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politique

  • GABRIEL ATTAL RESTERAIT A VANVES POUR LES MUNICIPALES DE MARS 2026 ET FERA SOCLE COMMUN

    Après avoir été tenté de se présenter à Paris où finalement Renaissance dont il est le secrétaire général, soutiendra Pierre Yves Bournazel (Horizons), puis cité pour être aux côtés d’André Santini à Issy les Moulineaux où finalement, il n’est pas le bienvenu – Il y a du gaz dans l’air – le député de la 10éme circonscription resterait à Vanves.

    Pas question cette fois-ci de constituer une liste Renaissance comme cela avait été le cas en 2020 avec Séverine Edou, mais plutôt de se rallier à Bernard Gauducheau (UDI) pour faire socle commun, comme ce dernier l’avait soutenu aux élections législatives provoquées par la dissolution de Juin 2024. D’ailleurs, au cours de ce mandat 2020-2026, les trois élus Renaissance (Gabriel Attal, Séverine Edou, Jean Cyril Le Goff) se sont rapprochés de la majorité municipale, en votant ou en s’abstenant.

    C’est pourquoi Le maire et le député de Vanves ont entamé des négociations pour faire liste commune ou plutôt que Renaissance ait quelques candidats sur la liste de la majorité municipale. Elles ont même commencé après les cérémonies du 11 Novembre, car lors du vin d’honneur qui a suivi, ils ne sont pas venus salle Henri Darien, car ils se sont rencontrés dans le bureau du maire (sur la photo). D’après des sources bien informées, il risque d’y avoir quelques surprises parmi les candidats Renaissance retenues, en dehors de Gabriel Attal

    La stratégie choisie tant à Vanves qu’au plan national par Gabriel Attal est la prudence, après l’échec de 2020 dont il estime avoir tiré les leçons, même si elle est contestée en interne : « contrairement à 2020, Renaissance préfère miser sur des accords et négocier un nombre de présents sur les listes ainsi que la reprise de ses points de programme plutôt que de partir fleur au fusil. En mars dernier, en lançant la campagne de son parti pour les municipales, Gabriel Attal avait revendiqué une approche « humble et pragmatique » expliquent les journalistes politiques. A Vanves, la section locale de Renaissance a planché sur des propositions que Gabriel Attal proposera de reprendre dans le programme municipal de la liste UDI-LR-Renaissance-Modem.

    Ainsi tant à Vanves qu’au plan National, Gabriel Attal souhaite oublier ces élections de 2020 qui ont laissé un souvenir traumatique car les listes d’En marche s’étaient fait battre à plate-couture, même si le mouvement avait élire 400 maires et 2300 élus locaux dont 3 à Vanves. De toute façon, il a fait la sienne l’analyse des observateurs politiques qui expliquent : « Pour les municipales, il n’est pas exclu que les électeurs fatigués de l’instabilité gouvernementale, choisissent la continuité dans leur commune, rassurés par la présence d’un élu de terrain qu’ils connaissent bien ». Bref de reconduire les sortants

  • RENTREE TRES POLITIQUE DE GABRIEL ATTAL DEPUTEE VANVES QUI A EN LIGNE DE MIRE 2027

    Si le patrimoine a été la vedette du week-end dernier avec les JEP 2025,  un vanvéen a aussi dominé l’actualité de ces deux jours, à l’occasion de la Rentrée de Renaissance qu’il préside : Gabriel Attal, député et conseiller municipal de Vanves,  ex-premier ministre.

    Occasion pour les vanvéens qui le connaissent bien, de constater qu’il a quelque peu changé, travaillant sûrement sa stature présidentielle puisqu’il a quelques ambitions pour 2027 : Il adopté une nouvelle coupe de costumes, avec des cravates plus larges. Il prépare un livre pour le début de l’année prochaine, dans lequel il parlera aux français, à la croisée du récit personnel et d’un ébauche de programme. Entretemps, il continuera d’enrichir son expérience diplomatique avec des tournées à l’étranger et notamment au Liban,  en Afrique du Sud, alors qu’il était en Ukraine pour la troisième fois voilà quelques jours. Mais il compte aussi  « partir à la rencontre des français » avec au programme une série de déplacements de deux ou trois jours « en immersion »  au sein de communes de moins de 5000 habitants au plus prés des élus locaux, comme ce devrait être le cas dans l’Hérault ses prochains jours. Enfin, il a été reçu pour la troisiéme fois par l’ex-président Nicolas Sarkozy  qui lui a rappelé ce précepte : « Les Français doivent sentir chaque jour, votre envie, votre détermination à travers tous les pores de votre peau. La déclaration de candidature est secondaire »

    Et Gabriel Attal a les yeux rivés sur la prochaine élection présidentielle. Lors de son discours, le secrétaire général de Renaissance a estimé que le scrutin de 2027 était attendu par des Français « avec impatience pour tourner une page: celle du chaos, celle des vieilles recettes du passé. Ils attendent 2027 pour mettre fin au jeu mortel de ces formations politiques qui continuent de semer la division et d'entretenir le chaos à longueur de journées. 2027 sera le grand ressaisissement qui permettra (aux Français) de retrouver espoir» a-t-il déclaré devant quelque 2.500 militants., en rappelant que, lui, s’était opposé à la dissolution, « l’origine première de cette instabilité ». Il a montré sa volonté de s’affranchir d’Emmanuel Macron, esquissant déjà les contours de son projet pour 2027. Mais tout le monde ne partage pas cette ligne dans le parti, certains étant d’ailleurs absents lors de son discours, notamment parmi des ministres, comme Elisabeth Borne, par ailleurs présidente du conseil national du parti.

     D’ailleurs les spécialistes politiques n’ont pas manqué de constater que depuis la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon,  s’est reconstitué le fameux quatuor  du Belota-Bellota (Lecornu, Solère, Philippe et Darmanin), célébre restaurant parisien  qui prépare la campagne présidentielle d’Edouard Philippe, ce qui risque d’être un sacré obstacle pour Gabriel Attal.

    Mais entretemps , il aura à gérer le rendez-vous des municipales de 2026 sachant  que les élections municipales de 2020 avaient montré les difficultés pour le mouvement du président de s’implanter dans les villes. Celles de 2026 risquent de ne pas être un meilleur cru selon les observateurs. En tous les cas, une chose est sûre, il n’ira pas à Paris, ni à Vanves car il se pourrait bien qu’il se présente à Issy les Moulineaux, au côté d’André Santini, où il est d’ailleurs très présent ces derniers temps, plus qu’à Vanves où on ne l’a pas beaucoup vu ces derniers mois.  

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    JACQUELINE BELHOMME : Après 18 ans de mandat dont 11 comme maire, la maire de Malakoff a annoncée ces jours-ci qu’elle ne conduirait pas la prochaine liste aux élections municipales de 2026, avec des mots, dans sa lettre aux malakoffios qui devraient résonner étrangement du côté de Vanves et d’Issy les Moulineaux : « Fidéle à mes principes de ne pas faire de la politique un métier, j’ai toujours considéré que la limitation, la rotation et le non cumul des mandats renforcent la démocratie » écrit elle en annonçant qu’elle retrouvera  demain son métier d’enseignante spécialisée. « le mandat de maire, première élue de proximité, est enthousiasmant et exigeant, il demande une entière disponibilité et s’est considérablement complexifié ces dernières années » ajoute-t-elle en laissant entendre  que si, après avoir pris le relais de Catherine Margaté en cours de mandat,  elle a pu lancé de nombreux projets durant le premier, cela n’a pas été le cas au cours du second qui se termine, à cause d’une succession de crise : sanitaire, écologique, économique et sociale… avec un Etat qui pille les ressources des collectivités locales et restreint leur capacité à agir.   Elle a annoncé qu’elle passe à la main à Sonia Figuiéres, petite fille de Léo Figuiéres qui ménera la liste, mais aussi à bien, les projets qu’elle a lancée

    GABRIEL ATTAL : Sa proposition d’interdire de la voile aux mineures agées de moins de 15 ans, a fait le buzz cette semaine, et divisée au sein de Renaissance : « Même Meloni ne fait pas ça ! » aurait lâché un député Renaissance. Le député de Vanves répondait à une demande d’Emmanuel Macron au gouvernement, de formuler des propositions pour répondre à la gravité des faits  exposés dans le rapport sur l’entrisme des Frères musulmans. Face à cette situation, Renaissance entend frapper fort : « Pour les mineurs de moins de 15 ans, [nous proposons] d’interdire le port du voile dans l’espace public, notamment car cela porte gravement atteinte à l’égalité homme-femme et à la protection de l’enfance », fait savoir le parti. En parallèle, il souhaite introduire un nouveau délit visant les parents : un « délit de contrainte au port du voile » si ces derniers forcent leurs filles mineures à se couvrir. Cette proposition, devrait être discutée lors d’une convention thématique sur les questions régaliennes prévu demain. L’ancien Premier Ministre souhaite aussi renforcer la lutte contre le séparatisme via une deuxième loi intitulé «loi contre l'entrisme islamiste» : «Tous les acteurs de terrains et les élus locaux interrogés insistent sur la nécessité d’aller plus loin», justifie-t-on chez les proches du président de Renaissance. «Cette nouvelle loi permettrait d’agir plus rapidement et de contrer, notamment, les discours radicaux en ligne. Cette loi pourrait aussi créer un délit de communautarisme qui complétera le délit de séparatisme, sanctionnant l’appel à refuser les lois de la République ». Nouveau virage droitier de l’ancien Premier ministre, qui a fait ses classes au PS avant de rejoindre Emmanuel Macron ? Constance, fait valoir son entourage, qui rappelle l’interdiction de l’abaya à l’école quand il était ministre de l’Éducation, ou la proposition de loi durcissant la justice des mineurs récemment adoptée par le Parlement, en attendant la décision du Conseil constitutionnel.