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VANVES ET LA REGION CAPITALE - Page 8

  • AVEC LE PLAN DE DEPLACEMENT URBAIN, VANVES SE VERRA IMPOSE QUELQUES MESURES PRESCRIPTIVES POUR LES TRANSPORTS, VOITURES ET VELOS

    Bernard Gauducheau a participé les 16 et 17 Février à un long conseil régional avec une longue séance de nuit où il devait intervenir notamment sur les chartres d’urbanisme et de transport. Un nouvel outil de la Région de soutien aux projets des élus locaux,  qui va beaucoup plus loin que les CDT (Contrat de Développement Territorial) prévu autour des gares du Grand Paris Express et doit accompagner la mise en œuvre du Plan de Mobilisation pour les transports et du Grand Paris Express… Mais elle apparait comme « un moyen de reprendre la main sur ce dispositif des CDT  pour la Région en pointant le manque  de cohérence entre eux » n’a pas manqué de remarquer le conseiller régional de Vanves. « La charte que vous proposez peut avoir son intérêt. Cependant, le rapport n’indique pas si cela est proposé en coordination avec la Société du Grand Paris. Ne prenons pas le risque de gripper la machine !» 

     

    « Les chartes d’Urbanisme et de transport  permettront de dépasser la cadre des CDT et ainsi répondre leurs principales limites : une concentration autour des gares du Grand Paris Express qui restreint leur champ d’intervention ; un risque d’attiser une concurrence territoriale au sein même de l’IDF ; une valorisation foncière des territoires qui porte la menace de la spéculation et du renforcement des logiques ségrégatives » a expliqué l’exécutif régional. «  Nous proposons une logique de solidarité et non de concurrence en donnant une plus grande cohérence  aux projets urbains autour des lignes et pas seulement autour des gares » ajoutait Jean Paul Huchon. « Nous intervenons en amont de l’arrivée d’une ligne, en facilitant la concertation entre les acteurs (des transports, de l’aménagement, du développement économique) pour regarder comment anticiper  »a ajouté Alain Amedro, Vice Président Aménagement du Territoire en précisant que « ce processus a démarré voilà 4 ans avec 3 ou 4 chartes » dont le prolongement de la ligne 11 qui a permis d’améliorer les négociations et les décisions sur les sites choisis pour les gares.  « L’idée est de voir comment flécher un certain nombre de dispositifs régionaux tout au long de la ligne pour participer au développement économique, à la création d’emplois,  la construction de logements. Ainsi, la Région va encourager dans chacune des chartes, la construction d’une résidence pour jeunes et étudiants » indique t-il. Dés 2012, 1 M€ de crédits d’études sont réservés pour le lancement des premières chartes

     

    Dans le même temps, le Conseil régional a examiné  le PDU (Plan de Déplacements Urbains) d’IDF qui est la philosophie de la politique des transports de la Région, de sa stratégie de la mobilité pour 10 ans, avec un principe : le partage de la voirie au profit des transports (+20%), de la marche et du vélo (+10%) alors que le SDRIF prévoit  +7% de déplacements et que le PDU IDF ambitionne une baisse de -2% de l’auto et de la moto.  « Il propose de mettre les choses à plat en reprenant un à un tous les moyens de transports (du métro au Tzen avec le RER, le Transilien, le tram…), en re-visitant toutes les politiques de transports, une douzaine, comme l’accessibilité, le vélo, le réaménagement des points noirs routiers,  la lutte contre le bruit engendré par les infrastructures de transports, la réalisation de parkings relais et des gares routières,  l’innovation en matière de tarification et de billeterie etc… C'est une feuille de route pour la prochaine décennie. On est sur des montants de plusieurs milliards d'euros, dont 3,15 milliards d'investissement de la part de la Région sur les 10 prochaines années »a précisé Pierre Serne (EELV), le nouveau vice-président  transports.

     

    Ce PDU comporte 9 défis et 34 actions ciblées, un peu moins que le précédent PDU « pour être plus efficace sur les financements et le pilotage car cela avait un peu patiné dans le précédent ». Il prévoit  notamment quatre nouvelles mesures prescriptives : Il est demandé aux gestionnaires de voierie d’assurer la priorité aux carrefours aux bus et aux tramways pour les rendre plus attractifs. Il prévoit une proportion minimale de places de stationnement pour les vélos sur la voirie. Ainsi qu'un nombre de places minimums pour les vélos dans toute construction nouvelle. Enfin, il s'agira d'établir des normes maximales, cette fois, de places de stationnement pour les voitures dans les nouveaux bureaux. « Toutes les études montrent que le facteur qui pousse le plus les gens à utiliser leur voiture entre leur domicile et le travail est d'y avoir une place gratuite. Ces normes devront être traduites dans les plans locaux d'urbanisme (PLU) » a-t-il expliqué en insistant sur le fait « qu’elles ne seront pas identiques en tout point du territoire: plus on s'éloignera d'un transport en commun, moins la norme sera contraignante, et inversement ».

  • AUX PORTES DE VANVES, L’ARMEE ET LA GENDARMERIE TIENNENT LE HAUT DU PAVE

    L’armée et la gendarmerie sont les vedettes de cette semaine dans les environs de Vanves. Mardi dernier, le Conseil de Paris a émis un avis négatif sur le dossier du « Pentagone Français » c’est à dire,  d'installation du futur ministère de la Défense sur le site de Balard (XVe),  sans les voix de la droite. Une semaine après, Nicolas Sarkozy inaugure, ans deux jours, lundi 13 Février à 10H30,  en grande pompe, le siége de la Gendarmie qui a déménagée du XVIéme arrondissement au Fort d’Issy Moulineaux, en présence bien sûr d’André Santini, notre député NC mais aussi et sûremment d’Isabelle Debré, Sénateur UMP, Bernard Gauducheau maire NC de Vanves  qui viendront en voisin avec d’autres élus altoséquanais

     

    Le chef de l’État visitera tout d’abord les nouvelles installations de la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale, situées au Fort d’Issy, qui regroupent en un seul lieu les services, actuellement disséminés sur une douzaine d’emprises à Paris et aux alentours (dont Malakoff, le Plessis Robinson, Arcueil). Ces 47.300 m² de bureaux  qui avaient été confié par le ministère de la Défense, dans le cadre d’un PPP au groupement Eiffage et à l’agence parisienne Arte Charpentier, ont été construit au niveau du bastion sud du Fort d’Issy. Ce haut-lieu symbolique, dont les fortifications ont été lancées par Thiers en 1842, faisait partie, au 19e siècle, d’un ensemble de 19 forts militaires destinés à défendre Paris. 1300 militaires y travaillent depuis quelques semaines pour mener à bien leur métier de conception et de coordination de l'action des 97 000 officiers, sous-officiers et civils répartis dans les 3.600 brigades de l’Hexagone. Nicolas Sarkozy devrait rencontrer à huit clos une partie ses gendarmes avant de prononcer au stade Mimoun tout à côté,  un discours évoquant les réformes menées au sein de la gendarmerie depuis 2002, et leur impact sur les résultats de la politique de sécurité. Ainsi, avec la Gendarmerie à Issy et l’Armée à la Porte Balard, si tout se passe bien, le sud ouest de Parisien entre Paris, Vanves et Issy devrait devenir un véritable « pentagone français »… et qui sert curieusement d’argument pour la construction (difficile) de logements dans notre secteur.

     

    Mais voilà, un bras de fer s’’est engagé entre la Marie de Paris et l’Etat sur le projet de « Balardgone », d’installation des services du Ministère de la Défense sur le site de Balard. Il aura pour effet de remodeler l’ensemble du paysage urbain parisien situé au-delà du boulevard des Maréchaux, de la Porte de Versailles à la Seine, en créant de nouvelles entités architecturales sur 420 000 m² au total : Un îlot de plus de 8 ha, situé à l’ouest du Parc des Expositions de la Porte de Versailles et actuellement occupé par la Cité de l’Air, qui sera restructuré autour d’un vaste espace vert intérieur et sa réhabilitation, initiée en 2005, sera poursuivie ; un îlot situé à l’ouest de l’avenue de la Porte de Sèvres, anciennement occupé par le service technique des constructions navales (îlot de la Marine), sera redécoupé en deux îlots par l’ouverture d’une voie, prévue au PLU, qui préfigure une nouvelle continuité urbaine entre Paris et Issy-les-Moulineaux. Dans sa partie Est, est prévue la construction d’un ensemble monolithique destiné à accueillir, sur un terrain de 5 hectares, les bureaux du Ministère de la Défense et l’ensemble des états-majors, soit 9 300 personnes sur 320 000 m². Sur l’îlot de 3 hectares créé à l’ouest, dénommé « Corne Ouest », seront construits quatre immeubles de bureaux privés de 90 000 m² au total autour de cours ouvertes sur les voies périphériques et destinés à être offerts à la location

     

    Mais voilà, pour l’équipe de Bertrand Delanoë (PS),  « Le projet ne correspond pas au PLU de la ville de Paris, ni sur les hauteurs, ni sur les gabarits, ni sur la réserve foncière », et qui a prévu de surcroit, un entrepôt RATP d’une capacité de 140 bus qui permettrait de réaliser une opération tiroir en supprimant l’entrepôt vétuste de la Croix Nivert et en construisant des logements (500) dont la moitié serait sociaux et des équipements publics. Il se trouverait le long de cette nouvelle voie reliant les rues Lucien Boussotrot et Henry Farman et permettrait d‘améliorer les conditions d’exploitation des lignes de bus qui y sont accueillies, en plaçant leurs terminaux près du boulevard périphérique : « Il n'y aura pas de Pentagone, je m'y opposerai de toutes mes forces, s'il n'y a pas notamment ces 500 logements. Ce serait un crime pour Paris que de faire ce ministère de la Défense en sacrifiant 500 logements indispensables à Paris et au XVe arrondissement » avait déjà averti le maire de Paris  lors de ses voeux aux élus début janvier.

     

    Lundi dernier devant les journalistes, il laissait entendre qu’il serait « plus facile de s’entendre avec un gouvernement de gauche, d’autant plus que François Hollande a prévenu que le projet serait (re) étudié jusqu’au bout, PPP, coût etc…le plus facile étant de se mettre d’accord sur l’entrepôt de bus et les 500 logements prévus à la place de celui de la Croix Nivert ». Et d’expliquer,  avec Anne Hisdalgo, sa 1ére adjointe,  que le ministére de la Défense n’a jamais invité la ville de Paris aux réunions publiques - « La Commissaire Enquêteur a dû l’imposer ! » - et  qu’une fois de plus, « le gouvernement Fillon avait été instrumentalisé par Philippe Goujon ( maire UMP du XVéme)  et Jean François Lamour (Président du groupe UMP au Cionseil de Paris)  qui ne veulent pas des 500 logements à la Croix Nivert. Ce choix n’est pas très habile. On attend les permis de construire pour étudier la possibilité de faire des recours » ont-ils prévenu

     

    L’UMP a bien sûr réagit à ce vote négatif, Philippe Goujon, député Maire UMP  trouvant « grotesque » que « la ville n'ait d'ambition pour le site de Balard qu'un garage à bus! », en réfutant les accusations de blocage de la construction de logements sociaux par la droite  d’Anne Hidalgo : « Nous avons construit 2.000 logements sociaux depuis 2008 et atteint les 15% sur les 20% réclamés par la loi SRU à l'horizon 2020 ». Enfin, ce « Pentagone Français » a déjà fait  une victime : l’Hôtel Pullman.  Ce fleuron de l’hôtellerie parisienne construit pendant les années 1970, baptisé alors Sofitel Sévres, reconnaissable à ces deux ascenseurs extérieurs, devrait disparaître. Son propriétaire, le groupe Accor, a vendu ce 4 étoiles pour 77 M€ à Bouygues Immobilier qui va construire « Balardgone », en expliquant bien sûr que  « cet établissement ne répond plus aux normes de la marque » et  « n’a jamais été profitable, malgré la proximité de la porte de Versailles » alors que la CCIP avec Unibail pleurent pour un renforcement hôtelier aux abords du parc des Expositions de la Porte de Versailles. Mais ce n’est pas tout, car maintenant l’héliport serait dans l’œil du cyclone, certains parlant de sa suppression, ce qui serait quand même étonnant surtout si les militaires s’installent à proximité

  • VANVES ET LES FORETS FRANCILIENNES : RECONCILIER SES PROMENEURS AVEC SES GESTIONNAIRES

    Et pourquoi ne pas parler de nos forêts franciliennes alors que l’Ile de France se géle durant ce week-end de la Chandeleur. La forêt a aussi ses charmes à cette époque. En tous les cas, c’est un lieu dont les vanvéens profitent durant les week-ends qui occupe 72 500 ha en Ile de France (6% de son territoire)  avec 50 forêts domaniales fréquentés par 80 millions de visiteurs par an, dont les plus proches de l’agglomération parisienne se trouvent dans les Hauts de Seine avec notamment le bois de Meudon. Ces forêts dénommées péri-urbaines sont gérés   par l’ONF (Office National des Forêts) qui  a décidé de lancer un plan d’action destiné à améliorer le dialogue entre forestiers et usagers de ces forêts remarquables. 

     

    L’ONF veut réconcilier exploitants et promeneurs grâce à une charte (d’ici Fin 2013) qui vise essentiellement à améliorer la gestion des forêts domaniales en Ile-de-France  en associant davantage les acteurs locaux  (élus, professionnels, associations de protection de l’environnement et représentants des usagers) par le biais des 12 comités de gestion des massifs auxquels ils participent. Un directeur de projet « forêts périurbaines » a été nommé au sein de l’ONF qui  devrait participer à ses réunions, assurer le suivi des travaux de ces comités et faire une synthése de ces attentes qui seront présentés lors d’une réunion régionales au cours du 1er trimestre 2012. « Il s’agira d’aborder les questions techniques, les effets sur le paysage, les modalités et les calendriers d’intervention, les précautions à prendre, les informations à mettre en place avant et pendant les travaux » explique t-on à l’ONF où ses responsables reconnaissent que « pour remédier au problème posé par la perception de ces coupes, auxquels le grand public est très sensible,  il faudrait retravailler la forme et la dimension des coupes, s'interroger sur la répartition de l'effort de renouvellement sur l'ensemble de la forêt, composée de feuillus, chênes et châtaigniers surtout, qui s'exerce par des semis qui se développent quand la lumière arrive » ont il expliqué en abordant notamment « la question dépérissement des chênes lié à la hausse des températures et au vieillissement des chênes. Cela mérite qu'on s'y intéresse car on risque d'avoir en IDF des essences qui vont prendre le dessus sur le chêne ».

     

    Ses responsables vont lancer deux actions spécifiques sans délais : Une réflexion avec les professionnels de la filière bois pour les coupes en site sensibles, aux fins de développer des clauses particuliéres sur ces chantiers pour mieux prendre en compte les exigences paysagères et les attentes particulière, sachant que les revenus financiers de l'ONF proviennent à 40% de la vente de produits sylvicoles. En Ile de France,  la récolte moyenne annuelle se chiffre à 250.000 m3. « Malgré les tempêtes (de 1999 et 2009) il reste un bon réservoir et si demain on va monter des chaudières à bois partout il faudra que le bois vienne de la forêt d'à côté et pas à plus de 200 km » ont-ils souligné parlant d’un énorme effort de pédagogie à faire « car les gens veulent du bois pour la cheminée et construire leurs maison mais ils ne veulent pas qu'on coupe les arbres ». L’ONF a prévu de mieux expliquer et faire comprendre ses actions vis-à-vis du grand public grâce à différents moyens : une information régulière et accessible sera mis en place sur Interner pour chaque massif forestier, l’apposition de nouveaux panneaux avant les coupes dans les forêts, l’organisation de rencontres de quartier préalable à une coupe en lisiére dans le cadre des liens avec les élus pour les sites les plus sensibles, une action en liaison avec le ministére de l’éducation nationale et les collectivités pour favoriser les actions d’éducation à l’environnement, sachant que d’ores et déjà plus de 70 000 enfants sont sensibilisés à la forêt dans notre région