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VANVES ET LA REGION CAPITALE - Page 5

  • VANVES CONCERNE PAR LE DEVENENIR DE LA PETITE CEINTURE FERROVIAIRE

    Les vanvéens comme les parisiens sont invités à participer ce soir à une réunion publique de concertation à 19h dans la salle des fêtes de la Mairie du 14ème arrondissement dans le cadre de la réflexion et de la consultation sur le devenir de la petite ceinture ferroviaire (PCF) lancées par la ville de Paris et RFF (Réseau Férré de France) auprés des Parisiens, des habitants des communes limitrophes et tous les acteurs concernés.  

     

    Le protocole qui a été signé en 2006 entre la Ville de Paris et RFF « pour permettre l’ouverture au public de certains tronçons, proposer des usages diversifiés et développer une mise en valeur concertée des emprises, propriété de RFF, respectant le principe de réversibilité dans la perspective d’une reprise éventuelle du trafic ferroviaire » expire en 2013. Il avait permis d’ouvrir des promenades (16e arrondissement en 2007, 12e en 2008, 15e en cours de réalisation), de faciliter des aménagements urbains mixtes autour du linéaire (13e, 19e), d’engager la valorisation de certaines gares  dans le respect de leur valeur patrimoniale et culturelle, et de mettre en place un programme socialement et écologiquement responsable, d’entretien des emprises de la Petite Ceinture par des chantiers d’insertion réalisé notamment par l’association Espaces qui intervient à Vanves pour l’entretien du talus de la vie SNCF le long de la rue Jean Bleuzen.

     

    Des négociations sont engagées entre la Ville de Paris et RFF en vue de son renouvellement, car cette ligne construite voilà 150 ans, constitue un lieu exceptionnel de par ses paysages inédits, ses qualités écologiques, la respiration qu’elle apporte au cœur d’une des villes les plus denses au monde, mais aussi par l’espace de liberté qu’elle représente en matière d’usages (territoire de graffiti, ateliers d’artistes, jardins partagés…) et d’innovation urbaine. RFF envisage de retirer du réseau ferré national les sections sur lesquelles il ne voit plus de perspectives pour un trafic ferroviaire lourd, à l’Est et au Sud principalement. Du coup, la Ville de Paris et Réseau Ferré de France « ont souhaité avancer dans la mise en valeur au bénéfice de tous de cet espace structurant du paysage, aux qualités écologiques nombreuses et aux potentiels multiples, en sollicitant l’avis des habitants de Paris et de la métropole mais aussi de tous les acteurs concernés ou intéressés pour imaginer quels pourraient être les usages futurs de la Petite Ceinture et de ses emprises : maintenir la possibilité de circulation de trains au sein du réseau dont RFF est responsable, ou la faire évoluer vers des modes de déplacements plus légers comme un tram, vers des espaces verts, voire des aménagements urbains » indique un communiqué de presse commun à la ville de Paris et RFF.

     

    Evidemment, les avis divergent sur son devenir, rappelant le débat qui s’était développé au lacement du projet du tramway des Maréchaux (T3) lors du mandat de jean Tibéri, où certains préconisaient d’utiliser justement la PCF comme l’avait fait les Hauts de Seine avec le T2 sur l’ancienne ligne Champs de Mars-Puteaux (Issy-Puteaux), et d’autres défendaient l’aménagement du tramway sur les boulevards des Maréchaux, ce qui a été fait par bertrand Delanoë dés le début de son mandat en 2001. L’AUT (Association des Usagers des Transports) IDF regrette que l’étude RFF/SYSTRA de 2006 qui a abouti à son classement  en zone de grands services dans le PLU de Paris, n’ait pas été rendu public à l’occasion de cette nouvelle consultation : « Elle montrait l’intérêt de la remise en service de la PCF tant pour un tram-train voyageurs que pour la logistique urbaine, avec des zones logistiques multimodales réparties le long de la ligne, comme la gare des Gobelins (sous la dalle des Olympiades), Bercy-Charenton, Batignolles ».

     

    Cette association s’oppose « au tronçonnage de la Petite Ceinture en trois parties au sort différent comme le préconise la seule étude présentée par la ville de Paris dans sa consultation ». Et elle demande « son maintien intégral, du Pont du Garigliano aux Batignolles via la Porte de Vincennes. Le prochain protocole doit préserver partout la plateforme et le gabarit UIC, et n’avaliser aucun aménagement irréversible, y compris dans les nouveaux quartiers type Masséna-Bruneseau ou Bercy-Charenton, et une voie ferrée circulable épisodiquement doit être maintenue ». D’autant qu’elle met en avant les chiffres de la fréquentation du T3, mis en service en 2006, qui a dépassé les prévisions, comme pour le T2. « Victime de son succès, la ligne frise déjà la saturation aux heures de pointe et lors de grands salons au Parc des Expositions et de spectacles au Palais des Sports de la Porte de Versailles. La vitesse commerciale est inférieure aux 20 km/h initialement prévus, la traversée des carrefours étant une source d’irrégularités. Le tram se révèle surtout performant pour assurer, mieux que le bus PC, une desserte locale fine. Mais il devra tôt ou tard être doublé par un mode de transport plus rapide et plus capacitaire, en site propre intégral… » expliquent ses responsables en pensant à la PCF.

     

    « Elle peut jouer pour un coût modéré un rôle régional en tant que rocade rapide en correspondance avec les lignes radiales. Alors que les points de correspondance entre modes lourds sont actuellement très rares dans les arrondissements périphériques, elle en offre en effet avec les RER B à E et toutes les lignes de métro sauf les 2 et 6 ». Tout en levant les critiques des riverains qui pourraient se plaindre du bruit : « Les matériels ferroviaires légers modernes sont très peu bruyants et seront assurément encore plus silencieux à l’avenir,  des protections phoniques adéquates achèveront d’assurer la tranquillité des riverains ». Tout en reconnaisant que «  l’emprise est souvent assez large pour que les deux voies coexistent avec un chemin de promenade et des plantations ». Ainsi l’AUT IDF demande le maintien intégral de la petite ceinture ferroviaire, du Pont du Garigliano aux Batignolles via la Porte de Vincennes. « Le prochain protocole doit préserver partout la plateforme et le gabarit UIC, et n’avaliser aucun aménagement irréversible, y compris dans les nouveaux quartiers type Masséna-Bruneseau ou Bercy-Charenton, et une voie ferrée circulable épisodiquement doit être maintenue ».

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : INQUIETUDES, SURCOUTS ET DEGRADATIONS DANS LES TRANSPORTS !

    Durant la semaine passée les vanvéens comme les franciliens ont appris que la Société du Grand Paris  a fait ses premières acquisitions foncières pour 5,4 M€ à Issy les Moulineaux pour pouvoir réaliser la gare Issy RER de la ligne Rouge Sud du super métro automatique qui passera par Vanves au niveau du clos Montholon. Mais surtout que Grand Paris Express coûtera plus cher que prévu : 30 Milliard au lieu de 20.

     

    Jean Paul Huchon, président de la Région Ile de France a évoqué un surcoût de 10 milliards d'euros devant les députés siegeant à la Commission du Développement Durable de l’Assemblée. Une estimation qui prépare le terrain à l'annonce par le gouvernement d'un étalement des travaux en ces temps de crise. « J’ai fait valoir que cette opération coûtera plus cher que prévu,  de l'ordre de 30 milliards au lieu de 20 milliards…Bien sûr qu' on le sait depuis le début…mais nous sommes conduit à aller jusqu’au bout » a-t-il expliqué en revenant sur le rapport de Pascal Auzannet qui doit faire le point sur le coût estimé de ce projet majeur d'infrastructures de transports et  permettre au gouvernement de décider de l'étalement des travaux en fonction des besoins des populations. Il a indiqué « qu’une grande partie de ce surcoût proviendra des interconnexions, des nouvelles gares », au nombre de 72 pour rythmer les 200 km de nouvelles lignes en rocade autour de Paris. Il a aussi mis en cause la SGP ( Société du Grand Paris) qui aurait fait une erreur dans ses calculs :  « Elle  n'a compté que sa participation et pas le montant total des travaux ».  Ses propos ont suscité quelques réactions notamment dans l’entourage de la ministre de l’Egalité des Territoires : « Si ce que dit Jean-Paul Huchon est vrai, cela vient plutôt confirmer des inquiétudes qu'avait Cécile Duflot, et ce depuis un moment ». Rappelons qu’opposante au projet quand elle était chef de file des écologistes au conseil régional, elle avait dénoncée un coût sous-estimé. Mais depuis qu’elle est chargée du dossier Grand Paris, elle n'a eu de cesse de dire que l'Etat poursuivrait ce chantier de supermétro automatique, qui doit voir le jour à l'horizon 2025.

     

    Dans le même temps, il est intéressant de noter que les organisations syndicales CGT, UNSA, SUD, CFDT, FO de la RATP et de la SNCFse  sont unies pour déposer une « alarme sociale ». Leur objectif était de mettre en lumière les dysfonctionnements qui touchent notamment la ligne B du RER – qui traverse du Nord au Sud toute la Région Capitale – et la nécessité de prendre des mesures  pour améliorer la qualité de service et la ponctualité sur cette ligne parce que sa situation est devenue invivable tant pour les salariés que les usagers. Mais à travers leurs déclarations, c’est une situation explosive qui était décrite et qui touche l’ensemble du réseau de transports franciliens, métro, RER et transilien comme peuvent le constater les vanvéens qui empruntent régilèrement la ligne 13 sursaturée, ou la ligne transilien Paris-Motparnasse : « Les employés viennent travailler la boule au ventre. Les menaces verbales et physiques, les agressions se multiplient » indiquaient ses syndicats qui tirent la sonnette d’alarme après avoir constaté une progression de ses événements depuis 5 ans, et essaient de se rapprocher des usagers pour interpeller le gouvernement. 

     

    Ces syndicats ont aussi insisté sur une situation des transports qui se dégradent, sur un réseau vieux de 30 ans : « Faire rouler  des trains sur les mêmes infrastructures est devenu une prouesse quotidienne » expliquaient ils en s’inquiétant des déclarations d’élus qui invitent les franciliens  à laisser leurs véhicules dans leur parking et prennent des mesures pour les dissuader de venir en auto à Paris : «Si nous avons 5 à 7% de franciliens en plus, nous ne pourrions plus les transporter, car les transports sont sur-bookés » indiquaient ils donnant cet exemple significatif : « Il est devenu courant d’avoir 200 à 250 km de bouchons chaque matin, alors que nous n’avions atteint ce chiffre qu’en 1995 lors de la grande grève ». C’est pourquoi il est, certes, urgent de bien programmer le réseau de transport de demain comme Grand Paris Express mais surtout d’améliorer le réseau de transport existant avec un plan de mobilisation lancé par la Région qui tarde à se faire sentir.

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : BERNARD GAUDUCHEAU PORTE PAROLE DE L’UDI AU DEBAT SUR LE SDRIF

    Bernard Gauducheau qui siége à la commission Aménagement du Territoire du Conseil Régional sera le porte parole du groupe UDI dans le débat sur le SDRIF (Schéma Directeur de la Région Ile de France) qui débute cet après-midi. Les débats risquent de se prolonger car plus de 364 amendements ont été déposés sur ce document de 640 pages qui  décline ses axes forts à partir de plusieurs thémes qui ont fait chacun l’objet d’un fascicule: « Vision Régionale » ; « Défis, Projets spatial et objectifs », « Orientations réglementaires » avec la carte de destination générale des différentes parties du territoire, « Evaluation environnementale », et « Propositions pour la mise en œuvre du SDRIF »

     

    Pour Jean Paul Huchon, président de la Région, ce projet répond à l’urgence et anticipe à long terme jusqu’en 2030. Il se fixe plusieurs objectif : Contrer la crise !  28 000 emplois par an, soit 2,7% de croissance par an « pour répondre aux problèmes de chômage et de territoires touchés par les effets de la crise ». Tout en reconnaissant que ce taux de croissance fixé en 2008 est supérieur à celui d’aujourd’hui. « Il faudra voir les effets des différents plans notamment de réduction des dépenses. A 2,7% on fait reculer le chomage » explique t-il. Construire 70 000 logements par an dont 30% de logements sociaux pour répondre à la crise du logement. Avec la création d’une AOL (Autorité organisatrice du logement), et un Etablissement Public Foncier unique à l’échelle régionale. Faciliter la mobilité avec Grand Paris Express, le Plan de Mobilisation des transports, le PDU. « Ainsi en 2030, 90% des franciliens seront à moins de 2 km d’une gare et gagneront entre 20 mn et 30 mn sur leur temps de trajet ». Renforcer la cohésion régionale et surtout rééquilibrer vers l’Est l’Ile de France avec les deux arcs de Grand Paris express,  les tangentielles et les projets de 10 tramways, la création d’emplois et de logements favorables aux départements 93, 94 et 95. Enfin proposer une meilleure qualité de vie aux franciliens en réussissant la transition et la conversion écologique avec priorité donné à la densité (autour des gares), au refus de l’étalement urbain et le gaspillage foncier, à la reconquête de terres agricoles, à la constitution de corridors écologiques.

     

    Ce projet prévoit de transformer les principales autoroutes urbaines dans la zone dense (A4, A1, Bd Périphérique) en « boulevards métropolitains » avec un meilleure partage de la voirie. Le groupe UDI, par la voix de Bernard Gauducheau,  devrait défendre la nécessité d’aménager sérieusement le périphérique parisien : « Le SDRIF prévoit de laisser le périphérique parisien en l’état. Il apparaît pourtant nécessaire d’engager une réflexion sérieuse, globale et innovante concernant cette infrastructure routière générant de nombreuses  nuisances pour les riverains. Le périphérique parisien est une « ceinture de fer » séparant Paris et la petite couronne. Il doit devenir un outil favorisant la continuité urbaine. Certaines parties de cette rocade routière sont couvertes et aménagées comme récemment au niveau de la Porte de Vanves. Il n’est donc pas incongru de réfléchir à sa couverture complète dans le respect des normes de sécurité et d’environnement. Cela s’inscrirait dans l’ambition d’un Grand Paris réconciliant la capitale et les villes limitrophes. Le SDRIF doit transfigurer le périphérique.  En 2030, Il faut que l’lDF nous surprenne par ses installations modernes ! A part le Grand Paris Express, il n’y pas d’audace, pas de geste architectural fort, pas d’aménagement urbain innovant pour désenclaver les territoires ».  

     

    Mais voilà, la région risque d’avoir un sérieux problème avec les maires, car la loi Duflot a permis de réinstaurer la primauté du schéma directeur : « Nous sommes la seule région à avoir un SDRIF prescriptif qui s’impose aux autres, qui prend en compte tous les projets et schémas  (Plan de mobilisation des transports, PDU, SRCAE, SRCE, PRAD etc…) des lois du Grenelle de l’Environnement et de la loi du Grand Paris ». Ce qui a valu cette réaction du président du Conseil général des Hauts de Seine : « Il faudrait que le Conseil Régional arrête de faire des documents prescriptifs. La rue Barbet de Jouy n’est pas le Vatican ». Il vient également tracer un cadre pour tous les PLU qui devront être révisé et définir des zones de constructions de logements mais aussi d’équipements.  « Les maires apprécient le dialogue, les mesures d’incitation, mais pas trop les mesures coercitives. Ils ont un territoire et on vient leur dire que dans le SDRIF il est considéré comme étant réservé à tel type d’activité, ou geler pour un espace vert. Vous allez construire des milliers de logements, mais on vous retire les terrains qui vous permettraient de les édifier » réagissait le président de l’assiociation des Maires franciliens au Saklon de l’Habitat Francilien hier auquel a participé le maire de Vanves. Et pourtant  le président de la Région se veut rassurant : « le Sdrif ne prétend pas dessiner chaque pâté de maison dans plus de 1200 communes mais il peut fixer l'urbanisation « à cent mètres près pour les vingt ans à venir ». En ajoutant que « les élus locaux auront à décliner le SDRIF en acte sur le terrain, tout en restant maître de leurs permis de construire, mais avec leurs contraintes (zones inondables, boisées…) ». Comme le remarquait un élu vanvéen averti : Alors que l’on vient d’adopter un nouvel PLU à Vanves, devrons nous le réviser de nouveau ?