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Developpement Durable - Page 4

  • LES PAVILLONS, UN ATOUT CLIMATIQIE POUR LA METROPOLE, MAIS PAS A VANVES..POUR L'INSTANT

    Selon, une étude de l’atelier Parisien de l’Urbanisme (APUR) présenté lorsd’un colloque le 21 Juin qui a fait salle pleine, l’habitat pavillonnaire est un atout climatique pour la métropole du Grand Paris. Leurs jardins sont autant d’îlots de fraicheur et de réserves à biodiversité à préserver. Un message qui devrait être entendu du côté de vanves où des dizaines de pavillons ont disparus pour être remplacés par des résidences et immeubles, certes à la suite de transactions privées, mais dont le permis de construire a été signé par le maire. Notamment dans le triangle rue du Clos Montholon/avenues de La Paix et du Général de Gaulle où ils ont quasiment tous disparus à cause de la proximitéde la gare du futur Grand Paris Express, et dans l’îlot dit  de la Mairie face à l’hôtel de ville.

    D’autant plus que, selon l’APUR que « nous sommes à un moment charnière. Une connaissance fine de ces quartiers pavillonnaires était nécessaire pour définir une stratégie urbaine à l’échelle métropolitaine. C’est maintenant qu’i faut le faire, sinon ce tissu va bouger, pas forcément comme on le souhaite » explique son directeur. Car des promoteurs n’hésitent pas à remplacer 2 à 3 pavillons par une centaine de logements (rue Marcheron, Ilot de la mairie etc…). «Il y a un véritable enjeu, en IDF, à maintenir un parc suffisant et accessible » ajoute l’Institut Paris Région

    416 500 pavillons ont été recensés dans le Grand Paris. Ils occupent 18% du territoire dont la moitié (48%) est végétalisé avec un taux de végétalisation occupant plus de la moitié de la parcelle. Des poumons extraordinaires où il fait globalement moins chaud lors des canicules. Et certains vanvéens peuvent en témoigner lorsqu’ils longent certains pavillons des rues JB Potin, Victor Hugo, François 1er etc…D’ailleurs le jardin à l’avant du pavillon, constitue la seule respiration verte de la rue.

    La présence de sols perméables facilite la gestion de seaux pluviales. L’APUR pousse même à encourager la plantation de grands arbres, des feuillus de préférence. La ville de Vanves qui a prévu d’aider les copropriétés à en planter, ne pourrait elle prévoir une subvention pour les pavillons (lorsque c’est possible)

  • VANVES ET LA REGION ILE DE FRANCE : UNE POLITIQUE DE SOBRIETE ENERGETIQUE INSUFFISANTE

    Greenpeace a procédé au classement des 13 régions métropolitaines sur leur politique de transition énergétique. La région Capitale révèle des résultats hétéroclites. En termes de sobriété, elle est classée première, plus pour ses atouts urbanistiques - densité de population, taux plus important d’habitat collectif, réseau de transports en commun très maillé, emplois à forte dominante tertiaire - que par sa volonté politique. Elle est d’ailleurs très en deçà de la trajectoire permettant d’atteindre une réduction de moitié de la consommation d’énergie finale à l’horizon 2050 (comme le stipule la loi de transition énergétique votée en 2015). «Son SRCAE ( schéma régional climat air énergies), datant de 2012, projette 100% d’énergie renouvelable en 2050, mais sa traduction en termes de résultat ne répond pas aux impératifs de l’urgence climatique, puisque concernant la production d’énergie renouvelable, la région est en dernière position» indique cette association 

    Beaucoup de régions ont des objectifs ambitieux : l’Occitanie ou Rhône-Alpes ont l’objectif d’une autonomie totale en énergie à l’horizon 2050, la Bretagne souhaite parvenir à 63% d’autonomie énergétique en 2040 puis 83% en 2050.

    L’Ile de France  quant à elle n’atteint pas les 2% d’autonomie énergétique. Pourtant, il y a fort potentiel à exploiter pour les énergies renouvelables en Ile de France  selon FNE (France Nature Environnement)  :  «l'ADEME a chiffré la surface des toitures franciliennes à 139 millions de m². Même en n’utilisant que le tiers de cette surface, le potentiel reste conséquent puisqu’il permettrait de multiplier par plus de 30 la puissance actuelle. L’utilisation de terres agricoles ou de surfaces boisées n’est absolument pas nécessaire pour développer du solaire photovoltaïque. Si l’énergie éolienne n’est pas la plus propice dans notre région la plus urbanisée du pays, le SRCAE évalue cependant son potentiel à 6 fois la puissance actuelle installée. Surtout, la géothermie représente une source importante de production d’énergie renouvelable. Le bassin parisien est assis sur le meilleur potentiel géothermique d’Europe » indique-t-elle.

    Une étude faite sur la seule Métropole du Grand Paris et ne concernant que la géothermie de surface évalue son potentiel à 30 fois la puissance installée aujourd’hui. «En additionnant le potentiel de la géothermie profonde, il y a de quoi rêver à l’autonomie énergétique pour une des agglomérations les plus denses au monde» souligne-t-elle.

    «Le soutien aux projets citoyens d’énergies renouvelables doit être renforcé. Qu’on soit simple consommateur, élu local, responsable d’une entreprise ou bénévole associatif, tout citoyen doit pouvoir s’approprier la gouvernance et les investissements nécessaires à la transition énergétique de son territoire»  indique Patric Kruissel, expert énergie-climat de FNE IDF.

    Un conseil qui devrait être entendu à Vanves qui possède un potentiel géothermique dans son sous sol comme les villes voisines de Malakoff et Montrouge qui développent un projet commun. pour chauffer des immeubles, Vanves ayant refusé de s' associer.  Quant au photovoltaïque, les bâtiments municipaux ne manquent pas pour accueillir quelques panneaux, comme c’est le cas sur le toit de certains immeubles vanvéens.

  • AVEC ECOWATT, L’HEURE EST A LA SOBRIETE ET AUX ECO-GESTES A VANVES

    La ville de Vanves a signé avec l’ensemble des villes de GPSO la charte d’engagement Eco Watt (sur la photo) que son conseil municipal avait adopté le 11 Février 2023. Véritable météo de l’électricité, le service EcoWatt qualifie en temps réel le niveau d’électricité disponible pour alimenter les consommateurs français, les guider pour adopter les bons gestes afin de limiter la consommation nationale d’électricité. Un dispositif d’alerte indique les périodes où ils sont appelés à réduire ou à décaler leur consommation d’électricité pour éviter les coupures d’électricité ou les réduire

    Elle a renforcée ses différentes actions visant à réduire ses consommations grâce à la mise en place d’un plan communal de l’énergie au 2e trimestre 2022 qui se traduisait par : des baisses de températures dans les bâtiments communaux (19° C dans les bâtiments administratifs et les écoles primaires, 20°C dans les écoles maternelles, 22° C dans les créches, 14° dans les gymnases), de l’eau de 1° C dans le grand bassin (27° C) et de 2°C dans le petit bassin  de la piscine), optimisation de la saison de chauffe, paramétrage du chauffage en fonction des zones occupées, limitation des temps chauffe à l’utilisation stricte des bâtiments, limitation des horaires d’ouverture de certains sites, contrôle renforcé des équipements de chauffage permettant de réduire les consommations et les températures in situ, mise en place d’un forfait « énergie horaire » pour l’occupation des salles municipal. Elle a indiquée souhaiter aller plus loin en investissant dans la rénovation de ses bâtiments pour arriver à baisser ses consommations d’énergie  (plan pluri annuel d’investissement, rénovation des systémes de chauffage, remplacement des systémes d’eau chaude sanitaire, installation d’équipements moins énergivores…).

    Cette charte a identifiée les actions les plus adaptées à la situation de Vanves pour tout d’abord adopter les gestes efficaces pour réduire la consommation d’électricité pendant les heures d’alerte en décalant la recharge des appareils  électriques (type batterie vélos électriques), des cinq véhicules électriques de la ville. Mais aussi, en anticipant la montée en température du chauffage dans les bâtiments ( chauffer avant 8H), la baisse dés 18H de la température et de la ventalisation en «mode réduit de nuit » dans les locaux inoccupés la nuit, en décalant l’enclechement des centrales de renouvellement de l’air (hors des pics de consommation), en réduisant fortement le chauffage des locaux peu occupés.

    Elle a listé une série d’actions pour agir auprès des citoyen et des écosystémes du territoire – mener des actions de sensibilisation aux éco-gestes de publics spécifiques (écoliers, professionnels, associations…), relayer les signaux  d’alerte auprès des vanvéens… -  et auprés de ses collaborateurs en les incitant tout d’abord à la démarche, en les sensibilisant  aux éco-gestes sur leur lieu de travail tout en les invitant à modérer leur consommation d’électricité, mais aussi à  domicile, et à en faire des ambassadeurs des éco-gestes