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Developpement Durable - Page 2

  • VANVES VA PARTICIPER AU RECENSEMENT DES RONGEURS SUR LE TERRITOIRE DE GPSO

    Grand Paris Seine Ouest part en quête des écureuils roux dans le cadre d’une campagne de recensement de ces rongeurs, espèce indicatrice de biodiversité. Dès la rentrée de septembre 2023, les vanvéens pourront renseigner, depuis un formulaire en ligne, la date, le lieu ainsi que le nombre d’écureuils roux qu’ils auront eu la chance de croiser sur le territoire.  Cette quête de Scrat est la première opération d’envergure du tout récent observatoire de la biodiversité de l’établissement public territorial (EPT), qui réunit 8 villes de l’ouest parisien (Boulogne-Billancourt, Chaville, Issy-les-Moulineaux, Marnes-la-Coquette, Meudon, Sèvres, Vanves et Ville-d’Avray). Créé cette année, l’observatoire vise à « enrichir la connaissance de la faune du territoire et à en localiser les espèces indicatrices de biodiversité », indique Emmanuelle Lauro, directrice adjointe du développement économique durable au sein du GPSO. Cet état des lieux initial permettra de « renforcer nos corridors écologiques en maintenant et en reconstituant un réseau de déplacements et d’échanges pour assurer le cycle de vie des espèces animales et végétales ». Ce qui implique « de préserver les lieux de reproduction, de refuge et de nourriture des espèces ».

    Une espèce indicatrice de biodiversité, ou bio-indicateur, est un organisme (bactérie, plante ou animal, donc) dont « la protection bénéficierait à de nombreuses autres espèces et permet également de renseigner et d’alerter sur la qualité du milieu », rappelle la spécialiste . Il permet ainsi aux scientifiques de détecter les effets précoces du changement climatique  et de la pollution. Autant dire que son recensement est crucial. Après les écureuils roux, (de septembre à novembre)  le public pourra se pencher sur d’autres espèces indicatrices de biodiversité : les rouges-gorges (Janvier-Mars 2024), les hérissons (d’avril à Juin) et les rougequeues noirs (Juillet-Août). L’occasion de se faire du bien en découvrant les richesses dont regorge le GPSO, et de leur faire du bien en contribuant à leur préservation.

  • ZFE A VANVES :LES VEHICULES CRIT’AIR 4 BANNIS EN 2024, CRIT’AIR 3 EN 2025

    La MGP (Métropole du Grand Paris) qui  devait tenir un conseil métropolitain le 30 Juin darnier (où siége Xavière Martin, représentante de la ville deVanves), a dû le reporter à cause des émeutes urbaines, à ce jeudi 13 Juillet. «Les maires ne peuvent pas venir, on a nos villes qui brûlent et on a autre chose à faire que de venir en réunion pour des décisions qu'on peut prendre un peu plus tard» déclarait Patrick Ollier, son président,  dans un communiqué de presse en ajoutant : «Ce Conseil métropolitain sera d’autant plus important avant les vacances que nous prévoyons d’inscrire à son ordre du jour une délibération portant création d’un fonds de soutien aux investissements pour les communes de la Métropole ayant subi des dégradations sur des bâtiments et équipements publics».

    Mais surtout, il devrait se prononcer sur le report du calendrier d’application de la ZFE au 1er janvier 2025, pour les restrictions de circulation visant les véhicules Crit’Air 3. «La précédente délibération votée le 1er juillet 2022 prévoyait un passage au Crit’Air 3 au 1er juillet 2023 sous réserve de la mise en œuvre du Contrôle Sanction Automatisé (CSA) et la mise en place du Prêt à Taux Zéro (PTZ) avec garantie de l’Etat. Ces deux conditions n’étant pas réunies, il n’était donc pas envisageable de passer au Crit’Air 3, au 1er juillet 2023. Par ailleurs, il était nécessaire de disposer d’un délai de 11 mois pour réaliser les études préalables et les consultations nécessaires» indiquait la MGP.

    Cette décision interviendra quelques jours après un conseil interministériel sur la qualité de l’air où le gouvernement a décidé  a décidé d’une évolution de la définition des ZFE, pour calmer la grogne des élus locaux et des automobilistes. Désormais, il y a deux cas de figure, l’Etat ayant pris en compte l’évolution de la qualité de l’air dans la plupart des villes concernées : les agglomérations qui respectent les seuils de pollution  (6) qui deviennent des territoires de vigilances (Grenoble, Reims, Saint Etienne, Toulouse,Nice et Montpellier) parmi les 11 obligatoires et celles qui ne les respectent pas (5) : La MGP, Lyon, Marseille, Strasbourg et Rouen. Ces dernières deviennent ainsi les «territoires ZFE effectifs», avec une obligation de suivre le calendrier de restrictions imposé : les véhicules Crit’Air 4 seront bannis en 2024, les Crit’Air 3 en 2025. Exactement ce qu’avait prévu la MGP et qui doit être entériné cet après-midi avec peut être des modifications

     «On est pragmatiques, il faut un calendrier qui permette une bonne acceptabilité sociale, mais l'Etat n'était pas au rendez-vous» expliquait on à la MGP. «C'est un enjeu social dans le climat actuel d'inflation, d'autant que plus de la moitié des véhicules concernés sont en Seine-Saint Denis». Dressant un constat similaire de «procrastination» de l'Etat, socialistes et écologistes plaident toutefois pour un report «court» au 1er janvier 2024, tandis que les communistes souhaitent un report assorti «d'une véritable réforme du régime d'aides». Les écologistes souhaitent un système de verbalisation à objectif pédagogique, sans sanctions applicables à compter du 1er janvier 2024 et jusqu'en janvier 2025.

  • LES PAVILLONS, UN ATOUT CLIMATIQIE POUR LA METROPOLE, MAIS PAS A VANVES..POUR L'INSTANT

    Selon, une étude de l’atelier Parisien de l’Urbanisme (APUR) présenté lorsd’un colloque le 21 Juin qui a fait salle pleine, l’habitat pavillonnaire est un atout climatique pour la métropole du Grand Paris. Leurs jardins sont autant d’îlots de fraicheur et de réserves à biodiversité à préserver. Un message qui devrait être entendu du côté de vanves où des dizaines de pavillons ont disparus pour être remplacés par des résidences et immeubles, certes à la suite de transactions privées, mais dont le permis de construire a été signé par le maire. Notamment dans le triangle rue du Clos Montholon/avenues de La Paix et du Général de Gaulle où ils ont quasiment tous disparus à cause de la proximitéde la gare du futur Grand Paris Express, et dans l’îlot dit  de la Mairie face à l’hôtel de ville.

    D’autant plus que, selon l’APUR que « nous sommes à un moment charnière. Une connaissance fine de ces quartiers pavillonnaires était nécessaire pour définir une stratégie urbaine à l’échelle métropolitaine. C’est maintenant qu’i faut le faire, sinon ce tissu va bouger, pas forcément comme on le souhaite » explique son directeur. Car des promoteurs n’hésitent pas à remplacer 2 à 3 pavillons par une centaine de logements (rue Marcheron, Ilot de la mairie etc…). «Il y a un véritable enjeu, en IDF, à maintenir un parc suffisant et accessible » ajoute l’Institut Paris Région

    416 500 pavillons ont été recensés dans le Grand Paris. Ils occupent 18% du territoire dont la moitié (48%) est végétalisé avec un taux de végétalisation occupant plus de la moitié de la parcelle. Des poumons extraordinaires où il fait globalement moins chaud lors des canicules. Et certains vanvéens peuvent en témoigner lorsqu’ils longent certains pavillons des rues JB Potin, Victor Hugo, François 1er etc…D’ailleurs le jardin à l’avant du pavillon, constitue la seule respiration verte de la rue.

    La présence de sols perméables facilite la gestion de seaux pluviales. L’APUR pousse même à encourager la plantation de grands arbres, des feuillus de préférence. La ville de Vanves qui a prévu d’aider les copropriétés à en planter, ne pourrait elle prévoir une subvention pour les pavillons (lorsque c’est possible)