Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

politique

  • RENTREE TRES POLITIQUE DE GABRIEL ATTAL DEPUTEE VANVES QUI A EN LIGNE DE MIRE 2027

    Si le patrimoine a été la vedette du week-end dernier avec les JEP 2025,  un vanvéen a aussi dominé l’actualité de ces deux jours, à l’occasion de la Rentrée de Renaissance qu’il préside : Gabriel Attal, député et conseiller municipal de Vanves,  ex-premier ministre.

    Occasion pour les vanvéens qui le connaissent bien, de constater qu’il a quelque peu changé, travaillant sûrement sa stature présidentielle puisqu’il a quelques ambitions pour 2027 : Il adopté une nouvelle coupe de costumes, avec des cravates plus larges. Il prépare un livre pour le début de l’année prochaine, dans lequel il parlera aux français, à la croisée du récit personnel et d’un ébauche de programme. Entretemps, il continuera d’enrichir son expérience diplomatique avec des tournées à l’étranger et notamment au Liban,  en Afrique du Sud, alors qu’il était en Ukraine pour la troisième fois voilà quelques jours. Mais il compte aussi  « partir à la rencontre des français » avec au programme une série de déplacements de deux ou trois jours « en immersion »  au sein de communes de moins de 5000 habitants au plus prés des élus locaux, comme ce devrait être le cas dans l’Hérault ses prochains jours. Enfin, il a été reçu pour la troisiéme fois par l’ex-président Nicolas Sarkozy  qui lui a rappelé ce précepte : « Les Français doivent sentir chaque jour, votre envie, votre détermination à travers tous les pores de votre peau. La déclaration de candidature est secondaire »

    Et Gabriel Attal a les yeux rivés sur la prochaine élection présidentielle. Lors de son discours, le secrétaire général de Renaissance a estimé que le scrutin de 2027 était attendu par des Français « avec impatience pour tourner une page: celle du chaos, celle des vieilles recettes du passé. Ils attendent 2027 pour mettre fin au jeu mortel de ces formations politiques qui continuent de semer la division et d'entretenir le chaos à longueur de journées. 2027 sera le grand ressaisissement qui permettra (aux Français) de retrouver espoir» a-t-il déclaré devant quelque 2.500 militants., en rappelant que, lui, s’était opposé à la dissolution, « l’origine première de cette instabilité ». Il a montré sa volonté de s’affranchir d’Emmanuel Macron, esquissant déjà les contours de son projet pour 2027. Mais tout le monde ne partage pas cette ligne dans le parti, certains étant d’ailleurs absents lors de son discours, notamment parmi des ministres, comme Elisabeth Borne, par ailleurs présidente du conseil national du parti.

     D’ailleurs les spécialistes politiques n’ont pas manqué de constater que depuis la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon,  s’est reconstitué le fameux quatuor  du Belota-Bellota (Lecornu, Solère, Philippe et Darmanin), célébre restaurant parisien  qui prépare la campagne présidentielle d’Edouard Philippe, ce qui risque d’être un sacré obstacle pour Gabriel Attal.

    Mais entretemps , il aura à gérer le rendez-vous des municipales de 2026 sachant  que les élections municipales de 2020 avaient montré les difficultés pour le mouvement du président de s’implanter dans les villes. Celles de 2026 risquent de ne pas être un meilleur cru selon les observateurs. En tous les cas, une chose est sûre, il n’ira pas à Paris, ni à Vanves car il se pourrait bien qu’il se présente à Issy les Moulineaux, au côté d’André Santini, où il est d’ailleurs très présent ces derniers temps, plus qu’à Vanves où on ne l’a pas beaucoup vu ces derniers mois.  

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    JACQUELINE BELHOMME : Après 18 ans de mandat dont 11 comme maire, la maire de Malakoff a annoncée ces jours-ci qu’elle ne conduirait pas la prochaine liste aux élections municipales de 2026, avec des mots, dans sa lettre aux malakoffios qui devraient résonner étrangement du côté de Vanves et d’Issy les Moulineaux : « Fidéle à mes principes de ne pas faire de la politique un métier, j’ai toujours considéré que la limitation, la rotation et le non cumul des mandats renforcent la démocratie » écrit elle en annonçant qu’elle retrouvera  demain son métier d’enseignante spécialisée. « le mandat de maire, première élue de proximité, est enthousiasmant et exigeant, il demande une entière disponibilité et s’est considérablement complexifié ces dernières années » ajoute-t-elle en laissant entendre  que si, après avoir pris le relais de Catherine Margaté en cours de mandat,  elle a pu lancé de nombreux projets durant le premier, cela n’a pas été le cas au cours du second qui se termine, à cause d’une succession de crise : sanitaire, écologique, économique et sociale… avec un Etat qui pille les ressources des collectivités locales et restreint leur capacité à agir.   Elle a annoncé qu’elle passe à la main à Sonia Figuiéres, petite fille de Léo Figuiéres qui ménera la liste, mais aussi à bien, les projets qu’elle a lancée

    GABRIEL ATTAL : Sa proposition d’interdire de la voile aux mineures agées de moins de 15 ans, a fait le buzz cette semaine, et divisée au sein de Renaissance : « Même Meloni ne fait pas ça ! » aurait lâché un député Renaissance. Le député de Vanves répondait à une demande d’Emmanuel Macron au gouvernement, de formuler des propositions pour répondre à la gravité des faits  exposés dans le rapport sur l’entrisme des Frères musulmans. Face à cette situation, Renaissance entend frapper fort : « Pour les mineurs de moins de 15 ans, [nous proposons] d’interdire le port du voile dans l’espace public, notamment car cela porte gravement atteinte à l’égalité homme-femme et à la protection de l’enfance », fait savoir le parti. En parallèle, il souhaite introduire un nouveau délit visant les parents : un « délit de contrainte au port du voile » si ces derniers forcent leurs filles mineures à se couvrir. Cette proposition, devrait être discutée lors d’une convention thématique sur les questions régaliennes prévu demain. L’ancien Premier Ministre souhaite aussi renforcer la lutte contre le séparatisme via une deuxième loi intitulé «loi contre l'entrisme islamiste» : «Tous les acteurs de terrains et les élus locaux interrogés insistent sur la nécessité d’aller plus loin», justifie-t-on chez les proches du président de Renaissance. «Cette nouvelle loi permettrait d’agir plus rapidement et de contrer, notamment, les discours radicaux en ligne. Cette loi pourrait aussi créer un délit de communautarisme qui complétera le délit de séparatisme, sanctionnant l’appel à refuser les lois de la République ». Nouveau virage droitier de l’ancien Premier ministre, qui a fait ses classes au PS avant de rejoindre Emmanuel Macron ? Constance, fait valoir son entourage, qui rappelle l’interdiction de l’abaya à l’école quand il était ministre de l’Éducation, ou la proposition de loi durcissant la justice des mineurs récemment adoptée par le Parlement, en attendant la décision du Conseil constitutionnel.

     

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    RETAILLEAU : Les Républicains des Hauts-de-Seine ont voté pour Bruno Retailleau à 85,4 %, soit 4 908 voix sur 5 744 suffrages exprimés et les 6 996 inscrits, soir 82,1% de participation, alors qu’il a fait 74,3% au plan national. Il est vrai qu’il avait le soutien d’une très grande partie des élus LR du département. « Évidemment, la participation de Bruno Retailleau au gouvernement a joué un rôle important car les renouvellements et les nouvelles adhésions depuis le début de l’année ont été motivés par son action », analysait le sénateur LR des Hauts-de-Seine Roger Karoutchi. On ne connait pas encore les résultats dans la 10éme circonscription, ni à Vanves où la délégué de circonscription avait paru soutenir Laurent Wauquiez puisqu’elle était présente à sa réunion à Issy les Moulineaux (sur la photo), qui n’a fait que 14,6% dans le département. D’ailleurs quelques militants LR Vanvéens ont fait état de leur déception du résultat. Il n'empêche comme l'a déclaré Philippe Juvin président des LR 92 "les adhérents ont tranché ce soir. Il n'y a plus de débat sur la pertinence de notre participation au gouvernement!". Avec à l'horizon les municipales de 2026 où il pourrait y avoir une alliance du socle commun (Modem-Horizons-Renaissance) avec LR et l'UDI comme cela se dessine à vanves 

    GABRIEL ATTAL : Sortie indemne d'un parcours législatif très chaotique, la proposition de loi de Gabriel Attal pour durcir la justice des mineurs a connu son épilogue avec un ultime vote du Sénat lundi dernier, sans suspense. «Restaurer l'autorité» de la justice, « responsabiliser » les parents et « juger plus vite » les mineurs délinquants récidivistes, étaient les objectifs promesses, formulées par le député de Vanves après les émeutes de l'été 2023, impliquant de nombreux jeunes. Il défendait la nécessité de « revenir à des principes simples et clairs » et « d'adapter notre réponse pénale », car « les jeunes de 2025 ne sont pas les jeunes de 1945 », date de la parution de l'ordonnance fixant les règles de procédure pénale spécifiques aux mineurs en France. Le texte prévoit notamment la création d'une amende civile pour les parents qui ne répondraient pas aux convocations aux audiences, ou encore la création très décriée d'une procédure de comparution immédiate pour les jeunes récidivistes à partir de 16 ans. Autre dispositif phare : l'inversion du principe de «l'excuse de minorité», selon laquelle un mineur est sanctionné moins sévèrement qu'un majeur. A partir de 16 ans, cela deviendra l'exception qui devra être motivée par le juge et non plus la règle, pour les cas de récidive punis d'au moins cinq ans d'emprisonnement. Pour Gabriel Attal, ce succès parlementaire est bienvenu, près d'un an après une dissolution qui l'a subitement fait passer des projecteurs de Matignon au quotidien moins médiatique de la gestion du groupe parlementaire et de l'organisation du parti.

    ISABELLE DEBRE: La Présidente nationale de l'association «L'Enfant Bleu - Enfance Maltraitée » a rencontrée ces jours-ci, la Haute-commissaire à l’Enfance. Cette rencontre constructive fut l’occasion d'échanger autour d’un objectif commun : protéger les enfants et accompagner les victimes de violences. «Ce temps d’échange a permis de découvrir les priorités de la Haute-commissaire et partager les difficultés rencontrées sur le terrain, de souligner l’urgence de renforcer les actions de prévention dans les établissements scolaires en maillant efficacement le territoire,  d’insister sur la nécessité d’une prise en charge spécialisée du psychotraumatisme pour les enfants victimes. Et d’aborder les travaux menés par le GOPEV et ses objectifs ambitieux » indiquait Isabelle Debré.