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  • COMME UN AIR DE CAMPAGNE (ELECTORALE) A VANVES

    Depuis quelques jours, à un an des élections municipales, il y a un petit air de campagne qui régne à Vanves, d’autant plus que le week-end prochain, cela fera 5 ans que le 1er tour des élections municipales de 2020 s’était déroulé à la veille du premier confinement suite à la crise sanitaire provoquée par le COVID-19.

    Ainsi Vanves en Tête tenait un café politique au café de la Gare, Mercredi dernier. Dans le Vanves Mag, la majorité municipale signait une tribune qui parle d’une « gouvernance efficace au service des vanvéens- anticiper plutôt que subir ». Il se pourrait bien qu’il y ait une liste du « Socle Commun » regroupant  UDI-LR-Renaissance-Horizons-Modem conduite par le maire sortant qui se représentera pour un 5éme mandat. Une suite logique au fait que Gabriel Attal a reçu le soutien de la majorité municipale, tout au moins de l’UDI, lors des élections législatives de Juillet 2024.

    D’ailleurs l’attitude, les votes des élus municipaux Renaissance démontrent bien depuis quelques mois, comme ce sera pour le vote du budget 2025 dans quelques semaines, qu’ils devraient faire alliance avec la majorité municipale pour le prochain mandat. D’autant plus qu’on parle pour l’ex-premier ministre vanvéen, Gabriel Attal d’une candidature à Paris, ou alors à Issy les Moulineaux, pour prendre la succession d’André Santini. 

    Enfin, une candidature commence à émerger avec Cécile Soubelet (PS), ex-candidate socialiste contre Gabriel Attal aux deux dernières législatives, qui fait parler d’elle sur Facebook et X. Cette isséenne qui s’est installée récemment à Vanves, commence à être très présente  sur les réseaux sociaux, et sur le terrain, comme à la réunion publique du 13 février dernier, ou au concert de Dakoté à Panopée sur Léo Ferré. Elle réunit réguliérement dans un café vanvéen une petite équipe pour préparer sûrement la campagne, et s’exprime souvent sur son site Facebook, notamment sur la journée des Femmes, la démission de Martine Aubry, maire de Lille….

    Toute la question est de savoir si à Vanves, la gauche partira dispersée ou unie, et quelle sera l’attitude des insoumis,  des communistes, des écologistes avec Pierre Toulouse qui n’aurait pas l’intention de repartir, et  qui ont lancé le Collectif Citoyen de Vanves dont l’objectif « est de rassembler tous ceux qui souhaitent proposer des idées pour faire vivre véritablement la démocratie participative, ainsi que participer à une nouvelle dynamique sur la ville » comme il l’explique dans la tribune du groupe Ecologiste Social dans le Vanves Mag de Mars 2025.

    Il est intéressant de noter, pour la dernière année du mandat alors que les écologistes auraient pu le faire plus tôt, et chaque année ou tous les deux ans comme dans d’autres communes, deux élus ont choisi de démissionner, Alexia Pescreminoz et Loic Mechinaud, pour être remplacé par Florence Pillas et Eric Sontag « dans une démarche de renouvellement démocratique, : Permettre à d’autres de se confronter aux réalités du mandat, d’acquérir de l’expérience, d’apporter un regard neuf sur les enjeux de notre ville »

  • LUCILE SCHMID, UNE EX-ELUE DE VANVES CO-SIGNE UN LIVRE SUR MACRON « A CONTRETEMPS »

    Lucile Schmid, ancienne élu municipal EELV de Vanves (entre 2014-2020)  qui habitait Villa Dupont vient de publier un essai, écrit avec Olivier Mongin, éditeur, philosophe, écrivain : «Emmanuel Macron à contretemps», publié chez Bayard.

    « Les contretemps auront rythmé le quinquennat d'Emmanuel Macron. Contretemps par rapport au calendrier des réformes qu'il avait programmées ; contretemps par rapport aux attentes d'une société française qui ne veut plus d'un Président solitaire et enchaîne les révoltes, contretemps entre les aspirations progressistes que le jeune Président incarne en Europe et sa politique sécuritaire et migratoire qui braconne sur les terres sur Rassemblement national. Mais Macron est aussi pris à contretemps par la pandémie, l'emballement climatique, l’offensive des « démocratures » en Europe, en Turquie, les errements russes et chinois l’ont pris au dépourvu » expliquent ils dans cet essai.

    « Emmanuel Macron a fait face aux événements imprévus qui ont scandé son mandat, il n’a cependant pas su trouver le rythme démocratique nécessaire à l’ouverture d’un nouveau cycle politique et redonner force aux institutions. C’était pourtant la condition nécessaire pour honorer les promesses de sa campagne : prendre le temps d’être entendu, de dialoguer, de s’entourer.  Pour celui qui est devenu président par surprise, échapper au contretemps c'est rompre avec lui-même, Sinon il n'aura été que le dernier représentant d'une République à bout de souffle.» ajoutent ils.

    Cet essai très « grand public » de deux éminents intellectuels illustre l’urgence à remettre les institutions au centre du jeu politique et à retrouver un rythme démocratique où chacun prenne sa part. Occasion de rappeler que Lucile Schmid est aujourd’hui cofondatrice du think tank La Fabrique écologique dont elle est Vice-président, membre de longue date de la rédaction de la revue Esprit, qui a été coprésidente de la fondation verte européenne (Green european Foundation) avec laquelle elle travaille régulièrement. Elle est l’auteure de plusieurs essais portant sur les élites publiques, les enjeux écologiques comme « Le bruit du tic-tac », « le manifeste des écologistes attérés », « La France résiste-t-elle à l’écologie ? » en  2017,  et les relations franco-algériennes : «La seconde guerre d'Algérie, le quiproquo franco-algérien» (Flammarion 1996).

    Elle avait dans Parité Circus (Calmann Levy 2008) raconté un épisode de sa campagne législative de 2002 contre André Santini : « Quand je me suis lancée en 2002, Santini avait été élu maire l'année précédente avec 70% des voix, et Vanves venait de basculer à droite » rappelle Lucile Schmid. Le contexte était atroce. Il n’avait pas hésité à l’attaque sur le théme « Schmid, c’est la cuisine ! », A cette époque elle était socialiste, élue conseillère régionale entre 2004 et 2010 de Ile de France. Candidature aux législatives qu’elle avait renouvelé en 2007 toujours avec l’étiquette PS avant de s’engager chez EELV en 2010 et se présenter sous cette étiquette aux cantonales d’Issy les Moulineaux en 2011 contre Paul Subrini (LR). Campagne au cours de laquelle, André Santini avait affirmé à son propos lors d’une réunion publique « elle est complétement givrée » et avait été poursuivi devant le tribunal et condamné pour « injure publique » Enfin, elle s’était présentée aux municipales de Vanves en 2014

  • VANVES ET LES ELECTIONS PRESIDENTIELLES : DES ELUES FRANCILIENNES EN VEDETTE DES UNIVERSITES D’ETE POLITIQUES

    Peut être que quelques vanvéens ont participé à ces universités d’été des écologistes, du mouvement libres, du PS où notamment ce week-end des élues franciliennes, candidates à la candidature à la présidentielle se sont illustrées : Valérie Pécresse (Libres), présidente de la Région Ile de France et Anne Hidalgo (PS)  maire de Paris pourraient très  bien par le hasard de la plitique qui réserve bien des surprises se retrouver en concurrence pour l’Elysée. Elles ont l’habitude de s’affronter lorsque la situation se tend entre la région et la capitale sur fond de Grand Paris, de transports, de lutte contre la pollution etc… la première défend une métropole-Région alors que la seconde défend la MGP  en ayant manoeuvré pour que P.Ollier son président fasse un second  mandat en Juillet 2020 alors la président de région avait envoyé ses lieutenants à l’assaut de la MGP dont le président du groupe LR au Conseil Régional et porte parole de Libres, Vincent Jeanbrun à deux doigts de lui piquer son siège,  avec la complicité de Jean Didier Berger, son 1er Vice président maire de clamart et Secrétaire Général  de Libres.

    Seul problème pour Pécresse, la primaire, puisque, après le retrait de Vauquiez et Retailleau, il en reste trois avec Michel Barnier, Eric Ciotti,  et un  francilien membre de sa majorité au Conseil Régional : Philippe Juvin, maire de La Garenne Colombes et président des Républicains des Hauts de Seine :«Je suis candidat à la présidentielle parce que la crise nous oblige à tout changer. Il faut penser avec des méthodes, des visages et des parcours nouveaux » expliquait il fin Juillet,  dans le Figaro fort de son expérience face à crise sanitaire qu’il a vécu en première ligne en tant que chef du service des urgences de l’hôpital Pompidou et qu’il a relaté dans un livre en dénonçant la gestion calamiteuse de l’épidémie et en jugeant un quinquennat «fait d’immaturité, d’autoritarisme et d’amateurisme».

    Mais, il est possible qu’elle saute cet obstacle avec le retrait du président de la Région Auvergene-Rhône-Alpes. Comme l’expliquait Bruno Jeudy dans Paris, «à la tête de son mouvement, Libres, elle prépare en coulisses son affaire depuis deux ans. Son équipe, composée de Patrick Stefanini, vétéran des campagnes présidentielles (il a dirigé celles de Jacques Chirac et de François Fillon), du chiraquien Frédéric Lemoine, d’Alexandra Dublanche (vice-présidente de la région) et de l’ex-plume de Fillon Igor Mitrofanoff, élabore son projet présidentiel. Car Pécresse se pose en « candidate des idées et des valeurs ». A La Région, elle peut comptersur ses fidéles pour tenir la maison, les vice présients Jean Didier Berger, 1er Vice Président, Othman Nasrou, Frédéric Péchenard, le président du groupe LR, Vincent Jeanbrun. Aux Républicains elle promettait, samedi à Brives (Corréze), de «jouer collectif» en s’inscrivant dans la droite ligne de Jacques Chirac «qui m'a mis le pied à l'étrier et m'a enseigné la politique» et en  évoquant la Corrèze comme sa «terre d'adoption et son refuge» : «Si je suis candidate, c'est pour gagner, alors je ne lâcherai rien. Ma détermination est intacte». Assurant que «nos idées et nos solutions sont plébiscitées partout», elle s'en dit certaine, «la droite peut et doit gagner la présidentielle de 2022».

    La veille à Blois, Anne Hidalgo,  maire de Paris a fait un pas de plus vers une candidature à la candidature aux présidentielles en participant aux «journées d’été» du PS, à une quinzaine de jours  de la publication de son livre-programme. «En ce qui me concerne, avec vous, avec toute cette équipe, j’ai dit que je prendrai ma part» a-t-elle déclarée. «Nous allons être cette force politique qui va porter ce projet et qui va aller à la rencontre des français» a-t-elle poursuivi, en considérant : «On est à la croisée des chemins, au pied du mur, ça n’a jamais été aussi vrai pour l’enjeu climatique, mais aussi pour la fracture sociale qui en train de tuer le pacte républicain»