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VANVES ET LA REGION ILE DE FRANCE - Page 2

  • ASSIDUITE AU CONSEIL REGIONAL : 88,7% POUR LE CONSEILLER DE VANVES

    La Commission d'éthique de la région Ile de France  a publiée récemment  les données sur l’assiduité des conseillers  régionaux aux assemblées plénières, aux commissions permanentes et aux commissions thématiques durant le 1er semestre. 2022. Bernard Gauducheau aurait un taux d’assuidité de 88,7% alors que le taux moyen en  ile de France est 84,69%, ce qui le situe au dessus de la moyenne. Pour un maire de surcroit, ce qui n’est pas le cas de tous les conseillers régionaux, qui ne cumulent pas deux mandats

    Le taux de présence moyen par région presque toujours au-dessus de 80% .Les régions se retrouvent globalement dans un mouchoir de poche concernant l'assiduité moyenne de leurs conseillers. Les régions Bretagne et Centre-Val de Loire font bonne figure, avec un taux de présence dépassant les 90%, et presque toutes les autres régions se maintiennent au-dessus des 80%. Une exception cependant : la région Grand Est, où l'assiduité ne s'élève qu'à 76%. Une contre-performance qui s'explique en partie par le format des séances lors de la crise liée au Covid-19, où seulement un tiers des élus pouvait siéger dans l'hémicycle.  

    Si la moyenne générale de l'assiduité des conseillers régionaux est plutôt bonne (86% de présence), quelques élus font fortement baisser ce chiffre. Une dizaine de conseillers régionaux passent en effet sous la barre des 40% de présence aux séances plénières alors qu'ils ont effectué l'ensemble de leur mandat. Mais il y a quelques cas rares  dont la présence a été nulle (avec un taux d’absence est de 100% au 1er trimestre 2022) au conseil régional d’Ile de France   : Philippe Juvin (LR), Emmanuelle Cosse (EELV) et Jordan Bardella (RN) : Ils ont été les moins assidus au conseil régional IDF au cours du premier semestre 2022, selon les données de la région. Ils ne sont tous simplement jamais venus, alors que Valérie Pécresse, en campagne pour la présidentielle, a été absente à 40% des réunions, toutes justifiées. Philippe Juvin député de la garenne-Colombes, n'a pas justifié 25% de ses absences, il était à l'époque candidat à l'investiture des Républicains pour l'élection présidentielle. À noter que le médecin a rendu son mandat de conseiller régional après son élection comme député en juin dernier. En revanche, les absences d'Emmanuelle Cosse et Jordan Bardella ont toutes été justifiées. Pour rappel, ces trois élus ont touché 2722,58 euros d'indemnités mensuelles comme conseillers régionaux.

    Au total, 37 élus cumulent plus de 50% d'absences à la région. Parmi les absents, l'ancienne secrétaire d'État chargée de l'Éducation prioritaire Nathalie Elimas. Elle cumule 88% d'absences, alors qu'elle a été mise en retrait du gouvernement le 5 mars 2022. Marlène Schiappa a 56% d'absence alors qu'elle était au premier semestre 2022, ministre déléguée chargée de la Citoyenneté. Autre absent, le socialiste Jérôme Guedj, qui cumule avec son poste de député de l'Essonne, est à 75% d'absence. D'autres personnalités politiques connues ne sont pas beaucoup plus assidues comme le député européen LR Geoffroy Didier (68% d'absences), l'animatrice et cheffe cuisinière Babette de Rozières (67%), le conseil d'Emmanuel Macron et ancien député Thierry Solère (64%), la sœur de Marine Le Pen, Marie-Caroline Le Pen (62%) ou encore l'ancien candidat socialiste à la présidentielle en 2017 Benoît Hamon (62%).

    Enfin, la Région a calculé les groupes les plus et les moins assidus sur le premier semestre 2022 : Le groupe de Rassemblement National (RN) est le moins assidu avec en moyenne 42% d'absences par conseiller régional, dont 2% de ces absences ne sont pas justifiées. S'en suit le groupe de la majorité présidentielle avec 35%, dont 9% des absences ne le sont pas

    En novembre 2022, le conseil régional a adopté son nouveau règlement intérieur qui renforce les sanctions en cas d'absence, avec des sanctions financières à l'encontre des conseillers régionaux qui font l'école buissonnière. Ils pourront perdre jusqu'à 50% de leur indemnité en cas d'absences non justifiées. «Pour ne pas être décomptées, les absences pour raison personnelle doivent être dûment justifiées par un document adéquat: congés maternité, paternité ou adoption ; mariage ou PACS ; décès familial ; absence momentanée de moyens de garde. Pour ne pas être décomptées, les absences pour raison médicale doivent être justifiées» selon la délibération.

  • UNE REUNION STOP GALERE DANS LES TRANSPORTS FRANCILIENS A COTE DE VANVES

    «Les usagers des transports d’IDF subissent des conditions de voyage particulièrement dégradées : temps d’attente exceptionnellement longs, ponctualité en baisse, rames bondées... Alors que le réseau de transport francilien, notamment grâce au tarif unique du passe Navigo, doit être un outil d’équité et de liberté, il est devenu un marqueur sensible des inégalités territoriales et déséquilibres sociaux de la région, pour celles et ceux les plus éloignés des centres économiques. La récente crise des carburants creuse ces inégalités de manière exponentielle. Les crises qui affectent nos concitoyens nécessitent des réponses en matière d’infrastructures de transports abordables, fiables et sécurisées» expliquent les communistes franciliens qui ont lancés le 20 Octobre 2022, une campagne d’information baptisée «Stop galére» pour rassembler autour de mots d’ordre d’intérêt général - gel les tarifs, mobilisation de nouveaux financements, rétablissement de 100% de l’offre de transport, arrêt la privatisation…- plus de 10 000 usagers qui ont signé une pétition. 

    24 Maires et 1 Président de territoire ont rejoint  la démarche pour peser sur l’amélioration et l’avenir des transports franciliens. Ils sollicitent, aux côtés des Conseillers régionaux à l’initiative de la mobilisation, un rendez-vous auprès de la Première Ministre pour faire entendre la voix des usagers et des élus franciliens Malakoff qui fait partie des communes mobillisés organise ce soir à 19H une réunion dédiée à la situation des transports franciliens (Salle des fêtes Jean-Jaurès, 11 avenue Jules-Ferry). Cette soirée permettra aux usagers de témoigner de leurs difficultés et d'analyser les causes de cette situation avec les associations d'usagers, des agents de la RATP et de la SNCF et des  élu sde la Région.

  • A VANVES ET EN ILE DE FRANCE, LA CIRCULATION DIMINUERAIT

    En mars, les embouteillages franciliens étaient inférieurs de 16% à leur niveau de mars 2019 selon une étude de l’Institut Paris Région (IPR IDF). Le niveau de congestion sur le réseau routier principal aurait chuté de 9% en mars par rapport au mois de février. Faut-il y voir l'effet de l'envolée des prix des carburants, tirés par la guerre en Ukraine ? Par sûr que les vanvéens s’en aperçoivent, notamment ce week-end qui sera le dernier de la Foire de Paris, source d’embouteillages et de stationnement anarchique habituellement. Mais il est vrai que cette semaine, la pression a été moins forte pour les riverains, peut être à cause des vacances scolaires. Mais d’ici là, les vacanciers seront rentrés.   

    Depuis le début de l'année pourtant, le kilométrage de bouchons dans la région parisienne était orienté à la hausse. La dernière semaine du mois de février, cet indicateur était même repassé largement au-dessus de son niveau de la première semaine de mars 2020 (+16%), juste avant la pandémie de Covid-19, qui sert de base de calcul. Mais au mois de mars, les embouteillages franciliens étaient au contraire inférieurs de 16% à leur niveau de mars 2019. «On peut supposer que l'augmentation exceptionnelle des prix des carburants fait partie des explications», expliquait on à l’IPR-IDF. Les prix à la pompe avaient atteint des records historiques, le gazole comme l'essence dépassant la barre des deux euros le litre  en Mars, avant de rechuter en avril grâce à la remise gouvernementale de 15 à 18 centimes par litre.

    Mais il y a une autre explication, plus profonde : Selon une étude de l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur), le nombre de voitures a diminué pour la première fois en Ile de France, en 2020, résultat de la crise sanitaire plus que de l'interdiction progressive de circulation des véhicules les plus polluants. «Alors que la tendance de fond en France est à l’augmentation du nombre d'immatriculations, un phénomène de baisse du parc immatriculé se met en place depuis 2018 dans la MGP (Métropole du Grans Paris) et depuis 2019 en Ile de France» indique l’Apur. «Depuis trois ans, on observe une baisse inédite du nombre d’immatriculations.. Fin 2020, la Région qui compte 5,4 millions de voitures, enregistrait environ 8.500 immatriculations de voitures et véhicules utilitaires légers de moins qu'en 2019, soit une diminution inférieure à 0,2%. La courbe de la région semble rejoindre celle de Paris, qui perd en moyenne 3.400 véhicules, soit 0,5% de son parc, chaque année depuis 2012. La diminution du parc immatriculé observée à l'échelle métropolitaine et régionale est un phénomène nouveau en France», souligne l'Apur pour qui «la crise sanitaire et les confinements successifs ont nettement freiné l'achat de nouveaux véhicules».

    «Cette tendance s’observe dans plus de la moitié des communes de la Métropole (65 sur 131 communes)», selon l’Apur qui a relevé que  «si en Seine-Saint-Denis le parc automobile continue d'augmenter plus faiblement, à Paris, sa diminution est «une tendance de fond» qui s'explique «par le développement des transports collectifs, l'essor du vélo, la création des zones à faibles émissions (ZFE) et l'augmentation du coût des véhicules (consommation et stationnement notamment) ». Les futures étapes de 2024 et 2030, synonymes de fin du diesel et des véhicules thermiques dans le coeur de la métropole, devraient encourager particuliers et entreprises à anticiper les conversions de véhicules