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vanvesdemain (eelv)

  • LES MUNICIPALES A VANVES A l’HEURE DU DECONFINEMENT : Les listes en campagne sur le terrain et les réseaux sociaux

    La campagne officielle pour le second tour des élections municipales, le 28 juin, s'ouvre aujourd’hui, trois mois jour pour jour après la tenue contestée du premier tour, au début de la vague de Covid-19 en France. Une campagne «sans contact», d'une durée exceptionnelle, soumise à de fortes contraintes sanitaires pour éviter la propagation du virus. Le gouvernement a renforcé les règles de précaution: pas de meetings, peu de porte-à-porte, respect de la distanciation physique et port du masque. La campagne se fera beaucoup sur les réseaux sociaux et dans les médias. «Visioconfs», «opérations de phoning», envoi massif de SMS aux électeurs supplanteront les rencontres sur les marchés. D'ordinaire limitée aux quelques jours qui séparent les deux tours, la campagne s'étalera en revanche sur deux semaines. Certains maires sortants, comme à Vanves,  se sont même beaucoup montrés depuis le premier tour en multipliant les interventions pour gérer le quotidien de leur commune durant la crise sanitaire. Ce qui pourrait susciter des recours à l'issue du scrutin pour contester les résultats.

    Les différentes listes étaient en campagne ce week-end et particulièrement autour des marchés et des commerces le maton, du côté du parc F.Pic l’après midi, où les marcheurs distribuaient des ballons comme ils l’ont fait aux présidentielles et aux législatives de 2017. Avec leur anorak blanc pour la liste Vanves en Tête (UDI/LR), le maire venant vérifier ses troupes, toujours avenant avec ses opposants lorsque ces derniers saluent poliment et échangent quelques mots  avec des vanvéens qu’ils connaissent et qui soutiennent la majorité sortante, toute simplement dans la traditionnelle convivialité vanvéenne que tous apprécient quelque soit leur bord (poltique),   avec un définitif « ne perdez pas votre temps » ;   avec leur masques bleus pour Vivre Vanves (LREM) au lieu de l’écharpe, plus avenant et ouvert sans agressivité, ni sectarisme. IIs donnaient le sentiment d’un retour à la normale, comme cete longue file d’attente devant le Syndicat d’initiative pour les inscriptions à la Braderie du parc F. Pic à la Rentrée

    La campagne se fait aussi sur les réseaux sociaux. Chaque jour, dans la rubrique «Actualités» du site et sur les réseaux sociaux de Vivre Vanves, parait le «récit du jour » qui est un témoignage de la part de  commerçants, salariés, chefs d’entreprise ou fonctionnaires, grands-parents, en couple ou célibataires,  militants associatifs, engagés politiques ou simples citoyens,  jeunes ou moins jeunes. «Tous ont une histoire avec Vanves et ont voulu la partager. Ces récits courts, souvent intimes, parfois acides, toujours épris de Vanves, sont autant d’éclairages individuels pour illuminer l’avenir de notre ville, autant de manifestations de la volonté, enfin, de Vivre Vanves» explique Séverine Edou sa candidate. Avec déjà trois témoignages : le « Caynon de Vanves », « Chasse à la ZAC », « la nature confinée ». Vanves Demain (EELV) met beaucoup l’accent dans son  blog sur l’école avec des témoignages : « Rentrée scolaire : la solitude des enseignants » par la directrice de l’école Cabourg prise en étau entre les parents quelquefois agressifs – « Ils ont tous en commun la même détresse de parents en burn out, qui ne peuvent toujours pas reprendre leur travail » -  et l’administration de l’Education Nationale particulièrement lourde donnant des injonctions contradictoires.  D’autres témoignages sur  « quand croisez les doigts ne suffit pas » ou encore « oivrir les coursdécoleset les écoles » qui permettent à la liste de revenir sur programme pour l’école

  • PISTES CYCLABLES A VANVES : LES PREMIERES MESURES

    Après 2 études menées sur le terrain, fin Avril,  le groupe de travail sur le plan vélo a ébauché les premières mesures a indiqué le maire  dans son point hebdomadaire sur la situation dans la ville de Vanves : Limitation à 30 km/h de la vitesse sur les grands axes,  renforcement de la signalétique pour inciter les cyclistes à emprunter les accés secondaires, renforcement du marquage au sol  et de la signalétique additionnelle, poursuite de la rélexion… «Le choix actuel est de répondre à l’urgance et de façon temporaire, et de réléchir aux aménagements plus lourds et définitifs» a indiqué le maire de Vanves à un moment où les initiatives et les propositions se multiplient dans les Hauts de Seine, à Paris et  dans la Région ile de France :

    Ainsi le conseil départemental a arrêté son plan vélo afin d'aménager 40 km de nouvelles pistes cyclables en bidirectionnel (soit 80 km au total), qui soulageraient les itinéraires de transport en commun les plus chargés : les RER A et B, les métros 1, 4 et 13, ainsi que le tramway T2, en aménageant des pistes cyclables sur les RD 920, RD 911 et le boulevard circulaire de la Défense, selon la physionomie des voies. Un plan calqué sur celui du RER vélo de la région Ile-de-France et des associations de cyclistes. «Au vu du retard historique sur le déploiement des infrastructures cyclables dans les Hauts-de-Seine, l'impulsion donnée par les pouvoirs publics est une opportunité à ne pas rater» estimaient, dans un communiqué publié les instances départementales d'Europe Ecologie Les Verts (EELV). A Paris, sa maire envisage de réaliser 50 km de pistes cyclables temporaires a dessus des principales lignes de métro et de RER saturé (ligne 13, RER A etc…) et notamment au dessus de la ligne 1 entre La Défense et Vincennes. JUMP, filiale de vélo en libre-service d’Uber, a même  proposé, en autre d’aménagement,  une piste cyclable sur le boulevard périphérique. Ce concept avait déjà été mis en place de manière éphémère lors de la dernière nuit Blanche d‘Octobre 2019. Cette piste serait installée au niveau de la Porte d’Auteuil, au sud-ouest de la capitale, dans le but de desservir les communes de Boulogne-Billancourt et d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), où se trouvent aussi de nombreuses entreprises. Cette nouvelle piste demanderait une séparation matérialisée en dur, mais aussi l’installation de feux tricolores, pour sécuriser la cohabitation entre véhicules et vélos.

    A Vanves les idées ne manquent pas, avec les propositions d’EELV et de LREM que les candidats-tête de listes aux élections municipales ont envoyés au maire. Elles proposent d’aménager des pistes cyclables sur les principaux axes structurant de Vanves Nord-Sud (Jean Bleuzen- Raymond Marcheron-Larmeroux)  et Est-Ouest (Ernest Laval-Antoine Fratacci-Bd Lycée) avec des variantes si certaines voies sont mises en sens unique (Pasteur-Marcel Martinie dans le sens Paris-Vanves si J.Bleuzen est mis dans le sens Vanves-Paris, rue d’Issy dans le sens Issy-Vanves si le Bd du,lycée est mis dans un seul sens pour préserver la voie de bus) etc… Les idées ne manquent pas, surtout si l’on regarde dans le passé où les écologistes reprochaient à la municipalité d’avoir aménager des pistes cyclables qui n’arrivaient nulle part, comme avenue de la Paix ou rue du 4 Septembre sans maillage

    A La veille de la COP 15,   Paris, Marc Lipinski et Lucile Schmid ex-candidats EELV aux Municipales avait imagine dans un chapitre du livre « Paris Climat 2015, 20 ans après » (Collection Essais de prospective climatique – optimiste) intitulé « Paris Vanves en transformation écologique » l’aménagement d’une piste cyclable et piétonne à l’intérieur du parc du lycée permettant d'éviter le très désagréable boulevard du lycée. Difficilement réalisable aujourd’hui avec le projet de réhabilitation des installations sportives extérieures du lycée Michet. Et une voie verte (réservée aux cyclistes et piétons) le long du talus des voies de Montparnasse entre la porte Brançion et la rue de l’Avenir en utilisant les petites voies existantes et grâce à l’achat d’un passage en fond de parcelles de certaines propriétés, en longeant plusieurs jardins partagés. Ce qui serait peut être possible aujourd’hui 

    En tous les cas, une chose est sûr : De nombreux vanvéens et franciliens ne souhaitent pas reprendre les transports en commun dès le 11 mai, et optent pour le vélo pour effectuer leurs trajets entre le bureau et leur domicile au vu des chiffres cités par les gérants de magasins de vélos qui parlent de ventes historiques, avec une augmentation de plus de 100% par rapport à la même période l'an dernier. De surcroît, la prime de l'État pousse aussi les usagers à «ressortir leurs vieux vélos». Le gouvernement a en effet déclaré qu’un chéque de 50 € serait remis aux personnes souhaitant faire réparer leurs vélos pour éviter de prendre les transports en commun.  La ministre des Transports avait déclarée que «nous voulons que cette période fasse franchir une étape dans la culture vélo la bicyclette doit être la petite reine du déconfinement». Au total, 20 M€ doivent être accordés aux « vélotaffeurs » (ce sont ceux qui vont travailler à vélo). S'ajoute à cela la subvention d'IDF Mobilités pouvant grimper jusqu'à 500 euros pour l'achat d'un deux-roues électrique.

  • VANVES ET LES MUNICIPALES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE : LA GEOTHERMIE, UNE OCCASION MANQUEE RECUPEREE PAR LES ECOLOGISTES

    Vanves Demain est la seule liste à proposer de se rapprocher de Malakoff et de Montrouge pour s’associer au projet de géothermie en cours que la ville de Vanves a refusée et ratée

    «Une telle exploitation suppose des investissements financiers conséquents. Du coup, elle ne peut être envisagée que dans des secteurs à forte concentration de logements (au moins 3000 équivalent-logements dans un rayon de moins de 3 à 4 km) indique le SIPPEREC, syndicat intercommunal. C’est le cas du territoire de Malakoff qui dispose d’un potentiel certain en matière de géothermie de très basse, basse et moyenne énergies qui n’est pas exploité. «Nous travaillons sur ce dossier depuis plus un an et demi. L’étude de schéma directeur des réseaux de chaleur des Hauts-de-Seine réalisé par le SIPPEREC révèle un potentiel intéressant de production géothermique sur les territoires  de et autour de Malakoff. Notre territoire est très porteur dans ce domaine là. Comme il y a possibilité, nous étions décidé à y aller, car nous sommes une ville en transition (écologique et énergétique)» expliquait récemment Jacqueline Belhomme (FG/PC) maire de Malakoff. «Mais seul c’était impossible, il fallait pouvoir le faire avec d’autres villes».

     L’accord s’est fait avec Montrouge – pas avec Vanves car sa municipalité craignait que les travaux se traduisent par de nombreux chantiers et tranchés dans la chaussée, ce qui est toujours impopulaire,   – alors  le potentiel de logements raccordable existe (10 000) dont 6 à 7000 logements  à Malakoff en collectif, avec des écoles, des équipements sportifs, ces créches…. De surcroît Malakoff dispose d’un  terrain disponible pour accueillir l’usine de production enterrée avec ses deux puits de forage, une pompe à chaleur pour faire remonter l’eau, ces installations techniques de distribution,  ce qui représente une parcelle de 5000/7000 m2 :  le stade Lénine prés de RFO, et de la station Malakoff-Plateau de Vanves de la ligne 13. Le projet devrait voir le jour en 2023 et le chantier commencer après les Municipales de 2020, peut être avec Vanves si les écologistes accédent aux affaires