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boulevard périphérique

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    METEO : Pour un 1er mai, il n’a pas fait  aussi chaud depuis 1873, et le début des mesures en 1873, c’est dire 152 ans, selon les météorologistes : 29 à 30° à Vanves et la région capitale. Généralement, selon Météo-France, le seuil des 30°C, qui correspond au seuil de forte chaleur, est atteint dans le Grand Paris autour du 16 juin. Il a déjà fait plus chaud en avril dans le passé : 30,1°C le 16 avril 1949, et 30,2°C deux jours plus tard, le 18 avril. Le record de chaleur en mai est de 34,8°C, le 24 mai 1922. Pour la petite histoire, n'oublions pas qu'il y a 80 ans, le 1er mai 1945, 7 jours avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, il neigeait en Île-de-France, avec 6 centimètres de neige au sol à Paris et 0°C au petit matin : une autre ambiance…En tous les cas, les vanvéens profitent ces jours-ci du parc F.Pic, des squares, des terrasses de café…

    ACCIDENT TRAGIQUE : Beaucoup de vanvéens ont été marqué ces jours-ci par cet accident tragique de cette femme de 23 ans  venue aider sa voisine  qui avait oublié les clefs de son appartement, et s’est tuée en tombant du 4e étage d’un immeuble de la rue Jean Bleuzen. La victime aurait perdu l’équilibre, peu après 20 heures le lundi 28 avril, alors qu’elle tentait de rejoindre la fenêtre d’un appartement, situé au dessus du sien, et a glissé.  La victime, qui présentait une importante plaie à la tête, a été prise en charge au pied de l’immeuble par les sapeurs-pompiers qui ont procédé à un massage cardiaque. Elle a ensuite été transportée à l’hôpital Percy de Clamart sous escorte motorisée, où elle a succombé à ses graves blessures vers 4 heures du matin. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances précises de l’accident, car on ignore encore si la victime a proposé d’elle-même d’escalader ou si elle a été sollicitée. Mais ce qui est certain, c’est qu’elle a perdu l’équilibre pendant la tentative.

    CONTROLES SUR LE PERIPH : Attention, en prenant le périph depuis les portes de la Plaine ou Brancion, car  les contrôles sur la voie du périphérique réservée au covoiturage démarrent aujourd’hui,  avec désormais de possibles amendes de 135 € à la clé, si vous n’avez pas un passager. Un système de vidéo-verbalisation composé de 10 radars avait mis en place l’été dernier le long de la voie olympique. Elles ont été activées pour y repérer les personnes seules à bord de leur véhicule, après une phase pédagogique depuis Mars. Le système est équipé d’une caméra de «reconnaissance de forme», qui reconnait les silhouettes, est  capable de différencier un mannequin d’un humain, y compris dans un siège bébé, parait il Un logiciel doit ensuite passer au crible les images du radar et extraire celles qui ne montrent qu'une seule personne dans le véhicule. Mais pas question de verbaliser automatiquement sur cette seule base :Un agent assermenté de la police municipale de Paris doit vérifier les clichés avant de mettre l'amende». Les vanvéens sont chanceux lorsqu’ils empruntent le périph car, dans sa partie sud, le tronçon qui sépare le quai d’Issy de la porte de Bercy, soit environ un tiers du périphérique, échappe au dispositif à cause ( ou grâce) à son étroitesse (3 voies au lieu de 4). Mais ce n’est que partie remise !

  • PAS ENCORE DE VOIE RESERVEE SUR LE PERIPH LE LONG DE VANVES

    Lorsque les vanvéens s’engageront sur le Périph par les bretelles des portes de La Plaine, Brancion ou de Vanves, ils n’auront pas à veiller d’éviter d‘emprunter la voie réservée au covoiturage mis en place depuis le lundi 3 Mars. Tout simplement parce que la portion sud du Périph entre les portes de Sévres et Bercy n’est pas concernée parce qu’elle est réduite à 3 voies au lieu de 4. Pour l’instant, car elle devrait l’être ultérieurement

    Ainsi, après le Périph à 50 km/h depuis Octobre, une voie de covoiturage a été mis en place dés le 3 mars pour une période expérimentale de 6 mois. La voie de gauche, comme c’était le cas pendant les Jeux olympiques de Paris 2024, est utilisée pour cette phase de test et elle est réservée au covoiturage, aux bus, aux taxis et aux véhicules de secours. Deux créneaux ont été mis en place, entre 7h et 10h30 puis entre 16h et 20h (du lundi au vendredi uniquement). Un bilan devra être effectué «au bout de six mois afin d’évaluer son efficacité, son impact sur la fluidité de la circulation et les conditions de sécurité» selon le ministère de l'Aménagement du territoire et de la Transition écologique  qui ajoute «qu’à l’issue de cette évaluation, il sera décidé de maintenir ou de suspendre la mesure des voies réservées».

    Bien évidemment, La mairie de Paris s’en est félicitée. Anne Hidalgo qui a toujours dit vouloir pérenniser le principe de voie réservée, héritage des JO de 2024, poursuit dans sa volonté de lutter contre l’autosolisme et réduire les nuisances liées à la voiture. De son côté, la présidente de la Région Ile de France, Valérie Pécresse, s’est inquiété d’un risque d’embouteillages massifs et d’un report sur les voies limitrophes. Tout en notant, comme elle l’a instamment demandé, la désactivation - par la mairie de Paris ou la préfecture de police - de cette voie réservée en cas de congestion de l’infrastructure : « La Région Île-de-France sera vigilante sur les modalités de mise en œuvre de cette désactivation temporaire pour qu’elle tienne compte également des effets de congestion du réseau secondaire causés par cette voie réservée » assure-t-elle

    De son côté, l’association 40 millions d’automobilistes  qui dénonce « une mesure discriminatoire, inadaptée et précipitée », a lancé une pétition contre la voie de covoiturage sur le périphérique, intitulée « Automobilistes à Paris, la peine Capitale ». Elle demande la fin de l’expérimentation et s’oppose à l’application officielle de la mesure, prévue le 1er mai prochain.

    En attendant, toutes les personnes ne respectant pas les règles de circulation sur cette voie seront passibles d’une amende de 135 €, aprés une phase pédagogique de deux mois. A l’aide d’une caméra de contrôle qui utilise l’intelligence artificielle, un conducteur seul sera averti de son infraction. Dans les faits, un losange blanc lumineux lui indiquera de changer de file. La phase de verbalisation entrera en vigueur le 1er mai. «Concrètement, des totems surmontés de caméras permettront d'identifier les catégories, de compter les passagers, à l’avant comme à l’arrière, et de lire les plaques minéralogiques avant et arrière» explique la mairie de Paris. A l’issue de l’évaluation, «il sera décidé de maintenir ou de suspendre la mesure des voies réservées», précise le Direction des routes d’Ile de France.

  • VANVES ET LE PERIPH : APRES LA VITESSE A 50 KM/H, LE RETOUR DE LA VOIE RESERVEE

    Héritage des voies olympiques, la voie réservée au covoiturage et aux transports en commun sera de retour le 3 mars à titre expérimental,  sur le périphérique parisien et une partie des autoroutes A1 et A13, en semaine aux heures de pointe ont annoncé lundi  le Préfet de police et la maire de Paris, ce qui a alimenté les conversations dans les cafés du commerce vanvéens et franciliens

    «À compter de cette date, seuls les véhicules avec au moins deux passagers (sauf les poids lourds), les transports collectifs, taxis, véhicules de secours et personnes à mobilité réduite pourront circuler sur cette voie du lundi au vendredi, de 7 heures à 10h30 et de 16 heures à 20 heures» ont-ils précisé. Quant aux contrôles, ils devraient être effectués grâce à des caméras de détection de plaques et de la vidéo-verbalisation. Selon la première mouture du projet, les contrevenants s’exposeront à des amendes de 135 euros, «comme quand on roule sur une voie de bus». «Des agents assermentés seront chargés de vérifier à chaque infraction le nombre de personnes présents dans le véhicule grâce aux caméras».

    La concertation doit permettre de préciser les contours et modalités exactes de mise en place de chacune de ces voies en les inscrivant dans un contexte d'utilisation en conditions normales, hors période exceptionnelle des Jeux. Les services se sont accordés par ailleurs sur une série d'indicateurs pour le suivi de la mise en place de ces voies. «Ils permettront d'évaluer dans des conditions normales, hors période exceptionnelle des Jeux Olympiques, l'impact des voies réservées sur le trafic (congestion, temps de parcours, reports), le respect des mesures, l'acceptabilité sociale, la sécurité routière. Le suivi de la qualité de l'air et du bruit depuis l'abaissement de la vitesse sur le boulevard périphérique sera également pris en compte pour cette portion».

    Foncièrement opposée à cette mesure, la Région Ile de France par la voix de sa présidente, a réagi en  évoquant un « risque d’embouteillage sur les voieries secondaires comme boulevard es Maréchaux et les autoroutes franciliennes », un « risque de hausse de la pollution de l’air », « l’impossibilité de faire circuler les bus dans de bonne conditions sur la voie réservée qui devraient traverser toutes les voies de circulation en entrant sur le Périphérique et en sortant, ce qui serait terriblement complexe et dangereux pour tous les usagers » et enfin sur « la mise en danger des usagers des deux roues motorisées qui circuleraient en interfile, désormais entre la 1ère et la 2e voie ou la 2e et 3e voie».

    D’ailleurs, la Région  considère que le bilan de la réduction de la vitesse maximale autorisée à 50 km/h est très mitigé, contrairement aux affirmations de la ville de Paris : Gain négligeable sur la bruit qui diminue très faiblement (entre -1,5 et -2,5 dB). «La réduction est non-perceptible par de nombreux riverains». Résultat inexploitable sur la qualité  de l’air «vu qu’il n’y a qu’un seul capteur pour mesurer la qualité de l’air sur le boulevard Périphérique ». Sur la congestion automobile, la baisse existait déjà entre 2023 et 2024 avant la mise en place des 50 km/h et était même supérieure en septembre. 

    La Région demande L’organisation d’une concertation continue avec tous les maires franciens et les Présidents des Conseils Départementaux, pour répondre aux inquiétudes liées à la fluidité de la circulation et aux reports de trafic. Et la possibilité de désactiver en temps réel la voie réservée en cas de thrombose (ou, au contraire, de très faible circulation la nuit), notamment en cas d’accident, d’aggravation de la congestion, y compris sur le réseau secondaire. Tout en rappelant  que 90 % des Franciliens sont opposés à cette mesure. « Le Périphérique est pour l’ensemble des Franciliens une infrastructure d’intérêt régional ».