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grand paris

  • VANVES AU CŒUR DE L’HISTOIRE DU GRAND PARIS QUE PIERRE MANSAT A COMMENCE A ECRIRE

    «6 juillet 2006. Dans la salle des mariages de la mairie de Vanves, sous le buste de Marianne, le maire Bernard Gauducheau ouvre la séance constitutive de la Conférence métropolitaine. Cinquante‑trois maires et présidents de collectivités, installes autour de grandes tables couvertes de feutre vert, ont repondu a l’invitation de Bertrand et de vingt‑six autres maires. L’initiative m’en revient. Je jubile. Le climat est excellent ; tous les participants souhaitent travailler ensemble. Daniel Guiraud, maire PS des Lilas, met les points sur les i : Nous ne sommes pas le syndicat des voisins de Paris, c’est notre avenir commun qui est en jeu». Cet événement historique pour la Métropole du grand Paris est rappelé dans un ouvrage fort intéressant pour ceux qui s’intéressent au Grand Paris vient de paraître à point nommé alors que la métropole du Grand Paris est en panne et la réforme de la gouvernance de la région métropole se fait attendre : «Ma vie en rouge» est signé de Pierre Mansat, adjoint communiste au maire de Paris, entre 2001 et 2014,  aux éditions Presse Universitaires de Grenoble 

    «Ce pourrait n’être que le récit  politique engagé de l’un des porteurs de la vision métropolitaine du Grand Paris. Ce pourrait n’être qu’un roman de genre, polar noir politico‑financier avec suspens et meurtre à la clé. C’est les deux à la fois. Tissant habilement réel et fiction, il nous invite, sur les traces de Pierre Mansat à plonger au cœur de l’invention métropolitaine du projet du grand Paris, aux côtés de Bertrand Delanoë. En parallèle du récit sincère et enlevé de Pierre Mansat, une autre partition se joue, en intermèdes : celle d’un roman noir de pure fiction, signé Christian Lefèvre» indique l’éditeur dans sa présentation.

    Mais le socle, la colonne vertébrale du livre  est son récit personnel, détaillé et : «très politique de l'émergence de la question métropolitaine / grand Paris dans le débat public». Il s'efforce de décrypter comment se fabriquent les politiques publiques, les espoirs, les avancées, les obstacles. Ce texte écrit avec ses tripes est un récit de l'engagement, et peut être le seul récut de l’histoire tout récente du Grand Paris qui manque. «J’ai pensé intéressant d’écrire ce libre, parce qu’il y a une curiosité sur ses années 2001- 2014  qui ont été importantes pour la capitale – aprés on peut avoir un jugement sur ce qui a été fait -  du point de vue démocratique, de politique du vélo, des transports, du logement social, des politiques écologiques… qui n’a pas été raconté. Il n’y a aucuns ouvrages, ni d’articles qui fassent un bilan de ces 13 années. J’ai pensé que cela pourrait interésser d’avoir un regard de l’intérieur, sous un angle particulier certes, que l’on raconte ces années Delanoë qui me semblent être extrêmement intéressantes pour l’histoire de Paris et du Grand Paris. Je voulais, alors qu’il y a beaucoup de commentateurs et d’analystes qui ont réduit l’affaire en «Delanoë veut s’entendre mieux avec les communes voisines», montrer que certes cela a existé, mais qu’il y avait bien la volonté de modifier fondamentalement la gouvernance de cette partie métropolitaine» confiait il ces jours-ci à l’auteur du Blog

  • UN ETE DE SECHERESSE ET DE CANICULE : 42,9° A VANVES LE 25 JUILLET, RECORD BATTU

    Depuis le début des mesures en 1873, le Grand Paris n'avait dépassé la barre des 40°C qu'une seule fois, le 28 juillet 1947, avec 40,4°C. « Ce qui correspond à la température maximale moyenne à Bagdad en Iraq en juillet (43°) » soulignait l'institut de prévision. La nuit du mercredi 24 au Jeudi 26 Juillet avait, d'ailleurs été la plus chaude de l'histoire en France, selon Météo France. Mais Jeudi, le record a été atteint ce fameux Jeudi, avec 42,9° à Vanves. Pas âme qui vive en milieu de journée, notamment dans le Cenre Ancien, même la terrasse du Tout Va Mieux a été désertée, personne depuis 15H  jusqu’à 19H ! Du jamais vu ! Les vanvéens commençant à sortir pour s’aérer et respirer en début de soirée. Les chantiers, nombreux à Vanves, étaient même arrêté en milieu de journée

    Même la canicule de 2003 n'avait pas permis d'exploser ainsi le record  à Vanves alors que la première vague fin juin, avait vu un record absolu de température battu à Vérargues (Hérault) avec 46 °C. Bien évidemment, tout le monde se référait à 1947 qui a peu tué malgré son intensité, mais pas aux 70 jours de canicule qui ont marqué l’été 1911 à Paris et dans le département de la seine (petite couronne actuelle). Du début Juillet elle s’est étiré jusqu'à la mi-septembre, et a fait 41 072 décès dans l'Hexagone. Une véritable hécatombe qui a frappé pour un quart les personnes âgées, mais aussi des bébés de moins de deux ans ! Les travaux d'Emmanuel Le Roy-Ladurie, indique plus loin dans le temps, qu'un terrible coup de chaud en 1636 avait emporté 500 000 sujets du roi Louis XIII. «Ces hécatombes s'expliquaient par des épidémies de dysenterie, l'eau - souvent infectée - venant à manquer». D'après sa monumentale « Histoire humaine et comparée du climat » en trois tomes (Fayard), les étés 1718-19 sont également restés dans les annales avec 700 000 décès enregistrés, une région parisienne transformée en Sahara et même l'apparition de nuées de sauterelles !»

    Même si on s’en est moins aperçu, à Vanves comme dans les Hauts de Seine, notre Région a été touché par la sécheresse comme 80 autres départements français.  La Seine-et-Marne et le Val-d'Oise ont été en «alerte renforcée», faisant parties 21 départements où les prélèvements d'eau pour l'agriculture ont été réduits, l'arrosage des jardins et des espaces verts a été aussi fortement limité. L'Essonne et les Yvelines ont été  en «alerte jaune », les mesures de restriction d'eau sont moins fortes que dans les départements en «alerte renforcée». Mais «chacun est invité à réduire volontairement ses consommations en eau non indispensable» précisait on alors à la préfecture de Région. À Paris, dans les Hauts-de-Seine, en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne, la Seine et la Marne faisaient l’objet d’un suivi régulier des débits. La situation des sources situées en Seine-et-Marne, dans l’Yonne et dans l’Eure qui contribuent à l’alimentation de Paris et son agglomération en eau potable a été également suivie. La situation de la Seine et de la Marne, dont le débit est soutenu pendant l’été par les lacs situés en amont (Le lac d’Orient sur la Seine, le lac du Temple sur l’Aube, le lac du Der sur la Marne et le lac de Pannecière sur l’Yonne) n’a pas conduit  à des restrictions particulières. Cependant, collectivités, services publics, entreprises, industriels ou bien encore agriculteurs de l’agglomération ont été également appelés à «réduire volontairement les consommations en eau ».

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : UN MACRON RASSURANT. DES ELUS DUBITATIFS

    Il était vraiment question du «Grand Paris cette semaine, avec la réunion marathon de 6H lundi dernier de Macron avec les  maires banlieue (principalement parisienne), la réunion de l’établissement public interdépartemental Yvelines/Hauts de Seine mercredi après-midi auquel a participé Isabelle Debré, vice Président pour voter son budget, et le conseil métropolitain de ce matin auquel participe Bernard Gauducheau comme ses 130 collègues de la MGP. Ses élus ont dû être rassuré par les propos du chef de l’Etat sur le Grand  Paris, moins peut être sur des évolutions concernant plusieurs sujets brûlants : loi SRU, logements, contrats aîdés

    Sur le Grand Paris, Emmanuel Macron a été questionné sur le statut définitif de la Métropole du Grand Paris et le transfert de compétences qu'elle pourrait impliquer. Il a reconnu que la solution n’est pas une réforme institutionnelle ! Il a admis avoir un temps pensé à la suppression des 3 départements de la petite couronne qui avait mis le feu aux poudres voilà un an : «Même si ça (l'échelon) ne marche pas très bien, cela pourrait être pire. Et mieux vaut ne rien faire quand ça peut être pire». Il s’en est rendu compte en allant à la rencontre des départements où il a rencontré individuellement chaque président sur le terrain comme il l’a expliqué lundi soir.

    D’où sa volonté, de partir de projets, dix ans après le lancement du Grand Paris : « On ne peut pas tout gérer par la norme. Je crois plus au Paris des grands projets qu'au Grand Paris des compétences et du millefeuille. On a quand même créé un beau millefeuille !» a t-il reconnu. D’où la raison pour laquelle il a confié cet été cette mission à Roland Castro qui a rédigé ce fameux rapport «Paris en Grand». Il préfére un Grand Paris de projet plutôt qu'un nouveau degré de complexité à la gouvernance francilienne.

    Isabelle Debré qui était présent à la réunion de l’EPI 78/92  rapportait les propos qu’a tenu, à cette occasion Patrick Devedjian président du CD 92, sur le rapprochement opéré par les départements des Yvelines et des Hauts de Seine depuis 3 ans. Il expliquait : « Après 3 années de montée en puissance, nous avons largement démontré l’efficacité de notre démarche et les économies importantes que nous réalisons. Nous vivons déjà ensemble, nous avons des enfants… On n’attend plus qu’une chose : la cérémonie officielle, c’est-à-dire la bénédiction de l’Etat. Or le silence de l’Etat reste absolument assourdissant sur ce point…Ce principe de regroupement semble pourtant être entré dans quelques esprits au niveau national puisqu’en octobre dernier, la ministre de la Cohésion des Territoires annonçait avoir «entendu le désir d’Alsace», et le Premier ministre lui-même de renchérir en louant la fusion imminente des Départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin. De notre côté,  nous en sommes rendus plus loin que le stade du désir, et notre vie commune est entrée dans les faits pour bon nombre de nos missions. Je ne vois pas pourquoi on nous empêcherait d’aller plus loin...» Sera-t-il entendu ? Beaucoup d’élus sont plutôt dubitatif.