Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Climat

  • LORSQUE LA NEIGE JOUE DES TOURS A VANVES ET EN ILE DE FRANCE

    Après trois années d’absence, la neige était de retour en ce début Janvier, en jouant des tours, à Vanves et en Ile de France. Rappelez-vous la semaine dernière, dans la nuit du 8 au 9 Janvier, elle est arrivée par surprise, alors qu’un froid sibérien, dénommé le «Paris Moscou» s’abattait sur la région Ile de France. A tel point que les services de voirie avaient été quelque peu surpris, parait il,  Vanves étant pratiquement tout blanc, des automobilistes sur les voies rapides franciliennes étant bloqués en pleine nuit, par la neige et 100 km d’embouteillages. Mais dés le lendemain, toutes les rues étaient salées, laissant durant la semaine de larges trainées blanches sur les trottoirs.

    Et rebelote cette semaine, prévue dans la nuit de mardi à Mercredi, elle est tombée la nuit suivante. Mais les services de voirie de GPSO étaient prêt à intervenir, comme ils l’ont fait, hier, au petit matin , pour saler et déneiger la voirie, le département et l’Ile de France ayant été placé en vigilance orange neige depuis mardi après midi

    GPSO,  vingt saleuses ont sillonnés les 300 km de voirie de l’ensemble des huit communes du territoire, grâce à une soixantaine d’agents d’astreintes pour maintenir les voies de circulation praticables et éviter qu’un ou plusieurs véhicules ne se mettent en travers de la route et viennent gripper voire paralyser le trafic. Ainsi certaines rues ou parties de rues très pentues de Vanves ont été fermées à la circulation comme Falret, Victor Hugo et Jullien le long du lycée Michelet.

    « La semaine dernière, nos équipes y avaient épandu environ 40 tonnes de sel » indiquait  GPSO. «Ces opérations de salage visent aussi à préserver au mieux le cheminement des piétons sur la voie publique. Avec l’aide de nos prestataires et des agents des villes ou d’autres services comme les espaces verts, une centaine d’agents sont mobilisables pour saler et déneiger les trottoirs ou les escaliers » ajoutait l’interco en rappelant aussi que les habitants ont l’obligation de saler leur pas-de-porte et de le déneiger en cas de chute de neige dans la nuit. Seul regret pour beaucoup de vanvéens : la fermeture du parc F.Pic pour des raisons évidentes de sécurité, les plus anciens se souvenant de parties de luges ou de batailles de boules de neiges

    Après la Neige, ces jours-ci, ce sera le gel ce week-end  avec des températures qui devraient descendre jusqu’à -4  et -6 à Vanves en dans notre région Mais le temps sera ensoleillé, avec un redoux dés lundi, mais aussi la pluie.

  • LE PLATEAU EST LE QUARTIER DE VANVES LE PLUS TOUCHE LORS DES VAGUES DE CHALEUR COMME C’EST LE CAS ACTUELLEMENT

    Vanves et sa région traversent un nouvel épisode de fortes chaleurs avec des chaleurs montant jusqu’à 34/36°. Selon une étude de l’Insitut Paris Région (ex-IAU IDF) qui a édité une carte sur son site internet, la moitié des Franciliens est exposée aux fortes chaleurs. Les experts ont classifié chaque pâté de maisons selon un indice de vulnérabilité allant de 1 à 9 (très faible à très forte), en croisant les données sur les îlots de chaleur, l’urbanisme et la capacité des populations à faire face. Il montre que plus un quartier est urbanisé, haut, étroit, sujet à une activité humaine (automobile, rejet d’air climatisé, industrie), plus il capte et accumule la chaleur en journée.

    C’est le cas du Plateau, dans sa partie dense entre Jean Jaurés/Jean Bleuzen/LouisVicat/Pasteur qui est le quartier le plus chaud de Vanves, pas sa partie pavillonnaire en partie verdoyante, avec ses pavillons, son square Etienne Jarrousse, comme du reste l’ensemble de son territoire qui bénéficie des parcs du Lycée Michelet même s’il est fermé au public, Frédéric Pic mais aussi de ses jardins qui forment des îlots de fraicheurs au sein du prieuré Saint Bathilde des Sœurs Bénédictines, ou entre pavillons, côté jardins entre des rues comme Sadi Carnot/Victor Hugo, Victor Hugo/Murillo… ou les fameuses Villas Quincy, Dupont etc….

    En tous les cas, cet effet «îlot de chaleur urbain» amplifie les aléas climatiques, notamment la nuit, en limitant le refroidissement en ville. Lors de la canicule de 2003, des écarts de température entre Paris et les zones rurales pouvaient varier jusqu'à 10°C selon l’Institut Paris Région qui classe Vanves parmi les villes non vulnérables. Par contre le point chaud est le centre de Paris. «Plus on va vers le centre de la métropole parisienne, plus on note la présence d’îlot de chaleur urbain : 21% en grande couronne, 63% en petite couronne, 99% dans Paris intra-muros ! Les quartiers de Beaubourg, Marais, Saint Lazare, Sainte-Anne, les Grands Boulevards seraient propices au développement de cet effet » selon les experts de cet institut. La Seine-Saint-Denis serait plus exposée avec Aubervilliers, Saint-Denis, Le Bourget… Ces trois villes concentrant le plus de difficulté.

    En tous les cas, un tiers de la population (3 685 000 Franciliens) est considéré comme très vulnérables à la chaleur, en raison du lieu où ils habitent. 845 000 sont considérés comme « très sensibles » en fonction de leur âge (moins de 5 ans, plus de 65 ans). Les experts suggèrent de préserver les espaces d’îlot de fraîcheur et de « renaturer» les villes. Notamment en  (re) plantant des arbres qui permet de créer îlots de fraicheur. Même si la ville s’y est engagé, il reste beaucoup à faire à  cause des (trop nombreux) arbres des jardins privés abattus lors des opérations immobilières : sur les 119 rues de la commune, 62 (52 %) ne comportent aucun arbre dans l'espace public, selon ces experts sachant que 3275 arbres ont été recensés sur la superficie de la commune et 2740 dans des espaces et propriétés privées. Mais aussi en aménageant des cours Oasis dans tous les écoles et pas seulement à l’école du Parc à l’occasion de sa reconstruction : Il s’agit de  cours d’école plus végétales, plus rafraichies et avec moins d’asphalte, une meilleure gestion de l’eau de pluie, des points d’eau et des aménagements plus ludiques…dont les riverains peuvent profiter pendant les week-ends ou les vacances, et surtout lors des canicules,  à Paris et dans l’autres villes, surtout lors des canicules.

    En tous les cas, la carte doit servir de support aux collectivités dans la mise en œuvre de leurs plans climats.

  • COMMENT VANVES POURRAIT SEPREPARER A VIVRE A 50° EN S’INSPIRANT DE PARIS

    A l’occasion de la session du Conseil de Paris consacré notammet à son PLU Bio-climatique,  le rapport  de la mission d’information et d’évaluation sur « Paris sous 50° » a été présenté hier. La MIE planché pendant six mois sur 85 préconisations pour adapter Paris au changement climatique et notamment à des températures très élevées. Le «50 degrés à vanves, ça n'est plus du tout de la science-fiction» si l’on reprenait l’expression  de cette mission dans son rapport concernant Paris, d’autant plus que Vanves est l’une de ses voisines et devrait s’inspirer de son PLU bioclimatique et des 85 préconisation de son grand plan chaud dont certaines pourraient être mis en place à l’échelle intercommunale avec GPSO et la métropole du grand Paris

    Parmi ces préconisations :  ouvrir des lieux frais à la population, y compris la nuit, étendre les horaires d'ouverture des parcs et jardins… Pour éviter les pics de pollution favorisés par les canicules, mettre en place des restrictions de circulation par anticipation, instaurer une «clause ICU (Îlot de chaleur urbain») dans les constructions  qui favoriserait la végétalisation en pleine terre (en imposant un pourcentage au-delà de 150 m2) ou l’isolation du bâti pour les projets financés par la Ville.  Débitumiser partout où cela est possible, notamment entre les pieds d'arbres  et au niveau des places de stationnement. Végétaliser partout où c’est possible, dans les cours, sur les toits, dans les écoles, en façade, ne plus toucher aux arbres d’alignement.  Doter la ville de «placettes oasis», conçue pour être un lieu de fraîcheur,  multiplier les points d’eau en créant des fontaines, des miroirs d'eau comme à Bordeaux, des mares…

    Les toits «plats et non patrimoniaux» pourraient être peints en blanc pour moins emmagasiner la chaleur. Quant aux constructions neuves, les élus parisiens proposent donc de mener un plaidoyer auprès de l'État pour imposer la prise en compte du confort d'été dans les normes de construction et des logements traversants pour une meilleure circulation de l'air. Mais aussi l’installation de panneaux solaires, de récupérateur d’eau de pluie. A défaut de pouvoir imposer, le PLU peut inciter fortement pour le choix des matériaux, la pierre de taille ou la brique en terre crue, le béton s’effaçant au profit de matériaux biosourcése géosourcés

    Voilà quelques idées à retenir du PLU Bioclimatique et du grand plan Chaud de Paris qui innovent dans de nombreux domaines pour les élus d’une ville qui n’arrêtent pas de se densifier au point d’exaspérer ses habitants