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Developpement Durable

  • 15e FESTIVAL DU FILM ECOLOGISTE DE VANVES ORGANISE PAR LA RUCHE SUR LE THEME DE LA BIODIVERSITE

    Ce week-end vanvéen qui marque le début des vacances de printemps pendant quinze jours, verra se dérouler   le 15e festival du film écologique organisé par La Ruche, non plus au lycée Michelet mais à la salle Panopée, et pendant 3 jours au lieu d’une semaine, sur le thème « Agir avec la biodiversité ». Le Blog de Vanves Au Quotidien a rencontré Marc Inguenaud, l’un des organisateurs de ce festival pour La Ruche de Vanves

    VAQ -Pourquoi avoir changé de lieu ?

    Marc Inguenaud : « Depuis sa création en 2009, le Festival a été systématiquement accueilli par le lycée Michelet dans la salle du théâtre. Mais, fin 2023, son administration nous a informé que les contraintes d'accès à la cité scolaire, suite au renforcement du niveau de sécurité Vigipirate, n'étaient plus compatibles avec la tenue de notre événement et que, si ces dernières étaient maintenues début 2024, nous ne pourrions pas y organiser la 15ème édition du festival.

    Ne voulant pas prendre le risque d'une annulation, nous avons donc décidé de renoncer au théâtre de Michelet et avons demandé à la Mairie s'il était possible qu'elle nous accueille dans l'une de ses salles. Sa réponse a été immédiate et, malgré notre demande tardive, la Ville nous a proposé le créneau du 5 au 7 avril à la salle Panopée.  

    VAQ - Pour le rendre plus facile d'accès ?

    M.I. : « Bien que cette période de début des vacances de printemps ne soit pas très favorable, nous espérons effectivement que la tenue du Festival dans une salle municipale augmente sa visibilité, et donc sa fréquentation, tout en lui permettant de toucher un nouveau public, sans désorienter nos habitués. 

    VAQ- Pourquoi le réduire à trois jours plutôt qu'une semaine ?

    M.I. «Tout en restant globalement sur le même nombre de séances, trois ou quatre, nous avons effectivement privilégié une programmation concentrée sur le weekend pour favoriser l'enchainement des projections-débats et accentuer ainsi la dimension «festival» où les spectateurs peuvent assister dans un temps réduit à plusieurs séances.

    VAQ - Quelles évolutions depuis 15 ans a-t-il connues ?

    M.I. : « Sur le fond, l'évolution majeure a sans doute été l'amélioration constante de la structuration de chaque festival. 

    De la simple juxtaposition de projections-débats des premières éditions sans autre lien que l'écologie, les dernières éditions proposent systématiquement un thème fédérateur qu'illustrent des séances mises en cohérence. Par exemple, la nouvelle édition consacrée à la Biodiversité enchaîne 4 séances couvrant les 3 grands espaces du vivant : Les villes, les campagnes et les océans. Les deux séances du samedi consacrées aux campagnes et à l'agriculture mettent en perpective deux approches différentes de la défense de la biodiversité : Le «laisser faire » (ou le « ré-ensauvagement ») et la « planification » (ou la gestion complémentaire de l'agriculture et de la biodiversité).

    Sur la forme, nous avons ajouté « de Vanves » au nom du Festival pour mieux l'ancrer dans la ville et avons modernisé son image en confiant sa nouvelle identité visuelle à une graphiste vanvéenne de renom, Virginie Poilièvre. 

    VAQ - Et quelles sont ses perspectives ?

    M.I. : « Notre principale préoccupation pour les prochaines éditions est de toucher un public moins sensibilisé à l'écologie que le sont souvent nos habituels spectateurs . L'écho que nous donne l'hébergement municipal du Festival cette année, et que nous comptons bien renouveler, va sans doute contribuer à cet objectif. Mais c'est aussi par d'autres actions de La Ruche comme le Club écolo du collège Saint Exupéry ou celle, toute nouvelle, des Ateliers de La Ruche au Parc Pic, que nous espérons également atteindre ce nouveau public et particulièrement les jeunes. 

    LA PROGRAMMATION DU FESTIVAL CE WEED END

    Vendredi à 20H30 :  «Comment échapper à la canicule en ville ? (2023) de Nina Montané, avec Hugo Clément suivi d’un échange avec Hélène Soubelet, directrice générale de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité

    Samedi  à 15H :« L'Europe à la reconquête de la biodiversité » (2018) de Vincent Perazio et Nicolas Cennac et à  16H30 : «Des fraises pour le renard» (2020) de Thierry Robert et Stéphane Durand suivi d’un échange avec Bernard Chevassus-au-Louis, écologue, personnalité scientifique, président de l’association Humanité et Biodiversité.

    Dimanche à 17H à Panopée : « L'Océan vu du cœur (2023) de Iolande Cadrin-Rossignol et Marie-Dominique Michaud, avec Hubert Reeves  suivi d’un échange avec Jean-Benoît Charrassin, professeur du Muséum national d'Histoire naturelle et directeur du LOCEAN (Laboratoire d'Océanographie et du Climat : Expérimentations et Approches Numériques).

  • VANVES FACE AU CASSE TETE DU RAMASSAGE DES DECHETS ALIMENTAIRES LANCE PAR GPSO

    Depuis janvier 2023,  GPSO a franchi une nouvelle étape en matière de tri des déchets en mettant progressivement en place une collecte des déchets alimentaires, car les foyers devront avoir la possibilité de trier chez eux les déchets alimentaires à partir du 31 décembre 2023. Vanves comme ses sept consoeurs le mettent progressivement en place, par secteur : le premier  concerné depuis le 6 février 2023 concerne une partie du Plateau autour du parc des expositions et du lycée Michelet. Un 2ème secteur sera concerné à partir du 13 novembre 2023 entre le lycée Michelet et les limites d’Issy les Moulineaux. Des éco-animateurs devraient passer à partir de fin octobre 2023 pour présenter les bonnes pratiques, distribuer les nouveaux bacs de collecte à deux roues de couleur marron, de 120 ou 240 litres, un kit du tri des déchets alimentaire, un boiseau ajourné, des sacs pour une duréede 6 mois, ainsi que le guide des bonnes pratiques…. C’est pourquoi une partie de la réunion publique du Centre Ancien-Saint Remy a été consacré à cette nouvelle étape du tri sélectif qui s’implante dans les quartiers de Vanves en six vagues, car ce n'est pas évident de sensibiliser et de faire prendre de nouvelles habitudes aux français

    Le représentant de GPSO a expliqué que les restes alimentaires représentent un tiers des poubelles (30%). Jusqu’à présent, ils partaient à l’incinération, ce qui est un vrai gâchis quand on sait que les biodéchets peuvent servir à la méthanisation ou se transformer en terreau.  Ce tri ne coûte pas plus cher aux habitants pour le moment. La taxe d’enlèvement d’ordures ménagères n’a pas augmenté. Mais ils disposent d’un troisième bac « couleur chocolat » selon le maire de Vanves, ce qui n’est pas sans poser de problème pour les pavillons ou des locaux poubelles trop exigus dans certains immeubles. Bernard Gauducheau  n’a pas caché réfléchir à un point de collecte collectif dans la rue par exemple. Ses nouveaux conteneurs à couvercle marron sont destinés aux aliments, fruits, légumes et autres viandes.  Collectés deux fois par semaine, ces déchets doivent être conduits vers un centre de méthanisation.

    Pour relever ce défi, GPSO s’est doté d’un nouveau marché de collecte et de propreté  remporté par Veolia, afin d’optimiser le service rendu, avec des camions moins bruyants, moins polluants et des bacs équipés de puces électroniques pour suivre et encourager cette nouvelle collecte. Entre janvier et juin 2023, 308 tonnes de déchets alimentaires ont été collectées, depuis le déploiement progressif, dans une partie des villes du territoire : « De février à l’été, la collecte à Vanves, a été satisfaisante » selon le représentant de GPSO.  

  • VANVES DEVIENDRA-T-ELLE PILOTE POUR SES ECOLES EN MATIERE DE TRANSITION ECOLOGIQUE ?

    Comme il l’a expliqué ce week-end à l’occasion des Journées Européennes du patrimoine, le maire de vanves s’inscrit tout à fait dans les objectifs du président Macron qui préconisent 2H de sport hebdomadaire au sport, car sa villle a été précurseur en la matière grâce au docteur max Fourestier avec ses expérimentations de mi/tiers temps pédagogique à l’école Gambetta et de classe de neige à la Féclaz. Et il continue aujourd'hui en développant une politique municipale sportive tournée résolument vers les jeunes tout en gardant le chalet du col de Sire à la Féclaz pour développer les classes de découverte. Il sera sûrement attentif, s’il veut que sa ville reste précurseur, à d’autres initiatives prises par le chef de l’Etat avec son ministre de l’éducation nationale qui  a annoncé le déblocage en 2024 de 500 M€ du fonds vert pour la rénovation énergétique des écoles, avec l'objectif d'adapter 49.000 établissements scolaires au réchauffement climatique d'ici dix ans.

    Gabriel Attal, qui siège au conseil municipal de Vanves, a présenté la semaine dernière avec son collègue, Christophe Béchut, ministre de la Transition écologique, le comité d’animation du plan de rénovation écologique des écoles. La rénovation des bâtiments publics est un levier essentiel de la stratégie du Gouvernement pour respecter les objectifs de baisse de la consommation énergétique et baisse des émissions de gaz à effet de serre dans le bâtiment d'ici 2030. Cette priorité doit permettre d’offrir aux élèves et aux équipes pédagogiques de meilleures conditions pour étudier et travailler. Parmi les bâtiments scolaires, les écoles primaires sont gérées par des communes ou des intercommunalités, souvent moins outillées que les départements ou régions, qui auront plus particulièrement besoin d’un appui de l’Etat afin de relever ce défi.

    C’est pourquoi la rénovation des écoles fait l’objet d’un plan spécifique, qui reposera sur trois piliers : Un cap collectif avec la rénovation de 40 000 établissements scolaires en 10 ans ; un accompagnement de l’Etat par des outils de financement comme le Fonds vert renforcé dès 2024 par une enveloppe complémentaire de 500 millions d’euros dédiée aux écoles ; et une gouvernance intégrée au niveau national et territorial, animé par l’Etat

    Le maire de Vanves devrait même s’inspirer de la ville d’Issy les Moulineaux qui a lancé un dispositif pour végétaliser les cours d’écoles « Décour’verts » : Il s’appuie sur une démarche de co-conception et co-production avec les élèves et les communautés pédagogiques. Il se traduit par des interventions autour de 3 axes : Tout d’abord un rafraîchissement des cours des écoles par la  végétalisation, l’introduction de nouveaux revêtements clairs et perméables, ainsi que l’utilisation de matériaux biosourcés. Ensuite, par le déploiement de nouvelles activités pédagogiques avec les plantes, le sol, l’eau et en adéquation avec les usages pédagogiques existants. Enfin, par une meilleure gestion des eaux pluviales, par la désimperméabilisation et la mise en place de système de récupération de la pluie. Un projet pilote a été menée durant l’été 2022 dans la cour de l’école E.Renan : La surface perméable  a été augmentée de 300 m2, une piste cyclable de 107 m2 en béton drainant a été réalisée et 150 arbres et abrisseaux ont été plantés dans la cour et tout le long de l’école pour apporter de la fraicheur. Les cours de 3 autres écoles ont été végétalisées durant cet été aux Chartreux, Chabanne et Colombier.