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VANVES ET LA REGION CAPITALE

  • LA RENTREE POUR LE MAIRE DE VANVES AU CONSEIL REGIONAL OU LE GROUPE UDI EST A L’INITIATIVE D’UN CHOC DE DECENTRALISATION

    C’était la Rentrée hier au Conseil régional où Bernard Gaducheau siégeait alors que le Roi Charles III arrivait à Paris Il était accueilli par Emmanuel Macron  à l’Arc de Triomphe avec cérémonie de ravivage de la Flamme à laquelle participait un vanvéen, Paul Guillaud, président de l’UNC mais aussi commissaire à la Flamme (que l'on aperçoit à gauche du roi sur la photo)

    Les conseillers régionaux ont commencé très fort en votant 40 propositions pour « un choc de décentralisation » dont le groupe UDI, dont fait parti le maire de Vanves, est à l’initiative puisque Jean François Vigier, son président,  a animé pendant un an un groupe de travail sur ce thème. Il avait d’ailleurs présenté quelques unes de ses mesures dans une tribune paru dans le Figaro fin Août et signé avec Valérie Pécresse : « Nous n’en pouvons plus de voir l’État perdre pied dans les territoires alors qu’il se disperse dans l’accessoire, en étouffant par exemple les élus locaux par un contrôle a priori et a posteriori au moindre ravalement de façade dans une école primaire. Résultat: l’État assume de plus en plus mal les missions régaliennes qu’il est pourtant le seul à pouvoir assurer » expliquaient ils. Comme l’a encore expliqué le président du groupe UDI, ils ont ressorti « une disposition passée sous les radars » : un droit de saisine des Régions, qui leur permet de demander à l’État l’exercice de compétences nouvelles, ou la modification de dispositions législatives et réglementaires s’appliquant dans un territoire…. En l’occurrence l’Ile de France  

    Les médias s’en sont fait l’écho ces jours-ci sur un SMIC régional  qui serait adapté au coût de la vie très élevé en Ile de France. Il serait ainsi  augmenté de 9% . À l'heure actuelle, le smic est de 1 747,20 euros brut par mois et pourrait, si cette proposition venait à être validée, passer à 1904,44 euros brut par mois pour les Franciliens. Mais Valérie Pécresse tempère néanmoins ses propos et ne souhaite pas pour l'heure « s'engager sur ce chiffre » de 9 %, tant qu'il n'y a pas eu de « discussion avec les partenaires sociaux ». Il n’en reste pas moins que certaines propositions décoiffent avec : la régionalisation de Pôle emploi et des aides aux PME en font évidemment partie. L’expérimentation d’une régionalisation de la gouvernance des règles de l’assurance-chômage, le transfert des moyens de l’Agence nationale de l’habitat avec MaPrimeRénov’ « pour nous laisser dans la Région la plus dense de France accélérer la rénovation des passoires thermiques »,

    Ils proposent une véritable gouvernance partagée du système éducatif, comme en Allemagne avec la gestion totale des lycées professionnels et la création d’écoles primaires régionales sous contrat avec l’État et de lycées régionaux autonomes dans les quartiers prioritaires de la ville, avec une liberté et une autonomie assumée dans le recrutement des enseignants et le projet pédagogique. Le transfert des routes nationales et des autoroutes à IDF Mobilités qui est devenu « une évidence pour créer davantage de synergies avec les transports en commun », mais aussi  de la  réglementation des taxis et des chauffeurs VTC à IDF  Mobilités.  Enfin, les présidences de l’AP-HP et de l’ARS pourraient être confiées à la Région  « Notre démarche n’est pas un acte de défiance à l’égard du gouvernement: c’est une main tendue pour initier en partenariat un choc de décentralisation puissant. L’État incapable de se réformer de l’intérieur laisserait les territoires agir en proximité pour apporter des réponses spécifiques, innovantes et différenciées aux réalités vécues de leurs citoyens, libérant les Français d’une bureaucratie qui les inhibe et les étouffe. Toutes les révolutions françaises ont commencé en IDF : nous proposons au gouvernement de lancer la révolution girondine depuis l’IDF » expliquaient ils

  • LES ELUS DE VANVES SIEGENT MALGRE LA GREVE POUR VOTER LES BUDGETS DE LA REGION ET DU DEPARTEMENT

    Isabelle Debré vice Président du Conseil Départemental s’est déplacé deux fois à Nanterrre Vendredi et mardi dernier pour voter le budget des Hauts de Seine et participer au conseil d’administration de l’etablissement Public Interdépartemental Yvelines/ Hauts de Seine (EPI 78-92), Bernard Gauducheau étaient,ses trois premiers jours de la semaine au conseil régional pour la session budgétaire de la Région qui a pris hien en fin d’après-midi, et les conseillers municipaux représentant la ville au conseil terrorial de GPSO était hier soir à l’hôtel de ville de Boulogne pour voter 79 délibérations,  malgré la circulation difficile à cause de la gréve. Ils ont pu appréhender la lassitude des vanvéens comme des franciliens victimes d’une gréve des transports qui continue maintenant depuis 15 jours. Avec maintenant des axes vanvéens embouteilllés aux heures de pointe le matin et en fin de journée, deux lignes de métro, très fréquentées par les vanvéens,  fermées (12 et 13) avec heureusement des bus qui roulent, mais souvent archi-bondés. Ils sont senti une certaine agressivité se développer de la part de gens excédés dans les rues et les transports en commun

    Le Conseil Régional a voté hier  son budget de plusieurs milliards d’euros,pour une Région économe, solidaire et écologiste qui se traduira à Vanves notamment par ce chantier de rénovation des équipements sportifs extérieurs du lycée Michelet pour un coût de 7,5 M€ dont le démarrage a été retardé à cause d’appels d’offres infructueux. Le département a voté son budget Vendredi dernier qui se traduira à Vanves par l’exécution du Contrat de Développement entre le département et la ville renouvelé pour la période 2019 -2021 mais pas encore signé : Il se monte à 3 204 100 €  dont 1 630 000 € en investissement pour la construction-réhabilitation du groupe scolaire du Parc (1,2 M€) qui est inscrit à l’ordre du jour de la réunion de la majorité municipale vendredi en fin de journée vendredi, la création de la nouvelle médiathéque au rez-de-chaussée de la résidence construite par Legendre Immobilier face à la mairie et la réhabilitation de la bibilothéque municipale (400 000 €). 1,57 M€ est prévu en fonctionnement et touche l’accueil du jeune enfant (924 000 €), les activités culturelles (129 000€), et sportives (454 200 €) ainsi que la coordination gérontologique (66 000 €)

    Il est intéressant de noter alors que l’EPI 78-92 réunissait son conseil d’administration mardi dernier, que la veille au Conseil Régional, il y a eu une tentative du groupe Socialiste pour que le conseil régional exprime son opposition à la fusion des départements des Yvelines et des Hauts-de-Seine. «Dans un moment où le Gouvernement annonce vouloir faire évoluer le cadre institutionnel de la région et de la métropole dans le cadre d’un projet de loi  Décentralisation, Différenciation et Déconcentration, la fusion de ces deux départements affaiblirait pourtant la cohérence du développement régional et la cohésion indispensable de l’ensemble des territoires franciliens» expliquaient les »lus  socialistes qui proposaient donc que le Conseil régional exprime une opposition officielle à la perspective d’une fusion entre les départements des Yvelines et des Hauts-de-Seine.  Valérie Pécresse a fait rejeté cette proposition par sa majorité et a fait voter un texte pour que la région ne s’exprime pas sur ce sujet considérant que «cette compétence relève uniquement de l’Etat, des départements concernés ainsi que des populations vivant sur les territoire».

    «L'EPI 78-92 démontre au quotidien, depuis sa création en février 2016 et la fusion progressive de plusieurs services, la pertinence du rapprochement des deux Départements, en améliorant sans cesse la qualité du service rendu à l'usager, et en générant des économies d'échelle importantes au travers de groupements de commandes notamment. Il apporte la preuve d'un fonctionnement opérationnel sans dépense, ni administration supplémentaire, en s'appuyant uniquement sur les moyens mis à sa disposition par les deux collectivités» a indiqué Patrick Devedjian  président du CD 92, comme pour leur  répondre à un moment où le gouvernement semble favorable à une telle fusion.

    Occasion de dresser un bilan de ce rapprochement dans plusieurs domaines :L’EPI regroupe les services voiries pour l'entretien et l'exploitation du réseau routier interdépartemental représentant 1900 km, d'archéologie préventive - habilité pour la réalisation de diagnostics prescrits dans son ressort territorial et l'exécution de fouilles d'archéologie préventive qui devrait entreprendre 7 diagnostics et 1 fouille sont susceptibles en 2020, - d'adoption avec un service interdépartemental qui est le plus important de France.  Depuis, plusieurs mutualisations départementales ont été faites, avec notamment le rapprochement de plusieurs services : les solidarités, la commande publique, l'éducation et la construction, les missions d'audit, de contrôle et d'évaluation des politiques publiques, le tourisme, les archives départementales. Ils disposent d’une société d’économie mixte d’aménagement commune  avec Citallios qui intervient auprès des communes comme par exemple Malakoff pour sa ZAC porte de Vanves. et ils viennent de lancer un portail commun recensant l’ensemble des dispositifs issus de leurs compétences :  www.78-92.fr

  • VANVES , LE DEPARTEMENT ET LA REGION : UNE EGALITE FEMME/HOMME PAS EVIDENTE MALGRE LES DISCOURS

    A l’occasion de la journée internationale de la femme, Isabelle Debré, vice président du Sénat et du Conseil Départemental des Hauts de Seine devrait participer à l’hôtel du département des Yvelines à Versailles à un déjeuner débat organisé par Patrick Devedjian et Pierre Bédier, Présidents respectivement du 92 et du 78,  sur le thème « Le droit à l'éducation pour toute femme », animé par Bénédicte de Kerprigent directricede l’Institut des Hauts de Seine avec Annie Genevard, Députée-Maire de Morteau, Secrétaire générale adjointe des Républicains et Déléguée générale à l'éducation. « Assurer à toutes les femmes, l'accès à une éducation de qualité, est un des objectifs majeurs dans l'éducation féminine universelle. Accéder à l'instruction et à la maîtrise de la langue française contribue à défendre la place de la femme dans la vie sociale et professionnelle » explique t-elle. Sachant que notre  département a mis en place un programme d'action favorisant l'alphabétisation, le perfectionnement du français et l'insertion professionnelle en faveur des femmes, et a apporté son soutien à l'Institut des Hauts-de-Seine pour la création de quatre écoles Françaises des Femmes où 400 femmes sont actuellement inscrites et suivent un parcours pédagogique d'enseignement général.  

    A cette occasion,  l’ADF  (Association des départements de France) a mené une étude de fond pour évaluer les effets de l’instauration des binômes paritaires dans les cantons depuis Avril 2015. Les conseillères départementales représentent la moitié des assemblées et des bureaux, et ont multipliés par 4 leur représentation par rapport à 2011 (13,8%). Les élus ont constatés des changements visibles dans le fonctionnement des assemblées départementales : Une présence féminine devenue automatique et accrue, un rajeunissement des élus, un degré d’implication et d’engagement fort de l’élue dans ses missions,  contribuant à une nouvelle approche dans les politiques à conduire. « l’arrivée massive de femmes, souvent issues de la société civile, donne un second souffle aux conseils départementaux. Dans la plupart des départements, le nouveau mode de scrutin a induit une nouvelle atmosphère de travail, des premières évolutions dans la redistribution des responsabilités, permettant plus de mixité dans les politiques menées. Cette nouvelle répartition des rôles témoigne de la transition actuellement opérée dans les Conseils départementaux pour de nouvelles gouvernances, souhaitées par les élus eux-mêmes ».

    La Région ile de France de son côté, a fait de la « Lutte contre les violences faites aux femmes », sa grande cause régionale 2017. Les nouvelles mesures pour favoriser l'égalité entre les femmes et les hommes en Île de France ont fait l’objet d’une communication présentée lors du dernier conseil régional. Elle montrait que les disparités entre les femmes (52% de la population francilienne) et les hommes demeurent une réalité : Les femmes gagnent en moyenne 26% en moins que les hommes. Prés de 3 fois plus de femmes (21%) que d’hommes (8%) sont à temps partiel. Sur 75 000 entreprises crées en IDF, seules 27% l’ont été par des femmes. Les violences conjugales sont plus élevées en IDF (10,9%) que sur l’ensemble du territoire (9%). Les avances et les agressions sexuelles envers les femmes sont plus importantes en IDF (3,9%) que sur l’ensemble du territoire (1,9%). Dans les transports en commun, les franciliennes sont plus sujettes (58,7%) que les franciliens (30,7%) à ressentir un sentiment d’insécurité.  La lutte contre les discriminations et pour l’égalité entre les femmes et les hommes, ainsi que les violences faites aux femmes ont fait l’objet de deux nouvelles politiques cadre présenté le 22 Septembre et le 13 Octobre 2016. Cinq cinq axes ont été définis : Agir pour l’égalité professionnelle au sein des services ; accompagner et soutenir les acteurs franciliens de l’égalité entre les femmes et les hommes ; agir pour l’égalité professionnelle  dans l’éducation et la formation ; améliorer et faciliter la vie des franciliennes ; rendre vers la parité dans toutes les commissions et groupes de travail régionaux.