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Ecole - Page 3

  • CHANTIER DE L’ECOLE DU PARC A VANVES : 3 –CREER UN ILOT DE FRAICHEUR

    Des aménagements ont été prévus pour créer les conditions d’îlot de fraîcheur : Plusieurs noues végétalisées (fossés aménagés peu profonds et larges) seront installé en bordure d’espaces généralement, formant ainsi des bassins de rétention et d’infiltration linéaires. Une surface drainante composée de granulats de bois minéralisés et de ciment appelée Perméo est mise en place aux abords des espaces verts. Ce béton perméable de couleur claire donnera un aspect bois. Une résine agglomérée de granulats minéraux appelée Résinéo est posée afin d’empêcher la formation de flaques et faciliter l’évacuation d’eau. L’utilisation de couleurs claires au sol s’inscrit dans une stratégie d’albédo (capacité d’une surface à réfléchir la lumière solaire) élevé et contribuera ainsi à réduire la chaleur absorbée.

    Alors qu’il a fallu retirer 13 arbres et arbustes sur les 34 présents avant les travaux pour permettre la création de nouveaux bâtiments, 19 arbres et arbustes seront plantés, augmentant ainsi le patrimoine arboré de l’école du Parc de 6 nouveaux sujets.

    Le jardin pédagogique de l’école et des accueils de loisirs sera installé sur le toit-terrasse du nouveau bâtiment accueillant les réfectoires. Plus de 1 500 m² de surface de toitures seront végétalisées, les autres toitures devant accueillir des équipements techniques. Les jeunes écoliers, les équipes enseignantes et municipales emménageront dans leurs nouveaux locaux à la rentrée de septembre 2025.

  • INTOXICATION A L’ECOLE MAX FOURESTIER DE VANVES : UNE MAIRIE REACTIVE

    Mardi dernier, le blog faisait état d’un courrier de la mairie  invitant à ne pas boire l’eau du robinet de l’école primaire Max Fourestier aux parents d’élèves, au personnel et aux enseignants avec mise à disposition de bouteilles d’eau, le temps que des prélèvements soient effectués avec nettoyage du réseau. On en sait plus aujourd’hui grâce  à des article de Ouest France, du Parisien, et les réseaux sociaux.

    Les faits remontent à la fin août, où plusieurs enfants du centre de loisirs ont été victimes de vomissements durant la nuit. « Les familles, inquiètes, ont alerté la mairie afin de déterminer la cause de ces troubles digestifs soudains. De nombreuses analyses ont été effectuées : celle de leur repas de la veille par Sodexo, celle des robinets de l’école ainsi que celle de l’eau de la base de loisirs de Bois-le-Roi (Seine-et-Marne) où les enfants s’étaient rendus avant d’être pris de vomissements. En attendant les premiers résultats, des bouteilles d’eau ont été distribuées car il n’était pas recommandé de boire l’eau des robinets » indiquait Ouest France. Selon les analyses, le réseau d’eau chaude sanitaire aurait été contaminé par des bactéries. « L’eau potable n’est pas en question », assurait le maire de la commune, Bernard Gauducheau, dans les colonnes du quotidien francilien ouest France, après de premières analyses.

    Pour la Rentrée scolaire , des bouteilles d’eau ont été mises à disposition par mesure de précaution et il a été déconseillé de boire l’eau des robinets. Dés les premiers résultats, le maire de Vanves s’est montré rassurant. « L’eau potable n’est pas en question. Nous avons réalisé quatre analyses sur différents points de puisage dans l’école. Deux de ces points se sont révélés entièrement conformes aux normes de potabilité. Cela exclut donc toute pollution du réseau d’eau froide, qui est celui utilisé pour la consommation directe » détaillait-il au Parisien. Il assurait par ailleurs que seul un enfant aurait été concerné par des troubles digestifs.

    Toujours d’après les analyses dont les résultats ont été transmises aux parents d’élèves, ce serait le réseau d’eau chaude sanitaire qui aurait été contaminé par des bactéries.  « Ce réseau est alimenté par des ballons d’eau chaude instantanés, qui ne sont pas reliés à un système collectif, mais sont spécifiques à certaines zones de l’école », précisait Bernard Gauducheau.

    Une intervention par choc chimique appliqué sur le réseau d’eau chaude sanitaire était planifiée le week-end suivant, suivi d’un rinçage complet de l’ensemble des réseaux. « Reste à déterminer l'origine de la contamination et à effectuer de prochaines mesures de contrôle ». Un bloggeur renommé à Vanves invitait « la ville à faire preuve de transparence et à publier les résultats de s analyses qu'elle a diligentées afin de répondre aux interrogations légitimes des parents et des personnels ». Ce qu’elle a fait en informant tout de suite la communauté scolaire en diffusant largement les résultats des analyses et en invitant la FCPE à le faire aussi

  • PERE HENRI DIDON, L’INVENTEUR DE LA DEVISE DES JO PRECURSEUR DU MI TEMPS PEDAGOGIQUE ET DES CLASSES DE NEIGE DE VANVES

    A l’occasion de cet été et de ces Jeux Olympiques et Paralympiques et de cette Rentrée Scolaire inédite, il est intéressant de noter que quelques articles et journalistes ont rappelé le souvenir d’une figure aujourd'hui quasiment oubliée : Henri Dinon (1840-1900), dominicain, qui  était pourtant une célébrité en France à la fin du XIXe siècle et un grand promoteur du sport dans l'éducation,à l’origine de la devise olympique « Plus vite, plus haut, plus fort » (Citius, Altius, Fortius) que beaucoup ont cités cet été.

    Grand promoteur du sport moderne, il a participé, aux côtés de Pierre de Coubertin, au renouveau des Jeux Olympiques devenant « l’aumonier de l’olympisme » titre d’une biographie que l’historien Yvon Tranvouez lui consacre. Il est en quelque sorte un précurseur de Max Fourestier à l’origine du mi-temps pédagogique et sportif et des classes de Neige auquel Sébastien Laffage-Cosnier a consacré un livre « l’école rêvée » (Edt Pulin – collection desport et des histoires). Après avoir été élève au petit séminaire de Rondeau, prit l’habit de dominicain, suivi une formation à Rome, été ordonné prêtre, devenu théologien, aumonier militaire pendant la guerre de 1870, prédicateur sanctionné par sa hiérarchie, il a été nommé finalement proviseur à Albert Le Grand à Arcueil en 1890, où il a  introduit une pédagogie à l’anglaise, alliant travaux intellectuels et activités physiques et sportives. Il avait effectué en 1898-1899, un voyage d'études en Grande-Bretagne pour y observer le système éducatif anglais. Ce qui l’avait amené à initier dans cet établissement scolaire, les jeunes catholiques de bonne famille à la démocratie, par le sport, organisant des voyages scolaires, et surtout les jeux sportifs qu'il avait pratiqué enfant à Rondeau lors des JO de Rondeau prés de Grenoble.

    Il a créé au sein de son établissement une association sportive officielle et Albert-le-Grand a participé à une première épreuve sportive laïque le 13 janvier 1891 avant d'organiser sa première compétition le 7 mars.. Il est en quelque sorte un pionnier du sport à l’école . « J'estime que les vainqueurs de football ont bien des chances d'être les lauréats de demain dans les concours d'intellectuels. » expliquait il, repris par Jean Giraudoux dans son éloge du Football. À cette occasion, il a inventé la fameuse devise qu’il a brodé sur le drapeau de l'école qui devint celle des JO de 1897  à l'occasion du premier congrès olympique. Car à lépoque, il avait pris part au mouvement sportif, fréquentant alors les principaux dirigeants sportifs de l'époque comme Georges de Saint Clair et surtout Pierre de Coubertin qui lui demanda son appui pour l'aider à convaincre les établissements scolaires religieux d'accepter les rencontres sportives face aux établissements laïcs.