Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

egalité femmehomme

  • VANVES EN CAMPAGNE : INCLUSION ET SOLIDARITES, ILLUSTRATION DE CE QUE VEUT FAIRE VANVES DEMAIN

    Mardi soir à l’école Larmeroux c’était au tour des écologistes de présenter une partie de leur programme, sur le théme «inclusion, solidarités», dont le document – «nos engagements pour 2020-2026 » commence à être distribué avec la présentation des co-listiers de Pïerre Toulouse et Aurélie Zaluski en dernière page. Comme lors de la première réunion, le théme a été introduit par un colistier, avec des témoignages d’acteurs impliqués, avec traduction en signe, et résumée en facle, c’est-à-dire en langage facile à lire et à comprendre par tous « car on voudrait que cette campagne soit compréhensible par tous comme notre gestion à la mairie » a précisé le premier. « Ces moments forts de notre campagne doivent être l’illustration de ce que l’on veut faire et porter » ajoutait la seconde.

    Tout d’abord l’inclusion avec Aurélie Zaluski, Claire Girard qui a planté le décor sur l’accessibilité « à tout pour tous », Camila Marin qui a présenté les mesures préconisées par la liste Vanves Demain : Une commission sur l’accessibilité et l’adaptibilité à chaque citoyen, où les personnes en situation de handicap seront systématiquement consultées sur les projets d’aménagement urbain, afin d’élargir la prise en compte des besoins et de favoriser les espaces de vie et de circulation « inclusifs » ; un accueil accessible 24h/24 centré sur l’accès aux droits pour les personnes en grande difficulté. Il comprendra des agents formés avec les associations spécialisées dans la prise en charge du handicap, qui travailleront en lien direct avec les agents du Centre communal d’action sociale (CCAS) et du service Éducation ; un pôle socio-éducatif  en lien avec le personnel des écoles, où le rôle des travailleurs sociaux sera d’accompagner les enfants et les familles – «la reconstruction de l’école du Parc sera une occasion de travailler sur un meilleur accueil des enfants handicapées » -  et les autres services afin de les faire monter en compétence et éviter qu’un enfant handicapé ne soit pas accueilli au centre de loisirs alors que les animateirs sont d’accord et  que les parents essuient des refus pour des raisons administratives de la part des services de la mairie. Enfin, des initiatives pour rendre le sport plus inclusif avec l’accueil des athlètes des jeux paralympiques pour leurs entraînements dans le cadre de Terre de Jeux 2024, le développement de la pratique féminine du sport dans le cadre des sections du Stade de Vanves…

    Ensuite, les solidarités avec Adeline Beving qui a posé la question sur « comment cultiver le vivre ensemble à Vanves, notamment la population précaire, invisible». Notamment avec des mesures fortes :  un maire adjoint en charge des personnes en situation difficile ou précaire, français ou étrangers ;  un service accessible 24h/24 centré sur l’accès aux droits pour les personnes en grande difficulté (femmes victimes de violence, personnes à la rue, familles d’enfants porteurs de handicap, etc.), «c’est-à-dire le 15 de Vanves » ; des événements conviviaux, autour notamment des pratiques culinaires pour favoriser l’échange et les rencontres intergénérationnelles et interculturelles ; une augmentation du parc des locaux destinés à l’accueil des personnes en situation d’urgence et de grande précarité ; la création en lien avec les associations, un dispositif de premier accueil, où les personnes exilées pourront se rendre librement, quel que soit leur statut. Avec des témoignages de Claire Papy sur l’ASTI qui s’occupe d’alphabétisation sesémigrés, de Sophie Belong sur les demandeurs d’asile : « IL y en a 40 hébergés à Vanves » et un témoignage de Gérard Popot sur les domiciliations  : «S’il y a 20 à 25 domiciliations par le CCAS, autant sont refusées, alors que c’est une obligation pour les CCAS qui ne peuvent pas s’y soustraire. Une action a été entreprise auprés du préfet concernant les communes comme Vanves qui ne respecte pas le droit à domiciliation » - « Que Vanves accueille accueille sa part de migrants est important ! Alors qu’elle ne le fait pas. Mais elle n’a pas vocation à acceuillir tous les migrants » a précisé Pierre Toulouse pour lequel ses migrants sont une richesse pour le pays et qu’il ne fait pas opposer migrants et travailleurs

  • EGALITE FEMME/HOMME : UN PERSONNEL FEMININ MAJORITAIRE A VANVES

    Comme chaque année, un rapport sur la situation en matière d’égalité entre les femmes et les hommes parmi le personnel communal, est présenté au conseil Municipal, comme ce fut le cas, le 6 Février dernier : Les effectifs permanents sont majoritairement féminins avec 438 femmes (66,87%) et 217 Hommes (33,13%), soit 2/3 – 1/3.

    La pyramide des âges montre un vieillement du personnel féminin avec une importante proportion de femmes de plus de 50 ans, les hommes étant majoritaire dans la tranche 40-49 ans. «Cet état des lieux encourage la prise en compte de l’accompagnement ds évolutions de postes intégrant particulièrement une pénibilité au travail » note le rapport. La répartition des agents par catégorie montre une importante d’agents d’agents de catégorie C (70%), et par filières, une présente importante de femmes dans les créches, les écoles, les services administratifs. Il constate une parité à la direction générale.  80% des femmes travaillent à temps partiel, ce qui explique un salaire plus important des hommes que celui des femmes. Le nombre d’arrêt de travail, tous confondus, est plus important chez les femmes que les hommes, et notamment dans la filière technique, ce qui a conduit à mettre des mesures de prévention, par l’achat de matériel, ainsi que des formations sur les gestes et les ostures à adopter. La durée moyenne de ces arrêts de travail est de moins de 15 jours. Le service des R.H. (Ressources Humaines) a constaté une recrudescence des accidents de trajet avec les gréves de décembre 2019 dans les transports.

    Ce rapport indique tout d’abord que des actions de sensibilisation sont menées pour prévenir les préjugés sur des rôles masculins ou féminins stéréotypés. D’ailleurs des actions en lien avec la formation et la sensibilisation des personnels, ont été menées tout au long de l’année 2019 par rapport à l’égalité Femme/Homme comme par exemple les formations proposées par le CNFPT.  Ensuite que la ville participe à des réseaux «Egalité F/H) comme l’association des Maires du 92 ou la Charte Européenne pour l’Egalité entre les femmes et les hommes, et des échanges de bonnes pratiques entre collectivités afin de proposer des actions complémentaires. Enfin, deux initiatives ont été pris : la mise en place du télétravail qui concerne 3 femmes et 2 Hommes fin 2019, et d’un groupe de travail sur la qualité de vie au travail composée de 3 femmes et 3 hommes.

  • VANVES , LE DEPARTEMENT ET LA REGION : UNE EGALITE FEMME/HOMME PAS EVIDENTE MALGRE LES DISCOURS

    A l’occasion de la journée internationale de la femme, Isabelle Debré, vice président du Sénat et du Conseil Départemental des Hauts de Seine devrait participer à l’hôtel du département des Yvelines à Versailles à un déjeuner débat organisé par Patrick Devedjian et Pierre Bédier, Présidents respectivement du 92 et du 78,  sur le thème « Le droit à l'éducation pour toute femme », animé par Bénédicte de Kerprigent directricede l’Institut des Hauts de Seine avec Annie Genevard, Députée-Maire de Morteau, Secrétaire générale adjointe des Républicains et Déléguée générale à l'éducation. « Assurer à toutes les femmes, l'accès à une éducation de qualité, est un des objectifs majeurs dans l'éducation féminine universelle. Accéder à l'instruction et à la maîtrise de la langue française contribue à défendre la place de la femme dans la vie sociale et professionnelle » explique t-elle. Sachant que notre  département a mis en place un programme d'action favorisant l'alphabétisation, le perfectionnement du français et l'insertion professionnelle en faveur des femmes, et a apporté son soutien à l'Institut des Hauts-de-Seine pour la création de quatre écoles Françaises des Femmes où 400 femmes sont actuellement inscrites et suivent un parcours pédagogique d'enseignement général.  

    A cette occasion,  l’ADF  (Association des départements de France) a mené une étude de fond pour évaluer les effets de l’instauration des binômes paritaires dans les cantons depuis Avril 2015. Les conseillères départementales représentent la moitié des assemblées et des bureaux, et ont multipliés par 4 leur représentation par rapport à 2011 (13,8%). Les élus ont constatés des changements visibles dans le fonctionnement des assemblées départementales : Une présence féminine devenue automatique et accrue, un rajeunissement des élus, un degré d’implication et d’engagement fort de l’élue dans ses missions,  contribuant à une nouvelle approche dans les politiques à conduire. « l’arrivée massive de femmes, souvent issues de la société civile, donne un second souffle aux conseils départementaux. Dans la plupart des départements, le nouveau mode de scrutin a induit une nouvelle atmosphère de travail, des premières évolutions dans la redistribution des responsabilités, permettant plus de mixité dans les politiques menées. Cette nouvelle répartition des rôles témoigne de la transition actuellement opérée dans les Conseils départementaux pour de nouvelles gouvernances, souhaitées par les élus eux-mêmes ».

    La Région ile de France de son côté, a fait de la « Lutte contre les violences faites aux femmes », sa grande cause régionale 2017. Les nouvelles mesures pour favoriser l'égalité entre les femmes et les hommes en Île de France ont fait l’objet d’une communication présentée lors du dernier conseil régional. Elle montrait que les disparités entre les femmes (52% de la population francilienne) et les hommes demeurent une réalité : Les femmes gagnent en moyenne 26% en moins que les hommes. Prés de 3 fois plus de femmes (21%) que d’hommes (8%) sont à temps partiel. Sur 75 000 entreprises crées en IDF, seules 27% l’ont été par des femmes. Les violences conjugales sont plus élevées en IDF (10,9%) que sur l’ensemble du territoire (9%). Les avances et les agressions sexuelles envers les femmes sont plus importantes en IDF (3,9%) que sur l’ensemble du territoire (1,9%). Dans les transports en commun, les franciliennes sont plus sujettes (58,7%) que les franciliens (30,7%) à ressentir un sentiment d’insécurité.  La lutte contre les discriminations et pour l’égalité entre les femmes et les hommes, ainsi que les violences faites aux femmes ont fait l’objet de deux nouvelles politiques cadre présenté le 22 Septembre et le 13 Octobre 2016. Cinq cinq axes ont été définis : Agir pour l’égalité professionnelle au sein des services ; accompagner et soutenir les acteurs franciliens de l’égalité entre les femmes et les hommes ; agir pour l’égalité professionnelle  dans l’éducation et la formation ; améliorer et faciliter la vie des franciliennes ; rendre vers la parité dans toutes les commissions et groupes de travail régionaux.