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Conseil Municipal

  • VOTE DU BUDGET A VANVES REFLET D’UNE GESTION PRUDENTE EN RESTANT AMBITIEUX

    Le budget 2025 de la ville de Vanves qui  a été voté mardi soir par  le conseil municipal se monte à 49,9 M€ en fonctionnement dont 26,9 M€ pour le personnel (53,99%) et 18,4 M€ en investissement avec notamment l’Ecole du Parc, la restauration des Glacières du parc F .Pic (sur la photo), l’aménagement d’un ascenseur au marché.  « Le retard du vote du projet de loi de finances 2025 a rendu l’exercice budgétaire difficile » comme l’a remarqué Bertrand Voisine, 1er adjoint chargé des finances. 

    « Sa préparation a été délicate à cause du manque de données (financières), obligeant à des hypothèses prudentes » ajoutait Bernard Gauducheau en parlant des particularités à ce budget à cause des incertitudes, de l’inflation, du coût en hausse des matières premières et des fluides. « Nous nous attachons à maintenir le cap de nos actions » grâce notamment aux partenaires institutionnels de la commune auxquels le maire a rendu hommage, en citant l’Etat, la Région Ile de France qui soutient beaucoup les communes, la Métropole du Grand Paris (MGP), le département des Hauts de Seine avec son contrat de développement triennal, Grand Paris Seine Ouest (GPSO). « Nous maintenons les services à la population, la qualité des services rendus, les investissements avec un programme d’équipement ambitieux » a-t-il souligné. « Nous avons fait le choix de trouver des marges de manœuvres. Des efforts ont été fait  sur les charges de fonctionnement en allant rechercher jusqu’aux plus petits économies qui additionnées, peuvent représenter des sommes importantes . Nous avons maintenu les mêmes taux d’imposition » sans augmentation depuis trois ans maintenant : 29,34% pour la taxe foncière et 25,09% pour la taxe d’habitation sur les résidences secondaires. « Ce budget est le reflet de notre gestion prudente en restant ambitieux » a-t-il conclu

    « On voit que le gouvernement cherche dans les communes  ce qu’il ne peut aller chercher ailleurs, en taxant les plus riche » a asséné Pierre Toulouse, chef de file des écologistes qui ont voté contre – alors que les 3 élus de Renaissance ont fait une « abstention positive » -  , en citant la baisse de la DGF, et le dispositif de lissage conjoncturel des recettes fiscales, appelé Dilico (Dispositif de lisage conjoncturel). Il a remarqué qu’il était difficile de se retrouver dans les reports de crédits d’un budget à l’autre, « ce qui évite de recourir à l’emprunt ». Il a conclu en constatant qui « ce budget est le reflet d’une politique qui manque d’ambition ! ».

    Son collègue Thibaut Lejeune a posé beaucoup de questions sur lesquels les adjoints au maire ont répondu : Notamment, sur  les difficultés de recrutement à la police municipale et dans les crèches, en constatant que la ville a recouru à un cabinet pour recruter le directeur de commune, tout comme pour travailler sur un stratégie de l’image de Vanves. « Il n’y a pas assez de candidats pour les crèches. On fait ce qu’on peut. Ce n’est pas de gaieté de cœur que l’on doit geler des berceaux » a répondu Xavière Martin adjointe à la petite enfance et aux écoles. Le maire a expliqué que, pour la police municipale « on cherche, on trouve des candidats qui se désistent. Mais on est prudent et on a des exigences ! »  tout en assurant qu’il insiste auprés de l’Etat pour qu’il maintienne ses effectifs au commissariat de Vanves. Sur la sécurisation des données de la ville de Vanves, contre les cyber-attaques, il a été rassuré, la municipalité assurant  y veiller …

  • LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES VOTE SON BUDGET DE 65 M€ CE SOIR

    Le conseil municipal devrait voter ce soir, son budget 2025 qui devrait se monter à 65 M€ dans un contexte économique imprévisible et une loi de finances pénalisante qui impose la participation des collectivités locales à la réduction du déficit public, entraînant une hausse des dépenses de péréquation. Cela se concrétise, d’une part, par la mise en place d’un nouveau dispositif de lissage conjoncturel des recettes fiscales, appelé Dilico (Dispositif de lisage conjoncturel) mis en place en lieu et place d’un fonds de réserve centré sur les 450 collectivités les plus importantes, dont les critéres retenus - comme le revenu moyen par habitant et le potentiel financier par habitant - considérant la typologie des communes franciliennes, risque de peser de façon importante et disproportionnée sur les communes franciliennes, d’autre part par  uneforte baisse de la DGF, une baisse des droits de mutation immobiilière de 10% (au lieu de +7% en 2024), soit -300 000 €

    Lors du DOB du 11 Février, le maire avait indiqué que l’objectif est le maintien des principales orientations du projet de mandature : soutien à l’activité économique et commerciale à travers l’aide à la rénovation des vitrines qui sera renouvelé en 2025  avec l‘aide de la MGP, le maintien d’un niveau élevé de subventions aux associations (970 000) avec la mise en place d’une plateforme destinée aux associations, la lutte contre l’isolement des seniors avec la mise en œuvre d’un nouvel opérateur de téléassistance etc…

    Le maire adjoint au maire aux finances avait donné quelques chiffres : Le budget fonctionnement devrait s’élever à 49,9 M€ dont 26,7 M€ pour le personnel, sur lequel pèse l’augmentation des charges du CNRACL (200 000 €), la revalorisation  des carrières des agents (+180 000€) , l’attribution de 5 points d’indices  (+120 000€)   notamment avec une réserve de 37 000 € pour l’organisation d’un scrutin, ce qui est prudent vu le contexte politique (dissolution de l’Assemblée Nationale, référendum…)

    Le budget investissement devrait s’élever à 16,2 M€ dont la rénovation de l’école du Parc et la restauration des Glacières, mais aussi l’aménagement d’un ascenseur au marché... Un spécialiste vanvéen des finances locales notait que «le niveau des dépenses d’investissement par habitant (375 €) était, en 2024, nettement inférieur à la moyenne des autres villes du département». Et que cette situation ne devrait pas s'améliorer : « la capacité d'épargne de la ville (c’est-à-dire l’épargne après paiement des annuités de la dette) devrait passer d'un solde positif (exceptionnel) de + 3,5 M€ en 2023 à un solde .... négatif de - 0,8 M€ en 2025, sachant que le montant de la dette est de 26,8 M€, que depuis 2020, la dette de la ville a ainsi augmenté de 15 M€ (+ 140 %) alors même que les impôts ont été augmentés 2 fois». Il n'empêche que « si la situation financière de la ville n'est pas mauvaise, la tendance observée ces dernières années n'est pas favorable alors même que le niveau des dépenses d'investissement est moindre que dans les autres villes du département ».

  • RETOUR SUR LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES:RSU, ADICO...

    Avec le débat d’orientation budgétaire qui revient chaque année début février 5 à 6/7 semaines avant le vote du budget, le conseil municipal examine depuis 2021 le Rapport Social Unique comme ce fut le cas le 11 Février dernier qui rassemble les éléments et données synthétiques de la direction des ressources humaines de la mairie autour de 11 thématiques dont une nouvelle sur l’environnement, avec des chiffres qui concernent l’année 2023

    RSU : Ainsi la ville comptait 739 agents dont 377 fonctionnaires (32,10%), 152 contractuels permanents 210  (32,24%) et Non permanents (32,05%), avec 359 femmes (68%) et 170 hommes (32%). La principale filière qui compte le plus grand nombre d’agents permanents (36%) et contractuel (44%) est la filière technique avec 61% de femmes, la seconde est la filière administrative (25% de titulaires et 22% de contractuels) dont 73% de femmes la troisiéme est l’animation (18% de titulaires et 20% de contractuels). La part des femmes demeure la plus importante dans la filière médico-sociale en raison du taux de féminisation des établissements de la petite enfance, alors que les hommes sont majoritaires dans la filière police et sportive. L’âge moyen st de 47 ans chez les permanents et 37 ans les contractuels.  

    Le RSU indique que la ville employait de 2023, 30 agents en situation de handicap, que les services qui ont le plus recruté, étaient l’éducation, car cette filière connaît une pénurie significative d’animateurs à l’échelle nationale qui touche toutes les collectivités, les sports  qui connaît des difficultés à recruter principalement des maîtres-nageurs sauveteurs. Il a comptabilisé 682 arrêts de travail, soit 12 496 jours d’absence  à causede maladies ordinaires et d’accidents du travail : 25 ont été comptabilisés en 2023 (42 en 2022) Enfin, 85 agents ont bénéficié du travail dont 23 Hommes et 62 Femmes  

    ADICO : La ville a adhéré à l’Association pour le Développement et l’innovation numérique des collectivités (ADICO) ui propose de nombreuses solutions mutualisées telles que l’accompagnement aux réglementations (RGPD), à la communication, à la sécurité (notamment contre les cyberattaques). D’autant plus que Vanves, à l’instar de nombreuses communes traite de nombreuses données personnelles pour assurer la gestion des services publics dont elle a la charge (Etat civil, inscriptions scolaires, liste électorale…), la gestion des ressources humaines, la sécurisation des locaux (contrôle d’accès par badge, vidéosurveillance) ou encore le site internet

    Il est intéressant de noter que Vanves fait partie de la Métropole du Grand Paris qui a lancé un programme d’accompagnement  « clé en main » gratuit des 130 Communes qu’elle regroupe contre les attaques de plus en plus nombreuses de cybercriminels,  en partenariat avec le Campus Cyber, dans le cadre du programme Européen Cybiah (Cybersécurité et Intelligence Artificielle hub). Une collectivité locale sur 10 déclare avoir été victime d'une de plusieurs cyberattaques au cours des 12 derniers mois dont Chaville, Boulogne, ou encore Saint-Cloud  dans les Hauts de Seine. Heureusement, cela n’a pas été le cas de Vanves.  «La menace cyber se déplace vers les acteurs les moins protégés, et les collectivités sont en première ligne. Une mairie attaquée, c’est un service public paralysé : plus de gestion des passeports ou d’autres missions essentielles du quotidien des administrés. Ce partenariat apporte une réponse concrète pour aider les collectivités à faire face à ces défis»