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ENVIRONNEMENT - Page 2

  • RETOUR SUR LE MARRONNIER DE L’ETE AVEC LES ABATTAGES D’ARBRES

    C’est une polémique récurrente de chaque été qui a pris fin ce week-end et qui est d’actualité en cette semaine de Natur’à Vanves  : L’abattage d’arbres dans la ville qui suscite polémiques et protestations quelles que soient les saisons.

    Certains sont annoncés par voie d’affichage comme ce fut le cas cet été à l’entrée du PMS.  A.Roche :  GPSO indiquait qu’à la suite d’un diagnostic phytosanitaire réalisé par un cabinet d’expertise arboricole, neuf sujets ont été déterminés dangereux, ou morts sur pied dans le stade : deux érables, un sorbier, un épicéa, un paulowinia, un sophore, un liquidambar et deux pruniers d’ornement. Ils devaient être abattu pour des raisons de sécurité des riverains, et protection des biens et bâtiments et des risques de contaminations. Et d’assurer que « chaque arbre supprimé » sera remplacé en saison adaptée : six nouveaux arbres ont été replantés en Mars 2024, deux érables de David, un savonnier, deux chênes verts et un parrotia. Deux liquibamdar seront plantés cet hiver »  

    D’autres le sont, suite aux intempéries comme ce fut le cas au début de l’été avec de forts passages orageux : un arbre du jardin de l’espace Monnet présentant un fort danger pour la sécurité des familles et des enfants aux abords du passage des écoles et des accueils de loisirs Cabourg a dû être enlevé pendant la journée du 15 août par le service d’astreinte de la ville et au service des espaces vers de GPSO. « Cet arbre sera remplacé lors de la prochaine campagne de plantation dans le cadre de la gestion du patrimoine arboré de la commune » indiquait la ville sur son site internet, en rappelant qu’en 2023, la ville a planté 38 arbres dont 13 au titre du dispositif d'aide financière proposé aux copropriétés. « Le nombre d'arbres plantés par GPSO n'étant pas précisé, on ne sait si l'objectif de plantation de 100 arbres par an a été respecté mais cela est peu probable. Ce devrait être mieux en 2024 notamment avec les plantations prévues rue Auguste Comte » constatait un bloggeur.

    « En revanche, le décompte des arbres abattus dans le cadre des nombreuses promotions immobilières n'est pas tenu alors même que ce nombre est élevé et nuance fortement la réalité de la végétalisation annoncée de la commune. D'autant plus que, comme cela est souligné par beaucoup de Vanvéens, on abat des arbres adultes alors qu'on plante de jeunes pousses dont le devenir est incertain » ajoutait il en citant quelques exemples récents :  La suppression annoncée, rue du docteur Lafosse, d'un nouveau jardin verdoyant. L’aménagement du city stade rue Louis Vicat à l’emplacement d’un espace boisé pourtant protégé par le PLU. Et bientôt la possible destruction d’un pavillon au 20 avenue Fratacci qui a fait l’objet d’une demande de permis de démolir pour bâtir un immeuble en R+4 de 10 logements sur 2 niveaux de parking…dont le permis de construire aurait été rejeté. Or, il possède de grands arbres non protégés que l’on aperçoit du trottoir ! « Est-ce que la municipalité va demander à garder de la pleine terre ? A garder les arbres ? » a demandé une internaute

  • A VANVES, UNE ENQUETE PUBLIQUE PUBLIQUE SUR LES ZONAGES DES EAUX USEES ET PLUVIALES DE GPSO

    Durant l’année 2023, Grand Paris Seine Ouest (GPSO) a défini ses zonages d'assainissement des eaux usées et des eaux pluviales. Ces zonages ont pour objet d’identifier les zones d’assainissement collectif et non collectif, ainsi que les zones et mesures visant à limiter l’imperméabilisation des sols et à assurer la maîtrise du débit, de l’écoulement des eaux pluviales et du ruissellement. Elles se traduisent par une obligation pour ceux qui souhaitent construire sur une parcelle de gérer leurs eaux pluviales localement, par infiltration ou évapotranspiration, jusqu’à une certaine intensité de pluie. Cette règle s’appliquera sur tout le territoire de GPSO sauf dans les zones d’aléas carrière et glissement de terrain où les possibilités d’infiltration sont limitées. Ces zonages des eaux usées et des eaux pluviales sont soumis à enquête publique depuis le 16 Septembre jusqu’au 15 Octobre.

    Pour les eaux usées, il s’agit des zones d’assainissement collectifs et non collectifs dont le taux de desserte, est supérieur à 99.9%,.GPSO entretient 244 km de réseaux d’assainissement d’eaux usées ou unitaires et 49 km de réseaux d’eaux pluviales y compris des branchements des usagers raccordés, pour la partie sur le domaine public. «Comme toutes les infrastructures publiques, les réseaux d’assainissement constituent des investissements importants qui nécessitent une gestion durable afin d’assurer la continuité du service aux usagers. Ces réseaux sont enterrés et les dégradations structurelles (casses), hydrauliques (canalisations obstruées) ou d’étanchéité ne sont pas toujours synonymes de défaillance visible depuis la surface. Il est nécessaire de les surveiller et de les inspecter afin de déterminer et de connaitre leur état. Cela permet de définir où, quand et comment il faut intervenir pour maintenir l’intégrité et la performance de ces réseaux » indique GPSO.

    Il existe deux types de collecteurs d’assainissement sur le territoire de GPSO : 246 km de réseaux non visitables inspectés grâce à des caméras. 47 km de réseaux visitables dans lesquels des agents d’exploitation peuvent descendre et cheminer dans le réseau

    Quant au zonage des eaux pluviales, c’est l’outil opérationnel qui traduit la politique pluviale de la collectivité. « Au lieu de collecter et concentrer les eaux pluviales et de les évacuer le plus vite possible vers le réseau d’assainissement, il est nécessaire de les retenir au plus près de leur point de chute pour les infiltrer dans le sol. Moins elles ruissellent sur des surfaces artificielles, et moins elles sont susceptibles de se charger en polluants. En alimentant des espaces végétalisées, elles peuvent aussi être gérées par évapotranspiration. On rétablit ainsi le cycle de l’eau et on rafraîchit l’air ambiant » explique GPSO qui indique que sur la zone francilienne, l’ensemble des pluies faibles et fréquentes (1 à 15 mm en 24h) représentant 80% du volume annuel d’eau de pluie

    Ses règles doivent, a minima,  se conformer aux objectifs du Schéma Directeur d’aménagement et de Gestion des eaux (SDAGE) du bassin Seine Normandie qui demande à ce que les nouveaux projets de construction ou d’extension privilégient une gestion des eaux pluviales à la source, sans raccordement direct ou indirect au réseau public. Les raisons pour lesquelles une gestion durable des eaux pluviales dans les projets d’aménagements urbains doit être imposée sont simples : Ne pas aggraver les risques d’inondation par l’imperméabilisation des sols, préserver la qualité des milieux naturels (Seine et étangs) en y limitant les rejets d’eaux usées, ce qui se produit lorsque les réseaux sont saturés par les eaux pluviales. Enfin, remettre l’eau pluviale dans le sol pour participer à la recharge de nappes

    Pour que les dispositifs de gestion des eaux pluviales soient intégrées de manière efficace et harmonieuse à leur environnement, il faut les envisager dans les projets d’aménagement et de requalification dès les premières phases de conception. C’est ce qu’on appelle réaliser une gestion intégrée des eaux pluviales. Elle se traduit par une tout d’abord par la désimperméabilisation des sols couverts d’une surface étanche (bitume, béton…) qui a pour objectif de lutter contre les inondations et la pollution chronique des eaux de ruissellement en permettant l’infiltration des eaux sur place.

    Ensuite, la renaturation des sols qui a pour but de retrouver un sol fertile sur des surfaces désimperméabilisées, en veillant à ce que la surface soit connectée avec la nappe phréatique en passant par un sol continu, vivant et abritant de la biodiversité. Cela est permis par de nouvelles structures végétales sur l’espace public, comme la création de noues et de fosses filantes plantées entre les pieds d’arbres ainsi que de forêts urbaines.

    Lorsque l’espace doit être circulé, comme sur les places de stationnement, les trottoirs et les rues piétonnes, il est possible de mettre en place des revêtements carrossables mais poreux qui laissent l’eau s’infiltrer. Il en existe de toute sortes avec chacun leurs propriétés spécifiques. On peut citer par exemple l’enrobée ou le béton poreux, les dalles alvéolaires engazonnées ou gravillonnées ou les pavés avec joints perméables et/ou végétalisés. Durant l’année 2023, sur le territoire de GPSO, 6 574 m² de revêtements imperméables ont été soit végétalisés, soit remplacés par des revêtements artificiels perméables.

  • VANVES A ACCUEILLIR UNE FONTAINE A BOIRE DU SEDIF POUR LES JO PARIS 2024

    Vanves fait partie des communes franciliennes qui verront s’installer une des 40 première fontaines pérénnes du SEDIF (syndicat des Eaux d’Ile de France), supporter officiel des JO. «Nous contribuons à l’engagement pour des Jeux plus responsables et fait le choix de mettre en place tous les moyens à sa disposition pour favoriser la consommation de l’eau du robinet produite dans ses usines» souligne André Santini, son président..    

    Dans le cadre de la Directive européenne «Eau potable» relative à l’amélioration des conditions d’accès de tous à l’eau destinée à la consommation humaine, le SEDIF va installer une quarantaine de fontaines pérennes d’ici le début des Jeux de Paris 2024, essentiellement à proximité des sites et des parcours voyageurs, sur les communes adhérentes traversées par le marathon et les épreuves cyclistes ainsi que dans les communes accueillant le passage de la flamme et les fans zone. ET c’st le cas à Vanves qui est riverain de l’Arena-Sud (Parc expositions de la Porte de Versailles) qui accueille des épreuves olympiques, et sera traversé par les épreuves cyclistes masculine et féminine.

    Le modèle choisi par le SEDIF, logoté et habillé aux couleurs du sport, est un véritable équipement de rafraîchissement multifonction, utile et éco-responsable. La fontaine à boire est accessible à tous (adultes, enfants, PMR). Elle est également autonome en énergie grâce à son panneau solaire intégré. Les équipements sont tous conçus, fabriqués et assemblés en France. Occasion de rappeler que «le bilan carbone de la production et distribution d’un litre d’eau potable est 400 à 1 000 fois moindre que celui de l’eau en bouteille».

    L’installation de fontaines se poursuivra sur l’ensemble des communes du SEDIF, à l’issue des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. «Parce que l’eau est l’une des ressources les plus précieuses que nous avons et parce que la préservation de l’environnement est une cause qui nous touche toutes et tous, le SEDIF est fier de s’engager pour faciliter l’accès à l’eau» ajoute le SEDIF