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Ecole - Page 6

  • VANVES PRECURSEUR AVEC LE MI TEMPS PEDAGOGIQUE ET SCOLAIRE GRACE AU Dr MAX FOURESTIER

    A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine 2023, la ville de Vanves a invité cet après midi à 16H à l’hôtel de villle, Sébastien-Laffarge Cornier à présenter et à dédicacer son livre « L’école rêvée. Le Dr Max Fourestier et la ville de Vanves, promoteur du sport et de la nature à l’école (1950-1973) » (Edt PUF). Il parlera de cet homme qui a été un précurseur  en étant à l’origine de la première classe de neige de France qui s’est déroulé  à la Féclaz  fin Janvier/Début Février 1953 voilà 70 ans, d’un tiers-temps pédagogique avec du sports tous les après-midi à  l’école Gambetta  dans les années 1950. Et cette conférence prend un relief particulier lors d’une Rentrée où le président Macron avec son ministre de l’éducation nationale, Gabriel Attal, préconise s’instituer 2H de sports par semaine à l’école. Ils devraient s’inspirer de l’exemple de Vanves 

    Ce mi-temps pédagogique a été appliqué dés la rentrée de 1950 pendant 10 ans à l’école Gambetta non seulement aux CMI, mais aussi à des classes de fin d’études en 1950 et 1951, et de la 6éme à la 3éme entre 1953 et 1959.  Il prévoyait une matinée (8H30-11H30) consacrée au travail des disciplines essentielles. L’après-midi se partageait entre des activités sportives er culturelles (2H) après une sieste obligatoire d’une heure pour les écoliers en CP, puis des cours et des études dirigées d’une heure à une heure et demi après un goûter et une récréation de 20 mn. « Ainsi en une semaine, en considérant le temps d’activité et de détente physique par rapport à celui des cours et des travaux intellectuels, nous avions un rapport de 10H sur 30, soit un tiers temps scolaire » indiquait la directrice de l’école Gambetta de l’époque. De surcroît, la journée était mieux construite qu’aujourd’hui puisque les activités para-scolaires étaient prévues en début d’après-midi, où généralement les écoliers sont moins attentifs, et les études ou les cours reprenaient en fin d’après midi où l’attention de l’enfant est plus forte. Tout le contraire de ce qui est proposé aujourd’hui  

    Avec, de surcroît des résultats attestés dans des documents officiels étonnants : 90% de reçus au BEPC (contre 33% pour les autres). « Nous avons permis à ces jeunes entre leur 12éme et 17éme année, de bénéficier d’un véritable épanouissement physique, d’acquérir un esprit d’équipe, de développer des aptitudes de ténacité, de solidarité, de sang froid, d’énergie et d’être bien armés contre les épreuves de la vie » constatait à l’époque Max Fourestier. « Je n’ai rien inventé, mais simplement copié le modèle anglais » ajoutait il en montrant à l’auteur du blog qui l'avait interviewé pour V.I. dans les années 80,  les nombreux articles et rapports suscités par cette « expérience de Vanves ». L’un d’entre eux avait même titré : « L’exercice physique, un remède contre les blousons noirs ».

    Deux personnages reviennent beaucoup dans les témoignages de ces écoliers qui ont vécu cette expérience de Vanves : Gaston Discours qui avait emmené la première classe de neige voilà exactement 60 ans, avait accepté, alors qu’il était en fin de carrière, de diriger cette première expérience de mi-temps pédagogique et sportif avec les garçons d’une classe de fin d’études.  Et Bernard Villars, ancien journaliste qui avait été professeur de gymnastique au collège, et qui a rejoint en 2012, Max Fourestier au paradis des innovateurs pédagogiques, soulignait : « Il est malheureux  de constater que «cette « expérience de Vanves » dont peu se souviennent, n’a servi à rien, sauf pour quelques mesures timides. Pourtant, elle a prouvée sa supériorité tant sur le plan sportif que sur le plan intellectuel »

    François Praud, président d’honneur du Stade de Vanves, qui a vécu cette expérience de Vanves,  a fait partie de ses élèves, et avait  rappelé  à l’auteur du Blog  : « Bernard Villars  a fait de nous des Hommes en nous inculquant ses principes de droiture, de respect, d’effort, de dépassement, de joie de vivre. Nous étions heureux d’aller au collège, et nous avons même continué après, avec lui, en nous retrouvant certains soirs à Coubertin ». Gérard Gadras, commerçant du maché à la retraite, qui ne l’a pas eu comme prof de gym mais a participé à cette expérience reconnaissait dans le Blog, que « c’était formidable. Cela a été les trois plus belles années de ma scolarité. Cela changeait de l’ordinaire. Nos copains nous enviaient dans les autres écoles. On travaillait mieux parce qu’on faisait du sports après les cours ».

  • UNE RENTREE SCOLAIRE CHAUDE A VANVES ET POUR GABRIEL ATTAL EN FRANCE

    Cette semaine de Rentrée s’annonce chaude en Ile de France avec une vague de chaleur que n’a pas connue notre région pendant les vacances. La rentrée des classes va se faire sous la chaleur, entre 32 et 24°C, cette semaine soit  10 à 12°  de plus que les normales de saison . «Durant au moins une semaine, la France sera exactement située dans l’axe d’une puissante remontée chaude en provenance du Sahara» explique-t-on à Météo France en parlant de remontée de sables du sahara jusquen ile de France.

    Hier, les jeunes vanvéens n’ont pas trop souffert de la chaleur pour leur première journée d’école, suivi de prés comme d’habitude par le maire et son adjointe aux écoles de des écoles primaire comme Gambetta jusqu’au lycée Michelet pour l’accueil des 6e. Gabriel Attal, ministre de l'Education n'était pas à vanves pour cette rentrée mais en bretagne. Mais il devrait être présent pour la Rentrée des Association au forum des associations samedi 9 Septembre.  

    En tous les cas il est omniprésent dans les médias ces jours-ci  depuis sa participation au JT de TF1, avec une couverture « à l’insu de son plein gré » dans le JDD le dimanche 27 Août, sa visioconférence avec les 10 000 chefs d’établissements le 29 Août,  jusqu’à la visite à Orange avec Emmanuel Macron dans un LEP.

    Il faut reconnaitre qu’il a frappé fort avec cette décision sur l’abaya qu’attendait une partie du monde enseignant et des politiques à l’instar de Valérie Pécresse qui s’est réjouie de la prise de position de Gabriel Attal, qui  «clarifie les choses» en proscrivant en milieu scolaire de l’abaya, ces longues robes de tradition moyen-orientale et du qamis : «L’application stricte de la loi de 2004 (qui proscrit les signes religieux ostensibles à l’école, ndlr) ne sera pas sans causer certaines difficultés dans certains établissements» a-t-elle prévenue tout en rappelant qu’elle  a alerté «depuis des mois sur des infractions. On a laissé les proviseurs et les équipes pédagogiques beaucoup trop seuls», et en laissant entendre que «les atteintes à la laïcité sont en augmentation dans les lycées franciliens ». 

     

  • 7029 ECOLES TOUCHEES PAR L’AMIANTE EN ILE DE FRANCE DONT 3 A VANVES

    Un reportage très intéressant a été diffusé ces jours-ci sur France 5 dans la série documentaire Vert de Rage.  D’après ses journalistes, près d’un tiers des établissements scolaires en France contiendrait des matériaux amiantés. Sur les 7 029 écoles franciliennes, au moins 993 d’entre elles contiennent des matériaux amiantés, soit une école sur sept. Ce qui place l'Ile-de-France comme la deuxième région le plus touchée par ce fléau après la Bretagne. Un chiffre certainement sous-évalué car 4 254 établissements de la région n'ont pas accepté de communiquer leurs informations. À Paris, l’une des seules villes à avoir fait preuve de transparence, sur les 644 écoles publiques, 440 d’entre elles renferment des matériaux amiantés, soit 70 % des écoles. Une statistique inquiétante, mais à relativiser selon le Docteur Maxime Misseri, spécialiste de l’amiante. «Dans les écoles, beaucoup de matériaux de construction ont été fabriqués avec de l’amiante : les dalles de sol, les cloisons extérieures, intérieures, les portes. Il peut y avoir aussi des fibrociments ondulés. Tant qu’il est calfeutré, il n’y a pas de danger. Tout dépend de la quantité d’amiante utilisée et de son état de conservation». D’après l’enquête de Vert de Rage, un tiers des écoles n’a jamais accompli de Diagnostic Technique Amiante (DTA) pourtant obligatoire depuis 22 ans dans les bâtiments construits avant le 1er juillet 1997. D’autres écoles n’ont pas entrepris de travaux de rénovation malgré des injonctions, 70 en Ile de France . 

    A Vanves qui n’a pas fait preuve de transparence, il a fallu la persévérance d’un parent d’élève qui a entamé des procédures contentieuses avec un article dans le parisien,  pour que la mairie donne des informations concernant l’école Larmeroux fréquentée par son enfant. Une question orale du groupe Renaissance a été posée au Conseil municipale de Mars 2022, voilà plus d’un an, pour avoir des précisions de la municipalité  qui a du reconnaître la présence d’amiante dans des locaux municipaux accueillant du public, plus particulièrement dans les écoles Larmeroux, Marceau et du Parc, ainsi que la bibliothèque municipale. «Comme vous le savez, la présence d’amiante a été détectée dans le préau de l’école (poteaux) ainsi que dans la colle du sol d’une salle destinée à l’accueil des enfants. Il en est de même dans la chaufferie et sur les allèges des fenêtres. Nous pensons que les allèges des fenêtres du bâtiment des logements de fonction en cours d’aménagement en Centre de loisir sont également concernées, or la construction d’un escalier extérieur jouxte ces fenêtres, et seul le rdc a fait l’objet d’un désamiantage» indiquait Séverine Edou, conseillère Municipale qui précisait à propos de la bibliothéque municipale que «ses 600m2 de plafond contiennent de l’amiante non dégradée et protégée par de faux plafonds»

    Situation tout à fait connue et suivie par les services de la mairie comme l’avait rassuré Pascal Vertanessian, Maire adjoint. D’ailleurs des travaux de désamiantage ont été opérés dans ce bâtiment de logements de fonction de l’école Larmeroux  lors de ses travaux pour l’aménager en centre de loisirs inauguré voilà quelques mois, tout comme sur le chantier de l’Ecole du Parc qui ont démarré voilà quelques semaines, et avant d’entamer la rénovation de la bibliorhéque municipale. Il indiquait à l’époque qu’il n’était pas prévu d’autres opérations de désamiantages sur l’ensemble des bâtiments municipaux concernés afin de prévenir tout risque futur de dégradation. «Les matériaux amiantés repérés (matériaux de la liste B de l’annexe 13-9 du code de la santé publique) sont soumis à une recommandation d’effectuer une évaluation périodique qui consiste à contrôler périodiquement que l’état de dégradation des matériaux et produits concernés ne s’aggrave pas et, le cas échéant, que leur protection demeure en bon état de conservation sans que la réglementation n’impose de fréquence d’évaluation. Par conséquent les services de la ville se conforment à la réglementation et il n’est pas prévu d’autres opérations de désamiantage à ce jour ».

    En attendant «Sans prise de conscience collective, sans solution d’urgence, le fléau de l'amiante pourrait continuer à faire des ravages. Une bombe à retardement dont on ne verra les effets que dans quelques années» indiquait les journalistes de m’émission Vert de Rage.