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VANVES ET LA REGION ILE DE FRANCE - Page 2

  • VANVES ET LE PERIPH : LA DROITE CONTRE LE PROJET DE VOIE RESERVEE

    «Touche pas à mon périph ! »: tel est l'intitulé de la pétition lancée jeudi dernier par le groupe des élus de droite du Conseil Régional « Île-de-France Rassemblée » LR et UDI), dans le cadre de la consultation lancée par la maire de  Paris le 17 avril sur la création d’une voie dédiée au covoiturage et aux transports en commun après les JO  2024. Un projet qui fait bondir la présidente Valérie Pécresse. En 2021, elle avait déjà organisé une consultation en ligne montrant que 90 des votants refusaient cette voie réservée : «Cette opération a pour but de sensibiliser les franciliens sur ce nouveau projet fou porté par la maire de Pari qui veut toujours refermer Paris sur lui-même, au détriment des millions de franciliens qui y travaillent sans avoir les moyens de s’y loger» explique le groupe de la Majorité en considérant que «supprimer une voie (celle de gauche, qui plus est), c’est garantir un enfer quotidien à tous les automobilistes et motards qui travaillent à Paris ou en proche banlieue» sur cette voie rapide où prés d’un million de véhicules se croisent chaque jour.

    «Sans prévoir la moindre étude d'impact, la mairie de Paris veut profiter d'une expérimentation prévue pendant les trois semaines des Jeux olympiques en plein été, pour saisir l'opportunité de ne jamais rendre aux automobilistes la voie qu'ils sacrifient temporairement au bon déroulement des Jeux», dénonce t-elle dans un communiqué où elle s’alarme sur les conséquences environnementales d’un tel projet : «En plus defaire vivre un calvaire à un million d’usagers de la route tous les jours, Anne Hidalgo prend le risque de faire exploser la pollution ans et aux abords de Paris. Rien ne pollue plus qu’un véhicule dans un bouchon». Et de prévenir : «La campagne ne devrait pas s’achever tant que des études d’impact sérieuses et indépendantes n’auront pas été réalisées et publiées»

  • VANVES ET SA REGION EN BREF

    NOTRE DAME DE PARIS : Quatre ans après le violent incendie qui a touché Notre-Dame de Paris, l’un des monuments les plus emblématiques du patrimoine français, véritable chef d'œuvre de l’art gothique, fait l’objet d’une exposition, à la Cité de l’architecture et du patrimoine (au Palais de Chaillot). Co-produite avec l’Établissement public chargé de sa conservation et de sa restauration, elle rend hommage à l’histoire du monument et au savoir-faire des artisans à travers les siècles, de sa construction au chantier de restauration actuel, au Trocadéro, à son siége. Dans l’attente de sa réouverture aux fidèles et aux visiteurs du monde entier en 2024, le 8 Décembre 2024,  cette exposition est une occasion inédite pour les vanvéens de contempler de près les chefs d'œuvres qui composent le monument (les vitraux, les statues monumentales, les peintures etc) mais aussi de plonger au cœur de son histoire, dans les coulisses de sa construction et de ses restaurations. Du chantier médiéval au chantier actuel, en passant par la grande restauration opérée par Viollet-le-Duc au XIXe siècle, l’exposition présente les prouesses architecturales et les savoir-faire mis en œuvre au fil des chantiers qui ont forgé l’histoire et l’apparence du monument. Elle met en lumière la diversité et la richesse des métiers d’art mobilisés au chevet de Notre-Dame de Paris. Les visiteurs pourront ainsi découvrir de près le travail des métiers d’arts, l’évolution des techniques et les secrets de l’édifice grâce à une diversité d’objets et d’oeuvres, des archives historiques et des vestiges notamment des agrafes métalliques du Moyen-Age, le coq de la flèche et bien évidemment les 16 statues déposées quatre jours avant l’incendie qui, restaurées, rejoindront la flèche à l'issue du chantier.

    FOCUS SUR LE BUDGET 2023 :  Les dotations et subventions versées à la ville en 2023 devraient atteindre 5,01 M€. La DGF (dotation Globale de fonctionement) devrait atteindre 1,4 M€. Les subventions du Conseil Départemental des Hauts de Seine versées dans le cadre du contrat de développement avec les commune sont estimées à 665 000 € : 312 000 €pour la petite enfance, 62 000 € pour le théâtre-cinéma, 43 000 € pour la bibliothéque, 70 000 € pour la piscine, 138 000 € pour la prévention spécialisée. Les autres subventions-participations concernent essentiellement les aides à la politique familiale versées par la CAF au secteur communal de la petite enfance (1,001 M€), aux accueils de loisirs et extrascolaires (443 000€), et à l’action de l’ESCAL à destination des familles et de la parentalité (181 000 €). Il faut ajouter des subventions venues de partenaires parapublics pour le thé^te-31 000) provenant de l’Office national de diffusion artistique, centre national de la musique, SACEM…

  • ASSIDUITE AU CONSEIL REGIONAL : 88,7% POUR LE CONSEILLER DE VANVES

    La Commission d'éthique de la région Ile de France  a publiée récemment  les données sur l’assiduité des conseillers  régionaux aux assemblées plénières, aux commissions permanentes et aux commissions thématiques durant le 1er semestre. 2022. Bernard Gauducheau aurait un taux d’assuidité de 88,7% alors que le taux moyen en  ile de France est 84,69%, ce qui le situe au dessus de la moyenne. Pour un maire de surcroit, ce qui n’est pas le cas de tous les conseillers régionaux, qui ne cumulent pas deux mandats

    Le taux de présence moyen par région presque toujours au-dessus de 80% .Les régions se retrouvent globalement dans un mouchoir de poche concernant l'assiduité moyenne de leurs conseillers. Les régions Bretagne et Centre-Val de Loire font bonne figure, avec un taux de présence dépassant les 90%, et presque toutes les autres régions se maintiennent au-dessus des 80%. Une exception cependant : la région Grand Est, où l'assiduité ne s'élève qu'à 76%. Une contre-performance qui s'explique en partie par le format des séances lors de la crise liée au Covid-19, où seulement un tiers des élus pouvait siéger dans l'hémicycle.  

    Si la moyenne générale de l'assiduité des conseillers régionaux est plutôt bonne (86% de présence), quelques élus font fortement baisser ce chiffre. Une dizaine de conseillers régionaux passent en effet sous la barre des 40% de présence aux séances plénières alors qu'ils ont effectué l'ensemble de leur mandat. Mais il y a quelques cas rares  dont la présence a été nulle (avec un taux d’absence est de 100% au 1er trimestre 2022) au conseil régional d’Ile de France   : Philippe Juvin (LR), Emmanuelle Cosse (EELV) et Jordan Bardella (RN) : Ils ont été les moins assidus au conseil régional IDF au cours du premier semestre 2022, selon les données de la région. Ils ne sont tous simplement jamais venus, alors que Valérie Pécresse, en campagne pour la présidentielle, a été absente à 40% des réunions, toutes justifiées. Philippe Juvin député de la garenne-Colombes, n'a pas justifié 25% de ses absences, il était à l'époque candidat à l'investiture des Républicains pour l'élection présidentielle. À noter que le médecin a rendu son mandat de conseiller régional après son élection comme député en juin dernier. En revanche, les absences d'Emmanuelle Cosse et Jordan Bardella ont toutes été justifiées. Pour rappel, ces trois élus ont touché 2722,58 euros d'indemnités mensuelles comme conseillers régionaux.

    Au total, 37 élus cumulent plus de 50% d'absences à la région. Parmi les absents, l'ancienne secrétaire d'État chargée de l'Éducation prioritaire Nathalie Elimas. Elle cumule 88% d'absences, alors qu'elle a été mise en retrait du gouvernement le 5 mars 2022. Marlène Schiappa a 56% d'absence alors qu'elle était au premier semestre 2022, ministre déléguée chargée de la Citoyenneté. Autre absent, le socialiste Jérôme Guedj, qui cumule avec son poste de député de l'Essonne, est à 75% d'absence. D'autres personnalités politiques connues ne sont pas beaucoup plus assidues comme le député européen LR Geoffroy Didier (68% d'absences), l'animatrice et cheffe cuisinière Babette de Rozières (67%), le conseil d'Emmanuel Macron et ancien député Thierry Solère (64%), la sœur de Marine Le Pen, Marie-Caroline Le Pen (62%) ou encore l'ancien candidat socialiste à la présidentielle en 2017 Benoît Hamon (62%).

    Enfin, la Région a calculé les groupes les plus et les moins assidus sur le premier semestre 2022 : Le groupe de Rassemblement National (RN) est le moins assidu avec en moyenne 42% d'absences par conseiller régional, dont 2% de ces absences ne sont pas justifiées. S'en suit le groupe de la majorité présidentielle avec 35%, dont 9% des absences ne le sont pas

    En novembre 2022, le conseil régional a adopté son nouveau règlement intérieur qui renforce les sanctions en cas d'absence, avec des sanctions financières à l'encontre des conseillers régionaux qui font l'école buissonnière. Ils pourront perdre jusqu'à 50% de leur indemnité en cas d'absences non justifiées. «Pour ne pas être décomptées, les absences pour raison personnelle doivent être dûment justifiées par un document adéquat: congés maternité, paternité ou adoption ; mariage ou PACS ; décès familial ; absence momentanée de moyens de garde. Pour ne pas être décomptées, les absences pour raison médicale doivent être justifiées» selon la délibération.