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Developpement Durable - Page 4

  • AVEC ECOWATT, L’HEURE EST A LA SOBRIETE ET AUX ECO-GESTES A VANVES

    La ville de Vanves a signé avec l’ensemble des villes de GPSO la charte d’engagement Eco Watt (sur la photo) que son conseil municipal avait adopté le 11 Février 2023. Véritable météo de l’électricité, le service EcoWatt qualifie en temps réel le niveau d’électricité disponible pour alimenter les consommateurs français, les guider pour adopter les bons gestes afin de limiter la consommation nationale d’électricité. Un dispositif d’alerte indique les périodes où ils sont appelés à réduire ou à décaler leur consommation d’électricité pour éviter les coupures d’électricité ou les réduire

    Elle a renforcée ses différentes actions visant à réduire ses consommations grâce à la mise en place d’un plan communal de l’énergie au 2e trimestre 2022 qui se traduisait par : des baisses de températures dans les bâtiments communaux (19° C dans les bâtiments administratifs et les écoles primaires, 20°C dans les écoles maternelles, 22° C dans les créches, 14° dans les gymnases), de l’eau de 1° C dans le grand bassin (27° C) et de 2°C dans le petit bassin  de la piscine), optimisation de la saison de chauffe, paramétrage du chauffage en fonction des zones occupées, limitation des temps chauffe à l’utilisation stricte des bâtiments, limitation des horaires d’ouverture de certains sites, contrôle renforcé des équipements de chauffage permettant de réduire les consommations et les températures in situ, mise en place d’un forfait « énergie horaire » pour l’occupation des salles municipal. Elle a indiquée souhaiter aller plus loin en investissant dans la rénovation de ses bâtiments pour arriver à baisser ses consommations d’énergie  (plan pluri annuel d’investissement, rénovation des systémes de chauffage, remplacement des systémes d’eau chaude sanitaire, installation d’équipements moins énergivores…).

    Cette charte a identifiée les actions les plus adaptées à la situation de Vanves pour tout d’abord adopter les gestes efficaces pour réduire la consommation d’électricité pendant les heures d’alerte en décalant la recharge des appareils  électriques (type batterie vélos électriques), des cinq véhicules électriques de la ville. Mais aussi, en anticipant la montée en température du chauffage dans les bâtiments ( chauffer avant 8H), la baisse dés 18H de la température et de la ventalisation en «mode réduit de nuit » dans les locaux inoccupés la nuit, en décalant l’enclechement des centrales de renouvellement de l’air (hors des pics de consommation), en réduisant fortement le chauffage des locaux peu occupés.

    Elle a listé une série d’actions pour agir auprès des citoyen et des écosystémes du territoire – mener des actions de sensibilisation aux éco-gestes de publics spécifiques (écoliers, professionnels, associations…), relayer les signaux  d’alerte auprès des vanvéens… -  et auprés de ses collaborateurs en les incitant tout d’abord à la démarche, en les sensibilisant  aux éco-gestes sur leur lieu de travail tout en les invitant à modérer leur consommation d’électricité, mais aussi à  domicile, et à en faire des ambassadeurs des éco-gestes

  • LANCEMENT PROGRESSIF DE LA COLLECTE DES DECHETS ALIMENTAIRES PAR GPSO BIENTOT A VANVES

    À partir de janvier 2023, Grand Paris Seine Ouest (GPSO) a souhaité franchir une nouvelle étape en matière de tri des déchets, en lançant progressivement la collecte des déchets alimentaires. «Ainsi, pour la première fois sur un territoire tel que le nôtre, une collecte des déchets alimentaires va être progressivement mise en place à Boulogne, Chaville, Issy-les-Moulineaux, Meudon, Sèvres, et Vanves. Marnes-la-Coquette et Ville-d’Avray en bénéficient déjà. D’ici 2025, l’ensemble des habitants de Grand Paris Seine Ouest seront concernés» a annoncé l’interco dont fait parti Vanves,  dans un communiqué.

     «Un tiers de nos déchets ménagers sont des déchets alimentaires. Aujourd’hui ces déchets, quand ils ne sont pas compostés, sont traités sans différenciation. Epluchures mais également carcasses de poulet, arêtes de poisson ou encore les restes de nos repas sont autant de ressources à valoriser. En effet, la généralisation du tri à la source des biodéchets est rendue obligatoire en France à partir du 1er janvier 2024 dans le cadre de la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, dite loi anti-gaspillage (loi AGEC)» explique GPSO. Malheureusement, seuls 1% des déchets alimentaires sont actuellement collectés en Ile de Franc, soit 70 000 tonnes. «Globalement, nous avons une problématique avec des gens très motivés d'un côté et d'un autre, beaucoup qui ne participent pas» analyse Helder De Oliveira, directeur de l'Observatoire régional des déchets d'Île-de-France (ORDIF). «Cela fait 30 ans que l'on fait la collecte sélective des emballages, mais la très grande majorité n'est pas triée. On trie à peu près 60% des bouteilles en verre, 30% du carton et 20% du plastique. On est dans des taux de captage très bas qui n'évoluent que peu». Actuellement, sur les 890 000 tonnes de déchets alimentaires produits chaque année dans la région, 95% sont incinérés. Face à ce constat sévère, comment encourager les Franciliens à plus trier ? «Il faut mobiliser les quatre leviers : logistique efficace (bacs et tournées de bennes), communication, réglementation et incitation financière» poursuit le directeur de l'ORDIF.

    Le territoire de GPSO l’a anticipé avec de premières expérimentations réussies depuis 2018 à Marnes-la-Coquette et Ville-d’Avray. IL s’engage dès maintenant dans cette démarche afin de réussir au mieux cette transition et de continuer à porter son engagement environnemental. «L’enjeu économique de cette nouvelle collecte est particulièrement important quand on sait que le tarif de traitement d’une tonne d’ordures ménagères s’élève à 103€, alors que celui d’une tonne de déchets alimentaires n’est que de 19€ (Tarifs de traitement Syctom 2022). Elle permettra d’optimiser le coût global de traitement de nos déchets» explique l’interco.  «Mais l’enjeu est aussi environnemental, puisque les déchets issus de nos assiettes vont à terme produire de l’énergie par méthanisation et contribuer ainsi à la production d’une énergie renouvelable se substituant aux énergies fossiles. Ils seront aussi utilisés pour fabriquer un compost destiné à l’agriculture, limitant ainsi le recours aux engrais chimiques» ajoute-t-elle.  

    La nouvelle collecte des déchets alimentaires se déploiera progressivement entre 2023 et 2025 sur l’ensemble du territoire. Des éco-animateurs viendront à domicile pour distribuer un kit de tri, constitué d’un bioseau et de sacs transparents et compostables (pour une durée de 6 mois) dans les secteurs concernés, et répondront aux questions sur le tri de ces déchets alimentaires des habitants.

  • A VANVES COMME EN ILE DE FRANCE, LA ZFE EST PEU ACCEPTEE

    Il a été beaucoup question hier, de ZFE-m, acronymes barbares de l'administration française, pour zones à faibles émissions-mobilité visent à limiter la circulation des véhicules les plus polluants à l'intérieur d’une agglomération. Tout simplement parce qu’un comité ministériel se tenait pour la première fois, hier,  sous la présidence des ministres Christophe Chenu (Transition écologique et cohésion des territoires) et Clément Beaune (Transports). 43 agglomérations de plus de 150 000 habitants sont concernées, 11 l’ont instauré dont le Grand Paris dans l’enceinte de la métropole délimité par l’A 86 (Paris et la Petite Couronne) où Vanves est incluse.

    Elles ont été pensées pour lutter contre la pollution de l'air : Les particules fines et les dioxydes d'azote émis par les véhicules sont en effet responsables de 47.000 morts chaque année, selon Santé publique France. Avec un objectif : le zéro diesel en 2024 et la disparition de la voiture thermique d’ici 2030. Mais le calendrier ne sera pas tenu explique-t-on à la métropole du Grand Paris compétente depuis 2021, la ville de Paris ayant été la première à l’instaurer en 2015 interdisant la circulation des véhicules les plus anciens durant la semaine, entre 8 heures et 20 heures. La dernière étape de restriction remonte à juin 2021 : elle concerne les véhicules classés Crit’Air 4, soit les diesels mis en circulation avant 2006. Depuis, plus rien.

    L’étape suivante, à savoir l’exclusion des Crit’Air 3, les diesels de plus de onze ans et aussi les essences d’avant 2006, concerne 1,4 million de véhicules immatriculés en IDF, soit le double du nombre de véhicules aujourd’hui interdits. Prévue en juillet 2022, elle a été reportée en juillet 2023. Pour parvenir à l’exclusion de tous les véhicules diesel, une dernière marche devait être franchie le 1er janvier 2024 avec l’interdiction des Crit’Air 2, qui comprend les diesels immatriculés après 2011 et les essences immatriculées entre 2006 et 2011. « Rien que pour la zone intra-A86, cela représente 1,3 million de véhicules, c’est un saut quantitatif impossible », explique-t-on à la métropole pour laquelle , ce n’est pas seulement l’objectif de fin du diesel qui est en péril mais la sortie du thermique en 2030: « A force de retarder, on va échouer

    Ce qui n’est pas sans réjouir certains franciliens, parmi lesquels, peut être des vanvéens, car ce  dispositif qui, bien qu'il permette de réduire la pollution de l'air, est encore peu accepté par les franciliens, notamment les moins aisés : «Les gens qui ont de vieilles voitures sont ultra majoritairement des gens qui ont de bas revenus» expliquait au micro d'Europe 1 Jacques Baudrier maire adjoint (PC) Paris. «Les cadres travaillent beaucoup plus souvent là où il y a des grands pôles de bureaux. Ils vont donc en transports en commun au travail alors que les ouvriers et les employés, sont beaucoup plus nombreux à utiliser leur voiture». A ses yeux,  les ZFE pénalisent les ménages aux plus faibles revenus, qui n'ont pas d'autres solutions que de garder un véhicule polluant. Désormais, les élus se retrouvent face à un casse-tête : améliorer la qualité de l'air des centres-villes, sans pénaliser les plus pauvres. Leurs décisions seront particulièrement surveillées par les Franciliens, alors même que 55% d'entre eux déclarent prendre leur voiture pour aller au travail, surtout les banlieusards