mener à bien sa mission de prévention et notre système de vidéosurveillance est exploité activement pour mettre à disposition toutes les images nécessaires demandées par la police nationale» annonce-t-il.

    Il est intéressant de noter, dans le même temps, la mairie vient de lancer une nouvelle consultation  sur la tranquillité publique dans notre ville : « Soucieuse de maintenir un haut niveau de sécurité et de tranquillité publique pour ses habitants, la Municipalité a souhaité renouveler sa stratégie de prévention et de sécurité pour les cinq prochaines années ». Il est temps. Les vanvéens ont jusqu’au 30 juin pour répondre à ce questionnaire

  • LE PORT DU MASQUE SUSPENSU A PARIS ET DANS LES YVELINES MAIS PAS DANS LES HAUTS DE SEINE ET VANVES BIEN SUR

    «En somme, j'arrive de Paris à pied et sans masque (il y a du monde là-bas !) et je dois sortir de ma poche ce ridicule attribut lorsque j'ai passé le périphérique et que je suis entré à Vanves où la foule ne se presse pas en extérieur. On est vraiment tombé sur la tête. Qui peut encore espérer qu'on respecte les autorités qui nous gouvernent ? » remarquait ces jours-ci un vanvéen sur les réseaux sociaux. Car le port du masque est obligatoire sur la voie publique et dans les parcs et jardins des Hauts de Seine, dès 11 ans. Il n'est pas obligatoire en forêt, mais reste recommandé en cas d'affluence.

    Mais depuis la semaine dernière, grâce à des recours, en région parisienne, les tribunaux administratifs des Yvélines Jeudi dernier, et de Paris Vendredi vendredi, ont suspendu les arrêtés préfectoraux rendant obligatoire le port du masque. Conséquence directe : les parisiens comme les Versaillais ne peuvent plus être sanctionné d'une amende de 135 euros si on ne porte pas de masque, voire 1500 € en cas de récidive. Les tribunaux saisis ont tous avancé les mêmes motifs. A Paris, le juge des référés a considéré que la mesure prise par le préfet de Paris «ne répondait pas aux impératifs de stricte proportion aux risques sanitaires encourus : En rendant obligatoire le port du masque sur la voie publique et dans les lieux ouverts publics, sans limiter cette obligation aux lieux et aux heures de forte circulation de population, la décision de la préfecture de police de Paris n'était pas équilibrée» a-t-il tranché. Du côté du tribunal des Yvelines, il a reconnu une accélération des contaminations dans le département, mais il a estimé que «la mesure portait une atteinte excessive, disproportionnée et non appropriée (...) à la liberté individuelle». Il a considéré que «cette obligation ne pouvait être imposée qu'à condition que la situation épidémiologique locale le justifie et que le port du masque soit limité aux lieux et aux heures de forte circulation» tout en estimant que « les zones rurales à faible densité doivent être différenciées des zones plus densément peuplées, où le risque de contamination en extérieur est plus élevé ».

    Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal,  a confirmé qu'un nouvel arrêté pour préciser les endroits toujours concernés par le port du masque obligatoire en extérieur, à Paris, sera déposé prochainement, indiquant « qu'il fallait définir de manière plus fine les conditions dans lesquelles le masque doit être porté en extérieur…Le ministère de l'Intérieur va prendre un nouvel arrêté» a-t-il déclaré en  soulignant que «ce qui a motivé la décision (du tribunal administratif de Paris), c'est de dire que l'obligation du port du masque était trop générale sur un territoire aussi important que la capitale».  Plus largement, la semaine dernière, le conseil d’Etat a indiqué que les préfets ne pouvaient imposer le port du masque en extérieur que sous certaines conditions : c’est-à-dire «en limitant l’obligation aux lieux et aux heures de forte circulation de population... ».

    Les deux décisions de justice prises dans les Yvelines et à Paris risquent de faire jurisprudence et d’entrainer beaucoup d’autres décisions similaires à travers la France. Et c’est le cas, puisque Vendredi, le tribunal administratif de Nantes a suspendu l'arrêté préfectoral sur le port du masque obligatoire en extérieur, qui s'appliquait dans les 207 communes de Loire-Atlantique, estimant que «la mesure du port du masque généralisé portait atteinte à la liberté individuelle des personnes de façon disproportionnée et non appropriée».

    Si les préfets dont les arrêtés ont été suspendus souhaitent imposer à nouveau le port du masque en extérieur, ils devront modifier leurs textes. C'est d'ailleurs ce qui se prépare, la préfecture des Yvelines ayant déclaré à l'AFP, «prendre acte de la décision du tribunal administratif de Versailles et l'étudier pour adapter l'obligation du port du masque en extérieur, notamment en termes de zones et d'horaires». Un nouvel arrêté a donc été rédigé hier tant dans les Yvelines qu’à Paris qui s'applique à partir d'aujourd'hui a t-on appris hier soir