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VANVES ET LA REGION ILE DE FRANCE

  • A VANVES COMME AILLEURS EN ILE DE FRANCE, C’EST LA FIN DES TICKETS EN CARTON

    L’événement de la semaine en Ile de France, et bien sûr à Vanves, a été l’arrêt définitif le 5 Novembre de la vente des tickets en carton dans le métro, RER, Transiliens, bus et tramways

    Après l'arrêt de la vente par les conducteurs de bus le 1er novembre, les derniers distributeurs qui proposaient encore ces billets magnétiques dans les stations et gares ont cessé d'en délivrer le 5 novembre. Une évolution qui s'inscrit dans la modernisation des transports en commun franciliens et la simplification tarifaire mise en place depuis janvier 2025 avec le tarif unique.

    De toute façon, les ventes de tickets carton ont reculé de 82% depuis le début de l'année, ne représentant plus que 3,7% des achats selon Ile de France Mobilités  qui propose le pass Navigo Easy, vendu 2€, permettant de charger des tickets à l'unité, et  le pass Navigo Liberté+ qui propose d'être débité à la fin de chaque mois uniquement pour les trajets effectués, avec une réduction de 20% par rapport aux tickets classiques.

    Pour ceux qui ont encore des tickets, ils peuvent l’utiliser jusqu’au 1er juin 2026 , mais les composteurs équipés d'une fente pour les tickets carton comme c’est encore le cas à la station Plateau  de Vanves - Malakoff ou à la gare Transilien Vanves-Malakoff, vont progressivement disparaître d'ici au 1er mai 2026.

    La transition se fait ligne par ligne, avec le remplacement progressif des valideurs. Le tramway T1 et certaines lignes de bus n'acceptent déjà plus ces billets depuis le 1er novembre.

    Enfin, il est possible de convertir ses tickets gratuitement en titres de transport équivalents sur la carte navigo Easy dans un guichet RATP ou SNCF jusqu ‘au 1er Septembre 2026

  • VANVES IMPACTE PAR DEUX DECISIONS FRANCILIENNES CONCERNANT LE GRAND PARIS EXPRESS ET AUTOLIB’

    Deux décisions prises au niveau régional, vont impacter la ville de Vanves : Comme l’a plus ou moins fait entendre Pascal Vertanessian, maire adjoint à l’Urbanisme lors de la Rencontre de quartier du centre Ancien Saint Remy lundi, la mise en service de la ligne 15 sud du Grand Paris Express, qui reliera Noisy-Champs à Pont-de-Sèvres, et dessert Vanves/Clamart (Photo de la gare encore en chantier), pourrait être de nouveau reportée. Au mois d’avril 2027 alors qu’elle était prévue en décembre 2026 selon la presse.  

    Cette nouvelle date a en effet été évoquée lors du dernier comité stratégique de la Société des Grands Projets, qui chapeaute le chantier. Selon le «rapport d’avancement périodique du Grand Paris Express» dévoilé le 18 septembre 2025, la période de mise en service indiquée sur le calendrier des travaux est effectivement le mois d’avril 2027. «Cette date d’avril 2027 est une date butoir que nous avions déjà évoquée en février dernier, lors de notre conférence de presse de présentation des calendriers et qui se trouve dans notre rapport d’avancement publié à chaque conseil de surveillance», a assuré la Société des Grands Projets (SGP) qui affirme poursuivre un «travail d'optimisation» pour «se rapprocher le plus possible d'une mise en service fin 2026».  La date précise de la mise en service de la ligne sera «concertée entre la Société des grands projets, l’exploitant et Île-de-France Mobilités», a indiqué le constructeur.

    Mais ce n’est pas tout car vanves comme les villes du Grand Paris ayant utilisé le service Autolib' vont dédommager le groupe Bolloré à hauteur de 75 M€. Selon le site «L’informée», la Ville de Paris et les plusieurs communes alentour ayant accueilli les véhicules Autolib’ ne comptent pas contester le jugement de la cour administrative d’appel de Paris qui, le 21 février dernier, les avait condamnés à indemniser le groupe Bolloré après l’arrêt du service d’autopartage de voiture électrique en 2018.

    Paris et plusieurs villes  dont Vanves autour étaient devenues membres du Syndicat Autolib’ et Vélib’ Métropole (SAVM) avant qu’il ne soit rebaptisé Agence métropolitaine des mobilités partagées (Agemob). Le SAVM avait signé puis résilié brutalement le contrat conclu avec Autolib’, entreprise du groupe Bolloré. Selon les municipalités, plusieurs défaillances avaient été constatées : manque d’entretien des véhicules, difficulté à atteindre les objectifs commerciaux fixés et les pertes financières avaient poussé le SAVM à mettre fin au contrat avec la filiale du milliardaire breton. Celui-ci réclamait initialement 235 M€ pour combler ses déficits après quelques années de services seulement.

    Comme l’indique ce site, les années d’instruction ont permis au SAVM de provisionner 32 M€ afin de faire face au cas où à la menace financière. Il reste donc 43 M€ à régler pour la collectivité, selon le nombre d’emplacements Autolib’. À Paris par exemple, avec 611 stations, la capitale devra régler environ 25 M€, contre 1,2 M€ pour Nanterre ou 850 000 € pour Rueil. Et pour Vanves, quel sera le montant  puisqu'elle a accueillie plusieurs stations ?

  • LE BILAN D’UN AN DE 50 KM/H SUR LE PERIPH VU DE VANVES : MOINS DE BRUIT, MAIS UNE PERTE DE TEMPS

    Voilà un an, le 1er Octobre 2024, la vitesse du périphérique de Paris était abaissée à 50 km/h. Un an plus tard, les premiers effets se font ressentir avec des nuits moins bruyantes pour les riverains et un trafic plus fluide le jour mais beaucoup reste à faire pour réduire les nuisances selon une étude de l’APUR, l’agence d’urbanisme de la ville de Paris  qui suit, en lien avec la ville de Paris, huit indicateurs pour évaluer l’impact de la baisse de vitesse et de l’activation, depuis mars 2025, d’une voie réservée au covoiturage, héritage de la voie olympique.

    Entre octobre 2024 et juin 2025, la baisse des émissions sonores s’établit à -2,7 décibels (dB) en moyenne, comparé à la même période de l’année précédente. «Acoustiquement parlant, comme si on avait supprimé un tiers des véhicules, un effet non négligeable, surtout la nuit» selon  BruitParif, l’observatoire du bruit en Île-de-France. Mais cela ne suffit pas et les niveaux sonores restent au-delà des limites réglementaires, notamment de l’OMS, BruitParif estimant à 13 000 le nombre d’habitants en « situation critique », soit 6 000 de moins qu’il y a un an.

    Le trafic a aussi gagné en fluidité, avec une réduction du trafic de 4%, des heures d’embouteillages de 14 % en moyenne, et du nombre d’accidents dans la même proportion. Logique, puisque la baisse de la vitesse « diminue l’effet d‘accordéon ». Autant de résultats « extrêmement encourageants alors que la droite nous avait prédit le chaos », commentait David Belliard, adjoint écologiste à la maire de Paris chargé des transports et candidat aux municipales. Moins enthousiaste sur l’efficacité environnementale de la mesure, l’Institut Paris Région (IPR)  considère que son «seul effet significatif, c’est la diminution de la vitesse la nuit, signe que la mesure est respectée». Au prix « d’une perte de temps  de l’ordre de 20 000 heures par jour » a affirmé Valérie Pécresse devant le conseil régional qu’elle préside. Un sentiment que partagent beaucoup de vanvéens comme les franciliens qui respectent cette vitesse de 50 km/h mais ont l’impression de perde leur temps lorsqu’on les questionne

    Côté qualité de l’air, l’effet vitesse est quasiment impossible à isoler tant la pollution dépend d’autres facteurs. Les concentrations en particules fines PM10 mesurées par AirParif ont augmenté (+2,8 μg/m3), en lien notamment avec une plus faible pluviométrie que l’an passé. Les concentrations en dioxyde d’azote, émis principalement par les véhicules, ont diminué (-3,3 μg/m3), sur fond de « baisse totale du taux de motorisation dans la métropole du Grand Paris », décrypte AirParif