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politique - Page 4

  • LE DEPUTE DE VANVES EN UKRAINE : « Une visite dont on ne revient pas indemme ! » confie Gabriel Attal

    Alors qu’Emmanuel Macron rencontrait Donald Trump, le 24 Février dans son bureau ovale à Washington, Gabriel Attal débutait un séjour de 3 jours en Ukraine, où il a, ce jour-là, participé à un forum de soutien à l’Ukraine « YES » où étaient présent Ursala Von der Leyen, présidente de la commission, Antonio Da Costa président du Conseil Européen, plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, 3 ans après le début de l’invasion russe. Dés son retour, il évoquait devant quelques journalistes un voyage dont «on ne revient pas indemne» fait de rencontres avec des mères endeuillées et des vétérans mutilés,  d’une visite d’une école souterraine, qui lui a permis de mesurer la « détermination des Ukrainiens à tenir coûte que coûte », avec des nuits souvent ponctuées d’attaques de drones russes, notamment à Odessa (sur la photo lors de la visite de la cathédrale de Transfiguration plusieurs fois bombardé)

    Ce n’est pas la première fois que Gabriel Attal s’est rendu dans ce pays où sa famille maternelle a des origines ukrainiennes. L'an passé, après son départ de Matignon, il s'était rendu sur les rives de la mer Noire en compagnie de sa mère à la découverte des lieux où ont vécu ses grands-parents et arrière-grands-parents. Cette fois-ci, il s’est rendu à Zaporija à 30 km de la ligne de front, et à Odessa, en Crimée, sur la terre de ses aïeux, où il a visité le château de son grand-père, devenu aujourd'hui un lycée agricole. L'an passé, Le Monde avait rapporté que son arrière arrière-grand-père Iouri Meyendor avait été assassiné par un révolutionnaire anarchiste ukrainien, Nestor Makhno, chef d'une armée de combattants opposés au tsar et aux bolcheviques. Le chef des députés Ensemble pour la République (EPR) qui était accompagné de Delphine Lingemann et Natalia Pouzyreff, députées Renaissance respectivement du Puy de Dôme  et des Yvelines en est revenu avec l’idée de plaider pour «la poursuite et le renforcement de notre soutien militaire» à l’Ukraine et de porter «l’accélération du calendrier d’adhésion à l’Union européenne».

    D’autant plus – Et ll est d’ailleurs,  l’un des rares députés à s’être exprimé  - après le retournement de la position américaine après l’investiture de Trump  concernant ce pays et l’Europe,  les propos sidérants du vice président américain à la conférence de Munich sur la sécurité qui ont plus que troubler  spécialistes et journalistes, et surtout la violente altercation Trump -Zelensky dans le bureau ovale  : « Les États-Unis ont perdu le droit de se revendiquer comme les leaders du monde libre. Ce rôle nous revient à nous, Européens. L'Europe a la force de tenir ce flambeau. Elle doit en avoir le courage » réagissait il vendredi dernier  en faisant confiance au Président Emmanuel Macron « pour, sans attendre, et avec tous les États qui y sont prêts, aller au maximum des livraisons d’équipements et de fonds disponibles à l’Ukraine. Et plus largement, c’est une Europe souveraine et indépendante qui assure sa sécurité et son autonomie stratégique que nous devons construire. Maintenant »

    « Depuis 3 ans, les Ukrainiens se battent avec bravoure et héroïsme contre l'agresseur russe. Je viens leur dire toute la solidarité et le soutien absolu que nous portons au peuple ukrainien, victime d’une guerre cynique et brutale, voulue, enclenchée et menée par Vladimir Poutine. Toute paix négociée sans l’Ukraine serait illusoire. Elle préparerait les conflits de demain, plus forts et plus violents encore. Elle marquerait l’avènement d’un nouvel ordre mondial fondé sur la loi du plus fort et les instincts de prédation » expliquait le député de Vanves juste avant son départ. «Livraison de canons Caesar, livraison de Mirage-2000, formation de militaires ukrainiens, ce soutien concret et tangible apporté au peuple ukrainien, est un honneur pour notre pays. Ce sont nos valeurs de liberté universelle en actes. Et ce sont précisément ces valeurs, le droit international et le multilatéralisme qui sont ici testés par le Kremlin. Abandonner les Ukrainiens serait abandonner ce que nous sommes » ajoutait l’ex-premier ministre qui a été tout récemment élu  président du groupe d’Amitiés France-Ukraine

    Il  avait eu l’occasion d’affirmer, à la réunion du 20 Février à l’Elysée avec les différents partis, « qu’aucune négociation ne peut avoir lieu sans l’Ukraine et sans l’Europe. Ce qui est en jeu, c’est leur pays, c’est notre continent, ce sont les valeurs universelles. Le dialogue bilatéral qui s’est ouvert entre les Etats-Unis et la Russie ne décidera pas du sort des ukrainiens. Comment pourrait-il en être autrement alors que le régime du Kremlin continue de bombarder l’Ukraine, refuse de discuter avec ses dirigeants, et que le Président Trump a lui-même remis en cause la légitimité démocratique du Président Zelensky ? Dire cela, ce n’est pas renoncer au dialogue, et nous devons continuer à échanger avec les Etats-Unis pour les convaincre de soutenir une paix solide et durable, négociée avec et pour les Ukrainiens » expliquait le Secrétaire Général de Renaissance quelques jours avant le déplacement du Président de la République à Washington. Tout en rappelant que l'année dernière, en tant que Premier ministre, il avait défendu et obtenu l'adoption par le Parlement d'un accord bilatéral de sécurité sans précédent entre la France et l'Ukraine : « Il y a quelques semaines, nous étions collectivement fiers de voir la France livrer à l’Ukraine de premiers avions de combat Mirage-2000 ».

  • LES ELUS DE VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    CUMUL DES MANDATS : GAUDUCHEAU DEFEND UN STATUT DE L’ELU LOCAL

    Dans l’édition du 28 janvier de @lalettreduMaire, Bernard Gauducheau a signé une tribune « Du cumul au statut : Repensons l’exercice des responsabilités locales » qu’il a publié sur son site facebook, à un moment où cette question a été ravivé après la nomination de François Bayrou, maire de Pau à Matignon. « Le cumul des mandats, longtemps perçu comme un enjeu institutionnel, est désormais au cœur d’une réflexion démocratique cruciale » constate le maire de Vanves, en rappelant que « Si les parlementaires ne peuvent plus cumuler avec des fonctions exécutives locales depuis 2017, il est essentiel de réévaluer l’équilibre entre l’ancrage local des élus et la multiplication des mandats ». D’autant plus que cette loi a eu des effets dommageables en renforcant le sentiment de parlementaires déconnectés ou hors sol. « A rebours d’un débat pour / contre qui enferme la question du cumul dans une opposition binaire, il convient d’adopter une approche plus nuancée, qui soutient l’ancrage local des gouvernants tout en rejetant les cumuls excessifs, nuisibles à l’exercice réel de la responsabilité » souligne-t-il en se référant à une proposition de loi sénatoriale de 2021 qui propose de rétablir la possibilité de ce cumul pour les communes de moins de 10 000 habitants. « Elle peut constituer une réponse équilibrée et garantir l’ancrage local minimal des parlementaires sans les exposer à des cumuls inconciliables ».

    Il en profite pour défendre la mise en place d’un véritable statut pour les élus locaux, inspiré de celui des parlementaires qui « constituerait une alternative à ce cumul, en offrant aux élus, notamment ceux des plus petites collectivités, la protection fonctionnelle et les ressources qui leur manquent aujourd’hui…Il permettrait  de mieux encadrer cet exercice, d’améliorer les conditions de travail, de faciliter leur reconversion professionnelle et leur éviterait certainement le cumul horizontal, souvent synonyme de dispersions »

    Enfin, à ses yeux, « une amélioration des conditions d’indemnisation leur garantirait un revenu suffisant , leur permettant de se consacrer pleinement à leur mandat sans avoir besoin d’exercer une activité parallèle »… ou  de rechercher à cumuler des mandats  et fonctions publiques (indemnisées), comme l’a noté un internaute sur son blog  en citant, qu’il est maire, vice-président de GPSO,  conseiller régional d'Ile-de-France, membre du conseil d'administration de Hauts-de-Seine habitat, bailleur social du département, président d'Ile de France construction durable qui gère notamment les constructions-rénovation des lycées Franciliens , vice-président du Sigeif (service public du gaz et de l'électricité et des énergie locales en Ile-de-France).

    JUSTICE DES MINEURS : ATTAL REVIENT SUR LA SCENE

    Avec le texte sur la justice des mineurs, Gabriel Attal  qui était en retrait depuis plusieurs mois, tente un retour au premier plan comme l’ont noté les journalistes politiques. Ils n’ont remarqué que l’élu de Vanves  était aux abonnés absents, qu’il avait perdu le peu de prise qu’il avait sur la politique du gouvernement à l’époque de Michel Barnier, et perdu la main avec  la défaite de sa candidate à l’élection législative partielle dans les Hauts-de-Seine Laurianne Rossi  qui n’a même pas été qualifiée pour le second tour, dans une circonscription tenue depuis 2017 par les macronistes. «Un comble pour ce jeune loup de la politique, qui fut jusqu’à l’été 2024 le plus jeune Premier ministre de la Vème République et à qui beaucoup promettaient un avenir radieux ».

    Ce texte sur la justice des mineurs, dont l’objectif est d’aboutir à une remise en cause de l’excuse de minorité et à la création d’une comparution immédiate pour les mineurs, devait être voté à l’assemblée Nationale jeudi soir, même si cette proposition de loi a  fait grincer des dents au sein du groupe EPR qu’il préside. Et que la gauche remarquait que «pendant que Gabriel Attal se fait de la pub sur le dos de la justice des mineurs, la protection judiciaire de la jeunesse est à l’os» comme le sénateur PCF Ian Brossa (PC). 

    Le sujet permet en tout cas à Gabriel Attal de revenir sur le devant de la scène. Les militants Renaissance comme à Vanves ces jours-ci, ont distribués un  tract où apparaissent les visages gris de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon derrière le sien, coloré, frappé du slogan « Ni LFI, ni RN, le sursaut maintenant ! »…Diversement apprécié, certains militants ayant refusé de le distribuer. « Beaucoup veulent donner le sentiment qu’on ne pourrait plus rien faire et qu’il faudrait attendre la prochaine élection présidentielle. Je me dresse contre ça, je me mets à la place des Français qui ont d’autres préoccupations» expliquait il sur RTL ce 12 février, en continuant de tracer son chemin malgré les commentaires.

  • GABRIEL ATTAL DEPUTE DE VANVES PROMET DE REPRENDRE BIENTOT LA PAROLE

    Beaucoup de monde aux vœux de Gabriel Attal en tant que député de la 10éme circonscription, vendredi soir, au Moulin d’Issy devenu « véritable QG de nos campagnes » avec des invités venu de Vanves, d’Issy les Moulineaux mais aussi du département avec André Santini, bien sûr – « Cette commune vous a toujours apporté ses plus gros scores »   - le nouveau préfet des Hauts de Seine, Alexandre Brugére ex-dircab du ministre de l’intérieur G.Darmanin, Claire Guichard sa suppléante qui devrait retrouver son poste d'adjointe au maire chargée de l'éducation à Issy, et Florence Provendier la précédente…  

    L’ex-premier ministre n’a pas donné l’impression qu’il connait « un trou d’air » comme le constatent les journalistes politiques, un an après sa nomination à Matignon. Mais il avait perdu quelque peu sa voix après avoir assisté la veille au soir, avc Lionel Jospin,  au marche de Basket à Nanterre où la vedette était Victor Wambanyama. Il n’a pas caché « qu’on vit une situation particulière »  après « avoir vécu énormément de choses en 2024 », avec la dissolution, une élection législative, deux gouvernements, deux motions de censure qui « montrent que les extrêmes ont fait le choix de la déstabilisation » constatait il  en regrettant que  « des réformes nécessaires » étaient remis à plus tard

    Face à tout cela, il est persuadé que l’on peut apporter des réponses : « 2025 va être l’année du courage, à rechercher à faire des compromis, et de l’action. Je ne crois pas que notre pays peut attendre deux ans. Ou sinon, le risque est le décrochage ! » a-t-il expliqué en concluant : « Je reprendrai la parole dans quelques jours pour l’expliquer !»

    En attendant, Il vient de nommer  23 secrétaires généraux délégués, premier cercle de son bureau exécutif au sein du parti Renaissance, destinés à être les «pilotes politiques des chantiers du parti ». Il a lancé des états généraux  qui devrait permettre une refondation du mouvement.  « Depuis 2017, nous n’avons pas travaillé notre socle idéologique et ça nous a beaucoup manqué. Si on veut politiquement exister pour les prochaines échéances électorales, à commencer par les municipales de 2026, il faut un parti fort ». Les sections ou antennes  du mouvement ont déjà tenus à Vanves et à Issy les Moulineaux des réunion d’introspection qui devraient  se poursuivre au sein de cafés politiques jusqu’en Mars