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géothermie

  • VANVES ET LA REGION ILE DE FRANCE : UNE POLITIQUE DE SOBRIETE ENERGETIQUE INSUFFISANTE

    Greenpeace a procédé au classement des 13 régions métropolitaines sur leur politique de transition énergétique. La région Capitale révèle des résultats hétéroclites. En termes de sobriété, elle est classée première, plus pour ses atouts urbanistiques - densité de population, taux plus important d’habitat collectif, réseau de transports en commun très maillé, emplois à forte dominante tertiaire - que par sa volonté politique. Elle est d’ailleurs très en deçà de la trajectoire permettant d’atteindre une réduction de moitié de la consommation d’énergie finale à l’horizon 2050 (comme le stipule la loi de transition énergétique votée en 2015). «Son SRCAE ( schéma régional climat air énergies), datant de 2012, projette 100% d’énergie renouvelable en 2050, mais sa traduction en termes de résultat ne répond pas aux impératifs de l’urgence climatique, puisque concernant la production d’énergie renouvelable, la région est en dernière position» indique cette association 

    Beaucoup de régions ont des objectifs ambitieux : l’Occitanie ou Rhône-Alpes ont l’objectif d’une autonomie totale en énergie à l’horizon 2050, la Bretagne souhaite parvenir à 63% d’autonomie énergétique en 2040 puis 83% en 2050.

    L’Ile de France  quant à elle n’atteint pas les 2% d’autonomie énergétique. Pourtant, il y a fort potentiel à exploiter pour les énergies renouvelables en Ile de France  selon FNE (France Nature Environnement)  :  «l'ADEME a chiffré la surface des toitures franciliennes à 139 millions de m². Même en n’utilisant que le tiers de cette surface, le potentiel reste conséquent puisqu’il permettrait de multiplier par plus de 30 la puissance actuelle. L’utilisation de terres agricoles ou de surfaces boisées n’est absolument pas nécessaire pour développer du solaire photovoltaïque. Si l’énergie éolienne n’est pas la plus propice dans notre région la plus urbanisée du pays, le SRCAE évalue cependant son potentiel à 6 fois la puissance actuelle installée. Surtout, la géothermie représente une source importante de production d’énergie renouvelable. Le bassin parisien est assis sur le meilleur potentiel géothermique d’Europe » indique-t-elle.

    Une étude faite sur la seule Métropole du Grand Paris et ne concernant que la géothermie de surface évalue son potentiel à 30 fois la puissance installée aujourd’hui. «En additionnant le potentiel de la géothermie profonde, il y a de quoi rêver à l’autonomie énergétique pour une des agglomérations les plus denses au monde» souligne-t-elle.

    «Le soutien aux projets citoyens d’énergies renouvelables doit être renforcé. Qu’on soit simple consommateur, élu local, responsable d’une entreprise ou bénévole associatif, tout citoyen doit pouvoir s’approprier la gouvernance et les investissements nécessaires à la transition énergétique de son territoire»  indique Patric Kruissel, expert énergie-climat de FNE IDF.

    Un conseil qui devrait être entendu à Vanves qui possède un potentiel géothermique dans son sous sol comme les villes voisines de Malakoff et Montrouge qui développent un projet commun. pour chauffer des immeubles, Vanves ayant refusé de s' associer.  Quant au photovoltaïque, les bâtiments municipaux ne manquent pas pour accueillir quelques panneaux, comme c’est le cas sur le toit de certains immeubles vanvéens.

  • VANVES ET LES MUNICIPALES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE : LA GEOTHERMIE, UNE OCCASION MANQUEE RECUPEREE PAR LES ECOLOGISTES

    Vanves Demain est la seule liste à proposer de se rapprocher de Malakoff et de Montrouge pour s’associer au projet de géothermie en cours que la ville de Vanves a refusée et ratée

    «Une telle exploitation suppose des investissements financiers conséquents. Du coup, elle ne peut être envisagée que dans des secteurs à forte concentration de logements (au moins 3000 équivalent-logements dans un rayon de moins de 3 à 4 km) indique le SIPPEREC, syndicat intercommunal. C’est le cas du territoire de Malakoff qui dispose d’un potentiel certain en matière de géothermie de très basse, basse et moyenne énergies qui n’est pas exploité. «Nous travaillons sur ce dossier depuis plus un an et demi. L’étude de schéma directeur des réseaux de chaleur des Hauts-de-Seine réalisé par le SIPPEREC révèle un potentiel intéressant de production géothermique sur les territoires  de et autour de Malakoff. Notre territoire est très porteur dans ce domaine là. Comme il y a possibilité, nous étions décidé à y aller, car nous sommes une ville en transition (écologique et énergétique)» expliquait récemment Jacqueline Belhomme (FG/PC) maire de Malakoff. «Mais seul c’était impossible, il fallait pouvoir le faire avec d’autres villes».

     L’accord s’est fait avec Montrouge – pas avec Vanves car sa municipalité craignait que les travaux se traduisent par de nombreux chantiers et tranchés dans la chaussée, ce qui est toujours impopulaire,   – alors  le potentiel de logements raccordable existe (10 000) dont 6 à 7000 logements  à Malakoff en collectif, avec des écoles, des équipements sportifs, ces créches…. De surcroît Malakoff dispose d’un  terrain disponible pour accueillir l’usine de production enterrée avec ses deux puits de forage, une pompe à chaleur pour faire remonter l’eau, ces installations techniques de distribution,  ce qui représente une parcelle de 5000/7000 m2 :  le stade Lénine prés de RFO, et de la station Malakoff-Plateau de Vanves de la ligne 13. Le projet devrait voir le jour en 2023 et le chantier commencer après les Municipales de 2020, peut être avec Vanves si les écologistes accédent aux affaires

  • LA GEOTHERMIE A VANVES : UNE OCCASION MANQUEE

    «La géothermie est l'un des atouts majeurs de la région Île de France en termes de diversification des ressources, en tant qu'activité locale et créatrice d'emplois et comme source d’énergie propre. D’autant plus que dans le sous-sol du sud parisien il y a une nappe à 80/90 degrés» constatait le SIPPEREC dans une étude consacré à la géothermie en recensant les opérations réalisées ou en projets : 4 doublets géothermaux au DOGGER et 4 réseaux de chaleur nouveaux (Arcueil/Gentilly, Bagneux/Chatillon, Rosny/Noisy le Sec/Montreuil, et Grigny/Viry Chatillon) représentant 40 000 logements et 100 000 personnes qui permettent d’éviter l’équivalent, en émission de CO2, de 40 000 voitures par an. Des projets sont en cours de lancement  et des études de faisabilité concernent Malakoff/Montrouge (92) à défaut de Vanves

    Le SIPPEREC a financé une étude sur un schéma directeur réseaux de chaleur dans les Hauts de Seine avec le département des Hauts de Seine, l’ADEME,  la Région Ile de France. Son objectif était d’aider les collectivités à réaliser un exercice de projection à l’horizon 2030 de programmation de travaux pour le raccordement de nouveaux quartiers à des réseaux de chaleur. Les Hauts de Seine compte une vingtaine de réseaux de chaleur. Des projets de réseaux sont en cours de développement à Asniéres, Nanterre, Rueil et Malakoff. «Une telle exploitation suppose toutefois des investissements financiers conséquents. Du coup, elle ne peut être envisagée que dans des secteurs à forte concentration de logements (au moins 3000 équivalent-logements dans un rayon de moins de 3 à 4 km). Les ensembles neufs construits dans le périmètre du réseau, s'ils sont équipés d'émetteurs basses températures, peuvent être chauffés sur les retours du réseau. La fourniture d'eau chaude sanitaire est une application complémentaire de la géothermie qui contribue à l'utilisation permanente de l'installation» explique t-on au SIPPEREC.

    Et c’est le cas du territoire de Malakoff qui dispose d’un potentiel certain en matière de géothermie de très basse, basse et moyenne énergies qui n’est pas exploité. «Nous travaillons sur ce dossier depuis plus un an et demi. L’étude de schéma directeur des réseaux de chaleur des Hauts-de-Seine réalisé par le SIPPEREC révèle un potentiel intéressant de production géothermique sur les territoires  de et autour de Malakoff. Notre territoire est très porteur dans ce domaine là. Comme il y a possibilité, nous étions décidé à y aller, car nous sommes une ville en transition (écologique et énergétique)» explique Jacqueline Belhomme (FG/PC) le maire de Malakoff.

     «Mais seul c’était impossible, il fallait pouvoir le faire avec d’autres villes».  L’accord s’est fait avec Montrouge – pas avec Vanves car sa municipalité craignait que les travaux se traduisent par de nombreux chantiers et tranchées  dans la chaussée, ce qui est toujours impopulaire, à la veille de municipales  – car le potentiel de logements raccordable existe (10 000) dont 6 à 7000 logements  à Malakoff en collectif, avec des écoles, des équipements sportifs, ces créches… ». De surcroît Malakoff disposait d’un  terrain disponible pour accueillir l’usine de production enterrée avec ses deux puits de forage, une pompe à chaleur pour faire remonter l’eau, ces installations techniques de distribution,  ce qui représente une parcelle de 5000/7000 m2 :  le stade Lénine prés de RFO, et de la station Malakoff-Plateau de Vanves de la ligne 13. Le projet devrait voir le jour en 2023 et le chantier commencer après les Municipales de 2020