Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Developpement Durable - Page 8

  • UN CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES AVEC UN MAIRE PARTICULIEREMENT IRRITE ET IRRITABLE

    Comme chaque année, ce conseil municipal de la fin Mars, est le plus important puisqu’il vote le budget municipal, sans problème avec un vote contre des écologistes et une abstention des marcheurs en présence de Gabriel Attal qui malgré un emploi du temps trés chargé en cette période pour le porte parole du gouvernement, s‘attache à être présent à chaque coneil municipal comme ce 23 Mars sur lequel le Blog reviendra en détail bien sûr

    Mais ce soir là, dans la salle La Palestre, Bernard Gauducheau n’a pas mâché ses mots vis à vis de ses opposants. Cela a commencé avec le contrat de relance du logement qui permet à la ville de Vanves de toucher, de l’Etat, 1500 € par logement créés, dans la mesure où elle s’est donnée comme objectif de crééer 420 logements par an (dont 35 sociaux) comme l’a expliqué Pascal Vertanessian maire adjoint à l’urbanisme qui en a profité pour donner le taux de logements sociaux à Vanves : 24,71%. «Tout cela apparait comme une course à l’échalotte pour obtenir une aide » ont remarqué les écologistes. «Cela met chacun devant ses responsabilités  sur le développement urbain ! Il va falloir que l’on résolve la quadrature du cercle. Car on a besoin de logements en Ile de France. Et le gouvernement a mis en place ce plan de relance pour aider à la création e logements. Et beaucoup de nos concitoyens ont besoin de se loger» constatait le maire qui a commencé  à déraper en s’en prenant à ses colporteurs de ragots sur le bétonnage à outrance perpétré par la ville, en s’inscrivant en faux et en posant la question : «Sinon, on fait comment ? On ne fera jamais la campagne à la ville ! » - «Mais la question est la nature des projets ! Et l’anticipation de l’arrivée de commerces et de services » répliquaient les écologistes, en ayant à l’esprit ce quartier du clos Montholon (où rien n’a été prévu). « On ne peut pas ne rien faire ! » ajoutait le maire, plus ou moins soutenu par Gabriel Attal (LREM) qui expliquait « qu’il y a un besoin de construire et qu ec’est compatible avec une réduction de l’artificialisation des sols, et qu’il est possible de transformer des bureaux en logements. C’est l’objectif de ce plan de relance du logement du gouvernement pour montrer aux collectivités locales qu’il est à leurs côtés !» .

    L’iritation du maire est vraiment apparue lorsque Séverine Edou (LREM) à posé une question sur les problèmes d’amiante dans certaines écoles de Vanves (Larmeroux, Marceau, et Le Parc)  dont a fait état le Parisien lundi dernier, à la suite d’une longue enquête d’un parent d’élève Laurent Delrieu et de procédures pour lever l’opacité de la municipalité. « Merci de nous rappeler à nos obligations qui nous auraient échappés » n’a pas manqué de de dire Bernard Gauduchau en donnant la parole à Pascal Vertanessian. Mais contrairement à l’habitude, alors que la réponse aux questions orales ne suscite aucun débat, il n’a pas pu s’empêcher d’apporter un commentaire acerbe, en rendant hommage aux services techniques : « Je regrette que des individus se prévalent d’informer la population et la presse, pour justement l’affoler. Je les invite à prenre contact avec nos services et d’être patient quant aux réponses à apporter ! ». C’est exactement ce qu’a fait ce vanvéen, tout à fait sérieux et sans arrière pensée politique, que la santé de ses enfants, sans grand résultat jusqu’au moment où il a dû actionner des procédures tout à fait légales et officielles pour lever l’opacité entretenu par la ville qui n’a qu’à s’en prendre à elle-même, puisque le maire aurait pu l’éviter.

  • LE CHALLENGER CLUB DE VANVES DECOUVRE LE «CAPT’N O D D" de la JCEF

    Les adhérents du Challenge Club de Vanves découvriront ce soir à l’hôte mercure,  un « serious game » à destination des chefs d’entreprise pour jouer collectif autour des 17 Objectifs du Développement Durable qui a été mis au point les bénévoles de la Jeune Chambre Économique Française (JCEF) : « Capt’n O.D.D », en partenariat avec le Pôle Eco-conception et CiviTime. Objectif : emmener les décideurs économiques et les chefs d’entreprises sur le terrain du développement durable, en mode « happy business » !

    Capt’n O.D.D », en référence aux Objectifs du Développement Durable porté par l’ONU à horizon 2030, est un serious game conçu par les bénévoles de la JCEF en partenariat avec le Pôle Eco-conception et CiviTime. Lancé officiellement le 16 septembre 2021 dernier à Paris, à l’occasion d’une soirée labellisée « La France en transition saison 2 ». C’est un jeu de cartes avec plateau en mode collaboratif de 2 à 5 joueurs. Les joueurs sont tous des créateurs d’entreprises. Ils ont pour objectif avec les autres joueurs d’obtenir un maximum de points à la fin du chronomètre. Ces points peuvent être impactés par des « Malus ». Le jeu s’adresse en particulier aux entreprises et aux décideurs économiques afin de sensibiliser ce public sur la thématique du développement durable : Comment une entreprise qui produit des déchets peut trouver des solutions durables ? En quoi isoler thermiquement mon usine peut impacter mon entreprise ? Pourquoi le numérique responsable devient une priorité sur un territoire ?

    Le jeu peut sensibiliser différentes organisations : des institutions, des entreprises, des associations, des entreprises de l’économie sociale et solidaire ! Déployé dans toute la France depuis la rentrée 2021 à l’occasion d’ateliers en présentiel, « Capt’n O.D.D » permet à la JCEF et son écosystème de se fédérer autour d'une idée commune : les objectifs de développement durable. Une façon innovante de se projeter dans des pratiques plus juste, verte et transparente à long termes !

    Les réactions sont intéressantes : « C’est un jeu ludique, intéressant qui nous a permis d’échanger sur les enjeux du développement durable. La partie « Quiz» nous a appris pas mal de choses sur des questions d’actualité ! Ce qui est intéressant c’est que les joueurs ne sont pas les uns contre les autres, c’est vraiment un jeu d’équipe. Il y a une complémentarité entre chaque joueur »… « Il faut vraiment une collaboration entre les joueurs pour que ça marche ! ça permet de déconstruire les certitudes que l’on peut avoir sur le sujet du développement durable, sur le changement climatique… » (Pierre Menegaldo, ENEDIS). « Ça a permis de passer vraiment un bon moment, je pense que c’est un très bon outil pour sensibiliser les entreprises aux questions des Objectifs de Développement Durable » (Pauline Fiquemont, MEDEF)

  • LE GIEC REGIONAL DONNE UNE IDEE DE L’IMPACT DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE A VANVES ET EN ILE DE FRANCE

    Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat)  vient de publier le 2éme volet  de son  6éme rapport sur les impacts présents à venir du réchauffement climatique. Si personne n’est à l’abri, la vulnérabilté des habitants et des écosystémes différents selon les régions, comme pour la Région capitale. D’ailleurs un GREC francilien (Groupe régional d’études sur les changements climatiques et leurs impacts environnementaux)  a été créé voilà plus d’un an dont  Robert Vautard, son Président a présenté les premiers résultats dressant un état des lieux des enjeux régionaux face au réchauffement climatique dû à 100% aux activités humaines, lors d’assises régionales d’adaptation au changement climatique .

    «Il se traduit par moins de précipitation en été, plus en hiver, des vagues de chaleur comme en 2003 et en 2019 qui vont se multiplier, des vagues de froid plus faible – moins 30% de gel enregistré à la station d’Orly – avec des gels au printemps dû au fait que la période de croissance (par exemple des vignes) est plus avancée dans l’année, des pluies plus intenses» a-t-il indiqué. «L’urbanisation créé un ilôt de chaleur et amplifie les vagues de chaleur particulièrement la nuit – notamment au centre de Paris» ajoutait il en donnant une idée de la poursuite des tendances actuelles d’ici 2050 : «Augmentation considérables des vagues de chaleur, augmentation des phénoménes hors normes comme au Canada et en Californie (méga feux), baisse des vagues de froid et de gel… qui toucheront l’agriculture fortement exposée… Les collectivités comme les Régions auront un rôle jouer en mettant en place des plans d’adaptation des infrastructures, des campagnes de prévention, développer une culture du risque, des réseaux d’entraides, du lien social»  a-t-il énuméré en considérant que «la confiance dans les institutions locales devraient permettre de traverser ses crises». Le changement climatique impactant simultanément tous les secteurs, il est nécessaire de définir les actions à mener en intégrant une approche globale des systèmes : l’adaptation doit être pensée de façon très transversale en favorisant les actions avec des co-bénéfices telles que les actions reposant sur des solutions fondées sur la nature. 

    En complémentarité avec les mesures d’atténuation qu’elle porte déjà afin de limiter l’ampleur du changement climatique, la Région a l’ambition d’accompagner l’adaptation des territoires et des activités aux impacts du changement climatique. C’est dans cette perspective qu’elle a initié, avec les acteurs du territoire francilien, l’élaboration d’un Plan régional d'adaptation au changement climatique qui pourrait se traduire, à  titre d’exemples, par quelques actions pouvant être mises en œuvre dans ce cadre : identifier, protéger et développer massivement les petits espaces de patrimoine naturel ; créer davantage d’espaces et des îlots de fraicheur naturels ouverts au public ; renforcer la protection des arbres en milieu urbain et leur plantation ; élaborer un plan d’action partagé en partenariat avec l’Agence de l’eau, HAROPA et les compétences à compétence GEMAPI, afin de massifier la création de zones humides ; intégrer les enjeux et d’adaptation au changement climatique dans le SDRIF-environnemental et dans tous les documents stratégiques régionaux. Un plan régional d'adaptation au changement climatique de la Région Île-de-France sera présenté et débattu en séance plénière du Conseil régional à l’automne prochain. En espérant que Vanves s’en inspire grâce à son conseiller régional car malheureusement, pour l’instant, rien n’est fait, que construire, densifier et minéraliser.