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  • MUNICIPALES 2026 A VANVES : LE TEMPS DES QUESTIONS ET DES NEGOCIATIONS

    A moins d’un an des élections municipales, tout le landerneau politique vanvéen se mobilisent sans que rien n’y paraisse, en dehors des cafés politiques et conférence-débat  de Vanves en Tête, des réunions publiques du collectif vanvéen sur la démocratie citoyenne représentative….Mais en coulisse, cela négocie de chaque côté de l’échiquier politique local.

    En tous les cas, une chose est sûre : Bernard Gauducheau (UDI) se représentera  pour un cinquiéme mandat à la tête d’une liste UDI-LR-Socle commun (Renaissance-Modem-Horizons) si les négociations en cours aboutissent. Contrairement à 2020 où le maire de Vanves avait refusé la main tendue par le député de Vanves avec Séverine Edou qui conduisait la liste En marche, la situation a évolué depuis. Notamment après le rapprochement effectué lors des élections européennes où la majorité municipale avait fait campagne commune, et surtout lors des élections législatives qui avaient suivi la dissolution où elle avait soutenu le député Gabriel Attal, alors premier Ministre. Et maintenant, avec l’élection à la présidence de LR, de Bruno Retailleau ministre de l’intérieur qui a réglé le débat sur la pertinence de la participation au gouvernement de LR.  Avec à l'horizon les municipales de 2026 où il pourrait y avoir une alliance du socle commun (Modem-Horizons-Renaissance) avec LR et l'UDI comme cela se dessine à Vanves. Sachant que les négociations sont menés directement par Gabriel Attal, président de Renaissance qui est le référent pour les 4 communes de sa circonscription. Ainsi il méne les négociations à Issy les Moulineaux avec André Santini (UDI), à Boulogne avec Pierre Christophe Baguet (LR), à Meudon  avec Denis Laghero (UDI)t bien sûr à Vanves avec Bernard Gauducheau (UDI).

    A gauche, qui est apparu très molle durant ce mandat, avec l’absence du PS  du conseil municipal, et un groupe écologiste brouillon et mou, le ton est au durcissement et à la radicalisation. Ne serait-ce, que du côté écologiste avec l’arrivée au conseil municipal de Florence Pillas et d’Eric Sontag qui ne s’en laissent pas compter comme ils l’ont montré lors du dernier conseil municipal. Et du côté PS, avec l’arrivée d’une isséenne, Cécile Soubelet qui s’est présenté déjà deux fois contre Gabriel Attal aux élections législatives de 2022 et 2024. Voyant qu’elle ne pourrait pas y arriver face à André Santini aux municipales à Issy les Moulineaux, elle a déménagé à Vanves à la Rentrée 2024 pour pouvoir mener une liste à Vanves en Mars 2026. Elle est d’ailleurs très présente à chaque réunion publique, chaque événement et sur les réseaux sociaux depuis plusieurs mois. Des négociations seraient en cours entre socialistes et écologistes pour une liste commune qui pourrait être menée par Cécile Soubelet et Pierre Toulouse, avec côté écologiste Thibault Lejeune, Aurélie Zaluski, Florence Pillas et Eric Sontag notamment. Reste à savoir, ce que feront les communistes qui ont dû sûrement être contacté et qui, jusqu‘à présent, ont fait liste à part avec Boris Amoroz à leur tête en 2014 et 2020. D’autant plus que voilà 30 ans, une liste d’union de la gauche (PS-PC-EELV..) avait gagné de 4 voix l’élection municipale, un certain 18 Juin 1995, avec à sa tête Guy Janvier. 

    Enfin, au beau milieu de tout cela, est apparu ce fameux collectif vanvéen qui intrigue, pose beaucoup de questions dans le landerneau politique vanvéen. Il a tenu, notamment le 13 Mai dernier, une  assemblée citoyenne participative, devant une assistance fournie, où ses responsables ont présenté son objectif, sa méthode et son calendrier. «L'objectif est de constituer une liste pour les prochaines élections. La méthode est de construire un programme « par le bas » à partir d'ateliers participatifs (solidarités, vie économique, sécurité, éducation, urbanisme, etc) » indiquait l’un d’entre eux en ajoutant : « Le calendrier vise à déterminer des objectifs cet été et un programme à la rentrée ». Ce collectif rappelle un souvenir d’élection municipale en 2008 où une liste constitué de jeunes citoyens vanvéens s’était présenté : vanves en Mieux. 

    Voilà comment se présente la situation à 9 mois de l’échéance municipale

  • COMME UN AIR DE CAMPAGNE (ELECTORALE) A VANVES

    Depuis quelques jours, à un an des élections municipales, il y a un petit air de campagne qui régne à Vanves, d’autant plus que le week-end prochain, cela fera 5 ans que le 1er tour des élections municipales de 2020 s’était déroulé à la veille du premier confinement suite à la crise sanitaire provoquée par le COVID-19.

    Ainsi Vanves en Tête tenait un café politique au café de la Gare, Mercredi dernier. Dans le Vanves Mag, la majorité municipale signait une tribune qui parle d’une « gouvernance efficace au service des vanvéens- anticiper plutôt que subir ». Il se pourrait bien qu’il y ait une liste du « Socle Commun » regroupant  UDI-LR-Renaissance-Horizons-Modem conduite par le maire sortant qui se représentera pour un 5éme mandat. Une suite logique au fait que Gabriel Attal a reçu le soutien de la majorité municipale, tout au moins de l’UDI, lors des élections législatives de Juillet 2024.

    D’ailleurs l’attitude, les votes des élus municipaux Renaissance démontrent bien depuis quelques mois, comme ce sera pour le vote du budget 2025 dans quelques semaines, qu’ils devraient faire alliance avec la majorité municipale pour le prochain mandat. D’autant plus qu’on parle pour l’ex-premier ministre vanvéen, Gabriel Attal d’une candidature à Paris, ou alors à Issy les Moulineaux, pour prendre la succession d’André Santini. 

    Enfin, une candidature commence à émerger avec Cécile Soubelet (PS), ex-candidate socialiste contre Gabriel Attal aux deux dernières législatives, qui fait parler d’elle sur Facebook et X. Cette isséenne qui s’est installée récemment à Vanves, commence à être très présente  sur les réseaux sociaux, et sur le terrain, comme à la réunion publique du 13 février dernier, ou au concert de Dakoté à Panopée sur Léo Ferré. Elle réunit réguliérement dans un café vanvéen une petite équipe pour préparer sûrement la campagne, et s’exprime souvent sur son site Facebook, notamment sur la journée des Femmes, la démission de Martine Aubry, maire de Lille….

    Toute la question est de savoir si à Vanves, la gauche partira dispersée ou unie, et quelle sera l’attitude des insoumis,  des communistes, des écologistes avec Pierre Toulouse qui n’aurait pas l’intention de repartir, et  qui ont lancé le Collectif Citoyen de Vanves dont l’objectif « est de rassembler tous ceux qui souhaitent proposer des idées pour faire vivre véritablement la démocratie participative, ainsi que participer à une nouvelle dynamique sur la ville » comme il l’explique dans la tribune du groupe Ecologiste Social dans le Vanves Mag de Mars 2025.

    Il est intéressant de noter, pour la dernière année du mandat alors que les écologistes auraient pu le faire plus tôt, et chaque année ou tous les deux ans comme dans d’autres communes, deux élus ont choisi de démissionner, Alexia Pescreminoz et Loic Mechinaud, pour être remplacé par Florence Pillas et Eric Sontag « dans une démarche de renouvellement démocratique, : Permettre à d’autres de se confronter aux réalités du mandat, d’acquérir de l’expérience, d’apporter un regard neuf sur les enjeux de notre ville »

  • LUCILE SCHMID, UNE EX-ELUE DE VANVES CO-SIGNE UN LIVRE SUR MACRON « A CONTRETEMPS »

    Lucile Schmid, ancienne élu municipal EELV de Vanves (entre 2014-2020)  qui habitait Villa Dupont vient de publier un essai, écrit avec Olivier Mongin, éditeur, philosophe, écrivain : «Emmanuel Macron à contretemps», publié chez Bayard.

    « Les contretemps auront rythmé le quinquennat d'Emmanuel Macron. Contretemps par rapport au calendrier des réformes qu'il avait programmées ; contretemps par rapport aux attentes d'une société française qui ne veut plus d'un Président solitaire et enchaîne les révoltes, contretemps entre les aspirations progressistes que le jeune Président incarne en Europe et sa politique sécuritaire et migratoire qui braconne sur les terres sur Rassemblement national. Mais Macron est aussi pris à contretemps par la pandémie, l'emballement climatique, l’offensive des « démocratures » en Europe, en Turquie, les errements russes et chinois l’ont pris au dépourvu » expliquent ils dans cet essai.

    « Emmanuel Macron a fait face aux événements imprévus qui ont scandé son mandat, il n’a cependant pas su trouver le rythme démocratique nécessaire à l’ouverture d’un nouveau cycle politique et redonner force aux institutions. C’était pourtant la condition nécessaire pour honorer les promesses de sa campagne : prendre le temps d’être entendu, de dialoguer, de s’entourer.  Pour celui qui est devenu président par surprise, échapper au contretemps c'est rompre avec lui-même, Sinon il n'aura été que le dernier représentant d'une République à bout de souffle.» ajoutent ils.

    Cet essai très « grand public » de deux éminents intellectuels illustre l’urgence à remettre les institutions au centre du jeu politique et à retrouver un rythme démocratique où chacun prenne sa part. Occasion de rappeler que Lucile Schmid est aujourd’hui cofondatrice du think tank La Fabrique écologique dont elle est Vice-président, membre de longue date de la rédaction de la revue Esprit, qui a été coprésidente de la fondation verte européenne (Green european Foundation) avec laquelle elle travaille régulièrement. Elle est l’auteure de plusieurs essais portant sur les élites publiques, les enjeux écologiques comme « Le bruit du tic-tac », « le manifeste des écologistes attérés », « La France résiste-t-elle à l’écologie ? » en  2017,  et les relations franco-algériennes : «La seconde guerre d'Algérie, le quiproquo franco-algérien» (Flammarion 1996).

    Elle avait dans Parité Circus (Calmann Levy 2008) raconté un épisode de sa campagne législative de 2002 contre André Santini : « Quand je me suis lancée en 2002, Santini avait été élu maire l'année précédente avec 70% des voix, et Vanves venait de basculer à droite » rappelle Lucile Schmid. Le contexte était atroce. Il n’avait pas hésité à l’attaque sur le théme « Schmid, c’est la cuisine ! », A cette époque elle était socialiste, élue conseillère régionale entre 2004 et 2010 de Ile de France. Candidature aux législatives qu’elle avait renouvelé en 2007 toujours avec l’étiquette PS avant de s’engager chez EELV en 2010 et se présenter sous cette étiquette aux cantonales d’Issy les Moulineaux en 2011 contre Paul Subrini (LR). Campagne au cours de laquelle, André Santini avait affirmé à son propos lors d’une réunion publique « elle est complétement givrée » et avait été poursuivi devant le tribunal et condamné pour « injure publique » Enfin, elle s’était présentée aux municipales de Vanves en 2014