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HISTOIRE LOCALE

  • QUELQUES FEMMES CELEBRES A VANVES POUR CETTE JOURNEE INTERNATIONALE

    A l’occasion de cette Journée Internationale de la Femme, Vanves Au Quotidien rappelle le souvenir  des femmes  qui ont marqué notre ville, à différents titres, à travers son  histoire contemporaine et ancienne…en  ayant sûrement oubliée certaines chéres au coeur des vanvéens

    Commençons par des contemporaines qui sont passées à Vanves à un moment de leur vie : Véronique Genest, vedette d'une série TV «Julie Lescaut» dont les producteurs avaient choisie Vanves comme décor pendant 12 ans, entre 1994 et 2006. Danièle Darrieux,  grande dame du cinéma français a vécue  quelques années avenue du Parc. Tout comme Yvette Farnoux, déportée-résistante, présidente fondatrice de l'association Mémoire des déportés et des résistants de l'Europe qui a été la 8éme femme à avoir reçue la grand'croix de la Légion d’Honneur.

    Mais aussi Marie José Perec, championne Olympique lorsqu'elle a commencée à remporter ses premières médailles aux Championnats du Monde et aux J.O, que l'on revoit dans le comité d'organisation des JO de 2024 auprés de Tony Estanguet. Elle avait sollicité différents acteurs pour la sponsoriser dont la ville de Vanves qui avait refusée, ne devinant pas un destin de championne dont la piste d’athlétisme du PMS A.Roche sur laquelle elle s’est entraîné, porte le nom après une inauguration en grande pompe  lors de la Corrida 2023 (sur la photo) Il faut ajouter  Claire Lesegrain, journaliste à La Vie et La Croix, auteur d'une passionnante enquête sur les « grands ordres religieux », Daniéle Meyrieux qui avait la passion du théâtre et l'a fait partagée avec l'association « Le Toucan », Corsi, artiste peintre qui avait son atelier d'artiste au 13 Rue de Châtillon et s'est beaucoup intéressé au parc de Vanves.

    Certaines reposent à Vanves, mais pas toujours au cimetière, comme Alice Saprich qui s'est fait incinéré et dont l'urne a été installée dans le jardin d'un petit pavillon prés de Saint François, par son neveu par alliance. Des vanvéens se souviennent l'avoir vu en rolls avec Thierry le Luron, faire ses courses dans l'ancienne épicerie de la rue Louis Blanc. Une autre actrice, Colette Blanco (1906-1998) dont le nom de scène était Colette Darfeuil, repose au cimetière de Vanves. Notre ville a vu séjourner Maria Tsvetaeva (1892-1941), grande poétesse russe, auteur de poésies lyriques, de poèmes, de tragédies, d'essais qui connaîtront un grand succès après sa mort, et auquel la ville a rendu hommage lors des journées du patrimoine 2010. Sa vie fut celle d'une poéte révoltée, d'une âme exilée qui connut une destinée tragique. La Révolution Russe de 1917 a bouleversé sa vie et l'exila à Vanves en 1925 où elle a habitée rue JB Potin.

    Louise de Bourbon (1754-1824), dénommée «Mademoiselle» préceptrice du duc d'Enghein a passé tous ces étés au château de Vanves où elle a joué à la paysanne à l'image de Marie-Antoinette dans son hameau de Versailles. Enfin, peu ont donné leur nom à une rue de Vanves : Gabrielle d'Estrée, l'une des maîtresses renommées d'Henri VI, ou Juliette de Wills à une voie dite « villa » qui rappelle généralement le souvenir d'un propriétaire à Vanves.

    Aucune n'a été élue maire de Vanves, jusqu'à présent. Mais Vanves a compté une parlementaire avec Isabelle Debré qui doit bien être la seule à avoir été première Sénateur de Vanves et vice présidente du Sénat, ainsi qu'une ministre avec Sophie Cluzel chargée des handicapés auprès du premier Ministre lors du premier mandat d’Emmanuel Macron

  • LE MYSTERE DE LA CHAMBRE FROIDE DE VANVES

    Des dizaines de maisons abandonnées, de rues, même de quartiers dissimulent des légendes effrayantes et bien tenaces de fantômes ou de malédictions.. En Île-de-France, de nombreux sites ont encore la réputation d’être hantés, des plus célèbres comme les catacombes ou l’Opéra de Paris, aux maisons abandonnées. Tous les passionnés de ces phénomènes connaissent cet espace vide non construit depuis des décennies rue de Biévres et l’histoire de cette « maison qui n’existe plus » évoqué par le poéte et résistant Jacues Yonnet dans « Rue des Maléfices ». Ou cette maison au style néogothique dans le quartier de Pigalle qui serait hantée par l’esprit d’une femme de chambre qui y aurait été assassinée dans l’escalier à coups de tisonnier, au début du XXe siècle. Les propriétaires qui s’y sont succédé auraient été victimes de ses tourments. Enfin, le Manoir Pavlovich, qui se trouve quelque part en Seine-et-Marne, qui aurait été maudite par son ancienne propriétaire

    Vanves n’a pas été épargné par ces phénomènes à écouter le témoignage de Celia. Dans la partie avec ses hauts murs de la rue de la République, il y avait un hôtel qui se dénommait le Bienvenu, voilà plusieurs années, qui a disparu : « Durant une mois d’Août  particulièrement chaud de la fin des années 1990, la petite fille de la grande mère qui tenait cet hôtel, m’a dit qu’il y avait une chambre hantée, au troisiéme étage, porte gauche avec une poignée en porcelaine bleue et blanche, que l’on atteignait par un escalier en bois. Il y faisait un froid polaire en plein été » raconte-t-elle. Et elle est allée voir avec sa copine : « Lorsque je suis entrée,  la fenêtre de la chambre était givrée et il y avait  des véritables pics de glaces qui se formaient, comme des stalatyctes » témoigne-t-elle.

    « Elle me racontait  que les gens qui louaient cette chambre, demandaient très rapidement à en changer ! Comme elle posait beaucoup de problèmes, sa grand mère ne l’a plus louée. Il y avait comme quelque chose qui empêchait d’entrer ou de rester dans cette chambre » poursuit Celia  qui n’en pas moins remarqué par rapport à sa copine :« Elle me disait que lorsqu’il y entrait, elle entendait et elle voyait des choses ». Mais ce n’est pas tout : « Elle provoquait des événements bizarres lorsqu’elle nous rendait visite. Il était impossible d’allumer une bougie qui était tout de suite soufflée. La radio et la TV étaient brouillée ou s'éteignaient… ». Un mystère que n’a jamais percée Celia passionnée par ces histoires de fantômes et sites hantés, parce qu’elle l'a perdue de vue. 

  • LES ANNIVERSAIRES A VANVES EN 2024 (Suite et fin) : L’EPOQUE CONTEMPORAINE

    Comme d’habitude, en ce début d’année, le blog se penche sur les anniversaires qui vont marquer cette année 2024, en terminant par l’époque contemporaine

    Voilà 50 ans, en 1974 : Création du biblio club, première réalisation d’une politique du livre et de la lecture en direction des enfants : En moins de 4 ans, 560 enfants étaient inscrits, et pouvaient utiliser un fonds de 2000 livres. 10 ans plus tard, ils étaient 1550 disposant de 7150 livres. Le Foyer Danton était ouvert avec son restaurant pour les aînés vanvéens dans la salle au rez-de-chaussée qui accueille maintenant les associations.

    Voilà 40 ans en 1984 : L’opération de rénovation du Plateau prenait fin. Si la première ZAC a été achevé en 1978, la seconde le fut en 1984 non sans mal, avec un déficit de11 M€ à cause de la crise immobilière qui a faillit mettre en cause la bonne fin de cette opération qui a demandé 25 ans pour aboutir. Un rond point était aménagé au carrefour de l’Insurrection pour éviter de trop nombreux accidents. La section de la LICRA qui était créée en 1984,tenait sa première réunion avec JP Bloch qui avait dédicacé son livre « jusqu’au dernier jour ». Pierre Bousquet était nommé à la Rentrée 1984 proviseur du lycée Michelet qui a mené à bien la longue rénovation des bâtiments entrepris par la Région avec la création de la cour des pyramides. La police municipale était créée avec un seul agent municipal, sous la direction de Marcel Gaumard, délégué Sécurité auprès du maire. Saint François lançait la construction de son église actuelle dessiné par l’architecte vanvéen, Alain Lamy.

    Voilà 30 ans, en 1994 : Les travaux de rénovation de la Maison de retraites (Ehpad) Larmeroux prenaient fin après 3 ans de chantiers pour transformer les dortoirs en 41 chambres avec sanitaire lavabo-douche, un second ascenseur, réfection des cuisines et accessibilités. D'ailleurs de nouveaux travaux doivent être en cours puisque le conseil départemental des Hauts de Seine  a voté une subvention de 134 306 € à la fin de l’année dernière 

    Voilà 20 ans, 2004 a été l’année du fameux prologue Paris Nice avec l’arrivée Bd du Lycée, avec un passage rue Larmeroux, de la République en plein cœur du Centre Ancien. Guy Janvier (PS) était élu conseiller général des Hauts de Seine, battant de 94 voix (35,38%) Bernard Gauchucheau (34,79%) alors maire de Vanves. Isabelle Debré était élue sénateur, devenant le second Sénateur de Vanves, le premier, René Plazanet, maire de Vanves entre 1947 et 1965,  ayant été sénateur de la Seine entre 1952 et 1959. Le projet de l’îlot Cabourg dans son aspect actuel était vraiment lancé lors d’un conseil municipal en décembre 2004  après une réunion publique au printemps où le maire avait coupé l’herbe sous le pied de l’opposition municipale qui s’apprêtait à demander l’organisation d’un référendum local, en annonçant que la ville souhaitait conserver la maitrise foncière totale de cette opération, avec maintien du pavillon du commissariat, abandon des logements (5000 m2), et l’ extension du tribunal d’instance qui était très critiqués

    Voilà 10 ans ; Gabriel Attal était élu conseiller municipal, grâce au retrait d’Antonio Dos Santos qui avait conduit la liste PS aux élections municipales. L’orgue restauré de l’église Saint Remy, était inauguré et bénit par Mgr Daucourt l’évêque du diocèse des Hauts de Seine. Ainsi que l’hôtel Ibis Budget du groupe Accor, rue Jean Bleuzen