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politique

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    FLORENCE PROVENDIER : LEGION D’HONNEUR

    Dans la promotion de la légion d’Honneur du 14 Juillet 2024 qui a été rendu publique avant la fête nationale, Florence Provendier suppléante de Gabriel Attal (avec lui sur la photo) entre 2027 et 2022 et qui a siégé à l’Assemblée nationale pendant 1311 jours lorsqu’il était ministre entre 2018 et 2022,  a été fait chevalier dans l'Ordre de la Légion d'Honneur. Elle confiait au Blog voilà deux ans que trois temps forts ont marqué ces cinq ans : « Le premier est d’avoir été choisi par Gabriel Attal comme suppléante et son élection. Le deuxiéme c’est de devenir député, lorsqu’il a été nommé ministre avec mon arrivée dans cette assemblée ! Une chance incroyable, mais aussi difficile à vivre, tout au moins, au début. Car je n’y étais pas préparé.  Du jour au lendemain, je me suis retrouvé plongé dans le grand bain de l’hémicycle  au moment de la crise des gilets jaunes. Je ne parlais pas la langue, je n’avais pas d’études, genre science-po pour m’y préparer. La complexité durant les 3 premiers mois, a été de comprendre les rouages, les modes de fonctionnement. En me demandant de quels sujets je vais m’emparer pour continuer à tracer mon sillon » confiait  Florence Provendier : Les droits de l’enfant, dans toute leur dimension  et les ODD (Objectifs du développement durable) qu'elle portait tant en entreprise qu’en humanitaire avec sa mission confiée par le Premier Ministre. Le troisième temps fort est peut être d’avoir découvert et côtoyer ce monde politique «qui  est un monde d’une violence extrême. Je le savais ! Je m’étais promis de ne jamais faire de politique politicienne,  mais je me suis laissée emporter dans le Mouvement en Marche. Ce  qui est la plus belle victoire pour moi, est d’avoir trouver des compromis sans faire de compromis »

    GABRIEL ATTAL ET LES AFFAIRES COURANTES

    Le président de la République a demandé à son chef de gouvernement de rester «pour la stabilité du pays» lorsque Gabriel Attal a remis la démission de son gouvernement  selon l'Élysée. Il apparait que la tenue des Jeux olympiques du 26 juillet au 11 août à Paris pourrait conduire le président de la République à conserver l'ossature de l'exécutif durant l'été pour ne pas perturber l'organisation de l'événement. Gabriel Attal a lui-même affirmé qu'il pourrait «assumer ses fonctions» durant les Jeux, si nécessaire, celui-ci étant appélé à gérer ce qu’ont appellent les affaires courantes, c’est-à-dire un panel de décisions et de tâches qui permettent d’assurer le fonctionnement de l’État et de son administration. Autrement dit, le gouvernement peut toujours agir, mais de façon limitée. «Il peut continuer à prendre des décrets pour des nominations de carrière ou des arrêtés ministériels afin d’assurer par exemple la sécurité de certaines manifestations». L’exécutif ne peut toutefois pas prendre de décision nouvelle qui engagerait le futur gouvernement. Concrètement, Gabriel Attal ne peut plus déposer de projet de loi ou proposer une révision de la Constitution, nilancer de grans projets. Par contre, à l'approche des Jeux olympiques, si la France était confrontée à une menace terroriste ou si le pays était touché par une catastrophe naturelle, il s'agirait, comme le définit la loi, d'un « péril imminent». Le chef du gouvernement pourrait donc instituer l'état d'urgence dans le pays. Il serait décidé par un décret signé en conseil des ministres. Il n’en reste pas moins que, comme il l’expliquait lors de sa réunion publique à Vanves le 20 Juin dernier, les français n’imaginent pas le nombre de décision multiples prises chaque jour à Matignon, jusqu’à plus d’une cinquantaine, dont ne transparait qu’une infime partie médiatisé par les médias. Comme par hasard, quelques jours plus tard, lors du Conseil municipal de Vanves, son maire confiait « on n’imagine pas ce qui se déroule derrière les murs du centre administratif, comme le constatent les écoliers à qui je vais visiter la mairie » en rendant hommage au travail des municipaux.

  • LE PREMIER MINISTRE DE VANVES ARTISAN DE LA VICTOIRE DU FRONT REPUBLICAIN CONTRE LE RN

    Qui n’a pas été traversé par ce sentiment se traduisant par un véritable « ouf ! » à Vanves  ce soir d’un dimanche de 2éme tour  à l’heure où sur les JT TV tombaient les premières estimations et où, dans les 23 bureaux de vote, on commençait à dépouiller. « Un mur d’angoisse venait de tomber » comme l’expliquait un journal du matin. Qui à Vanves n’a pas pensé que « c’était incroyable, impensable car personne ne l’avait prédit » ou « c’est la démocratie qui a gagné ce soir ! ».

    Même si c’est maintenant le grand flou sur le futur gouvernement, il n’en reste pas moins qu’un vanvéen est peut être un des artisans de l’un de ce résultat étonnant : Gabriel Attal qui, dés le soir du 1er tour, avec Stéphane Séjourné, et leurs équipes, ont appelé, un par un, les députés Renaissance arrivé en troisième position, dans des triangulaire, pour les inviter à se retirer, même si certains ont rechignés au départ, permettant ainsi au Front Républicain de fonctionner,  jusqu’au dernier moment,  mardi en fin d’après-midi. Et comme l’a reconnu un de ses soutiens, « il y a peu de membres de la majorité qui ont fait preuve d’autant de capacité d’entrainement que lui. On se retrouve ce soir avec plus d’élus que nous en donnaient les sondages ». Un travail salué par Hervé Marseille, président de l'UDI. Et il est vrai qu’il a donné de sa personne, chaque matin, depuis l’annonce de la dissolution, « partant pour un marathon…au rythme d’un sprint » constatait l’un de ses proches en se demandant « comment il tient, si ce n’est par instinct de survie ». Quite à observer ces premiers cheveux blancs et ces cernes sous les yeux comme le constataient certaines vanvéens qui l’ont accompagné ou rencontré lorsqu’il était sur son terrain à Vanves en revenant de l’Oise, d’Avignon, où il était allé soutenir un candidat

    Alors on peut comprendre, sa satisfaction aux côtés de Claire Guichard, dimanche soir sur la terrasse de l’hôtel Ekko où il avait réuni ses amis pour célébrer sa victoire dans la 10éme circonscription des Hauts avec 58,23% des voix contre 41,77% pour la candidate socialiste du NFP, Cécile Soubelet.  A Vanves, il l’a emporté avec 52,30% contre 47,30% à la candidate du NFP. Il est intéressant de noter que Gabriel Attal fait ses meilleur dans les bureau 14 et 15 (Cabourg) avec 58,04% et 55,17% , 16 ( Dardenne ) avec 58,70%  21 et 20 (Larmeroux) avec 57,91%  et 55,94%, 1 (Mairie) avec 55,86%,   5  (Orillard) avec 54,05%,  3 (St Ex) avec 52,75%,  23 (Piscine) avec  52,30%.  Cecile Soubelet (NFP-PS) atteint 60,20% au 6 (Fourestier), 54,55% au 13 (La Palestre),  53,96% au 7 (Gambetta),  51,31% au  2 (St Ex),  51,33% au 11  (Marceau)  

    D’ailleurs, dans les Hauts-de-Seine, de nombreux ministres ont conservé, ou gagné, un poste de député :  Le ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné a été élu à Boulogne-Billancourt pour la première fois avec 72,85% des voix, la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot dans la 8e circonscription est réélu avec 66,61% des voix.  Les Républicains reprennent du terrain en faisant élire trois députés dont Philippe Juvin dès le premier tour, puis Jean Didier Berger, dans le 12éme à Clamart dont il est le maire, et  Thomas Lama (LR) qui a repris la 2eme circonscription (Asnières)  à la députée sortante (NFP-LFI) Francesca Pasquini

    Gabriel Attal a présenté sa démission à Emmanuel Macron après la défaite du camp présidentiel aux élections législatives du 7 juillet. Reçu à 11h15 à l'Elysée, Emmanuel Macron a prolongé Gabriel Attal dans ses fonctions. Et lui a demandé de rester Premier ministre « pour le moment afin d'assurer la stabilité du pays ». Ainsi il se pourrait bien  qu’il soit élevé à la dignité de grand’croixde l’ordre du mérite aujourd’hui, puisqu’il sera depuis six mois à Matignon, comme le veut la tradition, qu’il préside au côté du président de la République, le défilé du 14 Juillet, qu'il soit encore présent à Matignon lors des JO pour en assurer la bonne marche. Une nouvelle fierté pour les vanvéens. 

  • DERNIERES HEURES DE CAMPAGNE DANS UNE DROLE D’AMBIANCE A VANVES

    Dernier jour de campagne pour les législatives, premier jour de départ pour les vacances, car les vanvéens vont commencé à partir dés cette fin de journée, Bison Futé voyant rouge  ce week-end sur les routes franciliennes alors que le temps sera au gris parait-il.  Pas un temps de Juillet. D’ailleurs depuis les Européennes, la dissolution de l’Assemble Nationale, et cette courte campagne législative, l’ambiance, l’atmosphére n’est pas aux vacances, mais plutôt à l’inquiétude face à ce qui attend les français au lendemain de ce 7 Juillet. Jamais dans les conversations à Vanves, il n’a autant été question de politique alors qu’habituellement à cette époque, c’est plutôt « quand est-ce que tu parts ? Où ? » avec des rendez-vous incontournables comme bientôt la fête Nationale avec son bal et son feu d’artifice dans le parc F.Pic, les colonies à la Feclaz, les séjours ou excursions  de l’ESCAL…les travaux de l’été comme  ce sera le cas dés lundi prochain avec le démarrage du chantier de requalification des rues Auguste Comte et Louis Vicat sur le Plateau, avec celui de la transformation du square Marceau en forêt urbaine ces jours-ci,   et bien sûr l’événement de cet été : les Jeux Olympiques.. Avec le Tour de France dont  on ne parle pas beaucoup. Quant àl’Euro !

    En attendant, les deux candidats qui s’affronteront dimanche dans la 10éme circonscription, étaient sur le terrain ces jours-ci, à Vanves. Gabriel Attal (Ensemble) était mercredi en fin d’après à l’entrée du parc F.Pic puis sur devant Carrefour Market sur le Plateau, pour distribuer ballon, tracts, et surtout discuter avec  les  vanvéens, beaucoup s’étonnant de sa disponibilité et de son affabilité dans les échanges, beaucoup faisant des selfies. Il revenait de l’Oise où il était allé soutenir Eric Woerth et passait sur BFM le soir même où il regrettait de ne pas pouvoir débattre avec Marine Tondelier et Jordan Bardella. « Nous vivons un moment historique. Nous avons besoin de pouvoir présenter les projets, les visions, les valeurs qui sont les nôtres. Jordan Bardella craint d'être confronté aux contradictions de son programme et de devoir reconnaître son l'incapacité à le mettre en œuvre. Et de devoir défendre les propos racistes, antisémites ou homophobes de ses candidats ».

    Aujourd’hui, en fin d’après-midi, il devrait privilégier Issy les Moulineaux et être présent sur le marché de l’hôtel de Ville et faire démentir une nouvelle fois, les propos de son adversaire socialiste qui expliquait récemment :  «Il ne connaît pas sa circonscription. Il vient en coup de communication comme d’habitude, et il attend que les gens viennent à lui». Evidemment, la candidate NFP-PS, Cécile Soubelet a fort à faire pour se faire entendre et se faire voir face à Gabriel Attal qui est, à ses yeux une incarnation du macronisme : «Gabriel Attal a, dans sa jeunesse, peut-être été socialiste, mais ça fait belle lurette que nous seulement, il a oublié les valeurs socialistes, mais aussi les valeurs humanistes et républicaines. Car quand on fait des lois comme la loi immigration, ou qu’il annonce même par décret la réforme de l'assurance-chômage : c’est de droite» expliquait elle au Parisien avant que cette dernière soit retirée par le Premier Ministre.