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Ecole

  • INTOXICATION A L’ECOLE MAX FOURESTIER DE VANVES : UNE MAIRIE REACTIVE

    Mardi dernier, le blog faisait état d’un courrier de la mairie  invitant à ne pas boire l’eau du robinet de l’école primaire Max Fourestier aux parents d’élèves, au personnel et aux enseignants avec mise à disposition de bouteilles d’eau, le temps que des prélèvements soient effectués avec nettoyage du réseau. On en sait plus aujourd’hui grâce  à des article de Ouest France, du Parisien, et les réseaux sociaux.

    Les faits remontent à la fin août, où plusieurs enfants du centre de loisirs ont été victimes de vomissements durant la nuit. « Les familles, inquiètes, ont alerté la mairie afin de déterminer la cause de ces troubles digestifs soudains. De nombreuses analyses ont été effectuées : celle de leur repas de la veille par Sodexo, celle des robinets de l’école ainsi que celle de l’eau de la base de loisirs de Bois-le-Roi (Seine-et-Marne) où les enfants s’étaient rendus avant d’être pris de vomissements. En attendant les premiers résultats, des bouteilles d’eau ont été distribuées car il n’était pas recommandé de boire l’eau des robinets » indiquait Ouest France. Selon les analyses, le réseau d’eau chaude sanitaire aurait été contaminé par des bactéries. « L’eau potable n’est pas en question », assurait le maire de la commune, Bernard Gauducheau, dans les colonnes du quotidien francilien ouest France, après de premières analyses.

    Pour la Rentrée scolaire , des bouteilles d’eau ont été mises à disposition par mesure de précaution et il a été déconseillé de boire l’eau des robinets. Dés les premiers résultats, le maire de Vanves s’est montré rassurant. « L’eau potable n’est pas en question. Nous avons réalisé quatre analyses sur différents points de puisage dans l’école. Deux de ces points se sont révélés entièrement conformes aux normes de potabilité. Cela exclut donc toute pollution du réseau d’eau froide, qui est celui utilisé pour la consommation directe » détaillait-il au Parisien. Il assurait par ailleurs que seul un enfant aurait été concerné par des troubles digestifs.

    Toujours d’après les analyses dont les résultats ont été transmises aux parents d’élèves, ce serait le réseau d’eau chaude sanitaire qui aurait été contaminé par des bactéries.  « Ce réseau est alimenté par des ballons d’eau chaude instantanés, qui ne sont pas reliés à un système collectif, mais sont spécifiques à certaines zones de l’école », précisait Bernard Gauducheau.

    Une intervention par choc chimique appliqué sur le réseau d’eau chaude sanitaire était planifiée le week-end suivant, suivi d’un rinçage complet de l’ensemble des réseaux. « Reste à déterminer l'origine de la contamination et à effectuer de prochaines mesures de contrôle ». Un bloggeur renommé à Vanves invitait « la ville à faire preuve de transparence et à publier les résultats de s analyses qu'elle a diligentées afin de répondre aux interrogations légitimes des parents et des personnels ». Ce qu’elle a fait en informant tout de suite la communauté scolaire en diffusant largement les résultats des analyses et en invitant la FCPE à le faire aussi

  • PERE HENRI DIDON, L’INVENTEUR DE LA DEVISE DES JO PRECURSEUR DU MI TEMPS PEDAGOGIQUE ET DES CLASSES DE NEIGE DE VANVES

    A l’occasion de cet été et de ces Jeux Olympiques et Paralympiques et de cette Rentrée Scolaire inédite, il est intéressant de noter que quelques articles et journalistes ont rappelé le souvenir d’une figure aujourd'hui quasiment oubliée : Henri Dinon (1840-1900), dominicain, qui  était pourtant une célébrité en France à la fin du XIXe siècle et un grand promoteur du sport dans l'éducation,à l’origine de la devise olympique « Plus vite, plus haut, plus fort » (Citius, Altius, Fortius) que beaucoup ont cités cet été.

    Grand promoteur du sport moderne, il a participé, aux côtés de Pierre de Coubertin, au renouveau des Jeux Olympiques devenant « l’aumonier de l’olympisme » titre d’une biographie que l’historien Yvon Tranvouez lui consacre. Il est en quelque sorte un précurseur de Max Fourestier à l’origine du mi-temps pédagogique et sportif et des classes de Neige auquel Sébastien Laffage-Cosnier a consacré un livre « l’école rêvée » (Edt Pulin – collection desport et des histoires). Après avoir été élève au petit séminaire de Rondeau, prit l’habit de dominicain, suivi une formation à Rome, été ordonné prêtre, devenu théologien, aumonier militaire pendant la guerre de 1870, prédicateur sanctionné par sa hiérarchie, il a été nommé finalement proviseur à Albert Le Grand à Arcueil en 1890, où il a  introduit une pédagogie à l’anglaise, alliant travaux intellectuels et activités physiques et sportives. Il avait effectué en 1898-1899, un voyage d'études en Grande-Bretagne pour y observer le système éducatif anglais. Ce qui l’avait amené à initier dans cet établissement scolaire, les jeunes catholiques de bonne famille à la démocratie, par le sport, organisant des voyages scolaires, et surtout les jeux sportifs qu'il avait pratiqué enfant à Rondeau lors des JO de Rondeau prés de Grenoble.

    Il a créé au sein de son établissement une association sportive officielle et Albert-le-Grand a participé à une première épreuve sportive laïque le 13 janvier 1891 avant d'organiser sa première compétition le 7 mars.. Il est en quelque sorte un pionnier du sport à l’école . « J'estime que les vainqueurs de football ont bien des chances d'être les lauréats de demain dans les concours d'intellectuels. » expliquait il, repris par Jean Giraudoux dans son éloge du Football. À cette occasion, il a inventé la fameuse devise qu’il a brodé sur le drapeau de l'école qui devint celle des JO de 1897  à l'occasion du premier congrès olympique. Car à lépoque, il avait pris part au mouvement sportif, fréquentant alors les principaux dirigeants sportifs de l'époque comme Georges de Saint Clair et surtout Pierre de Coubertin qui lui demanda son appui pour l'aider à convaincre les établissements scolaires religieux d'accepter les rencontres sportives face aux établissements laïcs.

  • LA RENTREE SCOLAIRE A VANVES ET A ISSY

    LA TOURNEE DES POPOTES DE GAUDUCHEAU
    Bernard Gauducheau a fait sa tournée des popottes comme c’est le cas à chaque rentrée scolaire, lundi matin à un moment où « l’été touchant à sa fin, les élèves troquent leurs serviettes de plage et leurs maillots de bain contre leurs livres et leurs nouveaux cahiers » comme il le notait sur son blog. «De la primaire au lycée, je vous transmets également tous mes vœux de réussite afin d’aborder cette rentrée avec sérieux, motivation et bonne humeur ! Que cette année scolaire soit studieuse et remplie de succès » ajoutait il. Il a été ainsi présent dans quelques unes des 6 écoles maternelle et 6 écoles élémentaires  vanvéennes où les 1863 écoliers et parents étaient accueillis par leurs directeurs et leurs enseignants dans les cours. Notamment à Marceau et à Gambetta, comme le montrent les photos sur le site de la ville, contrairement à l’école Provisoire  du Parc où il était l’année dernière, car leurs accès sont perturbés par les travaux du square du Général de Gaulle, où il est prévu d'aménager une forêt urbaine.  Il a même participé à l’accueil des collégiens de 6e à Michelet aux côtés de Paul Basquiat nouveau proviseur  (sur la photo)qui déclarait dans Vanves Le Mag : « j’ai hâte d’apprendre à connaître cet établissement chargé d’histoire, ses professeurs, ses élèves et de me mettre à leur écoute et de construire ensemble ». Et au collége Saint Exupery  avec la nouvelle principale, Mme Soussi.
     

    DERNIERE VISITE DU 1er MINISTRE ATTAL A ISSY

    Gabriel Attal était en visite dans une école à Issy-les-Moulineaux, la Fontaine,  tout proche de Vanves,  pour la rentrée des classes. Le thème du déplacement était la lutte contre le harcèlement scolaire avec la présentation de plusieurs mesures aux côtés de Prisca Thévenot, ministre (démissionnaire) déléguée chargée du Renouveau démocratique et porte-parole (toujours démissionnaire) du gouvernement. Mais comme c’était l’un de ses derniers déplacements de Premier ministre alors que son successeur devrait être nommé aujourd’hui, il a confié « J’ai toujours dit que j’irai au bout de mon devoir. Je l’ai fait dans mes fonctions de Premier ministre » et « quand j’ai remis ma démission » acceptée le 16 juillet par le président de la République, « j’ai été très clair sur le fait que j’ai le sens de l’État, des responsabilités et qu’aussi longtemps que ce serait nécessaire, je serai au rendez-vous » déclarait il aux quelques journalistes qui le suivaient.

    « Est-ce que vous savez qui sera le Premier ministre ? » lui a demandé un élève, provoquant le rire de l’assistance, et conduisant Gabriel Attal à répondre avec humour. « Je viens de comprendre que ce sont les journalistes qui vous soufflent des questions depuis tout à l’heure . Ma réponse est non, mais c’est une vraie question, et je n’en veux pas à la journaliste qui t’a demandé de la poser ».Et d’ajouter : « Le gouvernement gère les affaires courantes mais le travail est loin d’être à l’arrêt, aboutissement d’un travail qui a été engagé depuis de nombreux mois ».