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réchauffement climatique

  • REUNON PUBLIQUE SUR LE BILAN ET LES PERSPECTIVES D’UN MI-MANDAT A VANVES (Suite et fin)

    La réunion publique plénière annuelle qui s’est déroulé jeudi dernier à la Palestre, avait pour théme le bilan à mi-mandat mais aussi ce qui va se passer dans les 2 à 3 années à venir. Elle a permis un échange de questions-réponses fructueux avec comme animateur Ury Israël adjoint au maire au projet municipal qui a donné la parole au maire et à ces collègues

    Le Fun Park : « On nous a fait beaucoup de procès d’intention depuis le début. Mais il est bien en cours de réalisation » a répondu Pascal Vertanessian maire adjoint à l’Urbanisme. « Il était important que cette porte Brancion soit réaménagé pour permettre aux piétons de pouvoir la traverser en toute sécurité, avec cette résidence étudiante, toute proche d’une faculté » ajoutait il

    Le terrain Larmeroux où se trouve l’école temporaire du Parc : A la question de son devenir lorsque des travaux d’extension- rénovation seront terminés, le maire a précisé que « rien n’est décidé. Tout dépendra de la conjoncture. On n’a pas de projet définitif. On mettra sur le marché, un bien qui appartient à la ville. Ce qui permetrra de désendetter la commune »

    Les nuisances du  pavillon de la Tourelle : « C’est un souci ! » a reconnu le maire  en expliquant que la ville n’est pas intervenu dans le choix du nouveau gérant qui venait de Neuilly où son établissement  «les pieds dans l’Eau » était installée sur l’Ile(de la Jatte) où il n’était entouré par aucune habitation. « on se bat pour limiter les nuisances sonores. Cela m’ennuie beaucoup. Si je pouvais les faire partir, je le ferai » n’a pas caché le maire en reconnaissant que « c’est un lieu apprécié des jeunes. C’est pour cela qu’on essaie d’être conciliant »

    GPSO : « Grâce à note intégration dans GPSO, nous avons réaménagé la ville, tous ses espaces publics, refait l’assainissement, puis entièrement l’éclairage public…afin de remettre à niveau Vanves depuis 20 ans » a répondu Bernard Gauducheau à une question sur ce que faisait la ville pour lutter contre le réchauffement climatique à travers le PLUi qui a été voté par le Conseil du Territoire GPSO le 7 Février dernier.   

    Lutte contre le réchauffement climatique : « On va végétaliser les espaces publics, mais la configuration de la ville fait que ses espaces et ses rues sont étroites » a fait remarquer Pascal Vertanessian en citant la rue Raymond Marcheron où 500 m2 d’espaces verts seront aménagés, le square du Général Gaulle où est prévu une forêt urbaine (comme à Paris)… « Le verdissement de la ville est un enjeu face au réchauffement climatique. Mais ce n’est pas uniquement une affaire de la ville, mais une action citoyenne qui concerne tous les vanvéens  qui ont un rôle à jouer pour verdir les espaces privés » a-t-il expliqué en rappelant que la ville participe au financement de l’achat d’arbres par les copropriétés. «Il y a des enclos privés qui pourraient être réaménagés et replantés » a ajouté le maire en donnant l’exemple de ce petit espace derrière l’immeuble de la rue Ernest Laval où se trouve le restaurant asiatique

    Pistes cyclables : « Des pistes cyclables ont été aménagées depuis la crise sanitaire du Covid-19 » et sont devenus pérennes depuis. « Ce projet communal s’inscrit dans un plan vélo territorial. On fait partie des villes les plus avancées dans ce domaine, car elles sont reliées à celles des villes voisines » a indiqué Pascal Vertanessian en ajoutant la réparation vélo, la formation au vélo dans les écoles, et l’aménagement d’un local au 19 avenue Verdun pour essayer d’y installer atelier vélo

    Commerces : « Nous menons une politique de préemption pour justement diversifier les commerce comme la librairie le Cheval Vapeur sur le Plateau, le barbier de la place de la place de Lattre de Tassigny, le primeur du quartier de lagare »  a indiqué Christiane Vlavianos adjointe au commerce, relayé par le maire qui a précisé que la mairie cherche à les rendre pérenne en leur sous louant le local

  • VANVES NE TENTE MEME PAS DE CONSTRUIRE LA VILLE IDEALE IMAGINEE PAR LE GIEC

    La ville idéale imaginée par le Giec dans son 3e rapport publié le 4 Avril dernier est «verte et compacte».  Ses experts imaginent des quartiers avec tous les commerces et infrastructures essentiels (boulangeries, pharmacies, écoles…) à deux pas de chez-soi, avec pour objectif de bannir la voiture des villes et privilégier la mobilité douce.  Avec le concept de la ville du quart d’heure, avec tous les commerces ou espaces verts à moinse 15 mn à pied,  des ville poursuivent en partie les objectifs du GIEC, comme Paris par exemple. «C’est une vision de la ville qui tranche avec l’approche segmentée qui a pu prédominer au 20ème siècle dans laquelle la ville est étalée et divisée en grandes fonctions urbaines reliées par des axes routiers. Pour limiter l’impact climatique des villes, il s’agit de condenser tous les services dans le bâti déjà existant » expliquent ses experts.

    «La Ville du quart d’heure est une réponse à l’urgence climatique, puisqu’elle permet de limiter l’empreinte carbone liée aux déplacements» note le site de la mairie de Paris. Depuis les confinements qui ont limité drastiquement nos déplacements, Paris a cherché à mettre en place le concept de ville du quart d’heure imaginé Carlos Moreno . Selon ses plans, le quartier modèle a sa capitale, «l’école», autour de laquelle gravitent des espaces sportifs, des espaces culturels dans les parcs ou une ressourcerie pour réparer les objets du quotidien..

    A l’occasion de la révision du PLUI, des balades urbaines sont  prévus sur le territoire de GPSO dont une à Vanves le 25 Mai,  intitulée « Vanves la ville du Quart d’Heure » terme qui n’apparaissait pas dans le programme de mandature présenté par la majorité municipale  en 2020. Mais qui était plus ou moins évoqué dans le projet des écologiques avec la rénovation des cours d’écoles dont le but était de lutter contre les îlots de chaleur  et permettre aux enfants d’être au contact de la terre, de la végétation et des animaux, mais aussi aux badauds, durant les chaleurs écrasantes de l’été, de bénéficier de l’ombre des arbres et des bancs prés des jardins des écoles

    Cette révision du  PLUI conduit par GPSO vise trois objectifs : Un territoire qui préserve la qualité de son cadre de vie : son patrimoine urbain, architectural et paysager, ses formes urbaines notamment l’habitat pavillonnaire, l’accès aux berges de Seine et aux forêts. Un territoire durable et résilient, qui s’adapte pour résister aux conséquences du changement climatique : promotion de la nature en ville, développement des énergies renouvelables, réduction des gaz à effet de serre, gestion des risques naturels, etc. Un territoire attractif et accueillant qui favorise la diversification du tissu économique tout en développant une offre de logements adaptée à la diversité des ménages, facilite les mobilités, et contribue au maintien d’un commerce de proximité dynamique.

    Heureusement que des associations comme le collectif DAPNE (des Arbres pour nos Enfants) veille à la préservation des arbres et de ses espaces verts dans notre ville, comme c’est le cas avec le projet Effiage Immobilier, à l’emplacement de deux pavillons avenue A.. Fratacci qui détruirait une quarantaine d’arbres dont une dizaine centenaire. «Un tel projet détruirait une quantité importante d’arbres et augmenterait la bétonisation d’une ville déjà très dense et très chaude avec des températures allant de 35 à 43 °C en été. Or les études scientifiques, comme celle de 2019 parue dans la revue officielle de l'académie des sciences américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) démontrent que l'écart de température entre une zone à fort couvert arborescent et une zone sans arbres peut atteindre 4 ou 5 °C ! De plus les grands arbres sont d’excellents filtres pour les polluants urbains et les particules fines » explique ce collectif. D’ailleurs il est à noter que la municipalité en place depuis 2021, n’a pas créée un seul espace vert ou ilot de fraicheur, à part le réaménagement et la requalification d’espaces verts déjà existants

  • LE GIEC REGIONAL DONNE UNE IDEE DE L’IMPACT DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE A VANVES ET EN ILE DE FRANCE

    Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat)  vient de publier le 2éme volet  de son  6éme rapport sur les impacts présents à venir du réchauffement climatique. Si personne n’est à l’abri, la vulnérabilté des habitants et des écosystémes différents selon les régions, comme pour la Région capitale. D’ailleurs un GREC francilien (Groupe régional d’études sur les changements climatiques et leurs impacts environnementaux)  a été créé voilà plus d’un an dont  Robert Vautard, son Président a présenté les premiers résultats dressant un état des lieux des enjeux régionaux face au réchauffement climatique dû à 100% aux activités humaines, lors d’assises régionales d’adaptation au changement climatique .

    «Il se traduit par moins de précipitation en été, plus en hiver, des vagues de chaleur comme en 2003 et en 2019 qui vont se multiplier, des vagues de froid plus faible – moins 30% de gel enregistré à la station d’Orly – avec des gels au printemps dû au fait que la période de croissance (par exemple des vignes) est plus avancée dans l’année, des pluies plus intenses» a-t-il indiqué. «L’urbanisation créé un ilôt de chaleur et amplifie les vagues de chaleur particulièrement la nuit – notamment au centre de Paris» ajoutait il en donnant une idée de la poursuite des tendances actuelles d’ici 2050 : «Augmentation considérables des vagues de chaleur, augmentation des phénoménes hors normes comme au Canada et en Californie (méga feux), baisse des vagues de froid et de gel… qui toucheront l’agriculture fortement exposée… Les collectivités comme les Régions auront un rôle jouer en mettant en place des plans d’adaptation des infrastructures, des campagnes de prévention, développer une culture du risque, des réseaux d’entraides, du lien social»  a-t-il énuméré en considérant que «la confiance dans les institutions locales devraient permettre de traverser ses crises». Le changement climatique impactant simultanément tous les secteurs, il est nécessaire de définir les actions à mener en intégrant une approche globale des systèmes : l’adaptation doit être pensée de façon très transversale en favorisant les actions avec des co-bénéfices telles que les actions reposant sur des solutions fondées sur la nature. 

    En complémentarité avec les mesures d’atténuation qu’elle porte déjà afin de limiter l’ampleur du changement climatique, la Région a l’ambition d’accompagner l’adaptation des territoires et des activités aux impacts du changement climatique. C’est dans cette perspective qu’elle a initié, avec les acteurs du territoire francilien, l’élaboration d’un Plan régional d'adaptation au changement climatique qui pourrait se traduire, à  titre d’exemples, par quelques actions pouvant être mises en œuvre dans ce cadre : identifier, protéger et développer massivement les petits espaces de patrimoine naturel ; créer davantage d’espaces et des îlots de fraicheur naturels ouverts au public ; renforcer la protection des arbres en milieu urbain et leur plantation ; élaborer un plan d’action partagé en partenariat avec l’Agence de l’eau, HAROPA et les compétences à compétence GEMAPI, afin de massifier la création de zones humides ; intégrer les enjeux et d’adaptation au changement climatique dans le SDRIF-environnemental et dans tous les documents stratégiques régionaux. Un plan régional d'adaptation au changement climatique de la Région Île-de-France sera présenté et débattu en séance plénière du Conseil régional à l’automne prochain. En espérant que Vanves s’en inspire grâce à son conseiller régional car malheureusement, pour l’instant, rien n’est fait, que construire, densifier et minéraliser.