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VANVES ET LA REGION ILE DE FRANCE

  • LE PLAN ANI-BRUIT REGIONAL DEVRAIT CONCERNER VANVES

    La nomination du gouvernement de Michel Barnier a entraîné une recomposition des groupes politiques au conseil régional d'Île-de-France qui se réunit aujourd’hui auquel devrait participer Bernard Gauducheau. Au profit de Valérie Pécresse, sa présidente car elle obtient la majorité absolue avec son groupe Île-de-France Rassemblée. Ce dernier atteint désormais la barre des 105 membres sur les 209 élus de l'assemblée régionale, avec l’intégration d’élus Horizon et Renaissance, 2 élus UDI et un écologiste. Il devrait l’amener à procéder à un remaniement de l’exécutif prévu depuis les Législatives, et à un renouvellement complet de la Commission Permanente dans laquelle avait siégé le maire de Vanves au cours de son premier mandat régional. A L’ordre du jour aujourd’hui, l’audition du préfet de Région, Marc Guillaume qui présentera le bilan de l’activité des services de l’Etat et répondra aux questions des élus régionaux, l’adoption de la dotation de fonctionnement des lycées, du volet transports du contrat de plan Etat-Région et surtout du plan anti-bruit

    Un plan de 100 millions d'euros d'ici 2030 à travers une vingtaine de mesures, vise à diminuer de 30% l'exposition à la pollution sonore, surtout liée au bruit routier, et à protéger les 500 000 Franciliens qui en souffrent le plus. A Vanves, notamment, les riverains du Périph où la baisse de la vitesse à 50 km/h fait débat, de la voie ferrée SNCF Paris Montparnasse, des grands axes routiers qui traversent notre commune et du Parc des  Expositions, sans compter les nombreux chantiers de constructions immobilières à Vanves. Selon une enquête réalisée auprès de 3 000 Franciliens, les bruits les plus gênants sont liés à 48% aux transports, dont 32% au trafic routier, 8% au trafic aérien et 3% au trafic ferroviaire. Le plan régional concentrera ses efforts sur les 100 principaux «points noirs» identifiés dans tous les départements franciliens, plus particulièrement les Hauts-de-Seine où se trouve Vanves  et la Seine-Saint-Denis. Le projet a pour objectif de «diviser par cinq les nuisances sonores» pour les riverains des 150 km de routes les plus bruyantes, en encourageant la pose de murs anti-bruit et d'enrobés phoniques sur les chaussées

    Mais ce n’est pas tout car la Région soutient le développement d’un  radar-sanction capable de verbaliser les véhicules dépassant les seuils légaux de décibels», notamment les véhicule séquipés de pots d’échappements illégaux. Le dispositif en cours d’homologation par le Laboratoire National de Mesure, devrait entamer une seconde phase de test début 2025 . D’ici 2030, l’objectif est de déployer 100 radars sonores afin de lutter contre ces véhicules trop bruyants. « La région soutiendra financièrement les communes dans l’installation de ce système » a annoncé V.Pécresse. Sans compter le renouvellement de la flotte de bus francilien par des bus électriques comme le constatent les vanvéens qui empruntent les lignes qui desservent leur ville et qui vivent dans les rues qu’ils empruntent.  

    La Région souhaite également agir sur la météo sonore des grands chantiers :L’ objectif est accompagner les 70 000 chantiers que compte l’Île-de-France chaque année dans la diffusion d’informations sur le bruit, pour permettre aux entreprises d’optimiser la gestion et la régulation des nuisances sonores et mieux informer les riverains. Enfin, elle agira pour mieux protéger les jeunes franciliens et prévenir les comportements à risque : Ainsi elle mettra en place une journée annuelle de dépistage dans les lycées, et multipliera les messages de sensibilisation sur ses outils (LABAZ, Monlycée.net), et les encouragera à télécharger l’application Höra, développée par la Fondation pour l’audition, qui permet d’autotester son audition.

    Pour récompenser les collectivités engagées pour la qualité de l’environnement sonore, la région a créé un trophée « Ville calme ». Pour ce faire, elle promet un accompagnement financier au travers des dispositifs régionaux, notamment le financement des équipements de mesure, des panneaux de signalisation ou encore pour la renaturation et le réaménagement d’espaces publics avec la création de « zones calmes ».

  • VANVES VA-T-ELLE S’ASSOCIER AUX VILLES QUI DEMANDENT UN PLAN D’URGENCE POUR RENDRE PLUS ACCESSIBLE LA LIGNE 13

    «Fin des Jeux Paralympiques 2024 avec un énorme succès, mais quid du retour au quotidien pour les personnes en situation de handicap à savoir près de 12 millions de personnes. Nous réclamons avec plusieurs Maires dont Jacqueline Belhomme (Malakoff), Marie Hélène Amiable (Bagneux),  Mathieu Hanotin (Saint Ouen),  Patrice Leclerc (Gennevilliers)… la mise en accessibilité du terminus de la ligne 13 » tweetait au lendemain de la clôture des Jeux Paralympiques Nadége Azzaz, maire de Châtillon en ajoutant « Pour un véritable droit à la mobilité pour toutes et tous! »

    La deuxième ligne la plus longue du métro restera peu accessible, en dépit de sa connexion future à la future ligne 15 sud du Grand Paris Express, comme la plupart des 13 lignes historiques du métro parisien. Sur les 303 stations du métro parisien, seules 35 sont accessibles aux fauteuils roulants. Une situation dénoncée par les élus de 7 villes (Châtillon, Montrouge, Malakoff, Gennevilliers, Bagneux, Saint-Denis et Paris) traversées par la ligne 13 du métro. Deuxième ligne la plus longue du réseau parisien avec 24,4 kilomètres, elle est également l'une des plus fréquentées, avec 650.000 voyageurs quotidiens.  Ses élus sont montés au créneau dans une tribune à un moment où Valérie Pécresse, présidente de la haute autorité des transports francilienne, Ile de France Mobilités (ex-Stif où a siégé le maire de Vanves) a profité des Jeux Paralympiques pour proposer un plan de financement de ce chantier d’un coût estimé entre 15 et 20 Milliards d’euros

    Si  95% du trafic train et RER, les 4 nouvelles lignes du Grand Paris Express d’ici 2031, sont accessibles, il reste à rendre accessible les 13 lignes du métro historique qui sont «le point noir», grâce à des travaux qui s’annoncent chers et complexes et ont été jusqu’à présent toujours été repoussés pour cette raison.  «Dans Paris intramuros, on a 100 % d’accessibilité des bus, mais seulement 25 % d’accessibilité du réseau ferré : métro, tram, RER» constatait Valérie Pécresse. «Ce projet peut devenir le grand projet de la décennie avec l'accessibilité du métro historique». Mais vingt ans seront nécessaires avec sans doute des impossibilités techniques sur certaines stations, dans un Paris extrêmement urbanisé et une densité du sous sol déjà très encombré. Pour en estimer le coût, elle a indiqué s'appuyer sur des études réalisées sur la ligne 6, en partie aérienne, donc «moins chère à rendre accessible». Mais il faudrait débourser entre 600 et 800 M€ rien que pour cette ligne qui est la plus simple à mettre en accessibilité car en grande partie aérienne : l'ajout d'ascenseurs ne nécessiterait pas de creuser le sous-sol dans une partie des stations. Quant à la ligne 13, ce sera une autre paire manche, même si des progrès ont été fait avec, par exemple des escaliers mécaniques notamment à la station Plateau de Vanves-Malakoff dans chaque sens

    Par contre beaucoup de Vanvéens ne comprennent toujours pas pourquoi SNCF Réseau n’a pas profité des travaux de modernisation de la gare SNCF Transilien Vanves-Maklakoff qui sont terminés, pour mener des travaux d’accessibilité notamment avec un ascenseur. « L’accès actuel aux quais de la gare se fait par la montée de marches, alerte le collectif, une vraie galère pour les handicapés, pour les personnes âgées, pour les parents munis de poussettes et pour les voyageurs avec valises ou vélos » constate un collectif « un ascenseur pour la gare de Vanves-Malakoff ». Le maire de Vanves avait indiqué, lors d’une réunion publique de quartier au printemps dernier, que la demande a été faite, que des études devraient être lancé puisqu’il existe une solution - l’insertion d’un ascenseur dans la trémie d’escalier existante pourrait être envisagé – mais pour le stravaux, ce sera une autre paire de manche. Ce projet ne devrait pas aboutir avant plusieurs années comme ce fut le cas pour les murs anti-bruit.

  • UN SCHEMA REGIONAL POUR VANVES AFIN DE RENATURER, DESENSIFIER

    Si Anne Hidalgo a préconisé la «ville du quart d’heure» dans son PLU climatique, Valérie Pécresse défend la «Région des 20 minutes» pour rapprocher les commerces et services des logements des Franciliens pour qu'ils y soient à 20 minutes maximum, à l’occasion de l’adoption du SDRIF-E (Schéma Directeur de la Région Ile de France- Environnemental) qui doit être adopté aujourd’hui par le Conseil Régional auquel assistera Bernard Gauducheau, conseiller régional.

    Un document d’un bon millier de pages et de cartes, fruit d'heures de travail d'urbanistes, économistes, élus locaux, entreprises, habitants et même de l'Etat, pour planifier un développement harmonieux de la première région de France, sachant que cet objectif concerne plutôt la grande couronne avec la création de 27 centralités et de 117 polarités qui regrouperont les six grands pôles de services essentiels au quotidien : l’éducation, la santé, la culture, les commerces, les sports et les espaces verts. Dans les villes les moins denses, 62 % des habitants n’ont pas accès à un lieu culturel en moins de 20 minutes en voiture. Quant à l’offre commerciale élémentaire comme les boulangeries, ils sont près de la moitié (44 %) à ne pas pouvoir s’y rendre à pied. C’est là que la Région compte concentrer ses efforts en matière d’urbanisation dans les années à venir, alors qu’elle se fixe dans le même temps l’objectif de conserver à 75 % les espaces naturels du territoire. Car la loi sur le zéro artificialisation nette (ZAN) trace des limites de consommation fonciére qui s’imposent à tous. Le conseil régional qui est  prié de réduire de 20 % sa consommation foncière, a  la délicate tâche de répartir les hectares restants, qu'il a « pastillé » selon ses priorités, mais sans moyens supplémentaires. La discussion risque aujourd’hui d’être animé au conseil régional avec plus d’une centaine d’amendements déposés par la Gauche

    «Avec ce schéma directeur environnemental, c’est un nouveau chemin, une vision renouvelée, que nous présentons aux Franciliens !» expliquait, quelques jours avant ce conseil régional, Valérie Pécresse. Dans des villes comme Vanves, dans la zone dense, ce document  de référence pour la planification stratégique du territoire francilien va encadrer la croissance urbaine, l’utilisation de l’espace et favoriser la végétalisation : «Nous allons inciter les collectivités à renaturer les villes pour pouvoir artificialiser dans les villages» avec un objectif d’un espace vert à 10 mn de chez soi. Ce droit à urbaniser s’accompagnera d’obligations en matière de création d’équipements publics et de logements.

    Pour les transports, le vélo est en cœur du SDRIF-E qui prévoit l’intégration du réseau véloroutes avec un objectif de triplement des déplacements à vélo. 15 projets visent aussi à compléter la révolution des transports, parmi lesquels) le prolongement de la ligne 12 jusqu’à Sèvres (Hauts-de-Seine).

    Sur le volet logement, Valérie Pécresse a annoncé l’objectif «de construire 70.000 logements par an, de surcroît abordables pour les 2/3.. Nous n’augmenterons pas la densification de l’hypercentre, c’est-à-dire de Paris et la toute petite couronne, déjà trop dense». L’objectif est le développement d’une vraie vie de quartier