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politique

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    UN PRIX NOBEL A VANVES

    L’événement de la semaine a été la conférence-dédicace d’Alain Aspect, prix Nobel de Chimie  que la librairie Cheval Vapeur (sur la photo) à Vanves avait eu la bonne idée d’inviter madi dernier sur un sujet sacrément ardu, objet de ses travaux :  les photons intriqués, qui ont permis de démontrer la violation des inégalités de Bell et d’ouvrir la voie à la science de l’information quantique. Ce qui n’a pas empêché la librairie de faire le plein pour un moment privilégié aux dires des participants dont le maire, pour échanger sur ses découvertes révolutionnaires sur les photons intriqués et l’information quantique : « Ce fut un moment exceptionnel d’échange avec l’un des plus grands scientifiques de notre pays, qui a partagé son parcours fascinant et ses découvertes qui ont marqué un tournant dans la compréhension de l’univers quantique ». Il présentait son livre « Si Einstein avait su » (Edt Odile Jacob) où il explore les implications de ses découvertes sur l'intrication quantique, en imaginant comment Einstein aurait réagi à ses résultats expérimentaux. Occasion de rappeler qu’il avait reçu le prix Nobel de physique pour avoir démontré qu'il fallait renoncer à la vision du monde quantique défendue par Einstein, soulignant ainsi un débat fondamental entre les deux géants de la physique. Dans son livre, il partage sa fascination pour cette controverse, notamment avec Niels Bohr, et tente de clarifier les enjeux de la mécanique quantique 

    LE COLLECTIF CITOYEN DE VANVES SE DECOUVRE

    «Le Collectif Citoyen de Vanves est né de l’idée que l’échange et le dialogue doivent être au cœur de la vie locale. Pour une démocratie vraiment participative, nous souhaitons que tous les habitants puissent s’exprimer et être entendus » indiquait-il ces jours-ci sur son site facebook en se félicitant que deux de ses membres Alexia Pescreminoz et Loic Mechinaud avaient démissionné pour permettre à deux autres personnes du groupe social et écologique,  Florence Pillas et Eric Sontag, de se former aux réalités du Conseil municipal. Comme ils l’ont écrit dans leur tribune de mars qui est parue dans le journal de Vanves : « la démocratie locale est un bien commun précieux qu’il est sage de faire vivre et renouveler ! ». Et d’expliquer : « L’objectif de la démarche : permettre à ces citoyens de comprendre les réalités du mandat d’élu municipal, de gagner en expérience, tout en apportant un regard neuf sur les enjeux de la ville. C’est aussi un moyen de porter l’idée d’une démocratie vivante, où le rôle de représentation est partagé plus largement, et donc d’une démocratie réellement participative. Cette initiative fait écho au projet du Collectif Citoyen de Vanves. Aller à la rencontre des habitants, écouter ce qu’ils ont à dire, et surtout leur permettre de prendre une part active aux décisions qui les concernent, car c’est ensemble que nous habitons notre ville. Agir ensemble, pour une ville plus démocratique et plus solidaire. Une ville qui nous rassemble ! ».

  • COMME UN AIR DE CAMPAGNE (ELECTORALE) A VANVES

    Depuis quelques jours, à un an des élections municipales, il y a un petit air de campagne qui régne à Vanves, d’autant plus que le week-end prochain, cela fera 5 ans que le 1er tour des élections municipales de 2020 s’était déroulé à la veille du premier confinement suite à la crise sanitaire provoquée par le COVID-19.

    Ainsi Vanves en Tête tenait un café politique au café de la Gare, Mercredi dernier. Dans le Vanves Mag, la majorité municipale signait une tribune qui parle d’une « gouvernance efficace au service des vanvéens- anticiper plutôt que subir ». Il se pourrait bien qu’il y ait une liste du « Socle Commun » regroupant  UDI-LR-Renaissance-Horizons-Modem conduite par le maire sortant qui se représentera pour un 5éme mandat. Une suite logique au fait que Gabriel Attal a reçu le soutien de la majorité municipale, tout au moins de l’UDI, lors des élections législatives de Juillet 2024.

    D’ailleurs l’attitude, les votes des élus municipaux Renaissance démontrent bien depuis quelques mois, comme ce sera pour le vote du budget 2025 dans quelques semaines, qu’ils devraient faire alliance avec la majorité municipale pour le prochain mandat. D’autant plus qu’on parle pour l’ex-premier ministre vanvéen, Gabriel Attal d’une candidature à Paris, ou alors à Issy les Moulineaux, pour prendre la succession d’André Santini. 

    Enfin, une candidature commence à émerger avec Cécile Soubelet (PS), ex-candidate socialiste contre Gabriel Attal aux deux dernières législatives, qui fait parler d’elle sur Facebook et X. Cette isséenne qui s’est installée récemment à Vanves, commence à être très présente  sur les réseaux sociaux, et sur le terrain, comme à la réunion publique du 13 février dernier, ou au concert de Dakoté à Panopée sur Léo Ferré. Elle réunit réguliérement dans un café vanvéen une petite équipe pour préparer sûrement la campagne, et s’exprime souvent sur son site Facebook, notamment sur la journée des Femmes, la démission de Martine Aubry, maire de Lille….

    Toute la question est de savoir si à Vanves, la gauche partira dispersée ou unie, et quelle sera l’attitude des insoumis,  des communistes, des écologistes avec Pierre Toulouse qui n’aurait pas l’intention de repartir, et  qui ont lancé le Collectif Citoyen de Vanves dont l’objectif « est de rassembler tous ceux qui souhaitent proposer des idées pour faire vivre véritablement la démocratie participative, ainsi que participer à une nouvelle dynamique sur la ville » comme il l’explique dans la tribune du groupe Ecologiste Social dans le Vanves Mag de Mars 2025.

    Il est intéressant de noter, pour la dernière année du mandat alors que les écologistes auraient pu le faire plus tôt, et chaque année ou tous les deux ans comme dans d’autres communes, deux élus ont choisi de démissionner, Alexia Pescreminoz et Loic Mechinaud, pour être remplacé par Florence Pillas et Eric Sontag « dans une démarche de renouvellement démocratique, : Permettre à d’autres de se confronter aux réalités du mandat, d’acquérir de l’expérience, d’apporter un regard neuf sur les enjeux de notre ville »

  • LE DEPUTE DE VANVES EN UKRAINE : « Une visite dont on ne revient pas indemme ! » confie Gabriel Attal

    Alors qu’Emmanuel Macron rencontrait Donald Trump, le 24 Février dans son bureau ovale à Washington, Gabriel Attal débutait un séjour de 3 jours en Ukraine, où il a, ce jour-là, participé à un forum de soutien à l’Ukraine « YES » où étaient présent Ursala Von der Leyen, présidente de la commission, Antonio Da Costa président du Conseil Européen, plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, 3 ans après le début de l’invasion russe. Dés son retour, il évoquait devant quelques journalistes un voyage dont «on ne revient pas indemne» fait de rencontres avec des mères endeuillées et des vétérans mutilés,  d’une visite d’une école souterraine, qui lui a permis de mesurer la « détermination des Ukrainiens à tenir coûte que coûte », avec des nuits souvent ponctuées d’attaques de drones russes, notamment à Odessa (sur la photo lors de la visite de la cathédrale de Transfiguration plusieurs fois bombardé)

    Ce n’est pas la première fois que Gabriel Attal s’est rendu dans ce pays où sa famille maternelle a des origines ukrainiennes. L'an passé, après son départ de Matignon, il s'était rendu sur les rives de la mer Noire en compagnie de sa mère à la découverte des lieux où ont vécu ses grands-parents et arrière-grands-parents. Cette fois-ci, il s’est rendu à Zaporija à 30 km de la ligne de front, et à Odessa, en Crimée, sur la terre de ses aïeux, où il a visité le château de son grand-père, devenu aujourd'hui un lycée agricole. L'an passé, Le Monde avait rapporté que son arrière arrière-grand-père Iouri Meyendor avait été assassiné par un révolutionnaire anarchiste ukrainien, Nestor Makhno, chef d'une armée de combattants opposés au tsar et aux bolcheviques. Le chef des députés Ensemble pour la République (EPR) qui était accompagné de Delphine Lingemann et Natalia Pouzyreff, députées Renaissance respectivement du Puy de Dôme  et des Yvelines en est revenu avec l’idée de plaider pour «la poursuite et le renforcement de notre soutien militaire» à l’Ukraine et de porter «l’accélération du calendrier d’adhésion à l’Union européenne».

    D’autant plus – Et ll est d’ailleurs,  l’un des rares députés à s’être exprimé  - après le retournement de la position américaine après l’investiture de Trump  concernant ce pays et l’Europe,  les propos sidérants du vice président américain à la conférence de Munich sur la sécurité qui ont plus que troubler  spécialistes et journalistes, et surtout la violente altercation Trump -Zelensky dans le bureau ovale  : « Les États-Unis ont perdu le droit de se revendiquer comme les leaders du monde libre. Ce rôle nous revient à nous, Européens. L'Europe a la force de tenir ce flambeau. Elle doit en avoir le courage » réagissait il vendredi dernier  en faisant confiance au Président Emmanuel Macron « pour, sans attendre, et avec tous les États qui y sont prêts, aller au maximum des livraisons d’équipements et de fonds disponibles à l’Ukraine. Et plus largement, c’est une Europe souveraine et indépendante qui assure sa sécurité et son autonomie stratégique que nous devons construire. Maintenant »

    « Depuis 3 ans, les Ukrainiens se battent avec bravoure et héroïsme contre l'agresseur russe. Je viens leur dire toute la solidarité et le soutien absolu que nous portons au peuple ukrainien, victime d’une guerre cynique et brutale, voulue, enclenchée et menée par Vladimir Poutine. Toute paix négociée sans l’Ukraine serait illusoire. Elle préparerait les conflits de demain, plus forts et plus violents encore. Elle marquerait l’avènement d’un nouvel ordre mondial fondé sur la loi du plus fort et les instincts de prédation » expliquait le député de Vanves juste avant son départ. «Livraison de canons Caesar, livraison de Mirage-2000, formation de militaires ukrainiens, ce soutien concret et tangible apporté au peuple ukrainien, est un honneur pour notre pays. Ce sont nos valeurs de liberté universelle en actes. Et ce sont précisément ces valeurs, le droit international et le multilatéralisme qui sont ici testés par le Kremlin. Abandonner les Ukrainiens serait abandonner ce que nous sommes » ajoutait l’ex-premier ministre qui a été tout récemment élu  président du groupe d’Amitiés France-Ukraine

    Il  avait eu l’occasion d’affirmer, à la réunion du 20 Février à l’Elysée avec les différents partis, « qu’aucune négociation ne peut avoir lieu sans l’Ukraine et sans l’Europe. Ce qui est en jeu, c’est leur pays, c’est notre continent, ce sont les valeurs universelles. Le dialogue bilatéral qui s’est ouvert entre les Etats-Unis et la Russie ne décidera pas du sort des ukrainiens. Comment pourrait-il en être autrement alors que le régime du Kremlin continue de bombarder l’Ukraine, refuse de discuter avec ses dirigeants, et que le Président Trump a lui-même remis en cause la légitimité démocratique du Président Zelensky ? Dire cela, ce n’est pas renoncer au dialogue, et nous devons continuer à échanger avec les Etats-Unis pour les convaincre de soutenir une paix solide et durable, négociée avec et pour les Ukrainiens » expliquait le Secrétaire Général de Renaissance quelques jours avant le déplacement du Président de la République à Washington. Tout en rappelant que l'année dernière, en tant que Premier ministre, il avait défendu et obtenu l'adoption par le Parlement d'un accord bilatéral de sécurité sans précédent entre la France et l'Ukraine : « Il y a quelques semaines, nous étions collectivement fiers de voir la France livrer à l’Ukraine de premiers avions de combat Mirage-2000 ».