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Developpement Durable - Page 8

  • LE GIEC REGIONAL DONNE UNE IDEE DE L’IMPACT DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE A VANVES ET EN ILE DE FRANCE

    Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat)  vient de publier le 2éme volet  de son  6éme rapport sur les impacts présents à venir du réchauffement climatique. Si personne n’est à l’abri, la vulnérabilté des habitants et des écosystémes différents selon les régions, comme pour la Région capitale. D’ailleurs un GREC francilien (Groupe régional d’études sur les changements climatiques et leurs impacts environnementaux)  a été créé voilà plus d’un an dont  Robert Vautard, son Président a présenté les premiers résultats dressant un état des lieux des enjeux régionaux face au réchauffement climatique dû à 100% aux activités humaines, lors d’assises régionales d’adaptation au changement climatique .

    «Il se traduit par moins de précipitation en été, plus en hiver, des vagues de chaleur comme en 2003 et en 2019 qui vont se multiplier, des vagues de froid plus faible – moins 30% de gel enregistré à la station d’Orly – avec des gels au printemps dû au fait que la période de croissance (par exemple des vignes) est plus avancée dans l’année, des pluies plus intenses» a-t-il indiqué. «L’urbanisation créé un ilôt de chaleur et amplifie les vagues de chaleur particulièrement la nuit – notamment au centre de Paris» ajoutait il en donnant une idée de la poursuite des tendances actuelles d’ici 2050 : «Augmentation considérables des vagues de chaleur, augmentation des phénoménes hors normes comme au Canada et en Californie (méga feux), baisse des vagues de froid et de gel… qui toucheront l’agriculture fortement exposée… Les collectivités comme les Régions auront un rôle jouer en mettant en place des plans d’adaptation des infrastructures, des campagnes de prévention, développer une culture du risque, des réseaux d’entraides, du lien social»  a-t-il énuméré en considérant que «la confiance dans les institutions locales devraient permettre de traverser ses crises». Le changement climatique impactant simultanément tous les secteurs, il est nécessaire de définir les actions à mener en intégrant une approche globale des systèmes : l’adaptation doit être pensée de façon très transversale en favorisant les actions avec des co-bénéfices telles que les actions reposant sur des solutions fondées sur la nature. 

    En complémentarité avec les mesures d’atténuation qu’elle porte déjà afin de limiter l’ampleur du changement climatique, la Région a l’ambition d’accompagner l’adaptation des territoires et des activités aux impacts du changement climatique. C’est dans cette perspective qu’elle a initié, avec les acteurs du territoire francilien, l’élaboration d’un Plan régional d'adaptation au changement climatique qui pourrait se traduire, à  titre d’exemples, par quelques actions pouvant être mises en œuvre dans ce cadre : identifier, protéger et développer massivement les petits espaces de patrimoine naturel ; créer davantage d’espaces et des îlots de fraicheur naturels ouverts au public ; renforcer la protection des arbres en milieu urbain et leur plantation ; élaborer un plan d’action partagé en partenariat avec l’Agence de l’eau, HAROPA et les compétences à compétence GEMAPI, afin de massifier la création de zones humides ; intégrer les enjeux et d’adaptation au changement climatique dans le SDRIF-environnemental et dans tous les documents stratégiques régionaux. Un plan régional d'adaptation au changement climatique de la Région Île-de-France sera présenté et débattu en séance plénière du Conseil régional à l’automne prochain. En espérant que Vanves s’en inspire grâce à son conseiller régional car malheureusement, pour l’instant, rien n’est fait, que construire, densifier et minéraliser.

  • VANVES MENACEE PAR DES EPISODES EXTREMES A CAUSE DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUES

    Selon une étude réalisée par un conseil de cabinet danois, Rambolt pour la mairie de Paris, la capitale et son agglomération proche dont fait partie Vanves, risquent de connaître de plus en plus d’épisode extrêmes, menacées par des canicules, des sécheresses, des inondations : Ainsi au lieu de 14 jours par an, la Métropole du Grand Paris pourrait connaître 22 jours très chaud en 2050, 34 en 2060, avec 35 nuits tropicales au lieu de cinq actuellement  «Les vagues de chaleur devraient être plus fréquentes mais aussi plus sévéres et plus longues» explique-t-on dans cette étude. Avec ces conséquences sur la santé : coups de chaud, déshydratation, problèmes cardio-vasculaires, avec des risques de surmortalité comme en 2003. «L’étude de Ramboll prouve d’ores et déjà l’urgence de passer de la ville d’Haussmann à celle du XXIe siécle avec moins de béton et plus de vert» expliquent les élus qui commencent à  végétaliser de nombreux espaces ou en multipliant les îlots de fraîcheurs accessibles lorsqu’il fait très chaud,  ce qui n’est pas le cas à Vanves où l’on bétonne, on densifie  et où on imperméabilise les sols, sans prévoir un PLU climatique à l’occasion de révisions successives.

    Le réchauffement climatique augmente fortement, de 40%, le risque de crues centennales et décennales de la Seine (Sur la photo  Issy les Moulineaux lors de la dernière crue), mais aussi le nombre de jours de canicule que subira l’agglomération parisienne. Dans les années à venir, «le volume de précipitations devrait légèrement augmenter et le nombre de jours de pluie plutôt baisser, avec une tendance à l'augmentation de l'intensité des précipitations et donc des risques d'inondation plus importants», résume-t-on dans la synthèse du rapport  face aux changements climatiques. Un épisode de crue majeure en région parisienne «serait susceptible de détruire ou perturber certaines infrastructures vulnérables et menacerait la qualité des eaux, avec un risque de pollution pour 1,3 million d'abonnés» comme le réseau d'assainissement, avec 20% des stations d'épuration situées en zone inondable. IL pourrait toucher 450 000 logements  et 100 000 établissements, la fermeture de plus de la moitié du métro, et de la majeure partie des ponts, et d’amputer de 40% la capacité hospitalière. Donc Vanves, sans être inondé serait touché dans ses conséquences sur la population. Enfin, à l'horizon de la deuxième moitié du XXIe siècle, la Seine pourrait pourtant voir son débit diminuer de 10 à 30%,

  • VANVES ET GPSO : UN CONTRAT DE RELANCE ET DE TRANSITION ECOLOGIQUE

    Un contrat de relance et de transition écologique (CRTE) du territoire de Grand Paris Seine Ouest (GPSO) a été signé avec l’Etat en présence du Préfet et des 8 Maires de  l’interco.  Cet  accord s’inscrit dans le plan de relance de 100 milliards d’euros engagé par l’Etat, dont l’objectif est d’atténuer les effets de la crise sanitaire, tout en accélérant la refondation économique, sociale et écologique de la France. Les acteurs locaux ont également pris des mesures importantes visant à atténuer les conséquences de ce choc comme l’a expliqué P.C. Baguet  président de GPSO: « GPSO a ainsi apporté des réponses d’urgence face à la crise sanitaire et a su élaborer des actions spécifiques pour soutenir les entreprises et commerces de son territoire. A cet égard, le fonds de soutien «Seine Ouest services» mis en place notre territoire a été mobilisé à hauteur de 2,5 M€ en sus des 540.000 d’euros apportés par GPSO au Fonds de résilience IDF».

    Ce contrat de relance et de transition écologique a pour objectif d’organiser la déclinaison territoriale du plan de relance national. Il identifie les axes de coopération entre l’Etat et l’interco en faveur d’une relance économique en s’appuyant sur les démarches d’ores et déjà engagées sur le territoire de GPSO. Trois axes phares liés à l’identité même de GPSO :

    -La transition écologique au cœur de la coopération : Depuis sa création, GPSO a placé la transition écologique au cœur de son action. Son plan Climat-air-énergie fixe ainsi des objectifs et un plan d’action ambitieux, structuré autour de six axes majeurs pour réussir sa transition écologique et contribuer à atteindre les objectifs nationaux de neutralité carbone à horizon 2050. L’Etat s’y engage aussi, grâce aux appels à projets pourvus par l’Agence de la transition écologique (ADEME), qui constituent des vecteurs privilégiés de financement de ces actions structurantes. Parmi ceux-ci, l’aménagement plus durable du territoire pour lutter contre le changement climatique et la perte de la biodiversité, la rénovation énergétique des logements, le renforcement des mobilités douces, la réduction de déchets sont des domaines d’actions prioritaires sur le territoire de GPSO. Ainsi, l’allocation de la dotation de soutien à l’investissement local (DSIL), dédiée à la relance et à la rénovation énergétique, d’un montant de 1,1 million d’euros, a notamment permis de financer la rénovation des gymnases de Ville d’Avray et Meudon, ainsi que celle du Palais des Arts d’Issy.

    -L’innovation numérique source d’attractivité économique : Deuxième bassin d’emploi d’IDF, GPSO est un pôle économique majeur de l’ouest parisien. La relance d’une dynamique d’emploi passera notamment par la poursuite des actions en faveur de l’apprentissage et de l’emploi des jeunes,  par l’aide à l’implantation des entreprises et au recrutement et par le développement des contrats d’insertion. Dans le cadre du plan de relance 1 jeune, 1 solution, l’Etat a augmenté les moyens financiers alloués à la mission locale, ce qui a permis de doubler le nombre d’entrées en garantie jeune (200 en 2021 contre 100 en 2020). Le recrutement de deux conseillers supplémentaires pour répondre aux besoins de la crise a par ailleurs été permis par une augmentation de la subvention de l’Etat allouée à la mission locale. La relance est également l’occasion d’accélérer le développement de GPSO comme un territoire «intelligent», en cohérence avec les objectifs du plan climat du territoire et au service de la transition écologique. Dans le cadre de cette démarche, plusieurs domaines prioritaires sont identifiés comme la gestion de la collecte des déchets ou le développement des mobilités douces.

    -Un territoire résolument créatif :  La relance s‘inscrit enfin au sein d’un territoire créatif. Le contrat de relance et de transition écologique soutient d’abord diverses expérimentations : implantation d’une station hydrogène, expérimentation de la collecte des déchets alimentaires, optimisation des collectes et préservation de la propreté de l’espace public par le déploiement de capteurs. Le CRTE soutient également le rayonnement culturel de GPSO  notamment à travers ses conservatoires. Pour ce secteur durement touché par la crise, des actions telles que la définition de nouvelles pistes d’intervention auprès des publics de proximité, l’intégration d’outils numériques dans l’enseignement, la mise en place d’une organisation territoriale en matière de formation professionnelle permettront de soutenir l’action culturelle du territoire. Le conservatoire de Ville d’Avray/Chaville est par exemple l’un des axes majeurs du développement culturel de GPSO, à travers un projet en étroite collaboration avec l’architecte des bâtiments de France (ABF) et la DRAC, à hauteur de 10 millions d’euros,  au service de la musique sur le territoire : de nouvelles salles seront construites, concomitamment à l’ouverture de neuf disciplines supplémentaires et de deux classes à horaires aménagés musique (CHAM).