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VANVES ET LA REGION ILE DE FRANCE

  • A PART LE VILLAGE DES TERROIRS DE VANVES, L’EVENEMENT CE WEEK-END EST L’INAUGURATION DU PREMIER TELEPHERIQUE EN ILE DE FRANCE

    En dehors du village des terroirs à Vanves, inauguré hier soir  par bernard Gauducheau sous un temps clément, en présence du député-conseiller municipal de Vanes Gabriel Attal, l’événement de ce week-end est l’inauguration, ce matin, du premier téléphérique d’Ile de France dans le Val de Marne, dénommé Cable 1.

    Long de 4,5 kilomètres, entre Créteil et Villeneuve Saint Georges , il survole un entrelats de voies rapides et de lignes ferroviaires où circule le TGV Sud est avec une gare de triage, en desservant Valenton et Limeil Brévannes avec des arrêts dans cinq stations. Le tracé est jalonné de 36 pylônes blancs fins de 25 à 40 mètres de haut, qui se dédoublent au sommet pour rappeler les ailes d'un oiseau. Il  pourra transporter 11.000 passagers par jour à raison d'une cabine toutes les 22 à 30 secondes, avec leurs dix places assises.

    C'est le quatrième téléphérique urbain de France, après celui de Brest, inauguré en 2016, puis Saint-Denis de La Réunion et Toulouse, et le plus long d’Europe avec ses 4,5 Km de long. Équipé de 105 télécabines à son ouverture, il doit offrir une fréquence de passage inégalée dans les transports franciliens : un passage toutes les 22 secondes en heures de pointe et toutes les 30 secondes en heures creuses.

    Les vanvéens ont failli avoir un tel téléphérique à leurs portes, avec le projet à Issy les Moulineaux entre la mairie d’Issy et la ZAC des Epinettes qui ne s’est pas fait, vu l’hostilité des riverains à cette proposition d’André Santini.

    Par contre, un autre projet a vu le jour entre le Pont de Sévres à Boulogne et Velizy, dénommé C2,  au dessus de la RN 118 toujours embouteillé, inscrit au SDRIDF-E (Schéma Directeur de la Région Ile de France). Il permettrait en seulement quatorze minutes de relier Boulogne à Meudon La Forêt et  Vélizy. Si rien n’est encore lancé, c’est parce que le maire Sévres est opposé au projet, notamment parce que le téléphérique passerait au-dessus de certaines maisons de sa commune. «Le câble C2 serait le seul rentable à ce jour» a indiqué Valérie Pécresse, la présidente de la Région.  Cela nécessite encore des discussions, notamment avec les élus sévriens, mais il permettrait de désengorger la N118» ajoute-t-elle.

    Il y a quelques jours, la Ville de Vélizy-Villacoublay a lancé sur son site Internet et ses réseaux une campagne de mobilisation, appelant à soutenir ce projet, « un moyen de transport écologique et économique ».

  • EST-CE QUE PLUS DE 7 VANVEENS SUR 10 SONT SATISFAIT DE LEUR TRANSPORT EN COMMUN… EN ILE DE FRANCE ET A VANVES

    Selon un sondage Ipsos BVA commandité par Île-de-France Mobilités (IDFM), la haute autorité des transports régionale, 71% des Franciliens sont satisfaits du réseau de transports en commun en Île-de-France. Les deux tiers jugent même que la situation des transports en commun s'est améliorée, soit une hausse de 12 points depuis 2019.

    Les vanvéens doivent partager cet avis car leur ville est bien distribuée par les transports communs avec 4 Lignes de bus, 2 lignes de métro si l’on compte la 12 depuis Issy les Moulineaux (Mairie d’Issy et Corentin Celton), une ligne Transilien (Paris Montparnasse), les Tram T2 et T3A qui circulent aux portes de Vanves, et  bientôt le Grand Paris Express (avec sa ligne 15 Sud).

    Avec un bémol : Vanves est la seule ville de GPSO et sûrement de la petite couronne, à ne plus avoir de navette municipale, ce qui handicape beaucoup les déplacements des seniors qui doivent jongler, lorsqu’ils le peuvent, avec les correspondances des bus. Beaucoup espèrent que les prochaines élections municipales y remédieront

    Ainsi plus de 7 Franciliens sur 10 sont satisfaits des transports en commun franciliens. Par ailleurs, avec 85% de satisfaction, le tram reste le mode de transport préféré des Franciliens, beaucoup de vanvéens empruntant le T2 à Val de Seine pour se rendre à La Défense. 2 Franciliens sur trois considèrent que la situation dans les transports s'est améliorée, en nette hausse depuis 2019. Cette amélioration de la situation se répercute sur l'image du service public des transports franciliens qui est, elle aussi, en nette amélioration : 2 tiers des Franciliens en ont une bonne image, avec une progression de 17 points. Ceux qui en ont une très bonne image ont même plus que doublé

    Malgré ces avancées, il reste encore de fortes attentes de la part des Franciliens pour continuer à améliorer encore le réseau.

    La majorité des Franciliens perçoivent une amélioration des bus électriques (62%), du matériel roulant (61 %), et de l'information voyageurs (44%). Grâce à la mise en place des titres sur smartphone, de la généralisation de Liberté + et du ticket unique dématérialisé, ils sont 62% des Franciliens à considérer que les nouveaux moyens d'achat de titres de transports évoluent dans le bon sens.

    La propreté en gare, en station et à bord, s'améliore également pour un tiers des Franciliens. C'est néanmoins un point de vigilance car a contrario, un quart des Franciliens considère que la situation s'est dégradée.

    Sur la sécurité, les Franciliens sont partagés en trois blocs équivalents, la perception positive (+ 6 points) augmentant cependant plus vite que la négative (+ 4 points). Les attentes des usagers sur ce sujet sont très fortes et cela reste une priorité d'IDFM qui  investit 300 M€ chaque année pour renforcer la sécurité, avec 80 000 caméras de vidéoprotection et 3000 agents déployés sur le réseau. Pour Valérie Pécresse, présidente de la Région, le renforcement de la sécurité passe notamment par l'utilisation de la vidéoprotection algorithmique sur l'ensemble réseau francilien, avec une évolution nécessaire de la loi.

  • EN 2026, VANVES COMME LA REGION VA DEVOIR SE SERRER LA CEINTURE

    Alors que le gouvernement débat du budget 2026, la présidente d’Île-de-France affirmait «ne plus avoir assez d’argent» pour tenir ses engagements auprès des Franciliens, en tirant  la sonnette d’alarme sur la situation financière de sa collectivité à quelques jours avant le débat d’orientations budgétaires qui s’est déroulé  hier au Conseil Régional. Elle avait  rappelé que « sa région participe à l’effort depuis dix ans» en affirmant avoir réduit de 20 % les dépenses de fonctionnement, notamment par la fermeture de vingt agences. Elle déplorait un déséquilibre budgétaire : «l'’Île-de-France est la plus mal lotie. C’est certes, une région riche, mais qui reverse 1,2 milliard d’euros aux territoires plus pauvres. Nous touchons 100 € de moins par habitant que les autres régions». Selon elle, cette situation compromet les engagements pris devant les Franciliens : «Toute ma trajectoire financière a été cassée par ce gouvernement. Je n’ai plus assez d’argent pour tenir mes engagements».  Un message adressé alors que le nouveau budget pourrait encore restreindre la marge de manœuvre des collectivités.

    Beaucoup d’élus, notamment dans l’opposition, s’attendaient  à ce que « la majorité supprime des crédits dans des proportion supérieures à la stricte traduction des décisions  de l’Etat sur le budget de la collectivité». Et de citer parmi les nouvelles coupes : L’extinction des dispositifs régionaux de formation professionnelle (-47,6% soit 156,5 M€), la suppression de 50 postes pour la seconde année, un recul des aides aux associations, une refonte des aides aux communes après les élections municipales…

    Les communes comme Vanves, ne sont guére mieux loties, comme le laissent entendre les maires qui tiennent congrés actuellement au parc des Expositions. A entendre, par exemple l’association des Maires d’Ile de France (AMIF), les communes sont, une nouvelle fois, la cible de l’État dans le Projet de loi de finances 2026 pour venir compenser une dette qu’elles n’ont elles-mêmes pas engagée. «Parmi les différents dispositifs technocratiques inventés par Bercy pour contraindre leurs dépenses, nous découvrons un DILICO (dispositif de lissage conjoncturel des recettes fiscales) revisité qui devrait peser sévèrement sur les équilibres budgétaires locaux» explique l’AMIF en citant le nombre de 530 communes (dont Vanves) qui seraient concernées en 2026, soit une contribution de 280 M€ (contre 354 communes en 2025 qui ont contribué pour 155 M€ selon l’Institut Paris Région). Un quart des communes assujetties pourraient voir leur contribution multipliée par 5 ou plus, et pour certaines passer de quelques milliers d’euros à des centaines de milliers d’euros en 2026. «Au délà du DILICO, la contribution des collectivités, est estimée à 4,7 milliards d’euros alors même qu’elles ne sont pas responsables du déficit public puisque leurs budgets sont votés à l’équilibre» rappelle cette association

    L’AMIF tient à alerter le gouvernement et les parlementaires sur les effets délétères de telles mesures sur l’équilibre des territoires. «Les communes ne sont pas des variables d’ajustement : fragiliser les moyens mis à disposition des communes, c’est fragiliser le quotidien des citoyens ! L’Etat doit pleinement prendre la mesure de cette réalité et savoir reconnaître, à sa juste valeur, le rôle essentiel des communes»