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VANVES ET LA REGION ILE DE FRANCE - Page 3

  • LE MAIRE DE VANVES A LA SESSION BUDGETAIRE DU CONSEIL REGIONAL PENDANT DEUX JOURS

    Le Conseil Régional d’Ile de France examinera bien son budget  2025 pendant ses deux journées auxquels participera Bernard Gauducheau.  Il devrait prendre en compte de toute manière la trajectoire de réduction  des dépenses voulue par Michel Barnier qui a été renversé avec  la censure de son  gouvernement votée par la gauche et le RN, contrairement au Conseil de Paris qui est aussi en session budgétaire et programmera ses recettes et ses dépenses pour l'année prochaine comme si de rien n'était.

    Le maintien de cette session budgétaire a été  néanmoins contesté par une partie de l'opposition, les groupes insoumis et communiste ayant appelé à un report dans un communiqué : «Dans la mesure où nous ne disposons pas, à date, de visibilité quant aux orientations politiques et budgétaires nationales à venir, plus rien ne justifie, y compris dans la logique qui a été la vôtre et que nous avons rappelée ci-dessus, la cure austéritaire que vous voulez infliger à la région Île-de-France» argumentaient ils en considérant que l'absence de vote les 18 et 19 décembre ne mettrait en aucun cas en péril la région, le règlement prévoyant que le budget peut être adopté au plus tard le 15 avril 2025.

    Le mois dernier, Valérie Pécresse avait dénoncé un coup de rabot budgétaire après les mesures décidées par le gouvernement pour réduire le déficit de la France. Elle avait aussi affirmé que le budget 2025 sera donc un budget «d’austérité contraint et à l’insu de son plein gré» pour la région Île-de-France, avec la nécessité de faire 760 M€ d’économies. Du coup, elle avait annoncé lors du DOB 2025  que toutes les subventions que la Région verse et qui ne relèvent pas de sa compétence, devront être financées à 100% par l’État en 2025, la suspension tous les projets en cofinancement Etat-région, à l'exception des projets de transports qui sont cofinancés avec les départements, et une «année blanche» pour les projets d'énergie renouvelables (environ 30 M€) cofinancés avec la Banque du Territoire et l’ADEME ( Réseaux de Chaleur, panneaux solaires), les subventions au logement (74 M€) à l’exception des subventions de rénovation urbaine de l’ANRU et les commandes de formations professionnelles (89 M€). Les investissements concernant la culture seraient réduits de 27%, soit 14,9 M€ moins par rapport à 2024, et le fonctionnement de 11,6% soit 5,7 M€ en moins par rapport à 2024. De même les subventions alloués aux associations caritatives  (Croix Rouge, Restos du Cœur, Secours Catholique ) seront baissées de 25% passant de 3,2 à 2,4 M€

    Durant ces deux jours, l’exécutif comme la majorité régionale expliqueront qu’ils n’ont pas de leçon à recevoir, tant du gouvernement que de l’opposition, en les invitant à s’inspirer de leur gestion des deniers publics : « Depuis près de dix ans, sous l'impulsion décisive de sa présidente Valérie Pécresse, la première région de France s'est fixé un credo : faire mieux avec moins. La méthode est simple : rationaliser et simplifier en faisant la chasse aux gaspillages, aux doublons, aux dépenses inutiles ou excessives» expliquaient récemment Geoffroy Didier président délégué et Florence Portelli, 1ére Vice président de la Région, dans une  tribune parue dans les échos, en rappelant qu’en quittant le 7e arrondissement de Paris pour installer son siège en Seine-Saint-Denis à Saint-Ouen, le coût des loyers du conseil régional a été divisé par deux, qu’en supprimant et fusionnant 15 agences régionales et en diminuant de 20 % les dépenses de fonctionnement, des marges de manoeuvre sans précédent ont été redonné à cette collectivité.

    «Ces économies budgétaires exemplaires n'ont pas diminué la qualité des services publics aux Franciliens, bien au contraire. C'est grâce à ces économies que nous avons lancé des chantiers inédits et doublé nos investissements pour sauver les transports et les lycées» soulignaient ils en citant  le plan de sauvetage des lycées, «laissés insalubres et délabrés par la précédente majorité socialiste », la révolution des transports «qui a permis la création et le prolongement de dizaines de lignes supplémentaires dont certaines emblématiques comme la ligne 14 à Orly, Eole ou le T13, mais aussi des milliers de nouveaux bus décarbonés dans tous les recoins de la région, notamment les zones rurales jusque-là délaissées » et en concluant : «Ce que l'Ile de France a fait, l'Etat peut et doit le faire ! ».

  • BUDGET 2025 : VANVES COMME LA REGION DEVRA SE SERRER LA CEINTURE EN 2025

    Vanves comme la Région va devoir se serrer la ceinture, car  le projet de loi de finances 2025 prévoit un effort de 5 milliards d’euros pour les collectivités afin de ramener le déficit à 5% du PIB, avec un prélèvement de 3 milliards d’euros sur les recettes des 450 plus grandes collectivités. Vanves n’en fait pas partie, mais son budget qui est en cours de préparation, doit être compliqué à finaliser, car bien sûr, elle sera touchée. En tous les cas, Bernard Gauducheau qui siége au conseil régional, en a eu un avant goût, mardi lors du débat d’orientation budgétaire, des efforts à fournir.  D’autant plus que la ponction de l’Etat devrait être de  3 ,9 M€ pour GPSO qui répartira sûrement cette charge sur ses 8 communes dont Vanves

    «L'État nous prive de manière brutale et arbitraire de 100 M€ de recettes de TVA en 2024 et de 220 M€ de confiscations de recettes en 2025, soit une baisse  inédite de 5% des recettes de la région», a déclaré Valérie Pécresse, présidente de la Région.  Une baisse qui se répercutera chaque année jusqu’à la fin du mandat. Résultat : 760 M€ d’économies en 2025 à trouver pour anticiper 3 ans de pertes de recettes. «Un coup de rabot aveugle et injuste alors que la région a maîtrisé sa dette  et «diminué ses dépenses de fonctionnement» (déménagement, fermeture de 15 structures para-régionales, suppression de 450 postes au siège). «La Région sera ainsi la première collectivité contributrice à l’effort national, c’est-à-dire de 12 %». Le gouvernement va «contraindre» la région à des réductions de budget en 2025, qui vont se répercuter notamment sur le logement, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur.

    Première victime : la traditionnelle cérémonie des vœux qui ne sera pas organisée en 2025. Valérie Pécresse justifiant cette décision par la volonté de vouloir «faire la chasse à toutes les économies». Cette décision a été prise il y a quelques semaines, au moment de la préparation du budget.

    Seconde victime : Les projets en cofinancement Etat-Région sont tous suspendus, à l’exception des projets de transports qui sont cofinancés avec les départements.

    Troisième victime : plusieurs projets dans les domaines de l’enseignement supérieur, la recherche et la culture sont suspendus. Une «année blanche»  pour les projets d'énergie renouvelables (environ 30 M€), les subventions au logement (74  M€) à l’exception des subventions de rénovation urbaine de l’ANRU, et les commandes de formations professionnelles (89 M€). «Ces investissements redémarreront naturellement si des recettes supplémentaires seront votées» a-t-elle indiquée

    Par contre l’exécutif régional a fait des choix clairs en sanctuarisant les investissements dans plusieurs domaines : Tout d’abord les transports avec la révolution de la billettique qui verra l’entrée en vigueur au 1er (2,50 €) janvier 2025 du tarif unique et du tarif «liberté+», qui renforceront la cohésion territoriale.  Ensuite, les lycées pour lesquels la région consacre un budget sans précédent de 1,7 milliard d’euros pour financer un vaste plan d’urgence pour les lycées avec la création de nouvelles places, la construction de lycées supplémentaires, ainsi que la poursuite du chantier de rénovation, qui a permis de diviser par 3 le nombre de lycées vétustes. Enfin, le pouvoir d’achat des familles avec le maintien de plusieurs aides directes ( gel des tarifs de restauration scolaire, gratuité des manuels scolaires,..), la sécurité des citoyens qui reste une priorité régionale avec la poursuite du bouclier de sécurité couvrant 90% des Franciliens et l’appui aux polices municipales dans l’équipement de vidéoprotection. La Région doublera les effectifs des brigades de sécurité dans les lycées et les transports.

    A l’occasion du DOB, Valérie Pécresse a annoncé la création d’un fonds d’urgence pour préserver les projets en péril du fait de la confiscation des recettes de la Région par l’Etat, fonds qui sera à hauteur des recettes supplémentaires qui seraient obtenues ultérieurement de la part du gouvernement

  • LE PLAN ANI-BRUIT REGIONAL DEVRAIT CONCERNER VANVES

    La nomination du gouvernement de Michel Barnier a entraîné une recomposition des groupes politiques au conseil régional d'Île-de-France qui se réunit aujourd’hui auquel devrait participer Bernard Gauducheau. Au profit de Valérie Pécresse, sa présidente car elle obtient la majorité absolue avec son groupe Île-de-France Rassemblée. Ce dernier atteint désormais la barre des 105 membres sur les 209 élus de l'assemblée régionale, avec l’intégration d’élus Horizon et Renaissance, 2 élus UDI et un écologiste. Il devrait l’amener à procéder à un remaniement de l’exécutif prévu depuis les Législatives, et à un renouvellement complet de la Commission Permanente dans laquelle avait siégé le maire de Vanves au cours de son premier mandat régional. A L’ordre du jour aujourd’hui, l’audition du préfet de Région, Marc Guillaume qui présentera le bilan de l’activité des services de l’Etat et répondra aux questions des élus régionaux, l’adoption de la dotation de fonctionnement des lycées, du volet transports du contrat de plan Etat-Région et surtout du plan anti-bruit

    Un plan de 100 millions d'euros d'ici 2030 à travers une vingtaine de mesures, vise à diminuer de 30% l'exposition à la pollution sonore, surtout liée au bruit routier, et à protéger les 500 000 Franciliens qui en souffrent le plus. A Vanves, notamment, les riverains du Périph où la baisse de la vitesse à 50 km/h fait débat, de la voie ferrée SNCF Paris Montparnasse, des grands axes routiers qui traversent notre commune et du Parc des  Expositions, sans compter les nombreux chantiers de constructions immobilières à Vanves. Selon une enquête réalisée auprès de 3 000 Franciliens, les bruits les plus gênants sont liés à 48% aux transports, dont 32% au trafic routier, 8% au trafic aérien et 3% au trafic ferroviaire. Le plan régional concentrera ses efforts sur les 100 principaux «points noirs» identifiés dans tous les départements franciliens, plus particulièrement les Hauts-de-Seine où se trouve Vanves  et la Seine-Saint-Denis. Le projet a pour objectif de «diviser par cinq les nuisances sonores» pour les riverains des 150 km de routes les plus bruyantes, en encourageant la pose de murs anti-bruit et d'enrobés phoniques sur les chaussées

    Mais ce n’est pas tout car la Région soutient le développement d’un  radar-sanction capable de verbaliser les véhicules dépassant les seuils légaux de décibels», notamment les véhicule séquipés de pots d’échappements illégaux. Le dispositif en cours d’homologation par le Laboratoire National de Mesure, devrait entamer une seconde phase de test début 2025 . D’ici 2030, l’objectif est de déployer 100 radars sonores afin de lutter contre ces véhicules trop bruyants. « La région soutiendra financièrement les communes dans l’installation de ce système » a annoncé V.Pécresse. Sans compter le renouvellement de la flotte de bus francilien par des bus électriques comme le constatent les vanvéens qui empruntent les lignes qui desservent leur ville et qui vivent dans les rues qu’ils empruntent.  

    La Région souhaite également agir sur la météo sonore des grands chantiers :L’ objectif est accompagner les 70 000 chantiers que compte l’Île-de-France chaque année dans la diffusion d’informations sur le bruit, pour permettre aux entreprises d’optimiser la gestion et la régulation des nuisances sonores et mieux informer les riverains. Enfin, elle agira pour mieux protéger les jeunes franciliens et prévenir les comportements à risque : Ainsi elle mettra en place une journée annuelle de dépistage dans les lycées, et multipliera les messages de sensibilisation sur ses outils (LABAZ, Monlycée.net), et les encouragera à télécharger l’application Höra, développée par la Fondation pour l’audition, qui permet d’autotester son audition.

    Pour récompenser les collectivités engagées pour la qualité de l’environnement sonore, la région a créé un trophée « Ville calme ». Pour ce faire, elle promet un accompagnement financier au travers des dispositifs régionaux, notamment le financement des équipements de mesure, des panneaux de signalisation ou encore pour la renaturation et le réaménagement d’espaces publics avec la création de « zones calmes ».