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ENVIRONNEMENT - Page 2

  • VANVES VICTIME INDIRECTE DES INONDATIONS EN CAS DE CRUE DECENNALE DE LA SEINE

    Depuis quelques jours, ses images des inondations qui touchent le Morbihan, l’Ille et Villaine, ont envahis notre quotidien, avec les témoignages des victimes qui habitent ces régions, que les vanvéens  connaissent sûrement pour y être passés ou parce que des proches y vivent. Il ne faut pas croire que Vanves est à l’abri de ce premier risque naturel majeur en Ile de France. Pas comme victime directe, car notre commune est bien située à l’arrière sur les coteaux du Val de Seine, contrairement à  Boulogne, Issy les Moulineaux (sur la photo lors d'une précédente crue au niveau de l'ile Saint Germain) , Meudon sur sa partie rive gauche seine, pour ne citer que les communes constituant GPSO, mais commune victime indirecte.

    D’ailleurs, ces jours-ci le niveau de la Seine a monté du fait des conditions météorologiques exceptionnelles de ces derniers mois. Ce qui a amené le préfet des Hauts de Seine à réunir l’ensemble  des maires des Hauts de Seine aujourd’hui pour « être certains que nous sommes collectivement prêts à faire face » comme Alexandre Brugére l’a dit devant les conseillers départementaux le 24 janvier dernier

    Vanves fait partie des communs qui serait plutôt touché indirectement par les conséquences d’une crue importante de la Seine, diverses et variées  touchant les réseaux  (eau, télécommunications, transports…), et les services urbains (  enlévement des ordures, distribution de l’eau potable, logistique avec l’approvisionnement des magasins …) sans compter la mise au chômage technique de nombreux salariés ne pouvant plus aller travailler, faute de transports en commun ou parce que leur outil de travail sera bloqué.  «Une crue de type 1910 (crue centennale de référence) aujourd’hui causerait jusqu’à 30 milliards d’euros de dommages directs et aurait des répercussions à plus long terme sur la croissance économique, le fonctionnement des infrastructures franciliennes et le cadre de vie des habitants».

    Personne ne se souvient des précédentes crues en dehors de la crue décennale qui s’était déroulée du 25 Janvier au 2 Février 191O, et notamment de ses effets économiques et sociaux qui ont été graves, les parisiens ayant mis longtemps à s’en remettre après 35 jours de décrue. A l’époque, c’était parait il monnaie courante, en 1874, 1876, ou 1882, les rues étant envahies par les eaux que refoulaient les égoûts à la suite de l’exhaussement du niveau du fleuve. Sur le territoire du val de seine, ce furent toutes les villes riveraines du fleuve qui furent touchées.

    Ainsi le 29 Janvier 1910, la crue atteignait une côte exceptionnelle attestée à Issy les Moulineaux par une inscription sous le porche du 31 rue du Gouverneur Général Eboué qui indique un  niveau de 1,70 m au dessus de la chaussée. Toute la plaine fut touchée jusqu’à la limite des rues Ernest Renan, Général Leclerc, Victor Cresson, de Verdun, finalement de Corentin Celton à la Ferme, avec ses rues transformées en canaux déserts avec des passerelles de fortune établie à l’emplacement des trottoirs, des barques à fond plats, des literies entassées sur les toits, des châssis flottants au milieu de terrain maraîchers…Deux autres ont suivis en 1924 et en 1955 moins grave.

    Aujourd’hui, les cartes postales de l’inondation de 1910  font sourire, mais ce fut une véritable catastrophe avec des immeubles effondrés à Gennevilliers, Villeneuve la Garenne, une pénurie alimentaire dont ont beaucoup souffert les  parisiens. Sans parler du sous sol car la ville s’était énormément étendue sous terre depuis plus d’un siécle.

    D’ailleurs, dans le cas d’un tel événement, la nappe phréatique pourrait remonter et faire des dégâts à Vanves, dont le sous-sol est gorgé d'eau notamment dans la zone du Centre Ancien-Saint Remy à Vanves, en inondant caves et parkings. C’est l’une des raisons pour lesquelles il n’y a pas de parkings souterrains sous la place de la République. C'est pourquoi de nombreux blanchisseurs qui ont fait la renommée de Vanves, s'étaient installés dans ce secteur, la dernière ayant disparu dans les années 90. D’ailleurs quelques promoteurs-constructeurs ont eu des surprises en édifiant leurs immeubles avec les parkings. C’est pourquoi Vanves n’est pas à l’abri même si ses rues et places ne seront pas envahis par les eaux.

  • A VANVES, ON S’INQUIETE DE LA MISE EN PLACE DE LA ZFE POUR LES VEHICULES CRIT’AIR 3 SANS RAISONS...POUR L'INSTANT

    Depuis le début de l’année, une question préoccupe beaucoup de vanvéens, dans les conversations entendues notamment au « café du commerce » : L’interdiction depuis le 1er janvier 2025, aux véhicules Crit’Air 3 (certificat de qualité de l'air), c'est-à-dire les véhicules diesel immatriculées avant 2011 et les voitures à essence d'avant 2006, de circuler dans la Zone à Faibles Emissions (ZFE)  dans  l’agglomération parisienne délimité par le périmétre de l’A86. La plupart s’en inquiétait surtout s’ils font partie des propriétaires des 480 000 véhicules, toutes catégories confondues, concernés par cette réglementation qu’ils soient salatiés, chefs d’entreprises, retraités….

    Heureusement, ils devraient avoir un an de délai avant que les sanctions tombent, car dans leur sagesse, les élus de la Métropole du Grand Paris  (MGP) ont annoncé une période pédagogique d’un an lors d’un conseil métropolitain auquel participait la représentante de Vanves, Xavière Marin, maire adjointe,  quinze jours avant son application. Ils ont décidé d’une série de mesure qui tiennent compte des contraintes opérationnelles que la Métropole subit avec tout d’abord l’absence de Contrôle Sanction Automatisée avant 2026. «l’État n’est pas au rendez-vous, concernant le contrôle automatisé notamment. Cela fait au moins deux ans que je demande au gouvernement avec insistance de nous apporter les caméras et le système qui nous permettra de sanctionner ceux qui ne respectent pas l’interdiction de circuler. On ne peut pas créer une ZFE efficace sans contrôle automatique !»  expliquait Patrick Ollier, président de la MGP. Le gouvernement devrait le mettre en place d’ici le premier semestre 2026..

    «Ces outils que nous prévoyons de mettre en place permettront plus de souplesse pour les automobilistes, particuliers comme professionnels, concernés par la ZFE ! La période pédagogique d’un an, le doublement du nombre de jours du « Pass ZFE 24h » ou encore les 22 dérogations en faveur des acteurs économiques, préparées avec la CCI IDF, la CMA IDF et la CAPEB Grand Paris, sont autant de solutions concrètes pour permettre à tous un temps d’appropriation de la mesure, et un temps d’adaptation, pour garantir une ZFE responsable et raisonnable» indiquait il.  Ainsi, les vanvéens  devraient comme  tous les franciliens, bénéficier  de la mise en place :

    -d’une période pédagogique d’une année (du 01 janvier 2025 au 31 décembre 2025) durant laquelle aucune sanction ne sera appliquée. «Cette année de pédagogie est instaurée pour expliquer les choses grâce à  des papillons qui expliqueront. Les maires en recevront plusieurs dizaines de milliers. À charge pour leur police municipale de les glisser sous les essuie-glaces des voitures concernées pour que les gens comprennent qu’ils vont devoir faire des efforts et que, dans un an, ils ne pourront plus rentrer ou circuler dans la MGP avec leur Crit’Air 3», a expliqué Patrick Ollier. Ainsi la mairie de Vanves a reçu ou devrait recevoir ces papillons que sa police municipale apposera sur les véhicules Crit’Air 3

    -d’un allongement du « Pass ZFE 24H » de 12 jours à 24 jours permettant ainsi aux automobilistes de circuler pendant 139 journées pleines chaque année sur simple inscription préalable.  Une plateforme devrait être créée ces jours-ci pour demander ce pass valable durant trois ans.

    -de 22 dérogations permettant aux professionnels et acteurs économiques de circuler dans la métropole tout en continuant leur activité (durée : 1-3 ans).

    Les élus de la métropole ont regretté que cette nouvelle étape de l’application de la ZFE intervienne à un moment où l’Etat a supprimé ou diminué ses aides pour l’achat et le renouvellement d’un véhicule propre ou encore l’attente d’un retour tangible sur le prêt à taux zéro. Ils ont demandé au gouvernement de «revoir sa feuille de route» pour aider à mettre en place la ZFE. En attendant, la prochaine étape, c’est-à-dire l’interdiction du Crit’Air 2 n’est pas pour tout de suite. Patrick Ollier veut d’abord que l’État « fasse les efforts nécessaires »

  • VANVES DANS LE CREUX DE l’OREILLE

     LES VILLES OU IL FERAIT BON DE S’INSTALLER

    Le Figaro vient de publier son palmarès des villes des Hauts-de-Seine où il ferait bon s'installer en comparant la qualité de vie des 36 communes du département : Vanves figure à la 21e place. «Depuis le Covid, nombre de Parisiens hésitent de moins en moins à quitter Paris et à franchir le Périphérique pour s’installer en province, en grande couronne ou tout près de de la capitale. Un phénomène qui profite notamment au département des Hauts-de-Seine où les ménages viennent nombreux en quête de davantage d’espace, d’un immobilier globalement moins cher tout en ayant à portée de main des commerces, des restaurants etc… ».  Chaque commune a été classée par rapport aux autres, sur un total de 40 critères variés concernant les transports, la sécurité, l’environnement, les commerces, les loisirs, la santé… Courbevoie arrive en tête. Jugée « idéale pour une vie de famille », Bois-Colombes lui emboîte le pas où certains viennent chercher un petit air de campagne tout près de la capitale avec en prime un fort sentiment de sécurité. Puteaux figure sur la troisième marche grâce surtout à ses commerces. A l’autre bout, on trouve Marne-la-Coquette. Mais, comparaison n’est pas raison, et il semble difficile de juger sur le même plan ce village de 1 750 habitants avec les communes qui trustent les premières places du classement. Hormis le village qui a toujours attiré les stars, on retrouve également en queue de classement Villeneuve-la-Garenne, Le Plessis-Robinson et Châtillon. 

    RENAISSANCE : LA LISTE ATTAL OBTIENT 93% DES VOIX

    La liste conduite par Gabriel Attal, qui était la seule à se présenter, a obtenu 93,18% des voix lors du vote qui est intervenu le week-end dernier. Il s’agissait d’élire 150 membres du Conseil national dont 4 Vanvéens avec le député de Vanves, pour ce Parlement du parti, qui se réunira le 8 décembre pour introniser Gabriel Atral comme nouveau secrétaire général. L’ex-Premier ministre  succèdera à Stéphane Séjourné, élu à ce poste en 2022, lors de la transformation de La République en marche en Renaissance, et qui a récemment été nommé commissaire européen. En juillet, après les élections législatives, Gabriel Attal s'est déjà fait élire à la présidence du groupe macroniste à l'Assemblée, rebaptisé Ensemble pour la République (EPR). Élisabeth Borne s’était déclarée mi-août candidate au poste de secrétaire générale, avant de renoncer fin octobre. Elle figure sur la liste de Gabriel Attal et occupera la fonction de présidente du Conseil national. «L'idée c'est de donner au CN un peu plus de poids à la stratégie électorale. Élisabeth Borne va tout faire pour que ce soit le cas», explique un ancien ministre. Une grande majorité des cadres du parti jugeaient sa candidature vouée à l'échec face à la popularité interne de Gabriel Attal, qui a promis aux militants de «rebâtir un parti d'idées, de terrain et de victoires»