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politique - Page 3

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    BAYROU PREMIER MINISTRE

    Contrairement à Michel Barnier qui était venu à Vanves soutenir son AMAP,  François Bayrou qui lui succède à Matignon, n’est pas venu à Vanves, mais il avait envoyé son bus à colza lors de la campagne pour les élections présidentielles de 2002. C’était un 5 Avril lorsqu’il avait stationné devant l’école Marceau. Denis Badré alors sénateur  et Bernard Gauducheau avaient accueilli des militants UDF dans le car - où, pour la petite histoire,  Monique Guerin avait cassée le fauteuil de Bayrou (par inadvertance bien sûr) - pour une mini réunion. Permanence mobile du candidat UDF puisque l’élection présidentielle est une rencontre entre un homme et la France, il avait donné l’occasion aux parlementaires de l’UDF d’aller à la rencontre des militants et sympathisants à l’occasion de cette campagne. François Bayrou avait obtenu 9,58% des voix au 1er tour à Vanves 

    RUMEUR 

    Bien évidemment, une petite musique commence à se faire entendre dans le landerneau politique vanvéen. Peut être qu’à l’occasion de la constitution du gouvernement Bayrou, Bernard Gauducheau pourrait se retrouver au Sénat, puisqu'il figurait en 3e place sur la liste UDI. Il suffirait que F.Bayrou nomme ministre l’un des membres de la liste UDI conduite par Hervé Marseille, et notamment Isabelle Florennes dont le nom avait circulé déjà lors de la constitution du précédent gouvernement. Dans ce cas là, il devra, à cause de la loi sur le cumul des mandats, quitter son fauteuil de maire, pour laisser place à un co-listier de la majorité municipale

    INSTALLATION DU VILLAGE DES TERROIRS

    L’installation du village des Terroirs a occupé toute la journée de jeudi (sur la photo), et des commerçants durant la première partie de la journée de vendredi, puisqu’il ouvrait ses portes hier à 15H alors qu’un pâle soleil apparaissait après une semaine bien grise. L’inauguration en début de soirée s’est déroulé sous un climat froid mais une ambiance chaude, avec  visite, et discours du maire, pot-dégustation  amical, soirée DJ

  • GABRIEL ATTAL A LA RENCONTRE DE SES MILITANTS DE VANVES AVANT LE CONSEIL MUNICIPAL

    Juste avant le Conseil municipal hier soir, Gabriel Attal a rencontré au café de la gare, les élus et militants Renaissance  qu’il n’avait pas revu depuis la campagne pour les élections législatives de Juillet 2024. Entretemps, il avait quitté Matignon, pris la tête du groupe Ensemble pour la République en Juillet et a été élu à la tête du parti Renaissance Dimanche dernier.   «C’est dans un contexte particulier que je prends ces fonctions. Mercredi soir (de la semaine dernière), les extrêmes se sont alliés pour renverser le gouvernement. Ils ont choisi l’instabilité quand les Français nous demandaient la responsabilité. Ils ont choisi de continuer à renforcer la défiance vis-à-vis des politiques. Alors, j’ai pris un premier engagement : jamais d’esbrouffe, jamais de postures, jamais de manœuvres. Notre seule volonté, c’est d’être utiles à notre pays. C’est de chercher l’antidote aux doutes Français. C’est de trouver des réponses pour changer la vie, vraiment. Pour cela, nous devons être un parti différent. Un parti différent où je suis avec mon équipe au service des militants – jamais l’inverse » a il expliqué en reprenant ses propos tenu dans un mail envoyé à l’ensemble des militants au lendemain de son élection come secrétaire général de Renaissance.

    Dans son discours prononcé devant 350 militants réunis à l’hôtel Pullman à côté de la gare Montparnasse, Gabriel Attal a annoncé le lancement des «États généraux» du parti. «Pour dire ce qui ne va pas. Ce qui vous a déçus. Ce qui vous inquiète. Ce qui vous donne espoir. Ce que vous voulez faire pour l’avenir», avait-il listé . Pour cela il demande à chaque comité, comme celui de Vanves, de débattre durant tout le premier trimestre de l’année 2024, afin de faire des remontées de terrain et répondre à cette question : « qu’avons-nous fait de la promesse de 2016 ? » et en demandant à chaque comité d’inviter aussi les militants les plus actifs au début de l’aventure mais qui nous ont quitté depuis.

     Chaque comité sera invité à écrire une contribution, qui sera mise en ligne et accessible à tous. «Il n’est pas question de masquer ou de travestir votre verdict et celui de nos anciens militants. D’ici mars, nous organiserons un grand rassemblement militant pour restituer ses États généraux, affirmer des lignes fortes et des valeurs claires. C’est de la vérité que viendra la reconstruction ».  Et ce ce n’est pas tout, car il a annoncé que dès le trimestre prochain, «nous lancerons des conventions nationales thématiques sur trois sujets importants : la création d’un new deal économique, la demande d’autorité et de sécurité et la transition écologique ».

    Les commentateurs politiques n’ont pas manqué de remarquer « qu’alors qu’Emmanuel Macron est toujours en poste, que ce que réclame à demi-mot l’ancien Premier ministre c’est un droit d’inventaire comme il est courant d’en faire en politique. Mais cette opération vérité ressemble à une énième tentative de relancer un mouvement bien mal en point. ». En tous les cas, hier soir à Vanves, au café de la gare, ce n’était pas le cas

  • APRES UN MINISTRE, UN PREMIER MINISTRE, VANVES A UN PRESIDENT DE PARTI PARMI SES HABITANTS

    Trois vanvéens participent aujourd’hui au conseil national de Renaissance à l’hôtel Pullman à Montparnasse qui devrait élire Gabriel Attal  comme secrétaire général en remplacement de Stéphane Séjourné  parti à Bruxelles : le député de Vanves, Jean Cyril Le Goff, conseiller municipal et Martin Garagnon  responsable Hauts de Seine. Cette réunion est la suite logique de l’élection des 150 membres de ce conseil national intervenu le 22 Novembre où sa liste été élue avec 93,18% des voix. Ainsi Vanves comptera, parmi les siens,  un président de parti.

    Et pas n’importe lequel, même s’il est encore jeune : Créé par Emmanuel Macron en 2016 pour accompagner sa candidature à l'élection présidentielle, En Marche, devenu La République en marche (2017) puis Renaissance (2022), a compté jusqu'à 400 000 adhérents, selon des chiffres communiqués à l'époque. L'adhésion est devenue payante en 2022. En juillet, après les élections législatives, Gabriel Attal s'est déjà fait élire à la présidence du groupe macroniste à l'Assemblée, rebaptisé Ensemble pour la République (EPR). Il était l’unique candidat, après le retrait d’Élisabeth Borne, au poste de Secrétaire général du parti Renaissance, celle-ci devant être élue, présidente du conseil national

    Mais il va prendre, parait il, un parti présidentiel en déclin dont le nombre de militants à jour de cotisation s’établirait à 8500 militants, avec ce QG de la rue du Rocher à Paris, autrefois symbole du macronisme triomphant, qui serait un paquebot déserté, avec ses deux terrasses ayant vue sur la tour Eiffel pour l’une, sur le Sacré-Cœur, pour l’autre, où ne resteraient que 25 salariés. «Évidemment qu’il y a un effet gueule de bois après deux élections perdues. Le temps du congrès  et du conseil national va être fondamental, on a besoin de ramener des militants» expliquait un visage de la formation, alors que Gabriel Attal va s’asseoir dans le vaste bureau du dernier étage, « avec la présidentielle 2027 en ligne de mire et donc l’impérieuse nécessité de ranimer cette coquille vide….alors que les fidèles du chef de l’État redoutent que son remuant cadet ne transforme Renaissance en écurie personnelle, en opérant au passage « un grand effacement » ajoutaient  les commentateurs politiques

    Quel chemin parcouru en moins de 5/6 ans où il est passé de secrétaire d’État à ­ministre puis Premier ministre, avant de devenir président du groupe parlementaire à la mi-juillet, et prendre la tête du parti Renaissance ce week-end. « Diriger le groupe et le mouvement permet la cohérence du message porté. Il y a un gros travail de corpus idéologique à faire, il faut s’appuyer sur les cadres, les militants, mais aussi la société civile, avec en relais opérationnel le groupe parlementaire. Travailler avec des proches mais aussi rassembler, Gabriel est capable de le faire car il n’est pas clanique, comme peut l’être un Gérald Darmanin  Il a toujours veillé sur tout le monde, même sur les poids lourds plus expérimentés quand il était à Matignon» expliquait à Paris Match l’un de ses proches. Il n’empêche qu’il va être confronté à de nombreux chantiers : Ligne politique, préparation des municipales, gestion des opposants internes…