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Developpement Durable - Page 5

  • LANCEMENT PROGRESSIF DE LA COLLECTE DES DECHETS ALIMENTAIRES PAR GPSO BIENTOT A VANVES

    À partir de janvier 2023, Grand Paris Seine Ouest (GPSO) a souhaité franchir une nouvelle étape en matière de tri des déchets, en lançant progressivement la collecte des déchets alimentaires. «Ainsi, pour la première fois sur un territoire tel que le nôtre, une collecte des déchets alimentaires va être progressivement mise en place à Boulogne, Chaville, Issy-les-Moulineaux, Meudon, Sèvres, et Vanves. Marnes-la-Coquette et Ville-d’Avray en bénéficient déjà. D’ici 2025, l’ensemble des habitants de Grand Paris Seine Ouest seront concernés» a annoncé l’interco dont fait parti Vanves,  dans un communiqué.

     «Un tiers de nos déchets ménagers sont des déchets alimentaires. Aujourd’hui ces déchets, quand ils ne sont pas compostés, sont traités sans différenciation. Epluchures mais également carcasses de poulet, arêtes de poisson ou encore les restes de nos repas sont autant de ressources à valoriser. En effet, la généralisation du tri à la source des biodéchets est rendue obligatoire en France à partir du 1er janvier 2024 dans le cadre de la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, dite loi anti-gaspillage (loi AGEC)» explique GPSO. Malheureusement, seuls 1% des déchets alimentaires sont actuellement collectés en Ile de Franc, soit 70 000 tonnes. «Globalement, nous avons une problématique avec des gens très motivés d'un côté et d'un autre, beaucoup qui ne participent pas» analyse Helder De Oliveira, directeur de l'Observatoire régional des déchets d'Île-de-France (ORDIF). «Cela fait 30 ans que l'on fait la collecte sélective des emballages, mais la très grande majorité n'est pas triée. On trie à peu près 60% des bouteilles en verre, 30% du carton et 20% du plastique. On est dans des taux de captage très bas qui n'évoluent que peu». Actuellement, sur les 890 000 tonnes de déchets alimentaires produits chaque année dans la région, 95% sont incinérés. Face à ce constat sévère, comment encourager les Franciliens à plus trier ? «Il faut mobiliser les quatre leviers : logistique efficace (bacs et tournées de bennes), communication, réglementation et incitation financière» poursuit le directeur de l'ORDIF.

    Le territoire de GPSO l’a anticipé avec de premières expérimentations réussies depuis 2018 à Marnes-la-Coquette et Ville-d’Avray. IL s’engage dès maintenant dans cette démarche afin de réussir au mieux cette transition et de continuer à porter son engagement environnemental. «L’enjeu économique de cette nouvelle collecte est particulièrement important quand on sait que le tarif de traitement d’une tonne d’ordures ménagères s’élève à 103€, alors que celui d’une tonne de déchets alimentaires n’est que de 19€ (Tarifs de traitement Syctom 2022). Elle permettra d’optimiser le coût global de traitement de nos déchets» explique l’interco.  «Mais l’enjeu est aussi environnemental, puisque les déchets issus de nos assiettes vont à terme produire de l’énergie par méthanisation et contribuer ainsi à la production d’une énergie renouvelable se substituant aux énergies fossiles. Ils seront aussi utilisés pour fabriquer un compost destiné à l’agriculture, limitant ainsi le recours aux engrais chimiques» ajoute-t-elle.  

    La nouvelle collecte des déchets alimentaires se déploiera progressivement entre 2023 et 2025 sur l’ensemble du territoire. Des éco-animateurs viendront à domicile pour distribuer un kit de tri, constitué d’un bioseau et de sacs transparents et compostables (pour une durée de 6 mois) dans les secteurs concernés, et répondront aux questions sur le tri de ces déchets alimentaires des habitants.

  • A VANVES COMME EN ILE DE FRANCE, LA ZFE EST PEU ACCEPTEE

    Il a été beaucoup question hier, de ZFE-m, acronymes barbares de l'administration française, pour zones à faibles émissions-mobilité visent à limiter la circulation des véhicules les plus polluants à l'intérieur d’une agglomération. Tout simplement parce qu’un comité ministériel se tenait pour la première fois, hier,  sous la présidence des ministres Christophe Chenu (Transition écologique et cohésion des territoires) et Clément Beaune (Transports). 43 agglomérations de plus de 150 000 habitants sont concernées, 11 l’ont instauré dont le Grand Paris dans l’enceinte de la métropole délimité par l’A 86 (Paris et la Petite Couronne) où Vanves est incluse.

    Elles ont été pensées pour lutter contre la pollution de l'air : Les particules fines et les dioxydes d'azote émis par les véhicules sont en effet responsables de 47.000 morts chaque année, selon Santé publique France. Avec un objectif : le zéro diesel en 2024 et la disparition de la voiture thermique d’ici 2030. Mais le calendrier ne sera pas tenu explique-t-on à la métropole du Grand Paris compétente depuis 2021, la ville de Paris ayant été la première à l’instaurer en 2015 interdisant la circulation des véhicules les plus anciens durant la semaine, entre 8 heures et 20 heures. La dernière étape de restriction remonte à juin 2021 : elle concerne les véhicules classés Crit’Air 4, soit les diesels mis en circulation avant 2006. Depuis, plus rien.

    L’étape suivante, à savoir l’exclusion des Crit’Air 3, les diesels de plus de onze ans et aussi les essences d’avant 2006, concerne 1,4 million de véhicules immatriculés en IDF, soit le double du nombre de véhicules aujourd’hui interdits. Prévue en juillet 2022, elle a été reportée en juillet 2023. Pour parvenir à l’exclusion de tous les véhicules diesel, une dernière marche devait être franchie le 1er janvier 2024 avec l’interdiction des Crit’Air 2, qui comprend les diesels immatriculés après 2011 et les essences immatriculées entre 2006 et 2011. « Rien que pour la zone intra-A86, cela représente 1,3 million de véhicules, c’est un saut quantitatif impossible », explique-t-on à la métropole pour laquelle , ce n’est pas seulement l’objectif de fin du diesel qui est en péril mais la sortie du thermique en 2030: « A force de retarder, on va échouer

    Ce qui n’est pas sans réjouir certains franciliens, parmi lesquels, peut être des vanvéens, car ce  dispositif qui, bien qu'il permette de réduire la pollution de l'air, est encore peu accepté par les franciliens, notamment les moins aisés : «Les gens qui ont de vieilles voitures sont ultra majoritairement des gens qui ont de bas revenus» expliquait au micro d'Europe 1 Jacques Baudrier maire adjoint (PC) Paris. «Les cadres travaillent beaucoup plus souvent là où il y a des grands pôles de bureaux. Ils vont donc en transports en commun au travail alors que les ouvriers et les employés, sont beaucoup plus nombreux à utiliser leur voiture». A ses yeux,  les ZFE pénalisent les ménages aux plus faibles revenus, qui n'ont pas d'autres solutions que de garder un véhicule polluant. Désormais, les élus se retrouvent face à un casse-tête : améliorer la qualité de l'air des centres-villes, sans pénaliser les plus pauvres. Leurs décisions seront particulièrement surveillées par les Franciliens, alors même que 55% d'entre eux déclarent prendre leur voiture pour aller au travail, surtout les banlieusards

  • VANVES A ARRETE LES PREMIERES MESURES DE SON PLAN SOBRIETE ENERGETIQUE AVEC GPSO

    Comme de nombreuses communes et foyers en France, Vanves est également impactée par la crise climatique et énergétique, comme l’a expliqué la municipalité lors des rencontres publiques de quartier ou du dernier conseil municipal. «Sa facture d’électricité augmenter de plus de 25%, soit environ + 75 000€. Pour le gaz, l’augmentation est estimée à + 78 000€ soit une hausse d’environ 20% par rapport au budget initial avec des consommations en légères baisse et en intégrant une augmentation de 21% du prix»  indiquait  Bertrand Voisine, maire adjoint aux finances.  

    Pour participer à l'effort national, la municipalité a mis en place des mesures afin de revoir ses habitudes de consommation comme l’a expliqué le maire de Vanves dans une vidéo diffusé sur le site Internet de la Mairie jeudi. «Comme de nombreuses communes et foyers en France, Vanves est également impactée par la crise climatique et énergétique. Pour participer à l'effort national, la municipalité a mis en place des mesures afin de revoir ses habitudes de consommation » a expliqué Bernard Gauducheau

    Il a indiqué que la municipalité et les services municipaux travaillent activement sur 16 propositions dont les plus rapies à mettre en place seront la baisse des températures qui est la proposition la plus simple à mettre en place : la  piscine municipale qui est la structure la plus énergivore verra la température de l'eau sera diminuée de 29 °C à 27°C. Des activités comme les bébés nageurs et l’acqua-maternité qui nécessitait la chauffe du petit bassin à 32°C seront suspensus.

    A  l'exception des crèches (où la température sera maintenue à 22°), toutes les structures vont devoir baisser les températures du chauffage Dans les gymnases, la température sera réduite de 18°C à 14°C, tout en maintenant un niveau à 20°C dans les vestiaires. Dans les écoles, la température sera de 22°C dans les classes élémentaires et de 21°C dans les classes maternelles. 

    Les bureaux administratifs ainsi que le théâtre et les salles associatives seront chauffés à 19°C. «Les économies seraient déjà significatives : une baisse de 1°C correspondant à 7% d'économie en KWh soit entre 80 500€ et 122 000€ d'économie sur le budget global. Une baisse de 2°C correspond à 11% d'économie en KWh soit entre 133 000€ et 195 000€ d'économie sur le budget global» indiquait il . 

    Sur la voie publique, en lien avec GPSO, l'intensité lumineuse sera réduite de 80% entre 22h30 et 6h du matin, sachant que 57% des 1 360 points lumineux à Vanves ont été modernisés et 1/3 d'entre eux sont équipés de LED. Il a annoncé que les illuminations de Noël seront maintenues car elles sont équipées de leds, ce qui représente un très faîble coût pour la ville.

    Enfin, Les services municipaux et GPSO travaillent à la mise en place  d’un plan pluri annuel d’investissement pour réduire davantage les consommations qui prévoit la modernisation des chaufferies, d’installer des centrales de traitement de l’air, de développer l’éclairage Led, d’accroître l’isolation thermique par l’extérieur ou encore de poser des menuiseries double vitrage. «Un programme d'investissement spécifique à l'énergie est en cours de rédaction. Le défi climatique étant aujourd'hui un défi sur le long terme, l'investissement est une des meilleures solutions pour appréhender les enjeux de demain».