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VANVES ET LA REGION CAPITALE - Page 3

  • L’IMAGE DU JOUR A VANVES : INAUGURATION AU SALON DE L’AGRICULTURE

    Bernard Gauducheau (UDI), conseiller régional et maire de Vanves, était présent hier matin (avec son épouse devant le stand), pour accueillir Valérie Pécresse (LR) qui inaugurait le stand de la Région Ile de France, au rez de chaussée du Hall 7 (Palais Sud) en plein travaux de rénovation, sur le territoire vanvéen. Une visite beaucoup plus calme que celle du  Chef de l’Etat au même moment, avec beaucoup plus d’élus et de personnalités qu’à l’habitude, mais ni de sifflets, ni de cris.

  • VANVES ET LE SALON DE L’AGRICULTURE : OCCASION DE DE COUVRIR LA RICHESSE AGRICOLE FRANCILIENNE

    Pour les vanvéens qui ont envie d’en savoir plus sur cette  agriculture francilienne qui reste largement méconnue de ses habitants - Beaucoup n'ont pas conscience qu'elle est une composante essentielle du territoire régional car ce seul secteur économique occupe la moitié de la surface de l'ile de France – un vaste panorama sur « plus de 50 ans de productions agricoles franciliennes » a été réalisé par les équipes de la DRIEA (Direction Régional et Interdépartementale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt). 124 pages passionnantes avec  synthéses et de cartes dynamiques analysants ce que la Région Capitale produit et comment ces productions ont évolué sur plus de 50 ans, « car on ne peut pas comprendre le présent et construire le futur sans analyser les dynamiques qui se sont mises en place depuis les années 1950-1960 » expliquent ses auteurs qui insistent sur le fait que « Paris n'a pas grandi hors-sol : l'espace agricole francilien, ce sont ses racines qui n'ont pas disparu, et à l'heure du développement durable, elles sont indissociables de la métropole. L'agriculture francilienne peut pleinement contribuer à l'approvisionnement alimentaire du Grand Paris ; elle peut pleinement lui apporter un ancrage territorial solide, et par là même lui permettre de construire une identité forte »

    Ce  panorama insiste sur un élément essentiel : l'agriculture francilienne s'est développée au fil des siècles pour approvisionner Paris. Toutes ses spécificités, sa diversité viennent de là. Les circuits courts, elle connaît depuis très longtemps !  Mais à partir du XIXe siècle, et encore plus au XXe siècle, la concurrence extérieure s'est développée avec la révolution des transports, l'amélioration des moyens de transformation et de conservation et cela au moment même où la croissance urbaine engendrait des pressions fortes. Face à ces difficultés, les diverses filières agricoles de la région se sont adaptées différemment :  

    Les exploitations céréalières se sont pleinement intégrées dans des filières nationales très organisées. Elles peuvent vendre certains produits en circuits courts, mais c'est difficile pour leurs produits de base, qui demandent une transformation préalable. Certains exploitants choisissent d'être à la fois au champ, au moulin et au four ce qui demande beaucoup de savoir-faire différents et d'investissements. Pour autant, les exploitations céréalières de la région participent à l'approvisionnement de proximité : la filière blé qui contribue pleinement à l'alimentation en pain des Franciliens et a permis à  l’Ile de France d’être la première région productrice de farine en France. Ainsi le blé francilien participe à l'approvisionnement des moulins franciliens, qui eux-mêmes livrent une bonne partie de leur production aux artisans boulangers de la région.

    Les exploitations spécialisées en production de légumes ou de fruits pratiquent davantage la vente en circuits courts. Depuis les années 1960, ces exploitations subissent de plein fouet la concurrence et le dernier recensement de 2010 le confirme. Produire en Île-de-France a un coût. Le foncier est plus cher. La main d’œuvre est difficile à trouver pour des travaux pénibles et faiblement rémunérateurs. « L’Ile de France est le berceau de cette culture maraîchére. Si elle disparaît, c’est environ 200 emplois directs qui seront supprimés» explique Jean Claude Guehennec, Vice Président de l’Union des Producteurs de fruits et légumes franciliens

    Les élevages rencontrent aussi souvent des difficultés de transformation de leurs productions. Par exemple, que le producteur de viande utilise des circuits courts ou non, il a besoin d'un abattoir. Or, il ne reste que très peu d'abattoirs dans la région, ce qui, de fait, augmente les coûts de production. Tout cela doit être travaillé avec les organisations professionnelles et les chambres d’agriculture. Enfin, la logistique est complexe pour le secteur agricole aussi, compte tenu de l'engorgement des réseaux de transport. Aller vendre sur un marché forain parisien est particulièrement chronophage et augmente les coûts de distribution.

  • PRES DE 90 ANS DE FOIRE DE PARIS AUX PORTES DE VANVES

    Il a été beaucoup question du parc des expositions durant cette campagne des municipales, avec le projet de tour Triangle contre lequel se sont mobilisés beaucoup d’associations rassemblées dans un collectif, et la requalification des halls d’expositions et notamment du Palais Sud avec la construction sur son toit d’un centre de congrès, accompagné d’un hôtel à l’emplacement des Halls 7 et 8 le long de la porte de la Plaine. La Foire de Paris qui se ouvre Mercredi ses portes dans ce parc des expositions nous donne l’occasion de rappeler justement que l’histoire de son développement est liée à cette manifestation

    La Foire de Paris a 110 en 2014 puisque sa première édition qui n’a rien à voir avec celle d’aujourd’hui s’est déroulée au Carreau du Temple. Il s’agissait davantage d’une distraction où les parisiens endimanchés venaient y flâner en famille, déambulant parmi 500 petites boutiques de jeux, de bijoux, pansementeries et colifichets appelés « articles de Paris ». Elle était organisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris qui avait rassemblée plusieurs organisations professionnelles qui voulaient s’inspirer de la foire de Liepzig en créant le Comité des Expositions de Paris. Elle a déménagée une douzaine de fois au Grand Palais, sur l’esplanade des Invalides, au Champs de Mars…jusqu’à trouver domicile à la Porte de Versailles. Dés 1921, ce Comité a cherché ce lieu fixe en créant la Société d’Exploitation des Expositions de Paris (SEPE) devenu maintenant Viparis, et a retenu ce terrain de la foire aux bestiaux étendus sur 35 ha à la limite de Paris, d’issy les Moulineaux et de Vanves.

     

    Ce espace a été aménagé en un temps record entre 1921 et 1925, le Journal de Vanves/Makakoff de cette époque, faisant état de l’édification d’un parc des expositions à l’emplacement du palais Sud actuel (qui était alors des carrières) et des halls 3 et 4, 7 et 8, et de la démolition des fortifications. « En un an, on a déblayé 500 000 m3 de terre, assaini le terrain, truffé de trous et de fondriéres. Les premiers bâtiments voyaient le jour en 1923. Et la Foire de Paris s’est tenu à cet endroit pour la première fois en 1925.  Ils y avaient des stands tout simples, avec des tissus tendus. Le sol était en terre battue. Des panneaux publicitaires étaient suspendus aux poutrelles des hangars et chacun glissait une piécette pour installer le sein plus haut que tous les autres » était il expliqué.  « Elle est à l'origine une foire aux échantillons et connaît un grand succès lorsqu'elle accueille le Concours Lépine en 1929 qui l’a véritablement lancée ». Par la suite, en 1937, une entrée monumentale a été construite par Louis-Hippolyte Boileau et Léon Azéma, à la porte de Versailles. La Seconde Guerre mondiale a marquée un arrêt des expositions, le site étant même occupé par les militaires. Puis les années 1950 ont vu l’organisation de nouveaux salons à côté de la Foire de Paris, les salons du cycle, du poids-lourd, du cuir,  le Concours Général Agricole qui sera inclus dans le salon de l'Agriculture à partir de 1964, le Salon de l'Automobile, en 1962 qui quittait le Grand Palais, se tenant une année sur deux, en alternance avec le salon de Francfort, à partir de 1976.