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valérie pécresse

  • VANVES ET L’ELECTION PRESIDENTIELLE : PAS DE TREVE PASCALE ?

    La campagne présidentielle a, enfin, commencée ! Tout au moins sur les chaînes d’Infos sur lesquelles les vanvéens peuvent suivre visites sur le terrain, conférences de presse, interview des deux candidats et de leurs soutiens, avec notamment Gabriel Attal, conseiller municipal de Vanves, porte parole du gouvernement, dont le débit (de parole) est considéré un peu rapide confiaient quelques vanvéens 

    « Cette victoire, il va falloir aller la chercher, rien n'est joué, rien n'est gagné » régissait il sur France Inter lundi dernier. «c'est une nouvelle campagne qui démarre et l'enjeu de l'entre-deux-tours va être de convaincre ces Français qui n'ont pas voté pour Emmanuel Macron au 1er tour et qui parfois ne partagent pas du tout le projet du président sortant» expliquait ilen ajoutant : «Les réserves des voix sont chez tous les Français qui ne veulent pas sortir de l'Union européenne, chez ceux qui sont attachés à la question des droits des femmes, ceux qui veulent continuer à lutter contre le réchauffement climatique» énumérait-il en pointant du doigt les limites et les dérives de Marine Le Pen sur ces sujets. «Ça va être un travail de conviction, projet contre projet, valeur contre valeur », poursuivait il en  affirmant que le président candidat compte bien être davantage présent sur le terrain. Et les vanvéens qui regardent BFM TV  s’en sont aperçus en assistant à un remake du grand débat, mais en plein air avec Macron répondant longuement aux français qui l’interpellaient

    Bernard Gauducheau, maire UDI de Vanves, a appelé à voter pour Macron, , comme le Bureau politique départemental de l’UDI dans les Hauts-de-Seine, présidé par Hervé Marseille, sénateur, qui a  appelé à soutenir le président sortant. « L’application du programme de Marine Le Pen tant sur les plans économique, social, budgétaire qu’européen, constituerait une grave menace pour notre pays » précisait même l’UDI 92. Ce qui n’empêchera pas certains militants ou sympathisants UDI vanvéens, de voter Le Pen, comme en 2017, certains ne s’en étant pas caché. Ce qui est quand même bien curieux pour des centristes qui se disent européens de surcroît

    Enfin, côté LR, ce n’est pas mieux, car non seulement, si certains sont prêt à voter pour Le Pen, d’autres reprochent à Nicolas Sarkozy, après des mois de silence et des mots très durs  à l'encontre de Valérie Pécresse en privé, de s’être fendu d'un long post sur Facebook pour expliquer : «Je voterai pour Emmanuel Macron» en citant «la fidélité aux valeurs de la droite républicaine» et son engagement européen «clair et sans ambiguïté».

    «Il n'aura pas été élégant» regrettait un proche de Pécresse en constatant qu’il n'a toutefois pas pris le temps d'appeler Valérie Pécresse.  «Nous attendions avant le premier tour que vous veniez aider votre famille politique. Vous parlez maintenant. C’est trop tard, comme Grouchy à Waterloo. Ce sera clairement non pour moi !» ajoutait un député LR exprimant le sentiment de certains militants ou sympathisants LR qui regrettent d’avoit participé au Sarkothon. «Il n'était pas rentré dans la campagne électorale. A partir du moment où les résultats sont ceux que l'on connaît, il est normal qu'il donne sa position très clairement. Marine Le Pen n'est pas très loin de l'Élysée et lui qui a toujours été un combattant contre les extrêmes et notamment l'extrême droite, il est essentiel qu'il puisse appuyer sa position» répliquait Frank Louvrier maire de la Baule et ancien conseiller en communication de l’ex-chef de l’Etat.

    Qu’en est il des Républicains de Vanves qui n’ont pas réagi jusqu'à présent ! Hibernartus va-t-il sortir de son hibernation ?

  • VANVES ET LES PRESIDENTIELLES : PRESQUE LE MEME SCORE QU’EN 2017 POUR MACRON AVEC UNE FORTE PARTICIPATION

    Les résultats du 1er tour à Vanves ont montré qu’Emmanuel Macron (LREM) a fait quasiment son score de 2017 avec 35,62% contre 35,78%, soit – 1,6%  et Jean Luc Mélechon (LFI)   27,05%  le plaçant ainsi en seconde position, contre 18,91% en 2017 où il était arrivé derrière François Fillon (23,86%). Yannick Jadot (EELV) avec 7,78% arrive à la troisiéme place juste devant Marine Le Pen (7,40%) qui avait fait 6,29% en 2017. Les vanvéens ont presque autant voté en 2022 qu’en 2017 :    

    Sur les 18 500 électeurs,  15 024 ont voté dimanche, soit une participation de 82,56%, avec beaucoup de jeunes nouveaux électeurs. En 2017, 82,67%, de vanvéens,  soit autant qu’en 2012, s’étaient déplacés, montrant ainsi, qu’ils accomplissent leur devoir civique en masse, ce qui est une nouvelle fois bon signe pour la vitalité de la démocratie locale. « Je salue, et c’est une constante des précédents scrutins, les Vanvéennes qui se sont rendus aux urnes dans une proportion dépassant les taux nationaux. Vous avez été plus de 81 % à exprimer un suffrage dans l’un des 21 bureaux de vote de Vanves » a commenté Bernard Gauducheau sur le site Internet de La Mairie qui donnait les résultats en félicitant, la Présidente de La Région Ile-de-France et candidate Valérie Pécresse, «qui a mené une campagne courageuse, avec détermination, conviction et l’envie de défendre un projet de qualité auprès des Françaises et des Français » et en annonçant que le Dimanche 24 avril prochain, «pour le second tour des élections présidentielles, en mon âme et conscience, je voterai Emmanuel Macron ».

    Emmanuel Macron (LREM) 35,62% (35,78 en 2017)

    Marine Le Pen (RN), 7,40% (6,29%)

    Jean-Luc Mélenchon (LFI), 27,05% (18,91%)

    Valérie Pécresse (LR)  7,30% (23,86% pour F.Fillon en 2017)

    Anne Hidalgo (PS)  1, 99% ( 10% pour Hamon en 2017)

    Éric Zemmour, 6,56%

    Yannick Jadot, 7,78%

    Jean Lassalle, 1,73% (0,70% en 2017)

    Fabien Roussel, 2,15%

    Nicolas Dupont-Aignan, 1,38% (2,58% en 2017)

    Nathalie Arthaud, 0,32% (0,29% en 2017)

    Philippe Poutou, 0,71% (0,56% en 2017)

    Ainsi Macron obtient  37,2%  dans les Hauts de Seine, suivi par Marine Le Pen (RN) avec 23,7%,  Jean Luc Mélenchon (LFI)  avec 25,77%, Pécresse (LR) avec 4,8% . « Ces résultats démontrent l’efficacité de l’action menée depuis cinq ans. La droite juppéiste et sarkozyste s’est retrouvée dans la candidature d’Emmanuel Macron», estime Maud Bregeon, porte-parole de LREM qui devrait être, dimanche soir dans le Hall 6 du parc des expositions à côté de Vanves pour l’intervention du chef de l’Etat-candidat, avec des élus  et militants vanvéens, dont le cortége officiel est passé par Vanves, rues du 4 Septembre, Jullien, Marcel Yol, et du Moulin, ouvert par des motards pour rejoindre ce hall historique dans la Macronie où s‘était déroulé le premier grand meeting de campagne de Macron le 10 Décembre 2016 pour l’élection de 2017.  «Cette victoire, il va falloir aller la chercher, rien n'est joué, rien n'est gagné», a réagi Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, hier sur France Inter, pour lequel, « c'est une nouvelle campagne qui démarre" et "l'enjeu de l'entre-deux-tours" va être de "convaincre ces Français qui n'ont pas voté pour Emmanuel Macron au 1er tour et qui parfois ne partagent pas du tout le projet du président» sortant

    Pour les  Républicains altoséquanais «C’est une défaite historique, une claque, ! La facilité serait de parler de vote utile. Mais la réalité est que les résultats d’aujourd’hui sont la conséquence d’un processus qui vient de loin» analysait Philippe Juvin, président des LR 92. « Je ne peux me résoudre à un seul et unique parti Les Républicain fourre-tout, qui laisserait de part et d’autre la place aux extrêmes, car la nature a horreur du vide ! » ajoutait Georges Siffredi (LR), président du  département qui considère « qu’il faut qu’un parti puisse exister à côté d’En Marche, un parti gaulliste qui parle d’autre chose que d’immigration et de sécurité »

  • VANVES ET LES PRESIDENTIELLES : LE LONG CHEMIN DE CROIX DE PECRESSE ET DES MILITANTS LR

    On commence à comprendre pourquoi certains républicains à Vanves, élus, militants sympathisants, commencent à avoir des états d’âmes comme l’un d’entre eux l’a fait savoir sur le blog, voilà quelques jours, et à la veille d’un grand meeting à la porte de Versailles où ils devraient se rendre en voisin

    «Toute porte à croire que, dans notre société machiste, une femme n’a rien à faire dans un campagne » constatait Franz-Olivier Giesbert qui comparait ce qui arrivait à la présidente de la Région au lingchi, ce supplice chinois infligé par l’Empire du milieu qui consistait à leur trancher des fines lamelles de muscles  ou d’organes avant de leur couper la tête.. Mais ce n’est pas tout, à lire ou entendre les commentateurs politiques, tous prévoient les heures plus sombres et les noires aux Républicains après une troisième défaite pour LR. Et de laisser penser que Macron aura finalement rétréci la Droite pour reprendre le titre d’un livre politique paru récemment des journalistes Olivier Beaumont et Nathalie Schuck. D’autant plus que tous à droite attendent de savoir qui Sarkozy va soutenir. D’aprés Le Point, il ne devrait pas soutenir Pécresse, ni officiellement Macron. Il ne sera pas au meeting de la porte de Versailles dimanche prés de Vanves

    Contrairement à Hidalgo, bien mal en point aussi, où le retour à la maire de Paris va être compliqué, chez Pécresse, c’est moins compliqué avec un 1er Vice Président, Jean Didier Berger, maire de Clamart, fidèle parmi les fidèles, qui a assuré l’intérim sans état d’âme, présidant à « la manière Pécresse », Commission permanente et séance plénière depuis la Rentrée 2021. Mais c’est un véritable chemin de croix qu’elle a subit avec le Covid qui l’a obligée à faire campagne à distance la semaine dernière. Depuis le Zénith, les nuages noirs s’accumulent sur la tête de Valérie Pécresse, où c’est la débandade autour de la candidate. Une partie de ses fidèles reconnaissent de vraies difficultés : «Il n’y a pas de démobilisation chez nos militants en revanche, nous avons du mal à parler aux électeurs qui ne sont pas dans le truc».

    Valérie Pécresse reste convaincue que le sérieux de son programme peut encore faire la différence :  «Je veux montrer que je suis prête, que personne ne m’arrêtera, ou ne bloquera les mesures que les Français attendent» clame-t-elle. «Si je suis candidate à la présidence, c’est pour en finir avec l’impuissance publique que nous subissons depuis dix ans, qui nourrit les extrêmes, qui éloigne les Français des urnes», indique-t-elle encore. Mais voilà, devant des proches, le deuxième personnage de l’Etat aurait déjà acté la défaite de sa candidate, rapportait Le Canard enchaîné. «Valérie ne sera pas au second tour, elle ne peut plus l’être. Il s’agit maintenant de limiter les dégâts aux législatives », aurait déclaré Gérard Larcher qui est également président de son comité national de soutien. Certains chez LR, lui reprochent de s’être bunkérisée au dernier étage de son QG de campagne, repliée sur sa garde rapprochée francilienne, des collaborateurs historiques de la Région jugés par beaucoup «trop parisien» et «trop technos», avec lesquels elle pilote sa campagne en «vaste clos »

    Pendant ce temps, beaucoup de leaders républicains et ex-LR s’agitent en coulisses pour sauver les législatives dans un premier temps, puis LR dans un second temps, avec la parenthèse de la campagne élyséenne pour éviter «la bérzina. Le PS a connu ça : Il faudra vendre le siège de Vaugirard comme Solférino ! ». En attendant, comme on le lit dans la presse,  certains se tournent vers Horizons créé par Edouard Philippe que Christian Etrosi a rejoint, d’autres voient ré-apparaître Laurent Wauquiez qui a rencontré Eric Ciotti. Du côté Bertrand certains n’hésitent à parlerde tout reconstruire du sol au plafond. Et même Rachida Dati qui n’a pas cachée qu’elle est prête à succéder à Christian Jacob qui doit se retirer de la présidence à l’été,  pour refonder un nouveau parti. Elle consulte, rencontre du monde… et le fait savoir. « Il est possible qu’elle y aille. Elle en a l’envie, elle est actuellement comme un lion en cage» glisse une élue parisienne qui la connaît bien. D’ailleurs, la maire du 7e arrondissement de Paris a confié dans les colonnes de L'Obs : «J'envisage de me présenter à la présidence de LR (...). (pour) reconquérir les catégories populaires abandonnées par la droite», indique Rachida Dati. Face à tout cela certains LR Vanvéens sont dégoutés, ne savent plus trop quoi faire et se sont même démobilisés. Mais ils restent silencieux !