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Climat - Page 3

  • VANVES MENACEE PAR DES EPISODES EXTREMES A CAUSE DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUES

    Selon une étude réalisée par un conseil de cabinet danois, Rambolt pour la mairie de Paris, la capitale et son agglomération proche dont fait partie Vanves, risquent de connaître de plus en plus d’épisode extrêmes, menacées par des canicules, des sécheresses, des inondations : Ainsi au lieu de 14 jours par an, la Métropole du Grand Paris pourrait connaître 22 jours très chaud en 2050, 34 en 2060, avec 35 nuits tropicales au lieu de cinq actuellement  «Les vagues de chaleur devraient être plus fréquentes mais aussi plus sévéres et plus longues» explique-t-on dans cette étude. Avec ces conséquences sur la santé : coups de chaud, déshydratation, problèmes cardio-vasculaires, avec des risques de surmortalité comme en 2003. «L’étude de Ramboll prouve d’ores et déjà l’urgence de passer de la ville d’Haussmann à celle du XXIe siécle avec moins de béton et plus de vert» expliquent les élus qui commencent à  végétaliser de nombreux espaces ou en multipliant les îlots de fraîcheurs accessibles lorsqu’il fait très chaud,  ce qui n’est pas le cas à Vanves où l’on bétonne, on densifie  et où on imperméabilise les sols, sans prévoir un PLU climatique à l’occasion de révisions successives.

    Le réchauffement climatique augmente fortement, de 40%, le risque de crues centennales et décennales de la Seine (Sur la photo  Issy les Moulineaux lors de la dernière crue), mais aussi le nombre de jours de canicule que subira l’agglomération parisienne. Dans les années à venir, «le volume de précipitations devrait légèrement augmenter et le nombre de jours de pluie plutôt baisser, avec une tendance à l'augmentation de l'intensité des précipitations et donc des risques d'inondation plus importants», résume-t-on dans la synthèse du rapport  face aux changements climatiques. Un épisode de crue majeure en région parisienne «serait susceptible de détruire ou perturber certaines infrastructures vulnérables et menacerait la qualité des eaux, avec un risque de pollution pour 1,3 million d'abonnés» comme le réseau d'assainissement, avec 20% des stations d'épuration situées en zone inondable. IL pourrait toucher 450 000 logements  et 100 000 établissements, la fermeture de plus de la moitié du métro, et de la majeure partie des ponts, et d’amputer de 40% la capacité hospitalière. Donc Vanves, sans être inondé serait touché dans ses conséquences sur la population. Enfin, à l'horizon de la deuxième moitié du XXIe siècle, la Seine pourrait pourtant voir son débit diminuer de 10 à 30%,

  • VANVES SOUS LA NEIGE MERCREDI MATIN, LE PLAN GRAND FROID DECLENCHE EN ILE DE FRANCE

    Vanves, comme de nombreuses communes voisines,  avait, au petit matin hier, des airs de Chamonix. Les vanvéens ont  découvert leurs toits, trottoirs et capots recouverts de neiges.  Cependant, la couche est moins épaisse que prévu, alors que l’on attendait en IDF,  entre 2 et 7 cm, au lieu de 5 à 10 cm. Mais c’était suffisant pour rendre les rues et les trottoirs glissants, fermer certaines voies comme les rue Falret, L.Dardenne,  Victor Higo le long du lycée Michelet…et même le parc F.Pic, ce qui a fait réagir une mére de famille sur les réseaux sociaux – «On n est pas assez enfermés comme ça ? Les temps ne sont pas faciles laissez au moins les enfants jouer danss la neige ! Enfants vanveens passez à travers les grilles et remplissez le parc de bonhommes de neige !» - et Thomas Campion pour faire quelques photos de sa fenêtre de l’avenue du Parc qu’il a fait paraître sur Facebook. Mais beaucoup de seniors n’ont pas bougés de chez eux, comme lors du confinement.

    Près de 300 km de bouchons ont été enregistré mercredi matin sur les autoroutes et les routes nationales franciliennes, une situation « quasi normale » malgré l’épisode neigeux dans la région, indiquait la direction des routes d’Ile-de-France (DiRif) qui avait fermé la RN 118 jusqu’à 14H Mercredi pour éviter une répétition d’un précédent épisode neigeux en février 2018, où 950 véhicules, soit près de 2.000 personnes, avaient été bloqués par la neige la nuit sur cet axe routier aux pentes marquées, qui relie les Ulis (Essonne) au sud-ouest de Paris.  «Le réseau est circulable mais nous demandons une très grande attention aux automobilistes notamment sur les bretelles et les voies rapides car les températures vont encore chuter» indiqué le DiRiF qui avait mobilisé ses saleuses dés mardi matin : 600 agents sont mobilisés sur les routes d’Île-de-France, il y a 1 300 kilomètres d’axes à saler. «La température peut descendre à -10° dans la nuit de mercredi à jeudi» selon la préfecture. Comme  lors du premier confinement, les cours en distanciel ont donc «privilégiés» dans des départements de la grande couronne où les transports scolaires avaient été annulés

    Enfin dans le cadre du plan Grand Froid, le préfecture de Région a renforcé son dispositif de soutien aux personnes à la rue, relayé par chaque préfecture dans les départtements comme ce fut le cas dans les hauts de Seine, en oiuvrant plus de 250 places d’hébergement d’urgence supplémentaires en ÎDF dont 45 dans les Hauts de Seine à destination des femmes, familles et hommes isolés. Toutes les équipes de maraudes, pédestres, véhiculées et nocturnes (Samu Social de Paris, , associations, etc.) sont renforcées pour aller  à la rencontre de tous les publics, y compris dans les zones les moins accessibles. Le nombre d’écoutants du 115 est également augmenté pour répondre aux demandes les plus urgentes. Ces 45  places ouvertes dans le département s’ajoutent aux 511 places déjà mobilisées pour la période hivernale 2020-2021. Au total, plus de 5 600 places d’hébergement d’urgence sont mobilisées chaque nuit dans les Hauts-de-Seine.

  • VANVES/ GPSO ET LA VIABILITE HIVERNALE: « Nous prenons des risques sur le terrain pour être au service des riverains »

    Depuis le 16 novembre 2020 et jusqu’au 15 mars 2021, les agents d’astreinte de Grand Paris Seine Ouest (GPSO) sont mobilisables pour intervenir 24h/24, 7 jours/7 sur l’ensemble des 8 villes du territoire, pour affronter l’hiver et ses éventuels épisodes neigeux. Le Site Internet de GPSO a interviewé l’ensemble des responsables de l’approvisionnement en sel pour chaque secteur, alors qu’il y avait des risques neigeux cette semaine : Il s’agit de Philippe Crépin responsable approvisionnement, au service interventions de la Direction territoriale Est (DTE), qui regroupe Issy-les-Moulineaux et Vanves.

    «Pendant la viabilité hivernale, nous sommes 44 agents mobilisés 7 jours sur 7, jour et nuit. Pour ma part, je m’occupe de charger le sel dans les véhicules : nous avons 3 saleuses et un chargeur pour réaliser cette opération. Le silo de stockage peut contenir jusqu’à 800 tonnes de sel. Il peut m’arriver d’accompagner mes collègues sur le terrain, en support, avec un petit véhicule. En parallèle, je suis chargé de former mes agents à la prévention des risques : l’utilisation du sel et des machines n’est pas anodine, nous sommes en effet constamment confrontés à des risques. Par exemple, nos véhicules sont équipés de lames, dont il faut savoir se servir, pour ne pas se blesser. La sécurité est une priorité» explique-t-il. .

    Pour une intervention «dès que nous recevons une alerte météo indiquant un épisode neigeux, nous nous préparons, mais nous ne chargeons le sel qu’au dernier moment, pour ne pas qu’il se détériore en restant stocké trop longtemps. Une fois dans les rues, nous le déversons sur la voirie : nous avons 3 types de sel, que nous répandons selon le genre de sol. Par exemple, nous dispersons le sel bio aux abords des écoles, pour qu’il ne soit pas agressif pour les enfants qui s’y rendent. Sur les espaces verts, c’est également le sel bio qui est répandu, pour préserver les sols, et l’environnement» explique cet agent territoriale qui est sur le terrain depuis 33 ans pour assurer la viabilité hivernale.

    «Avant d’être employé pour Grand Paris Seine Ouest, j’étais agent de la ville de Vanves. Depuis toutes ces années, le travail de salage a beaucoup évolué, et c’est tant mieux ! » explique-t-il en se souvenant de son passage au journal télévisé de TF1, il y a quelques années, aux côtés de Yann Texier, qui était alors le directeur des services techniques de la direction territoriale Est. «Un moins bon, en revanche, c’est lorsque l’on intervient pendant une pluie verglaçante : cela devient très dangereux pour nous, surtout avec un petit véhicule, et c’est justement pour ce genre de situation que nous suivons des formations et des stages en prévention des risques. Heureusement, nous n’avons jamais eu d’accidents. De manière générale, les riverains sont reconnaissants envers notre travail, et sont soulagés de nous voir intervenir : notre métier, c’est d’être à leur service».