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crit’air 3

  • A VANVES UNE AUTRE CONSULTATION DES AUTOMOBILISTES SUR LA ZFE

    Un automobiliste sur quatre sera concerné par les restrictions impliqué par le déploiement de sa zone à faibles émissions (ZFE) institué par la Métropole du Grand à compter du 1er Janvier 2025 : Les véhicules de catégorie Crit'Air 3 ne pourront plus entrer dans le coeur de la région-capitale, c’est à dire les diesel d'avant 2011 et les voitures à essence d'avant 2006. Selon une étude de l'Atelier parisien d'urbanisme (APUR),  23% des voitures particulières immatriculées dans le périmètre de la ZFE du Grand Paris ont une vignette Crit'Air 3 ou plus. Soit un automobiliste sur quatre.

    Une consultation publique, exclusivement en ligne,  est en cours jusqu'au 14 octobre :  la Métropole du Grand Paris invite ses habitants à se prononcer sur le projet d’arrêté de restriction de circulation envisagé au regard de bilans et de travaux prospectifs menés sur les dimensions techniques et socio-économiques de la zone à faibles émissions. Elle porte sur la 3è étape de la ZFE, visant à renforcer la mesure existante. A compter du 1er janvier 2025, tout véhicule motorisé classé Crit’Air 3, 4, 5 et non classés sera désormais interdit de circuler à l’intérieur du périmètre de l’autoroute A86 (A86 exclue du dispositif), selon des plages horaires définies. Des dérogations nationales ou locales continueront à s’appliquer, et de nouvelles dérogations sont proposées. En lien avec les services de l’État, le contrôle sanction automatisé devrait être déployé à partir de l’automne 2026.

    Sur son site Internet, la MGP qui rassemble 131 communes dont  donc 71 sont concernées par cette ZFE, et bien sûr, Vanves, déclare, données de l'association Airparif à l'appui, que la qualité de l'air s'est « améliorée ces dernières années ». Sauf que les dépassements de seuil se poursuivent en matière de dioxyde d'azote : 46 microgrammes par mètre cube alors que le seuil réglementaire est fixé à 40. « L'objectif est de contribuer à la diminution de l'exposition de la population à une qualité de l'air dégradée qui a des impacts avérés sur la santé », justifie la MGP sur son portail. D’ailleurs  le suivi annuel des données du parc de véhicules dans la Métropole montre une diminution (-1,23% de véhicules entre 2022 et 2023) et un verdissement assez sensible. Le nombre de véhicules propres a augmenté de 38% entre 2022 et 2023. Les actions menées par la Métropole du Grand Paris commencent à porter leurs fruits, sachant que la  prochaine étape est prévue le 1er janvier 2030, avec une  date-butoir pour 100% de véhicules propres.

    Elle indique qu’il est déjà possible de déposer une demande de subvention et de bénéficier d'une aide allant jusqu'à 22.000 euros pour l'achat d'un véhicule propre neuf ou de 16.000 euros pour un véhicule d'occasion. Les professionnels peuvent, eux aussi, bénéficier d'une aide de la région Île-de-France plafonnée à 6.000 euros, d'un bonus écologique de 4.000 euros et d'une prime à la conversion de 2.500 euros. Soit 12.500 euros.

  • VANVES ET LA ZFE METROPOLITAINE : La limitation des véhicules les plus polluant Crit’air 3 n’interviendra pas avant 2023 au lieu de 2022

    Dans le cadre du déploiement progressif de la ZFE (Zone à Faible) métropolitaine, Patrick Ollier,  Président de la MGP, a tenu à apporter un certain nombre précisions, concernant le calendrier qui, comme pour chacune des étapes précédentes, sera légitimement examiné par le Conseil métropolitain. «La prochaine étape de la ZFE métropolitaine sur laquelle les élus auront à se prononcer au printemps 2022 et qui consiste à limiter la circulation des véhicules les plus polluants au Crit’Air 3, à l’intérieur de l’autoroute A86, n’interviendra pas avant début 2023. D’ici à cette échéance, toutes les études d’impact seront conduites avec l’ensemble des partenaires».

    Après les vignettes 5 et 4 et les véhicules non classés, c’étaient les Crit’Air 3 — les diesels d’avant 2011 et les essence d’avant 2006 — qui devaient être interdits à partir de l’été 2022 dans la zone à faibles émissions (ZFE) francilienne. Plus d’un million de conducteurs seraien  concernés : 573 766 dans la zone de la MGP, 1 236 610 véhicules à l’échelle de la Région IDF. «Ce report du calendrier de la zone à faible émission est une très mauvaise nouvelle pour notre santé. La pollution de l'air tue 6.600 personnes par an ! Cette décision de la MGP, sans débat au Conseil métropolitain, s'ajoute à l'inaction de l'Etat» a réagi sur Twitter mercredi matin David Belliard, l'adjoint écologiste aux Transports à la Mairie de Paris.

    Mais ce report s’explique parce que la MGP indique qu’elle  reste dans l’attente de deux demandes formulées auprès de l’Etat : Être reconnue comme un territoire d’expérimentation pour la mise en œuvre d’un prêt à taux zéro (PTZ) afin de diminuer le reste à payer des ménages les plus modestes, et bénéficier de la mise en place du contrôle sanction automatisé (CSA), car la MGP attend d’ailleurs désespérément que l’État homologue un matériel. Or, la technologie est prête, notamment chez des industriels français comme Cyclope.ai, Fareco ou Primatec. Mais pour fonctionner, les appareils doivent pouvoir aller rechercher dans les fichiers des plaques d’immatriculation ou avoir accès aux listings de véhicules bénéficiant d’une dérogation (personnes à mobilité réduite, taxis, véhicules de police ou de secours, etc.). Et cette autorisation manque «C’est dans ce sens que le Conseil métropolitain a adopté à l’unanimité un vœu lors de sa séance du 9 juillet 2021. Ces deux paramètres sont déterminants pour la suite du calendrier de la ZFE» rappelle Patrick Ollier