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ELECTIONS

  • SENATORIALES : LE MAIRE DE VANVES A UN SIEGE D’ETRE SENATEUR

    Les centristes ne s’en sortent pas trop mal dans les Hauts de Seine : la liste UDI conduite par Hervé Marseille gagne un siége supplémentaire par rapport à 2017 puisqu’il n’en avait qu’un, avec l’élection d’Isabelle Florennes, fille du doyen du sénat, Jean Marie Vanlerenberger (UDI), 84 ans, sénateur du Pasde Calais, compagnon de route de François Bayrou avec qui, il a créé le MODEM. Elle a récupéré le siége de Philippe Pemezec (LR), sortant malheureux, ex-maire du Plessis Robinson,  alors que les sortants LR Roger Karoutchi et Christine Lavarde sont reconduits. Bernard Gauducheau, troisiéme sur la liste UDI n’a pas été élu, mais d’ici 2029, il se pourrait bien qu’il accéde à un siége de la chambre haute s’il advenait que Hervé Marseille entre au gouvernement.  D’autant plus qu’au niveau national, le rééquilibrage est favorable au groupe de l'Union centriste qu’il préside qui espère «enrichir ses troupes et atteindre la soixantaine de membres», les Républicains qui ont perdu 5 siéges, lui reprochant de chercher de négocier davantage avec le gouvernement. Il se retrouve dans la position d’Isabelle Debré qui n’avait pu ête élue à cause des 4 listes LR dont une conduite par Philippe Pemezec qui n’a pas été réélu à cause des centristes et de la dissidente Marie-Do Aeschlimann qui a été élue sur une liste divers droite. Deux autres sortants sont reconduits : Pierre Ouzoulias PC) et Xavier Iacovolli (Renaissance)

    Les résultats des élections sénatoriales ont confirmé dimanche la stabilité de la Chambre haute, dominée par la droite et le centre, et les difficultés des macronistes, dans un scrutin marqué par le retour du Rassemblement national au Palais du Luxembourg, avec trois élus. «Ce renouvellement sénatorial conforte la majorité sénatoriale de la droite et du centre», s'est réjoui Gérard Larcher (LR), réélu à 74 ans pour un sixième mandat dans les Yvelines, avant une reconduction plus que probable à son poste de président du Sénat le 2 octobre. «Le Sénat continuera à être ce contre-pouvoir indispensable à la démocratie »  a-t-il ajouté.

    L’Ile de France a réservée quelques surprises :  Pari gagné dans la capitale où le rassemblement de la gauche (avec 54n,88%) envoie au palais du Luxembourg huit des douze sénateurs parisiens, pendant que la droite divisée obtient quatre sièges. L'ancien candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot fait ainsi son entrée au Sénat tout comme le communiste Ian Brossat, avec la socialiste Colombe Brossel et l’écologiste Anne Souyris, tous les trois maires adjointsd’Anne Hidalgo qui devra modifier son exécutif. Le macroniste Julien Bargeton est battu, ainsi que le sarkozyste Pierre Charon. Dans le Val de Marne les LR n’ont pas obtenu un 3éme siége espéré après avoir remporté 4 villes communistes aux dernières municipales et un département tombé à droite aux dernières cantonales, un dissident PS ayant été élu. Ni dans les Yvelines avec un cinquiéme siége, où Gérard Larcher (LR) rempile pour un sixième mandat. Par contre la Seine et Marne a vu l’élection de l’un des 3 sénateurs RN avec Aymeric Durox

  • VANVES PRESENTE UN CANDIDAT AUX ELCTIONS SENATORIALES SANS SUSPENSES EN ILE DE FRANCE

    Environ 79.000 grands électeurs sont appelés aux urnes le 24 septembre, la plupart issus des conseils municipaux pour élire  170 sénateurs dont 119 sortants. 1829 candidats se sont présentés soit 233 de plus qu’en 2017, dont un vanvéen en la personne de Bernard Gauducheau, maire de Vanves qui est en 3e place sur la liste UDI conduite à Hervé Marseille dans les Hauts de Seine. Occasion de rappeler que deux vanvéens ont été sénateurs : René Plazanet, maire de Vanves entre 1947 et 1965,  a été sénateur de la Seine entre 1952 et 1959 et Isabelle Debré, sénatrice des Hauts de Seine entre 2004 et 2017  qui a été vice présidente du Sénat (sur la photo en train de présider une séance)  maire-adjointe à la solidarité et conseillère départementale-vice présidente du CD 92, et préside aux destinées de l’association l’enfant Bleue.

     «On ne s'attend pas à une révolution» euphémise-t-on chez les Verts, quand on ironise à droite sur  «un scrutin au suspense insoutenable». LR et UDI devraient donc conserver la majorité à la chambre haute. «Nos perspectives oscillent entre une perte de cinq sièges ou un gain de deux sièges chez LR, et une perte de quatre sièges ou un gain de trois chez les centristes», calculait le sénateur des Hauts-de-Seine, vice président du Sénat, Roger Karoutchi. Des changements minimes, qui ne devraient pas empêcher le sénateur des Yvelines Gérard Larcher d'être élu président du Sénat pour la cinquième fois, le 2 octobre. «Comme l'Assemblée est très divisée, le poids du Sénat est d'autant plus important» insiste Roger Karoutchi.

    En Ile de France  54 sénateurs sont concernés par le renouvellement.  Les Républicains (LR) qui ont 23 sénateurs, espèrent gagner deux sénateurs supplémentaires. «On peut espérer gagner un siège dans les Hauts-de-Seine et un dans le Val-de-Marne. En Seine-et-Marne, on en a trois, peut-être qu’on en aura quatre. C’est possible. En Yvelines et Seine-Saint-Denis, on n’en aura pas plus. En Essonne, on en avait deux, on peut en avoir toujours deux, en espérant ne pas en perdre un» selon les prévisions de Roger Karoutchi sénateur des Hauts de Seine. Qu’en est il dans les Hauts de Seine  

    Sept sièges de sénateurs doivent être renouvelés par un collège de 2 386 grands électeurs : 8 listes  de7 candidats et deux suppléants se présentent à leurs suffrages, contre 11  en 2017. A gauche comme à droite, où l’on prônait l’unité, malheureusement des listes dissidentes sont apparues. La liste officiel LR est conduite par Roger Karoutchi avec Christine Lavarde et Philippe Pemezec et doit faire face à une liste dissidente menée par Marie-Do Aeschlimann adjointe au maire d’Asnières qui n’a pas digéré que sa famille politique lui préfère la maire de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, pour la quatrième place potentiellement éligible.  A L’UDI Hervé Marseille conduit la liste avec l’ancienne députée et élue de Suresnes Isabelle Florennes (MoDem), Bernard Gauducheau  (maire UDI de Vanves), Marie-Pierre Limoge (1re adjointe UDI au maire de Courbevoie… et Philippe Laurent (maire UDI de Sceaux) en 7e place.

    À gauche, la liste d’union menée par le sénateur PCF sortant Pierre Ouzoulias doit faire face à deux listes dissidente : l’un liste LFI  conduit par Annabelle Huet — également collaboratrice parlementaire du député Insoumis de la 11e circonscription Aurélien Saintoul — avec Nicolas Huyghe, référent LFI à Nanterre et Léa Druet, ancienne candidate aux législatives dans la 5e circonscription des Hauts-de-Seine. L’autre par Valery Barny qui conduit une liste «Fraternité »

    Du côté de la majorité présidentielle, le sénateur sortant Xavier Iacovelli  porte la liste  avec Aurélie Taquillain, présidente du groupe Renaissance au conseil régional et Arnaud Péricard (Horizon) maire adjoint de Villeneuve-la-Garenne, alors que le sénateur sortant André Gattolin (Renaissance) ne se représente pas.  «Je mène une liste de renouvellement à l’image des villes qui ont beaucoup changé depuis les municipales de 2020 avec des élus plus jeunes, moins encartés et davantage attentifs aux enjeux climatiques» assurait X.Iacovelli. Enfin, le RN présente une liste sur laquelle ses deux uniques grands électeurs du département sont présents en tant que suppléants, à savoir les conseillers régionaux Marie-caroline Le Pen et Wallerand de Saint-Just.

  • VANVES DESIGNE SES GRANDS ELECTEURS POUR LE SENATORIALES DE SEPTEMBRE

    Vendredi dernier, comme au conseil de Paris, mais aussi dans d’autres communes franciliennes ces jours-ci, le conseil municipal de Vanves a élu ses huit délégués supplémentaires, qui viennent alimenter le cortège des grands électeurs des élections sénatoriales du 24 septembre prochain. Dans les communes de plus 9000 habitants, tous les conseillers municipaux des villes de plus de 9000 habitants sont délégués de droit. Mais elles ont droit à des délégués supplémentaires en fonction du nombre d’habitants : 8 à Vanves : Les 8 élus sont  issus de la majorité UDI/LR, aucun du groupe EELV qui a présenté une liste, aucun de Renaissance qui n’a pas présenté de liste

    Occasion de dire où en sont la préparation des listes : Les LR ont tiré les leçons du scrutin de 2017, où la division les avait affaiblis en empêché d’avoir un quatriéme siége (celui d’Isabelle Debré). «On a décidé de faire, heureusement, une liste d’union contrairement à la dernière fois, où on a réussi le tour de force de faire 5 listes» rappelle Roger Karoutchi, 1er vice président du Sénat qui  compte à nouveau mener la liste officielle, suivi de deux autres sortants, Christine Lavarde, et Philippe Pemezec. La quatrième place n’est pas encore arrêtée, entre Marie-Dominique Aeschlimann, maire-adjointe d’Asnières et vice-présidente de la région et Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire Puteaux. Chez les centristes, Hervé Marseille conduira la liste UDI. A gauche, l’objectif est  de partir unie derrière le communiste Pierre Ouzoulias avec en seconde place  une écologiste, avec Catherine Candelier conseillére municipale de Sévres, ou une socialiste, en place éligible

    La question en fait, c’est qui aura le septième siège, entre Hervé Marseille, la gauche et la liste LR.  Dans les Hauts-de-Seine, avec 2.388 grands électeurs, il faut théoriquement 341 voix pour être élu sénateur, « ce qui est haut » Mais tout dépend du nombre de listes, dans ce scrutin à la proportionnelle qui se fait au plus fort reste ; de surcroit, aux municipales deux villes sont passées à gauche, Colombes, avec un maire vert, et Chatillon, un maire PS