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Developpement Durable - Page 12

  • DEPUIS CET ETE VANVES A SON COMITE DE SURVEILLANCE ET DE SAUVEGARDE DES ARBRES

    Depuis cet été, une antenne vanvéenne du groupe national de surveillance des arbres (GNSA)  s’est créé grâce à Sophie Gremion, présidente-fondatrice de l’ARRM (Association des riverains de la rue Marcheron) qui s’est constitué pour défendre les intérêts des riverains d’un projet de construction immobilière de Bouygues Construction sur cette rue vanvéenne, sans respecter les régles d’alignement. Elle relaie à Vanves l’action de ce groupe national créé par Thomas Braille qu’il a créé face à l’abattage d’arbres vieux souvent de plus de 50 ans pour aménager des pistes cyclables, pour construire des immeubles sans compenser comme par exemple à Vanves…. en se mobilisant pour arrêter une déclaration universelle des droits de l’arbre (DUDA) car «tant que l'arbre, n'aura pas de statut juridique il ne sera pas protégé» et faire signer une pétition pour l’obtenir, déjà signé par 57 000 personnes. «L’Arbre est la base de tout l’écosystème terrestre» explique-t-il en ayant rédigé une chartre.

    Cette question est d’autant plus d’actualité à vanves que notre ville est concernée pour plusieurs raisons. Tout d’abord, une enquête d’Environnement 92 à partir du MOS Ile de France a montré que Vanves fait partie des villes des Hauts de Seine qu dispose le moins d’espaces verts par habitant, soit 6 m2 contre plus de 10 mé voilà une vongtaine d’année. Ensuite, comme l’ont remarqué beaucoup de vanvéens, les chantiers de construction arrêtés, non pas seulement à cause du confinement seulement, mais parce que les promoteurs-constructeurs ne voulaient pas gêner les maires lors de la campagne des élections municipales, ont repris dés le lendemain du scrutin du 28 Juin. A Vanves, c’était édifiant, avec le premier coup de pioche du futur immeuble qui sera construit face à Audiens entre l’école Maternelle Gambetta et un pavillon, avecl’abattage d’un arbre. Mais aussi le coup de fil de l’avocat de Bouygues  à l’avocat de l’ARRM pour lui annoncer que le projet d’immeuble rue Marcheron se fera. Enfin, la reprise des chantier se voit que ce soit à la gare de Vanves, avenue de la Paix notamment sans parler de ceux en cours, où les arbres sont bien maltraités : Ainsi avec le chantier de rue Sahors un beau cédre du Liban (sur la photo à l'extrême gauche, lors du chantier de démolition des pavillons) a été massacré car des branches latérales  ont été coupés par nécessité. Et ce n’est guére mieux pour un autre arbre remarquable derrière l’immeuble du promoteur Legendre. D’autres sont menacés par un projet de construction d’immeuble  à l’emplacement des deux pavillons face à la mairie rue Antoine Fratacci alors qu’ils font écran avec la cour de l’école Cabourg. Sans parler des craintes concernant la Villa Dupont avec ses magnifiques arbres dont beaucoup de vanvéens souhaitent un classement comme patrimoine remarquable

    « L’objectif du groupe local est d’alerter sur la disparition ou la maltraitance de ces arbres, remplacé par d’autres espéces rikiki comme dans le square de l’Insurrection, de poser la problématique de santé généré par ces abattages alors que les arbres ont un grand pouvoir d’oxygénation, d’assurer une alerte sur les arbres en danger » explique Sophie Grémion animatrice du groupe vanvéen qui va recenser les arbres remarquables de Vanves pour les protéger en demandant qu’ils soient inscrit dans le PLU

  • COMMENT VIT ON CE CONFINEMENT HISTORIQUE A VANVES ?...AVEC LES AMAP DE VANVES : Des planches de salut tant pour les consommateurs que les agriculteurs

    A la mi-avril, 95% des AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture paysanne) francilienne, Comme «le Panier Vanvéen»,  «les Paniers de l’échange», «les Radis en éventail»  poursuivaient leurs distributions dans le respect des conditions sanitaires et gestes barrières qui s'imposent sachant qu’elles comptaient en Ile de France 315 groupes comme ceux de Vanves, soit plus de 15 000 familles en partenariat avec 200 fermes. Les achats sont anticipés en fonction des besoins alimentaires estimés. Ce ne sont pas des achats ponctuels, compulsifs. Les habitudes alimentaires s’adaptent à la saisonnalité et à la diversité des aliments locaux, souvent non calibrés pour éviter le gaspillage.  «Nées d’une crise de confiance dans l’agriculture conventionnelle et l’alimentation industrialisée, les AMAP construisent et expérimentent une agriculture citoyenne qui répond à des attentes fortes de la société. La crise sanitaire actuelle montre la fragilité des chaînes longues d’approvisionnement et l’absence de sécurité et d’autonomie alimentaires dans les territoires» indique le Réseau AMAP IDF

    «Le principe est une contractualisation entre un groupe de consommateurs et un ou des producteurs maraîchers. Le contrat est de s’engager à acheter la récolte du producteurs, avec dépôt des chèques d’avance. Le chiffre d’affaires du producteur est assuré. Si un accident de production, ce qui est rare car tous les oeufs ne sont pas mis dans le même panier, à cause d’événements comme une inondation ou une sécherese, avec baisse de la production par rapport à l’habitude, on en a moins,  et si la récolte marche mieux, on a en a plus!» explique Paolo Casagrande pour le Panier Vanvéen, la première AMAP de Vanves «particulièrement vertueuse, respectant ce principe évoqué, sachant  que le producteur ne commercialise pas par ailleurs. Nous achetons à peu prés pour 90 paniers, ce qui correspond à toute sa récolte. Son revenu est assuré, calculant le prix du panier sur la base de ses coûts de production, du salaire, de ses cotisations sociales, ce qui lui assure une rémunération décente. L’enjeu est de satisfaire les consommateurs avec des fournitures abondantes et variés dans les paniers : une bonne dizaine de légumes en hiver, une bonne quinzaine durant l’éré, sans parler de qualité, avec une bonne dizaine de kilos de légumes. Et ce sont des profuits naturels, certifiés bio. Une charte interdit les produits phyto-sanitaires» indique -il

    Dès le début de la crise du Covid-19, à la suite des annonces gouvernementales, les AMAP, soutenues par les réseaux locaux d’AMAP et le MIRAMAP (Mouvement Interrégional des AMAP) ont réagi très vite et se sont immédiatement coordonnés pour imaginer des solutions, alors que les mesures restrictives gouvernementales semaient le doute quant à la légalité des livraisons des AMAP, pour assurer le maintien des livraisons, et obtenir confirmation des autorisations auprès des instances publiques. «Aujourd’hui, l’approvisionnement alimentaire et la solidarité avec les fermes en AMAP se poursuit plus sereinement. Nous avons obtenu quasiment toutes les autorisations préfectorales nécessaires à la poursuite des activités amapiennes» indiquait le réseau AMAP IDF qui  profite du développement de  l'offre de «circuits courts»  (un paysan sur cinq vend aujourd'hui en circuit court).  Ce réseau francilien, comme les autres, aadapter l’organisation des livraisons selon un guide de bonnes pratiques : pas plus de huit personnes par quart d’heure, deux mètres entre chacune, avec masque ou foulard obligatoire, plus de vrac ni d’auto-pesée mais des aliments déposés dans des sachets, paiement sans contact etc…

    Ainsi Le Panier Vanvéen a dû, avec ce confinement, s’adapter. Ses responsables se sont renseignés auprès de la préfecture pour continuer : «On a dû modifier le lieu et le mode de distribution. Elle était réalisée à l’entrée du marché, maintenant Nous nous  sommes installé chaque mardi sur la contre allée Jullien face au lycée. Avant la distribution se faisait comme dans un marché, avec des cagettes de légumes, distribués à l’unité ou pesé, avec une ligne d’attente…ce qui n’était plus viable. Du coup un groupe d’amapien préparent les paniers et via internet, les habitués s’inscrivent dans une tranche horaire, car on ne doit pas compter plus de 8 personnes en même temps, ce qu évite tout encombrement» indique Paolo Casagrande

    Cette crise sanitaire a provoquée l’arrivée de nouveaux amapiens, et de nouveaux agriculteurs, car ses AMAP font figure de planche de salut «Avec le confinement, l'interdiction des marchés, la raréfaction de certaines denrées dans les commerces, les consommateurs se tournent plus nombreux vers la vente directe, et les producteurs locaux. Les gens réalisent que notre système n’est pas un truc pour les bobos» indiquait à 20 Minutes, Evelyne Boulongne, du réseau Amap IDF,  en ne cachant pas «qu’on pense vraiment que notre système qui valorise la relocalisation de l’agriculture et la souveraineté alimentaire territoriale peut traverser cette crise et les autres qui vont venir. Mais voilà «l’inscription dans une AMAP n’est pas immédiat. Nous avons tous une procédure avec liste d‘attente. Pour les producteurs, nous avons mis en place  des contrats annexes avec ceux qui font du  fromages, cultivent de champignons où c’est plus souple, et qui travaillent avec plusieurs groupes d’AMAP, ce qui leur permet d’écouler ce qu’ils ne peuvent  plus vendre à des restaurants qui sont fermés par exemple actuellement» indique Paolo Casagrande du Panier Vanvéen

  • APPEL A CONTRBUTION DU MAIRE DE VANVES POUR LA MISE EN PLACE D’UN PLAN VELO : LES PROPOSITIONS DE VIVRE VANVES

    Dans le cadre de l’appel à contribution du maire de Vanves pour la mise en place d'un plan Velo dès le deconfinement prévu le 11 mai prochain, l'équipe de Vivre Vanves (LREM) a envoyé ses propositions. «Des proposition claires, simples et réalisables dans les délais très courts qui peuvent être impartis à la municipalité sur lesquelles a particlièrement travaillé Bernard de Nerville» indique Séverine Edou (LREM) qui conuisait la liste Vivre Vanves .

    «La Pandémie qui frappe notre pays transforme nos mobilités, Vanves doit s’emparer de cette opportunité pour mettre en place très rapidement des aménagements favorisant l’utilisation du Vélo.  Pour les municipalités, un simple arrêté de circulation suffit pour mettre en place des solutions provisoires et, comme il ne reste que quelques jours avant la date du 11 Mai, ces initiatives doivent être prises sans délai» explique Vivre Vanves dans son document où elle formule trois propositions concrètes :

    Tout d’abord aménager des pistes cyclables provisoires : La piste cyclable tracée uniquement avec de la peinture au sol ne procure pas un sentiment de sécurité satisfaisant. L'aménagement cyclable temporaire devra utiliser des balises d’alignement ou des séparateurs modulaires de voie pour protéger efficacement les cyclistes du trafic motorisé.  Vivre Vanves propose la mise en sens unique de deux rues pour y permettre la création de couloirs protégés pour les cyclistes :   Rue Jean Bleuzen /  dans le sens Vanves-Paris et des avenues Marcel Martini/Pasteur  dans le sens Paris-Vanves. Elle propose  également une signalétique sur l’ensemble des axes partages afin que la sécurité de tous (Piétons, cyclistes et automobilistes) soit assurée de façon maximale

    Ensuite favoriser le stationnement des vélos : Les aménagements cyclables provisoires ne se limitent pas aux pistes. Il faut pouvoir garer son vélo. La ville de Vanves souffre d’un sous équipement en matière de parc de stationnement des vélos. Ils sont souvent excentrés au lieu d’être à proximité immédiate des commerces et des espaces publics. La municipalité devrait autoriser, de façon temporaire, l’accrochage des vélos aux grilles et mobiliers urbains particulièrement devant la poste, le marché, Intermarché, Carrefour Market, Place de la République, Boulevard du Lycée...

    Enfin amorcer des solutions durables pour l’utilisation du vélo en toute sécurité : Mettre la pression sur GPSO pour accélérer la mise en œuvre du Plan Vélo 2018 en fixant des objectifs de réalisation ambitieux et à court terme. Vivre Vanves propose de revoir le plan de circulation motorisé de la ville résolument orienté cyclable en distinguant :  Les axes de transit, capacitaires pour l’ensemble des modes de déplacement (pistes cyclables comprises) afin de relier différentes zones de l’agglomération et des communes voisines, les rues de desserte, intéressant uniquement le trafic motorisé local qui a pour origine ou destination une adresse à proximité,  les «trajets malins» contre lesquels il faut lutter pour empêcher la densification des flux. Elle propose de sélectionner un chantier ambitieux et structurant pour amorcer durablement la  transformation de la ville :le carrefour de l’insurrrection très dangereux pour les cycliste, ce qui srrait un signe fort de la municipalité sur sa détermination à adapter ma ville aux nouveaux enjeux de la mobilité révélé par la pandémie