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circulation

  • RETOUR SUR LA 5e EDITION DES REUNIONS PUBLIQUES DE QUARTIER DE VANVES : COMMENTAIRES D’AGIR SUR LE PLATEAU

    Quelques jours après l’inauguration du City Stade le 5 Octobre, les responsables d’Agir sur le Plateau (Claudine Charfe vice-présidente et Patrick Lauverjat président lors de l'inauguration sur la photo), ont tenu à faire une mise au point sur les propos du maire tenus lors de son discours : « contrairement à ce que Monsieur le Maire a laissé entendre nous ne sommes, ni n'étions à aucun moment opposés à cette réalisation ; nous avons toujours pressé la mairie de permettre cette réalisation au plus vite pour ne pas priver les riverains d'un endroit pour se rassemble, en témoignent nos demandes réitérées au cours des réunions de quartier. En revanche, nous étions opposés à la destruction d'une partie du Fun Park pour qu'y soit construit une résidence pour étudiants ; au-delà du sacrifice d'une aire de jeu très fréquentée par les jeunes du quartier, nous avons toujours considéré aberrant de faire habiter des gens à proximité du périphérique, pour des raisons de santé publique ».

    Ses responsables très attentifs à ce qui se déroule dans leur quartier viennent de publier quelques commentaires sur la réunion publique du quartier du Plateau qui s’étaut tenu quelques temps auparavant, à l’école Marceau, notamment sur plusieurs points :

    -l’avancement des chantiers des rues Auguste Comte et Louis Vicat : « GPSO est moins formel sur ce calendrier dans la mesure où la partie de terrain dans le virage de la rue Auguste Comte a réservé des surprises... ceci pourrait entraîner un allongement du chantier » expliquent ils tout en reconnaissant que pour la rue Louis Vicat, les travaux de la contre-allée respectent le calendrier et que les travaux de la voirie elle-même ne devraient se faire qu'après la fin des travaux de la contre-allée menés par GPSO et la fin du chantier Mata Capital, comme l’a expliqué la municipalité. Ils se sont étonnés de « la suggestion de la mairie qui invitait à ne pas hésiter à utiliser l’application Sonet pour signaler des problèmes à la Mairie. Cela a été annoncé comme plus efficace que d’appeler le commissariat » alors que « cette application qui doit servir à signaler des dépôts sauvages, des problèmes de voirie serait-elle plus indiquée pour se plaindre de débordements et d'incivilités... ne serait-il pas plus utile de demander l'intervention de la police nationale ?"

    - Les incivilités constatées notamment place des Provinces, Auguste comte, Biblio club/allée commerciale sous le porche du 114 avenue Victor-Hugo ou sur les bancs en béton ou près du local EDF devant l’entrée du 114 avenue Victor-Hugo, et ce jusqu’à des heures indues avec musique, voix hautes...Les voitures qui stationnent tous les soirs devant l’entrée du parking du Carrefour Market qui semblent se livrer à des commerces douteux: «La Mairie est dans le déni de cette situation en sous-estimant ces faits, voire en les niant ou en comparant avec avantage aux quartiers d'autres banlieues... La Mairie conseille à l’assistance d’appeler la police municipale ou la nationale et rappelle que les médiateurs passent très régulièrement ; tout ceci démontre leur méconnaissance du sujet ou leur volonté de minimiser le sujet ; en effet, la police municipale est absente la nuit  et la police nationale ne répond pas ou répond qu'elle ne « peut » pas intervenir...
    Il y a eu une réunion spécifique dans le local de la police municipale l’an dernier en présence de la commissaire de police qui nous a dit ne rien pouvoir faire pour le trafic de drogue puisqu’il faut un flagrant délit pour les arrêter et que les mineurs seraient de toute façon relâchés au plus tôt. La Mairie a également précisé que la présence des médiateurs sans action ou parole était suffisante car il s’agissait d’une technique de négociation
     ».
    - La circulation des véhicules à moteur en particulier de la vitesse excessive et du poids de certains véhicules (poids lourds, car de tourisme) dans les rues du 4 septembre, Marcel Yol et du Moulin : « Nous sommes déjà intervenus au cours de réunions précédentes, de nos rencontres avec messieurs Gauducheau et Erwan Martin pour demander que soient prises des mesures visant à limiter la vitesse et améliorer la sécurité des piétons et cyclistes (feux-radars, temporisation des feux « piétons » par exemple) ... il a été répondu que priorité est donnée aux grands axes... et que des contrôles étaient effectués... Nous vous laissons juges de ces interventions ».

  • RUE MARCHERON A SENS UNIQUE A VANVES, C’EST FAIT ET CELA MARCHE !

    A la suite des deux articles sur le blog consacré à la requalification de la rue Raymond Marcheron et à sa mise en sens unique durant les travaux  du SEDIF durant 10 semaines, Pierre Toulouse, conseiller municipal EELV et consultant mobilité, a réagi en envoyant cette note d'observation en guise de « droit de suite »  pour «répondre à votre affirmation un peu rapide sur l'impossibilité de mettre à sens unique la rue Marcheron »

    La mise à sens unique de la rue Marcheron est réalisée depuis le démarrage des travaux du SEDIF à la mi-février. Comme je l’avais suggéré aux élus en charge du projet, cette situation aurait dû être observée plus attentivement par la Municipalité avant de retenir le projet de réaménagement de la rue.

    Même si la situation actuelle ne reflète pas ma proposition initiale qui était de mettre également la rue de la République à sens unique vers Clamart, j’ai réalisé plusieurs observations  au carrefour le plus problématique : celui des rues Fratacci/République /De Lattre de Tassigny/V. Hugo pour objectiver les débats et de démontrer qu’elle ne génère pas de dysfonctionnements majeurs,

    Sur ce carrefour, l’horaire critique est censé être l’heure de pointe du soir puisque s’y rajoutent en principe  les flux vers Clamart qui empruntaient auparavant la rue Marcheron avec une manœuvre de « Tourne-à gauche » génératrice de pertes de temps. .

    Dans le scénario de mise à sens unique de la rue Marcheron, les études de trafics fournies par GPSO prévoyaient sur la rue de la République un flux montant vers Clamart de 387 véhicules/h

    Enfin  les services du Conseil Départemental interrogés nous ont confirmés n’être pas intervenus  récemment sur les cycles de feux (ni sur ce carrefour ni sur celui de l’Insurrection) . 

    Observation le mercredi 28 février  18h 19h (le couloir bus descendant est fermé  pour des travaux obligeant les bus 126 et 59 à regagner le flux des voitures  !) :.

    Mouvements de tourne à gauche de Fratacci vers République 154 véhicules/heure

    • Circulation sur République vers Clamart au niveau de l’Église :  véhicules/ heure ( mais 204 dans l’autre sens qui seraient supprimés dans l’hypothèse  de mise à sens unique de la rue de la République que je défends) !
    • Sur Fratacci les derniers véhicules arrivés au feu rouge sont certains de passer en 2 phases de vert

    Observation du vendredi 8 mars 18h 19h (couloir bus rétabli)

    • Mouvements de tourne à gauche de Fratacci vers République 188 véhicules/heure
    • Circulation sur République vers Clamart au niveau de l’Eglise  véhicules/ heure
    • Quasiment tous les véhicules descendant Fratacci et Sadi Carnot passent en une phase de vert

    Observation  du mardi  12 mars  18h30 19h 30

    • Mouvements de tourne à gauche de Fratacci vers République 142 véhicules/heure
    • Circulation sur République vers Clamart au niveau de l’Eglise  véhicules/ heure
    • Quasiment tous les véhicules descendant Fratacci et Sadi Carnot passent en une phase de vert, on a même pu observer du vert excédentaire sur quelques cycles !
    • Un bus 59 sur deux emprunte le couloir bus  de Fratacci (son arrêt ne semble pas prévu en face de la mairie) . La giration vers République est délicate mais s’opère sans réel problème, le point dur étant la borne protégeant le stationnement réservés des transporteurs de fonds et la présence éventuelle, au feu du bas de la rue de la République, de bus 189 descendant de Clamart.

    La conclusion de ces observations est clairement que la situation actuelle ne démontre en rien l’impossibilité de la solution préconisée

    D’une part, comme nous l’avions remarqué dans l’analyse des études de trafic jointe à notre recours les valeurs des simulations sur lesquelles se sont basés les élus pour éliminer la solution à sens unique sont très fausses ( flux maximum  constaté sur République vers Larmeroux  de 222 véhicules/ heure pour 387 prévus)

    Enfin  la solution que je préconise  met  également à sens unique (montant) la rue de la République. Dans ces conditions, le plan de feu du carrefour du bas de l’avenue Fratacci serait modifié et simplifié par la suppression d’une phase sur les trois actuelles. Ceci permettrait de donner plus de temps de vert  et donc fluidifierait encore le carrefour qui connaît surtout des retenues dans le sens Issy-Vanves

    Cette proposition permettrait d’alléger le trafic place de la République en supprimant les véhicules descendants dont le flux n’est pas négligeable et - qui est même critique  à l’heure de pointe du matin avec des remontées de files  jusqu’en amont du carrefour république/Vieille-Forge   -.

    En conclusion, je persiste : les contraintes de circulation invoquées par l’équipe  municipale pour justifier son refus de réaliser sur la rue Marcheron un itinéraire où les piétons et les cyclistes pourraient enfin circuler de façon sûre et agréable sont basées, au mieux sur une erreur d’analyse, au pire sur le souci de préserver quelques électeurs automobilistes.

  • A VANVES ET EN ILE DE FRANCE, LA CIRCULATION DIMINUERAIT

    En mars, les embouteillages franciliens étaient inférieurs de 16% à leur niveau de mars 2019 selon une étude de l’Institut Paris Région (IPR IDF). Le niveau de congestion sur le réseau routier principal aurait chuté de 9% en mars par rapport au mois de février. Faut-il y voir l'effet de l'envolée des prix des carburants, tirés par la guerre en Ukraine ? Par sûr que les vanvéens s’en aperçoivent, notamment ce week-end qui sera le dernier de la Foire de Paris, source d’embouteillages et de stationnement anarchique habituellement. Mais il est vrai que cette semaine, la pression a été moins forte pour les riverains, peut être à cause des vacances scolaires. Mais d’ici là, les vacanciers seront rentrés.   

    Depuis le début de l'année pourtant, le kilométrage de bouchons dans la région parisienne était orienté à la hausse. La dernière semaine du mois de février, cet indicateur était même repassé largement au-dessus de son niveau de la première semaine de mars 2020 (+16%), juste avant la pandémie de Covid-19, qui sert de base de calcul. Mais au mois de mars, les embouteillages franciliens étaient au contraire inférieurs de 16% à leur niveau de mars 2019. «On peut supposer que l'augmentation exceptionnelle des prix des carburants fait partie des explications», expliquait on à l’IPR-IDF. Les prix à la pompe avaient atteint des records historiques, le gazole comme l'essence dépassant la barre des deux euros le litre  en Mars, avant de rechuter en avril grâce à la remise gouvernementale de 15 à 18 centimes par litre.

    Mais il y a une autre explication, plus profonde : Selon une étude de l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur), le nombre de voitures a diminué pour la première fois en Ile de France, en 2020, résultat de la crise sanitaire plus que de l'interdiction progressive de circulation des véhicules les plus polluants. «Alors que la tendance de fond en France est à l’augmentation du nombre d'immatriculations, un phénomène de baisse du parc immatriculé se met en place depuis 2018 dans la MGP (Métropole du Grans Paris) et depuis 2019 en Ile de France» indique l’Apur. «Depuis trois ans, on observe une baisse inédite du nombre d’immatriculations.. Fin 2020, la Région qui compte 5,4 millions de voitures, enregistrait environ 8.500 immatriculations de voitures et véhicules utilitaires légers de moins qu'en 2019, soit une diminution inférieure à 0,2%. La courbe de la région semble rejoindre celle de Paris, qui perd en moyenne 3.400 véhicules, soit 0,5% de son parc, chaque année depuis 2012. La diminution du parc immatriculé observée à l'échelle métropolitaine et régionale est un phénomène nouveau en France», souligne l'Apur pour qui «la crise sanitaire et les confinements successifs ont nettement freiné l'achat de nouveaux véhicules».

    «Cette tendance s’observe dans plus de la moitié des communes de la Métropole (65 sur 131 communes)», selon l’Apur qui a relevé que  «si en Seine-Saint-Denis le parc automobile continue d'augmenter plus faiblement, à Paris, sa diminution est «une tendance de fond» qui s'explique «par le développement des transports collectifs, l'essor du vélo, la création des zones à faibles émissions (ZFE) et l'augmentation du coût des véhicules (consommation et stationnement notamment) ». Les futures étapes de 2024 et 2030, synonymes de fin du diesel et des véhicules thermiques dans le coeur de la métropole, devraient encourager particuliers et entreprises à anticiper les conversions de véhicules