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anne hidalgo

  • TEMOIGNAGES, LECTURES, CHANSONS… MOMENT REMPLI D’EMOTION ET D’HUMANITE POUR L’HOMMAGE A GUY JANVIER, ANCIEN MAIRE DE VANVES

    « Un très bel hommage » selon beaucoup de participants, a été rendu dimanche en fin d’après midi, à Guy Janvier, maire de Vanves de 1995 à 2001. Jamais il n’y avait eu autant de monde, plus de 300 personnes, dans l’hôtel de ville jusque dans les escaliers menant à la salle Henri Darien,  étaient présents à l’invitation de sa familles, Line son épouse, ses 5 enfants et ses 10 petits enfants. Après ses obséques, dans l’intimité familiale, dans son village de Pacé sur Sarthe (Sarthe), à mi-chemin entre Angers et Le Mans, sa famille tenait à évoquer à la fois les parcours du politique, du haut fonctionnaire de l’homme de culture et du militant associatif qu’était Guy Janvier, tragiquement disparu le 11 Janvier dernier, à l’âge de 75 ans. Avec des témoignages, des extraits de son livre « Itinéraire d’un élu socialiste en Sarkozie » lu par une comédienne, dont l’avant-propos est signé par Robert Badinder, décédé quelques temps après lui, qui avait réagi à sa disparition en soulignant qu’il « avait été de tous les bons combats » selon l’une de ses filles. Dans une ambiance très républicaine où tous les participants avaient fait fi de leur opinion politique tant pour ceux qui ont témoigné que pour ceux qui ont tenu à marquer de leur présence, cet hommage. Avec ces mots qui sont souvent revenus « solidarité », « humanité », « générosité ». Avec des références à ces convictions fortes, ces combats contre la pauvreté et l’exclusion, pour l’école, l’émancipation … car pour lui « chacun devait avoir avec sa chance »

    « Sa disparition laisse un grand vide ! Guy Janvier restera longtemps dans les mémoires de beaucoup de vanvéens, de ceux qui l’ont cotoyé » a déclaré Bernard Gauducheau dans ses mots d’accueil. «Il n’a échappé à personne que c’était un adversaire politique et en ce sens nous étions irréconciliables. Mais jamais nous n’avons été ennemis. Jamais nous ne nous sommes donnés en spectacle à l’heure où nos concitoyens croient de moins en moins à la politique », a-t-il  souligné le maire. Il est vrai que quand l’un était maire, l’autre était conseiller général puisqu’ils se sont succédés au Conseil Général des Hauts de Seine  dont certains de ses anciens collègues, étaient présents comme Pascal Buchet (Fontenay aux Roses), Catherine Margaté  (Malakoff) présente avec celle qui lui a succédé à la mairie de Malakoff, Jacqueline Belhomme, Gilles Catoire (Clichy)

    « Guy Janvier était avant tout l’homme des engagements, ne se contentant pas de discours, mais de l’action. Il savait que tout passait par l’école où tout se joue » a souligné Gabriel Attal, Premier Ministre en parlant d’un homme d’idéal, un universaliste, qui avait une extraordinaire franchise, qui ne transigeait  jamais – «Il était capable de s’engueuler avec un  électeur juste avant le vote, parce qu’il ne pouvait pas faire autrement que dire les choses avec sincérité »  tout en rappelant qu’il l’avait accueilli à la section PS en 2012. « Je ne serai pas où j’en suis, sans Guy » a-t-il conclu. Renaud Paul, grand compagnon de route au PS  a célébré « la persévérance totale de Guy Janvier qui avait une grande ouverture d’esprit dans ses fonctions » en rappelant qu’il avait créé les conseils de quartier pendant son mandat de maire. Son ancien maire adjoint à la sécurité a souligné « son souci constant de l’équité, son combat contre toutes les formes d’inégalité, contre l’échec scolaire » en se souvenant qu’il était avec lui lors de la grande marche contre l’antisémitisme. A la fin de ce volet politique retentit la voix de Barbara qui chante « Regarde », composée en 1981 pour François Mitterrand, « Un homme, une rose à la main ».

    Le second volet de l’hommage concernait le haut fonctionnaire, avec des messages de Martine Aubry avec lequel il a travaillé au ministère des affaires sociales – « Guy a œuvré toute sa vie pour les vulnérables » - et Anne Hidalgo qui gardera le souvenir « d’une grande amitié et d’une grande gentillesse », avec les témoignages de deux médecins psychologues qui l’ont côtoyé, l’une parlant  d’un homme « qui ne trichait jamais », l’autre d’un homme  cherchant « la cohésion sociale et qui considérait que la pauvreté était la pire des injustices » rappelant ainsi qu’il a participé aux premiers programmes de lutte contre la pauvreté, la création du RMI, les réseaux d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents, le développement d’une économie alternative…

    Après la chanson de Jean Ferrat «  Que la montagne est belle » qu’il appréciait, interprêté par François Charfe ( du groupe Dakoté) dont l’épouse a été maire adjointe de Guy Janvier, présente bien sûr comme d’autres collègues, F.Bordes, J.Bourely … fut abordé le dernier volet de cet hommage, consacré à son engagement associatif avec les témoignages de la fondatrice du prix de la citoyenneté décerné depuis 6 ans à l’un des films en compétition du festival de Cannes qui était dans la même promotion de l’ENA que lui, Léonard de Vinci, d’Héléne Mondon  qui a créé l’Ecole des Sables, parce qu’il s’était beaucoup impliqué pour venir en aide dans une région nord du Niger, du président de l’ACCIV qui a rappelé qu’il a été à l’origine de nombreux projets dont la stéle érigée au carrefour de l’Insurrection pour rappeler le nom  des vanvéens victimes du nazisme,  et d’un représentant  Réseau Européen de lutte contre la pauvreté avec le témoignage de deux bénéficiaires… . 

    Cette phrase de René Char écrit à Camus : «Il est des rencontres  fertiles qui valent bien des aurores ! » a été cité par Line Janvier, son épouse pour conclure cet hommage avec ses mots : « Merci à tous qui avaient tant compté pour lui ! » ,

  • 1800 ELUS FRANCILIENS DONT 21 DE VANVES ONT SIGNE UNE TRIBUNE POUR DEMANDER PLUS DECONCERTATION SUR LE PERIPH A HIDALGO

    Bernard Gauducheau,  Dominique Broetz, Anne Caroline Cahen, Kevin Cortes, Remi Daoudi, Véronique de Leonardis, Françoise Djian, Stephanie Gazel, Ury Israel, Abdelfattah Lakhlifi, Nathalie Le gouallec, Xavier Lemaire, Marc Machado, Xavière Martin, Erwan Martin, Julie Messier, Bernard Roche, Charles Eric Van de Casteele Pascal Vertanessian, Christiane Vlavianos, Bertrand Voisine… élus de la majorité municipale, font partis des 1800 élus franciliens qui ont  signés une tribune publiée dans le JDD du 28 mai, à l’initiative de Vincent Jeanbrun et Rachida Dati, présidents respectivement des Groupes LR au Conseil régional et au Conseil de Paris,  pour  s'insurger contre la « volonté unilatérale d’Anne d’Hidalgo et sans aucune concertation avec nous »  de  réserver après les JO de 2024, une voie du boulevard périphérique au covoiturage et au bus. Ils appellent la maire de Paris à « renoncer » à son initiative. Les signataires s'inquiètent de risques de « congestion du trafic » et de son « effet dramatique sur la qualité de l'air et la pollution dans toute l’IDF » Ils font état, six semaines après le lancement de la consultation de moins de 6000 personnes, alors qu'un million et demi de véhicules empruntent quotidiennement cette voie, et que les premières analyses révèlent qu’environ 85 % des contributeurs expriment leur opposition au projet. En paralléle une pétition « Touche pas à mon périph » en opposition au projet, a rassemblé en deux semaines, plus de 15 000 signatures.

     Ils demandent à la maire de Paris «d’engager sans délai, un vaste débat avec toutes les parties prenantes». Et dans le cas où elle persisterait dans sa volonté de supprimer une voie «nous demandons au gouvernement qu’une mesure de cette nature puisse – a minima – faire l’objet d’une étude d’impact préalable à toute mise en œuvre . Rien ne serait plus destructeur que d’aboutir à une mesure punitive pour les 10 millions de Franciliens auxquels le périphérique appartient au même titre qu’aux 2 millions de Parisiens» concluent les signataires parmi lesquels, Valérie Pécresse, Hervé Marseille, Roger Karoutchi, de nombreux maires des Hauts de Seine

  • VANVES DANS LE CREUX DE l’OREILLE

    LES EMBOUTEILLAGES DE LA PORTE DE LA PLAINE 

    Voilà quelques jours, l’association Agir sur Le Plateau a fait état de la réaction d’un de ses adhérents sur une nuisance récurrente à la porte de la Plaine depuis de longues années : Les embouteillages provoqués par les camions lors des montages et démontages de salons bloquant non seulement la place des Insurgés de Varsovie, mais la bretelle du Périph et les rues avoisinantes. Il a envoyé un mail à la société VIPARIS pour demander la condamnation de l'entrée/sortie de la bretelle de la Porte de la Plaine lors de ses montages/démontages de salons. Les photographies (floutées) qu’il a prise,  témoignent du défaut de gestion caractérisé et du mépris avec lequel VIPARIS traite les usagers de ce secteur en général et les riverains en particulier - des véhicules se retrouvent trop souvent bloqués pendant presque une heure. Cet adhérent  a rappelé qu'au cours d'une récente réunion publique, VIPARIS affirmait haut et fort et se félicitait de la qualité de la gestion des montages et démontages de salons : zone de stockage des camions, appels aux chauffeurs pour approcher la zone du parc au fur et à mesure ... «Nous constatons avec regret que ce n'était que de la communication et espérons que les mairies concernées, Paris et Vanves,  contraindront VIPARIS à appliquer de vraies mesures pour que l'entrée de Vanves reste accessible aux riverains» conclue Agir Pour le Plateau

    PERIPH : 90,2 % DES FRANCILIENS CONTRE LA SUPPRESSION D’UNE VOIE

    90,2 % des Franciliens se sont prononcés contre la suppression d'une voie à la circulation qui serait réservé à des usages privilégiés de Bercy à la Porte de Versailles. «Cette participation est très élevée, en comparaison à d'autres consultations locales organisées à Paris ou en régions, et témoigne de l'intérêt fort des franciliens pour le devenir de cette infrastructure structurante pour leur mobilité quotidienne» constate-t-on dans l’entourage de V.Pécresse qui a pris l’initiative de ce cette consultation menée en Novembre. Une majorité de commentaires défavorables pointe le risque d'augmentation de la congestion et de la pollution, les difficultés pratiques et le danger associé à l'insertion et à la sortie de la voie réservée, l'absence de précisions sur le projet et les usagers éligibles à cette voie.

    Cette annonce intervient une semaine après que la Ville de Paris ait annoncé attaquer en justice la Région pour cette consultation lancée en ligne. Ce projet de réhabilitation du périphérique en un boulevard urbain sème la discorde depuis 2019 entre Valérie Pécresse, vivement opposée à ce qu'elle a qualifié de risque de «thrombose de l'Île-de-France», et Anne Hidalgo, qui défend cette évolution. A l’approche de la présidentielle, le conflit entre les deux candidates franciliennes à l'élection s'intensifie, d’autant plus qu’arrivée en 2e position face à Eric Ciotti lors du 1er Tour de la primaire des Républicains, elle pourrait bien être élue samedi. Ca promet en Ile de France pour la Présidentielle