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circulation

  • RUE MARCHERON A SENS UNIQUE A VANVES, C’EST FAIT ET CELA MARCHE !

    A la suite des deux articles sur le blog consacré à la requalification de la rue Raymond Marcheron et à sa mise en sens unique durant les travaux  du SEDIF durant 10 semaines, Pierre Toulouse, conseiller municipal EELV et consultant mobilité, a réagi en envoyant cette note d'observation en guise de « droit de suite »  pour «répondre à votre affirmation un peu rapide sur l'impossibilité de mettre à sens unique la rue Marcheron »

    La mise à sens unique de la rue Marcheron est réalisée depuis le démarrage des travaux du SEDIF à la mi-février. Comme je l’avais suggéré aux élus en charge du projet, cette situation aurait dû être observée plus attentivement par la Municipalité avant de retenir le projet de réaménagement de la rue.

    Même si la situation actuelle ne reflète pas ma proposition initiale qui était de mettre également la rue de la République à sens unique vers Clamart, j’ai réalisé plusieurs observations  au carrefour le plus problématique : celui des rues Fratacci/République /De Lattre de Tassigny/V. Hugo pour objectiver les débats et de démontrer qu’elle ne génère pas de dysfonctionnements majeurs,

    Sur ce carrefour, l’horaire critique est censé être l’heure de pointe du soir puisque s’y rajoutent en principe  les flux vers Clamart qui empruntaient auparavant la rue Marcheron avec une manœuvre de « Tourne-à gauche » génératrice de pertes de temps. .

    Dans le scénario de mise à sens unique de la rue Marcheron, les études de trafics fournies par GPSO prévoyaient sur la rue de la République un flux montant vers Clamart de 387 véhicules/h

    Enfin  les services du Conseil Départemental interrogés nous ont confirmés n’être pas intervenus  récemment sur les cycles de feux (ni sur ce carrefour ni sur celui de l’Insurrection) . 

    Observation le mercredi 28 février  18h 19h (le couloir bus descendant est fermé  pour des travaux obligeant les bus 126 et 59 à regagner le flux des voitures  !) :.

    Mouvements de tourne à gauche de Fratacci vers République 154 véhicules/heure

    • Circulation sur République vers Clamart au niveau de l’Église :  véhicules/ heure ( mais 204 dans l’autre sens qui seraient supprimés dans l’hypothèse  de mise à sens unique de la rue de la République que je défends) !
    • Sur Fratacci les derniers véhicules arrivés au feu rouge sont certains de passer en 2 phases de vert

    Observation du vendredi 8 mars 18h 19h (couloir bus rétabli)

    • Mouvements de tourne à gauche de Fratacci vers République 188 véhicules/heure
    • Circulation sur République vers Clamart au niveau de l’Eglise  véhicules/ heure
    • Quasiment tous les véhicules descendant Fratacci et Sadi Carnot passent en une phase de vert

    Observation  du mardi  12 mars  18h30 19h 30

    • Mouvements de tourne à gauche de Fratacci vers République 142 véhicules/heure
    • Circulation sur République vers Clamart au niveau de l’Eglise  véhicules/ heure
    • Quasiment tous les véhicules descendant Fratacci et Sadi Carnot passent en une phase de vert, on a même pu observer du vert excédentaire sur quelques cycles !
    • Un bus 59 sur deux emprunte le couloir bus  de Fratacci (son arrêt ne semble pas prévu en face de la mairie) . La giration vers République est délicate mais s’opère sans réel problème, le point dur étant la borne protégeant le stationnement réservés des transporteurs de fonds et la présence éventuelle, au feu du bas de la rue de la République, de bus 189 descendant de Clamart.

    La conclusion de ces observations est clairement que la situation actuelle ne démontre en rien l’impossibilité de la solution préconisée

    D’une part, comme nous l’avions remarqué dans l’analyse des études de trafic jointe à notre recours les valeurs des simulations sur lesquelles se sont basés les élus pour éliminer la solution à sens unique sont très fausses ( flux maximum  constaté sur République vers Larmeroux  de 222 véhicules/ heure pour 387 prévus)

    Enfin  la solution que je préconise  met  également à sens unique (montant) la rue de la République. Dans ces conditions, le plan de feu du carrefour du bas de l’avenue Fratacci serait modifié et simplifié par la suppression d’une phase sur les trois actuelles. Ceci permettrait de donner plus de temps de vert  et donc fluidifierait encore le carrefour qui connaît surtout des retenues dans le sens Issy-Vanves

    Cette proposition permettrait d’alléger le trafic place de la République en supprimant les véhicules descendants dont le flux n’est pas négligeable et - qui est même critique  à l’heure de pointe du matin avec des remontées de files  jusqu’en amont du carrefour république/Vieille-Forge   -.

    En conclusion, je persiste : les contraintes de circulation invoquées par l’équipe  municipale pour justifier son refus de réaliser sur la rue Marcheron un itinéraire où les piétons et les cyclistes pourraient enfin circuler de façon sûre et agréable sont basées, au mieux sur une erreur d’analyse, au pire sur le souci de préserver quelques électeurs automobilistes.

  • A VANVES ET EN ILE DE FRANCE, LA CIRCULATION DIMINUERAIT

    En mars, les embouteillages franciliens étaient inférieurs de 16% à leur niveau de mars 2019 selon une étude de l’Institut Paris Région (IPR IDF). Le niveau de congestion sur le réseau routier principal aurait chuté de 9% en mars par rapport au mois de février. Faut-il y voir l'effet de l'envolée des prix des carburants, tirés par la guerre en Ukraine ? Par sûr que les vanvéens s’en aperçoivent, notamment ce week-end qui sera le dernier de la Foire de Paris, source d’embouteillages et de stationnement anarchique habituellement. Mais il est vrai que cette semaine, la pression a été moins forte pour les riverains, peut être à cause des vacances scolaires. Mais d’ici là, les vacanciers seront rentrés.   

    Depuis le début de l'année pourtant, le kilométrage de bouchons dans la région parisienne était orienté à la hausse. La dernière semaine du mois de février, cet indicateur était même repassé largement au-dessus de son niveau de la première semaine de mars 2020 (+16%), juste avant la pandémie de Covid-19, qui sert de base de calcul. Mais au mois de mars, les embouteillages franciliens étaient au contraire inférieurs de 16% à leur niveau de mars 2019. «On peut supposer que l'augmentation exceptionnelle des prix des carburants fait partie des explications», expliquait on à l’IPR-IDF. Les prix à la pompe avaient atteint des records historiques, le gazole comme l'essence dépassant la barre des deux euros le litre  en Mars, avant de rechuter en avril grâce à la remise gouvernementale de 15 à 18 centimes par litre.

    Mais il y a une autre explication, plus profonde : Selon une étude de l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur), le nombre de voitures a diminué pour la première fois en Ile de France, en 2020, résultat de la crise sanitaire plus que de l'interdiction progressive de circulation des véhicules les plus polluants. «Alors que la tendance de fond en France est à l’augmentation du nombre d'immatriculations, un phénomène de baisse du parc immatriculé se met en place depuis 2018 dans la MGP (Métropole du Grans Paris) et depuis 2019 en Ile de France» indique l’Apur. «Depuis trois ans, on observe une baisse inédite du nombre d’immatriculations.. Fin 2020, la Région qui compte 5,4 millions de voitures, enregistrait environ 8.500 immatriculations de voitures et véhicules utilitaires légers de moins qu'en 2019, soit une diminution inférieure à 0,2%. La courbe de la région semble rejoindre celle de Paris, qui perd en moyenne 3.400 véhicules, soit 0,5% de son parc, chaque année depuis 2012. La diminution du parc immatriculé observée à l'échelle métropolitaine et régionale est un phénomène nouveau en France», souligne l'Apur pour qui «la crise sanitaire et les confinements successifs ont nettement freiné l'achat de nouveaux véhicules».

    «Cette tendance s’observe dans plus de la moitié des communes de la Métropole (65 sur 131 communes)», selon l’Apur qui a relevé que  «si en Seine-Saint-Denis le parc automobile continue d'augmenter plus faiblement, à Paris, sa diminution est «une tendance de fond» qui s'explique «par le développement des transports collectifs, l'essor du vélo, la création des zones à faibles émissions (ZFE) et l'augmentation du coût des véhicules (consommation et stationnement notamment) ». Les futures étapes de 2024 et 2030, synonymes de fin du diesel et des véhicules thermiques dans le coeur de la métropole, devraient encourager particuliers et entreprises à anticiper les conversions de véhicules

  • LE REAMENAGEMENT « SOFT » DE LA RUE JEAN BLEUZEN A VANVES : UN PROJET QUI MANQUE D’AMBITION

    A l’occasion du Conseil municipal du 27 septembre dernier, le groupe PS a interrogé  le maire sur « un projet de réaménagement de la rue Jean Bleuzen qui aurait été soumis au Conseil de quartier et au CESEV (Conseil Economique, Social et Environnemental de Vanves). Un tel projet, sur un des axes principaux à fort trafic de notre commune, nous paraît très judicieux et nous apprécions également le fait que de telles réflexions soient soumises aux instances participatives de Vanves. A titre d’information du Conseil municipal, nous souhaiterions connaître la nature de ce réaménagement, les prévisions calendaires de réalisation ainsi que son coût, ainsi que le processus de concertation et de décision en cours et savoir si les riverains, directement concernés et impactés, seront également associés à la réflexion sur ces aménagements » a demandé Valérie Mathey (PS). .

    La réponse de la municipalité est intéressante et édifiante : « Afin d’améliorer la sécurité des piétons et ralentir la vitesse de circulation sur la rue Jean Bleuzen, la Commune de Vanves a sollicité GPSO il y a environ un an pour la réalisation d’une étude destinée à faire le bilan des dispositifs en place et proposer d’éventuelles modifications avec comme priorité de sécuriser les traversées piétonnes aux endroits les plus sensibles. Ce thème a fait l’objet d’une présentation aux membres du Conseil de quartier et du CESEV au titre de la commission espaces publics. Cependant, certains membres du CESEV ont considéré que le projet proposé par la Ville et GPSO ne leur convenait pas et ont décidé, de leur propre initiative, de travailler directement sur un autre projet, sans que cela soit l’objet de leur mission » a-t-il été expliqué. Les membres de cette commission du CESEV ont été bien saisis officiellement de cette question, avec l’aval du président du CESEV donc de la municipalité, contrairement à ce qui a été expliqué. « Ce sujet a été proposé par la municipalité à la réflexion de la commission dès sa création » était il même précisé.Des informations  récentes tendent à prouver que les membres du CESEV ont actuellement plutôt du mal à choisir librement justement le théme de leurs saisines sans avoir le feu vert des hautes autorités de la ville et du CESEV.

    Mais ce sont plutôt certaines propositions des membres de cette commission du CESEV qui n’ont pas plu car elles  prévoyaient notamment, comme il a été précisé :  La mise en sens unique d’une partie de la rue Jean Bleuzen dans le sens Paris / banlieue, entre la rue Gambetta et le carrefour de l’Insurrection. L’inversion du sens de circulation des rues Barbès entre l’avenue Marcel Martinie et la rue Jean Bleuzen, ainsi que l’inversion de la rue Danton et de l’avenue de Verdun. L’aménagement de deux bandes cyclables sur la section en sens unique de la rue Jean Bleuzen. La limitation de la vitesse à 30 km/h avec réalisation d’un plateau surélevé entre le square du 11 novembre et la rue Jean Jaurès. Et enfin la réalisation d’une traversée piétonne au droit du restaurent Mac Donald. « Plusieurs de ces propositions n’ont pas été retenues et les motifs en ont été exposés aux initiateurs de ce projet par la commune. En effet, les techniciens de GPSO ont clairement mis en lumière les effets très négatifs du report des flux de circulation dans d’autres voies secondaires avec un report de risques pour les piétons à des endroits particulièrement sensibles.  D’après les comptages réalisés par GPSO, le trafic moyen quotidien sur le rue Jean Bleuzen est de 10 000 véhicules répartis de manière équivalente dans chaque sens de circulation. Les reports de flux avancés dans l’étude du CESEV reste très hypothétique ; la rue Gambetta aurait ainsi pu voir sa circulation sensiblement augmenter car constituant la seule voie d’accès à la section en double sens de la rue Jean Bleuzen ». 

    « Le projet finalement retenu consistera essentiellement en plusieurs points : la suppression du passage piéton devant l’entrée charretière de France 3, considéré comme dangereux du fait du passage fréquent de véhicules et poids lourds de livraison à proximité. La surélévation des passages piétons devant le square Marceau et la société Audiens afin d’accroître la sécurité aux abords des quatre écoles (maternelle et élémentaire Marceau, maternelle et élémentaire Gambetta) et du métro (été 2017). La création d’un passage piéton devant le Mac Donald, toujours dans un souci de sécurisation, en particulier en entrée de ville, à proximité directe du boulevard périphérique, où la circulation est dense et rapide. Cette action reprend l’une des propositions faite par les membres du CESEV. Enfin, la création de six places de stationnement aux abords du magasin Picard, de la résidence étudiante Nexity et de la Grand Pharmacie Bleuzen ». Le coût total du projet est de 77 000 Euros TTC (la reprise de l’assainissement due à la création des passages surélevés augmente le coût du projet). Ce projet a déjà fait l’objet  d’une présentation en réunion publique de quartier le lundi 23 mai 2016.  Le démarrage des  travaux est prévu début novembre. Les dernières interventions auront lieu à l’été 2017.