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ENVIRONNEMENT

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

     UN 11 NOVEMBRE INTERGENERATIONNEL

    Ce 107e anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918 est à marquer d’une pierre blanche. Car Jamais Vanves n’avait réuni une assemblée aussi intergénérationnelle autour de son monument aux morts, de ces familles avec leurs très jeunes enfants aux ainés combattants ou du conseil des seniors en passant par ces jeunes collégiens de la classe de 6e C du collège Saint  Exupery, porte-drapeaux, lecteurs de poémes dont certains ont déposés des gerbes, ses scouts de la meute de Vanves-Malakoff…  Ainsi  comme dans tous les villages de France, la communauté vanvéenne s’est retrouvé aux côtés des anciens combattants, des associations patriotiques, des élus, avec la présence(rare) du député Gabriel Attal, pour honorer tous ceux qui ont donné leur vie pour la France, et plus particulièrement nos 629 vanvéens dont la plupart avaient 25 ans, comme l’a rappelé le maire Bernard Gauducheau : « En rappelant la mémoire des Poilus et de toutes les victimes de la « Grande Guerre », nous affirmons notre devoir de transmission et notre attachement à la paix -  un bien précieux, toujours à défendre, alors que notre continent est encore marqué par les conflits » a-t-il déclaré. C'était aussi une première, pour la nouvelle chef du protocole, Camille Barrière qui a organisé ces cérémonies avec maestria, avec à ses côtés, Paul Guillaud 

     

    COP 30 AU BRESIL : TOULOUSE SE DISTINGUE

    Pierre Toulouse chef de file des Ecologistes est le seul élu vanvéen parmi les 400 élus locaux  dont 112 franciliens à avoir signé une tribune proposée par la Fondation Européenne pour le Climat (et diffusé par France Ouest)   avec des personnalités notamment franciliennes  comme Anne Hidalgo, Valérie Pécresse, Stéphane Troussel… pour «préserver à la fois notre démocratie et notre environnement», alors que se déroule depuis le 10 novembre la COP à Belem dans l’Amazonie (Brésil). D'une seule voix, ils souhaitent faire vivre l’accord de Paris dans leur territoire face à «la montée des autoritarismes et l'affaiblissement des démocraties sur tous les continents ». Ils affirment avec force « que l’action territoriale est une réponse essentielle pour préserver à la fois notre démocratie et notre environnement. C’est à l’échelle locale que le niveau de confiance en l’action publique persiste, et c’est aussi là que la transition écologique prend corps : selon le GIEC, 50 à 70 % des politiques de décarbonation et d’adaptation se feront aux échelons infranationaux. C’est également à l’échelon territorial que la majeure partie des investissements publics sont réalisés et que les habitants ressentent le plus directement les effets du dérèglement climatique ».

    Ils réaffirment « leur engagement  à atteindre la neutralité climatique pour la seconde moitié du siècle, à développer des politiques climatiques concrètes dans les domaines clefs que sont les transports, la biodiversité, l’énergie, l’aménagement et l’agriculture, etc… et à renforcer la résilience de nos territoires face aux impacts du changement climatique : inondations, sécheresses, canicules »…Enfin, ils  demandent que « l’action des collectivités soit reconnue et valorisée à Paris, à Bruxelles et à Belém, comme un levier indispensable de la lutte contre le dérèglement climatique ».

    « Or, ce n’est pas la trajectoire suivie aujourd’hui. Depuis plusieurs années, les collectivités subissent une contrainte budgétaire renforcée, alors qu’elles ne représentent qu’une part marginale des déficits publics. Les orientations prévues pour 2026 laissent présager une pression accrue, alors même que l’action décentralisée prouve son efficacité.

    Représentantes et représentants des territoires, garants du lien entre nos concitoyens et l’action publique, nous prenons cette direction avec détermination : celle de faire vivre l’accord de Paris, ici et maintenant »

  • SOUS LE PARC F.PIC DE VANVES, UN RU ET SOUS LES RUES DU CENTRE ANCIEN, DES SOURCES

    Une vanvéenne qui est allé voir, voilà quelque temps, où en était le chantier de rénovation des Glacières s’étonnait d’entendre  « un bruit d'eau qui coule... et en fait il y a un tuyau qui part d'un trou rectangle rempli d'eau vers une grille d'évacuation des eaux » décrivait-elle sur les réseaux sociaux en posant ces questions : « Quelqu'un sait d'où vient l'eau ? Est-ce que les travaux sont tombés sur un cours d'eau ? Est-ce que cela un impact sur ce qui est prévu ? »

    Les « vieux de la veille » vanvéens savent qu’un rû traversait, notamment depuis le Clos Montholon jusqu’au Centre Ancien, le parc F.Pic. Sa piéce d’eau en atteste. Sachant que Vanves est un territoire de sources qui explique l’installation de nombreux blanchisseurs et l’ensemble du sous-sol du parc comme du parc municipal des sports est infecté par des filets d’eaux. Ce rû arrivait des hauteurs de Clamart, coulait au fond du vallon, là où a pris véritablement naissance le village de Vanves. Il prenait sa source aux environs de la mairie de Clamart. Il coulait vers le Clos Montholon, traversait une grande propriété (Maison de Santé du docteur Falret)  devenue le PMS André Roche et le parc Frédéric Pic, là où se trouvent les deux pièces d’eaux endommagés par une pollution aux hydrocarbures, à la fin des années1990, provenant de l’entreprise Poplain située à la gare de Clamart. D’ailleurs lorsqu’il pleuvait, une odeur de pétrole sortait des « regards » du PMS A.Roche tellement cette eau qui descend de Clamart empreigne le sol de par ses filets et ruisseaux souterrains

    Il entrait ensuite dans le Centre Ancien par la rue Gaudray et la place du Val (Maréchal de Lattre de Tassigny), le parc du lycée Michelet qui s’étendait alors jusqu’à la rue d’Issy avant le percement du boulevard, puis Corentin Celton pour se jeter dans la Seine à Issy les Moulineaux. Il coulait à découvert jusqu’à la fin du XVIIIéme siécle, car il fut recouvert d’une voûte par la suite. Des traces anciennes ont été découvertes lorsqu’en 1955, un effondrement de la chaussée de la rue Jean Baptiste Potin qui mit à jour un aqueduc qui conduisait, vers ce rû de Vanves au niveau du parc F.Pic, un ruisseau provenant du fort d’Issy les Moulineaux.

    Mais ce n’était pas le seul, car deux autres aqueducs principaux ont canalisé cette eau qui provenait de Clamart par d’autres voies :

    Le premier dénommé « l’antique aqueduc », construit au XVIIéme siècle alimentait la grande fontaine où les habitants venaient puiser de l’eau potable et le lavoir de la rue des Chariots. Il était immense, car un homme pouvait se tenir debout dans sa galerie longue de 170 m sous la rue de la République. Il aboutissait à l’abreuvoir dans une cuvette de distribution où l’eau était conduite soit vers les propriétés de la rue Vieille Forge avec sa petite fontaine dénommée « la Pissote », soit vers les dépendances du Lycée Michelet en alimentant au passage la petite fontaine de la place du Val.

    Le second aqueduc, dénommé « l’aqueduc du Lycée Louis Le Grand » ou « Canal du Prince de Condé »  démarrait justement de cette place. Il a été aménagé en 1640 pour desservir le château, la piscine découverte et la fontaine du lycée, ainsi que celle qui se trouve au bout des rues d’Issy et de Vanves (place Minard). Ces eaux, en provenance aujourd’hui des nappes souterraines, circulent encore dans ces aqueducs – l’auteur de ses lignes en a visité une partie sous la rue de la République voilà quelques années – et rejoint les égouts au niveau de l’emplacement de l’abreuvoir.

    Ces aqueducs ont été les prémices d’un réseau de distribution de l’eau potable qui a commencé à être mis en place au milieu du XIXéme siécle. Mais cela est une autre histoire

  • L’EAU DU ROBINET A VANVES : LE SYNDICAT DES EAUX VEILLE AU GRAIN FACE AUX POLLUANTS ETERNELS

    Il est beaucoup question des polluants éternels dans l’eau  du robinet depuis ses dernières semaines à la suite d’une enquête l’UFC-Que-Choisir et de l’ONG Générations Futures qui avaient révélé la présence de polluants éternels non réglementé, dans l’eau potable, mais aussi la proposition de loi examiné par l'assemblée Nationale  visant à protéger la population es risques liées aux PFAS. Dans leur viseur, les substances per-et polyfluoroalkylées (PFAS), des substances chimiques baptisées polluants éternels

    Ce qui a fait réagir bien sûr le Syndicat des Eaux Ile de France (SEDIF) dont dépend Vanves, ou Eau de Paris, la régie de la ville de Paris  qui assurent avoir renforcer les contrôles : Ils combinent à la fois des traitements très performants pour traiter l'eau, et arrivent à ce stade à abattre notamment les polluants éternels qui sont présents dans l'eau et aussi les métabolites de pesticides. Mais évidemment ils combinent ça à une prévention à la source des pollutions.  Du côté d’Eau de Paris dont le laboratoire de recherche et développement analyse 400 000 paramétres chaque année, la Régie indique que «l’eau potable présente dans les robinets reste en deçà des seuils fixés par les autorités sanitaires, mais ils feront l’objet de contrôle permanent dès le 1er janvier 2026. Dans le détail, 14 polluants éternels n’ont pas été révélés dans les échantillons récoltés par Eau de Paris. Les six autres sont bien présents, mais à des niveaux inférieurs à 0,1 microgramme par litre. En revanche, les TFA s’avèrent bien présents dans la grande majorité des paramètres étudiés »

    Du côté du SEDIF (photo d'A.Santini son président en visite sur le chantier d'une conduite d'eau potable) qui distribue l’eau potable à Vanves, il explique  «affronter cette problématique de plein fouet. Notre ressource, l’eau que nous traitons pour la rendre potable avant de l'acheminer vers le robinet de 4 millions de Franciliens, provient presque exclusivement des cours d'eau tels que la Seine, l'Oise et la Marne» indique-t-il.  Afin d’améliorer de la qualité de l’eau du robinet et répondre à la détection croissante de micropolluants (dont les PFAS - polluants éternels, TFA…) dans les ressources en eau, le SEDIF prépare la mise en œuvre d’une étape de filtration complémentaire sur ses usines de production - la filière membranaire haute performance – et va investir un milliard d’euros pour l’ installer dans ses trois principales usines franciliennes, afin «d’assurer à nos usagers une eau de grande qualité sanitaire, débarrassée d'un maximum de polluants dont les PFAS» souligne le SEDIF en faisant remarquer que  «malgré sa taille respectable et ses technologies d'avant-garde, le SEDIF ne peut résorber à lui seul un tel fléau. Pour en venir à bout, seule l'union fera la force, en alliant actions préventives et curatives».