Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

SECURITE

  • VANVES ET MALAKOFF COOPERENT POUR PREVENIR ET LUTTER CONTRE LES RIXES

    Voilà 8 mois, à la veille des vacances de Toussaint,  Vanves avait  été le théâtre de violences aux abords du LEP Dardenne comme ce fut aussi le cas aussi à Malakoff, à Clamart,  à Châtillon, à Bagneux, à Montrouge  sur la voie publique, à cause «de jeunes cagoulés utilisant du gaz lacrymonége et des marteaux » selon la préfecture des Hauts de Seine qui reconnaissait que des rivalités de quartier ont toujours existé entre les jeunes  de Malakoff et de Vanves, mais celle-ci n’avait jamais donné lieu à des faits de cet ordre et avec une telle fréquence. Elle avait  décidé de «renforcer la sécurité du personnel des lycées Monod et Dardenne qui seront accompagnés par des agents de la Brigade régionale de sécurité scolaire (BRS) jusqu’aux vacances scolaires ». Enfin, « sous l’autorité du parquet », elle avait annoncé qu’un Groupe local de traitement de la délinquance (GLTD) allait être créé qui avait tenu sa première réunion le 25 Octobre 2024

    Dans la foulée, afin de lutter contre ces phénomènes de rixes, en parallèle avec les actions mises en œuvres en coordination avec les services de l’Etat, les deux villes de Vanves et de Malakoff qui ont un commissariat commun, ont souhaité pérenniser et formaliser des actions communes, à travers une convention de coopération, dans un plan d’action concerté, pour prévenir et poursuivre la mobilisation de l’ensemble des services et acteurs intervenants auprès de la jeunesse des deux communes. Elle a été avalisée par les deux conseils municipaux dont celui de Vanves le 24 Juin et celui de Malakoff le 25 Juin

    Elle prévoit la mise en place de plusieurs actions :

    • La création d’un groupe de travail sur les prévention des rixes qui sera réunira tous les trimestres, impliquant un partage d’information sur le terrain pour mieux agir entre tous les acteurs des deux territoires.
    • Une Boucle d’alerte, par message électronique, pour transmettre rapidement toute information afin de mieux coordonner les actions en cas de tension
    • L’expérimentation de tournées communes aux équipes de prévention spécialisée des deux communes, en particulier aux abords des établissements scolaires.
    • Un renforcement de l’accompagnement des jeunes et de leurs familles, touchant à la parentalité, de prévention sur certains sujets (réseaux sociaux, conduite addictive…)

    Enfin, cette convention prévoit la participation des deux villes aux séances plénières de leurs conseils locaux de sécurité et de de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CLSPDR) respectifs

    Il est intéressant de noter que, dans le même temps, un réseau francilien de lutte contre les rixes, un dispositif structurant et innovant pour coordonner la prévention des violences entre jeunes sur l’ensemble du territoire, a été officiellement lancé le 10 Juin dernier la Région Ile de France. «Aujourd’hui, 84 % des rixes recensées en France ont lieu en Ile de France. De plus en plus violentes, elles impliquent des adolescents de plus en plus jeunes, souvent pour des rivalités de territoire ou des différends amplifiés par les réseaux sociaux » expliquait Valérie Pécresse, sa présidente. Dans ce contexte, ce réseau opérationnel animé par Oriane, vise à coordonner les associations financées sur tout le territoire, favoriser les coopérations locales avec la police, les maires, les établissements scolaires, les BRS et les CLSPD, détecter les signaux faibles et prévenir l’escalade de la violence, sensibiliser dès le plus jeune âge à travers des actions de terrain dans les établissements scolaires, organiser des espaces de dialogue dans les quartiers sensibles et après chaque rixe violente

  • AU PLATEAU DE VANVES, LANGUE DE BOIS SUR LA SECURITE

    Pour la première des trois réunions publiques de quartier qui concernait le Plateau à l’école Marceau, lundi soir, il a été beaucoup question de sécurité, des chantiers en cours ou en projets avec évidemment le nouveau square Charles de Gaulle ,un rappel avec l’extinction du réseau cuivre le 31 Mars, une présentation fort intéressante sur les réseaux enterrés de la ville.

    Avec Erwan Martin, maire adjoint chargé de ce quartier pour diriger les débats, une présence plus significative du maire qu’à l’habitude lors de ce genre d’exercice, à un an des municipales ce qui se comprend pour défendre son action et son bilan, devant dans une assistance nombreuse, avec la nouvelle chef de file des socialistes, Cécile Soubelet pianotant son smatphone toute la soirée

    Comme le commissaire de police était présent, le maire l’a bien sûr accueilli par quelques mots, en notant que sa présence s’inscrit dans la continuité de ses prédécesseurs  avec lesquels la municipalité a toujours eu de bonnes relations. Tout en constatant bien sûr que « Vanves est considéré comme une des villes les plus sûres du département » et en faisant remarquer que le lendemain se tenait le Conseil Local de la Sécurité et de la Prévention de la Délinquance (CLSPD) en présence du directeur départemental des Polices Urbaines qui est un ex-commissaire de Vanves. «Un très bon outil qui fonctionne bien ! » a surenchérit le commissaire qui a répondu aux questions sans vraiment y répondre, contrairement à ses prédécesseurs,  donnant l’impression de parler la langue de bois

    A une question sur les effectifs, il a répondu « nous en disposons pour répondre aux besoins de sécurité », ne pouvant pas donner le nombre de ses agents, pour des raisons de sécurité. A propos de l’incendie du parking des immeubles A.Comte/J Jaurés, il a indiqué que des patrouilles ont été mis en place pour sécuriser les parties communes. Quant à l’origine de l’incendie, elle est indéterminée, et l’enquête est en cours. Il a insisté sur les actions de prévention auquel il tient beaucoup, notamment auprès des seniors, notamment sur les arnaques au téléphone. Ainsi le Conseil Local des Seniors a été sensibilisé lundi dernier aux arnaques à la carte bancaire

    Bien évidemment une question a été posée sur les rassemblements de jeunes dehors avec le retour des beaux jours. Le commissaire de police a indiqué que des patrouilles sont menées régulièrement, que les habitants peuvent appeler le 17, tout en remarquant que lors des contrôles, les forces de police constatent que souvent, ce sont des gens qui habitant la résidence. Kévin Coster adjoint à la sécurité a annoncé le retour des médiateurs cet été, au nombre de quatre au lieu de trois, et que 70 Jeunes sont accueillis chaque Vendredi soir au gymnase Maurice Magne pour du foot en salle.

    Enfin, sur la sécurité routière, il a indiqué de plus de 25% de contrôles ont été effectués depuis 5 ans, et des ralentisseurs sont installés comme ce fut avenue Pasteur à l’entrée de Vanves, pour lutter contre les vitesses excessives. Quant la temporisation des feux tricolore, notamment au carrefour Albert Legris, la ville n’est pas en mesure d'intervenir sur  la durée de traversée des piétons

    A SUIVRE DEMAIN

  • VANVES ET LA SECURITE : LE PREFET BRUGERE ASSURE QU’IL Y A BESOIN D’UN ETAT FORT

    Deux mois après son arrivée à  la préfecture, Alexandre Brugére qui les consacré à rencontrer chaque maire dans leur ville, comme ce fut le cas avec Bernard Gauducheau,  les parlementaires, des représentants des entreprises et des forces vives altoséquanais, a présenté sa feuille de route le 24 Janvier dernier devant les conseillers départementaux dont Sandrine Bourg, en donnant le ton :  «Il y a besoin d’un État fort dans les Hauts de Seine qui assurera ses tâches régaliennes », a-t-il répété en abordant les thèmes de la  Sécurité, de l’immigration et laïcité… et en assurant vouloir travailler en tout transparence avec les élus et notamment les maires.

    D’ailleurs il présentera dans les tous prochains jours le bilan 2024 des chiffres de la délinquance où «la tendance est bonne, notamment en matière de cambriolages ou encore de destructions, dégradations et incendies volontaires » et il demandera à chacun des commissaires de police que « la plus grande transparence soit faite aux élus sur la réalité statistique de la délinquance ».

    Parmi toutes ces tâches, il a particulièrement insisté sur la sécurité avec des véritables avancées qui intéresseront les vanvéens :

    -Tout d’abord, «lutter sans relâche contre le trafic de drogue» avec le démantèlement systématique des points de deal, multiplication des opérations de contrôle et les fameuses places nettes ou encore «taper les consommateurs au portefeuille» avec les amendes forfaitaires délictuelles (AFD). Alexandre Brugère veut mener «une guerre totale contre la drogue» en assurant qu’il «n’y aura pas de modus vivendi». Notamment autour des écoles «qu’il faut sanctuariser sans point de deal à proximité et en les protégeant contre toute forme de menace ». 

    -Ensuite en  promettant «qu’à chaque trouble, la réaction de l’Etat sera irréprochable»  que ce soit pour lutter contre les rixes, essentiellement de jeunes mineurs,  qui touchent maintenant des communes qui jusqu’à présent n’étaient pas concernées, comme Vanves à l’automne dernier,  en souhaitant qu’un repérage systématique des parents, en particulier des femmes seules,  simplement dépassées ou d’autres complices par négligence  soit mené dans le cadre des instances de suivi existantes et que la poursuite des parents soit chaque fois recherchée auprès de la Justice…

    - Enfin pour inciter à développer la vidéosurveillance, grâce à la DSIL  avec comme contrepartie, le raccordement des caméras vers les commissariats et le salle centrale à Nanterre, expérimenter des solutions nouvelles pour les polices municipales…étant prêt à travailler dans la transparence avec les élus,  en partageant dans le détail certaines affaires, dans le respect du secret de l’enquête bien sûr ou de l’action des services de renseignement, car « ils connaissent bien  leurs populations, sont à leur contact et constituent la première ligne de défense contre la délinquance ».

    En matière d’immigration, le préfet «assumera la très grande fermeté» de ses orientations. Il demandera un placement en rétention administrative des étrangers en situation irrégulière ayant commis un délit, en vue de leur expulsion. «S’il est en situation régulière, nous veillerons à lui retirer son titre pour qu’il puisse connaître exactement le même sort», a-t-il insisté ajoutant faire appel des décisions de remises en liberté prononcées par les juges. Il a indiqué que «la vigilance des services de l’État sera décuplée s’agissant des individus les plus dangereux, c’est-à-dire ceux fichés au fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), 252 dans le département» et qu’il présiderait lui-même les groupes d’évaluation départementales (GED)  qui permettent l’examen au cas par cas de leurs situations afin de garantir leur mise hors d’état de nuire ou, a minima, leur surveillance.  Par contre, il a regretté les défaillances du service public en ce qui concerne les procédures administratives des étrangers réguliers. «Cela vaut aussi pour les naturalisations avec des délais qui peuvent courir jusqu’à quatre ans. Alors même qu’il n’y a pas, de mon point de vue, de plus bel acte que de vouloir devenir français».

    Dans le cadre de la lutte contre l’islamisme «qui est l’une des grandes menaces auxquelles fait face notre pays», le préfet a indiqué « qu’il continuera à sensibiliser certains maires pour rechercher ensemble les mesures d’entrave adaptées». Tout en constatant que sur les 34 mosquées des Hauts de Seine, sa vigilance a été attirée sur un tiers d’entre elles «soit parce qu’elles sont sous l’influence de radicaux soit parce que des radicaux aspirent à en prendre le contrôle». Il a appelé à la plus grande vigilance les futurs candidats aux municipales sur le risque d’entrisme d’individus liés à l’Islam radical, afin de lutter contre l’islam radical. «À l’inverse, tout en respectant bien sûr le principe intangible de laïcité, le rôle de l’état est de tout faire pour favoriser un «Islam des Lumières» compatible avec la République »