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réchauffement climatique

  • VANVES NE TENTE MEME PAS DE CONSTRUIRE LA VILLE IDEALE IMAGINEE PAR LE GIEC

    La ville idéale imaginée par le Giec dans son 3e rapport publié le 4 Avril dernier est «verte et compacte».  Ses experts imaginent des quartiers avec tous les commerces et infrastructures essentiels (boulangeries, pharmacies, écoles…) à deux pas de chez-soi, avec pour objectif de bannir la voiture des villes et privilégier la mobilité douce.  Avec le concept de la ville du quart d’heure, avec tous les commerces ou espaces verts à moinse 15 mn à pied,  des ville poursuivent en partie les objectifs du GIEC, comme Paris par exemple. «C’est une vision de la ville qui tranche avec l’approche segmentée qui a pu prédominer au 20ème siècle dans laquelle la ville est étalée et divisée en grandes fonctions urbaines reliées par des axes routiers. Pour limiter l’impact climatique des villes, il s’agit de condenser tous les services dans le bâti déjà existant » expliquent ses experts.

    «La Ville du quart d’heure est une réponse à l’urgence climatique, puisqu’elle permet de limiter l’empreinte carbone liée aux déplacements» note le site de la mairie de Paris. Depuis les confinements qui ont limité drastiquement nos déplacements, Paris a cherché à mettre en place le concept de ville du quart d’heure imaginé Carlos Moreno . Selon ses plans, le quartier modèle a sa capitale, «l’école», autour de laquelle gravitent des espaces sportifs, des espaces culturels dans les parcs ou une ressourcerie pour réparer les objets du quotidien..

    A l’occasion de la révision du PLUI, des balades urbaines sont  prévus sur le territoire de GPSO dont une à Vanves le 25 Mai,  intitulée « Vanves la ville du Quart d’Heure » terme qui n’apparaissait pas dans le programme de mandature présenté par la majorité municipale  en 2020. Mais qui était plus ou moins évoqué dans le projet des écologiques avec la rénovation des cours d’écoles dont le but était de lutter contre les îlots de chaleur  et permettre aux enfants d’être au contact de la terre, de la végétation et des animaux, mais aussi aux badauds, durant les chaleurs écrasantes de l’été, de bénéficier de l’ombre des arbres et des bancs prés des jardins des écoles

    Cette révision du  PLUI conduit par GPSO vise trois objectifs : Un territoire qui préserve la qualité de son cadre de vie : son patrimoine urbain, architectural et paysager, ses formes urbaines notamment l’habitat pavillonnaire, l’accès aux berges de Seine et aux forêts. Un territoire durable et résilient, qui s’adapte pour résister aux conséquences du changement climatique : promotion de la nature en ville, développement des énergies renouvelables, réduction des gaz à effet de serre, gestion des risques naturels, etc. Un territoire attractif et accueillant qui favorise la diversification du tissu économique tout en développant une offre de logements adaptée à la diversité des ménages, facilite les mobilités, et contribue au maintien d’un commerce de proximité dynamique.

    Heureusement que des associations comme le collectif DAPNE (des Arbres pour nos Enfants) veille à la préservation des arbres et de ses espaces verts dans notre ville, comme c’est le cas avec le projet Effiage Immobilier, à l’emplacement de deux pavillons avenue A.. Fratacci qui détruirait une quarantaine d’arbres dont une dizaine centenaire. «Un tel projet détruirait une quantité importante d’arbres et augmenterait la bétonisation d’une ville déjà très dense et très chaude avec des températures allant de 35 à 43 °C en été. Or les études scientifiques, comme celle de 2019 parue dans la revue officielle de l'académie des sciences américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) démontrent que l'écart de température entre une zone à fort couvert arborescent et une zone sans arbres peut atteindre 4 ou 5 °C ! De plus les grands arbres sont d’excellents filtres pour les polluants urbains et les particules fines » explique ce collectif. D’ailleurs il est à noter que la municipalité en place depuis 2021, n’a pas créée un seul espace vert ou ilot de fraicheur, à part le réaménagement et la requalification d’espaces verts déjà existants

  • LE GIEC REGIONAL DONNE UNE IDEE DE L’IMPACT DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE A VANVES ET EN ILE DE FRANCE

    Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat)  vient de publier le 2éme volet  de son  6éme rapport sur les impacts présents à venir du réchauffement climatique. Si personne n’est à l’abri, la vulnérabilté des habitants et des écosystémes différents selon les régions, comme pour la Région capitale. D’ailleurs un GREC francilien (Groupe régional d’études sur les changements climatiques et leurs impacts environnementaux)  a été créé voilà plus d’un an dont  Robert Vautard, son Président a présenté les premiers résultats dressant un état des lieux des enjeux régionaux face au réchauffement climatique dû à 100% aux activités humaines, lors d’assises régionales d’adaptation au changement climatique .

    «Il se traduit par moins de précipitation en été, plus en hiver, des vagues de chaleur comme en 2003 et en 2019 qui vont se multiplier, des vagues de froid plus faible – moins 30% de gel enregistré à la station d’Orly – avec des gels au printemps dû au fait que la période de croissance (par exemple des vignes) est plus avancée dans l’année, des pluies plus intenses» a-t-il indiqué. «L’urbanisation créé un ilôt de chaleur et amplifie les vagues de chaleur particulièrement la nuit – notamment au centre de Paris» ajoutait il en donnant une idée de la poursuite des tendances actuelles d’ici 2050 : «Augmentation considérables des vagues de chaleur, augmentation des phénoménes hors normes comme au Canada et en Californie (méga feux), baisse des vagues de froid et de gel… qui toucheront l’agriculture fortement exposée… Les collectivités comme les Régions auront un rôle jouer en mettant en place des plans d’adaptation des infrastructures, des campagnes de prévention, développer une culture du risque, des réseaux d’entraides, du lien social»  a-t-il énuméré en considérant que «la confiance dans les institutions locales devraient permettre de traverser ses crises». Le changement climatique impactant simultanément tous les secteurs, il est nécessaire de définir les actions à mener en intégrant une approche globale des systèmes : l’adaptation doit être pensée de façon très transversale en favorisant les actions avec des co-bénéfices telles que les actions reposant sur des solutions fondées sur la nature. 

    En complémentarité avec les mesures d’atténuation qu’elle porte déjà afin de limiter l’ampleur du changement climatique, la Région a l’ambition d’accompagner l’adaptation des territoires et des activités aux impacts du changement climatique. C’est dans cette perspective qu’elle a initié, avec les acteurs du territoire francilien, l’élaboration d’un Plan régional d'adaptation au changement climatique qui pourrait se traduire, à  titre d’exemples, par quelques actions pouvant être mises en œuvre dans ce cadre : identifier, protéger et développer massivement les petits espaces de patrimoine naturel ; créer davantage d’espaces et des îlots de fraicheur naturels ouverts au public ; renforcer la protection des arbres en milieu urbain et leur plantation ; élaborer un plan d’action partagé en partenariat avec l’Agence de l’eau, HAROPA et les compétences à compétence GEMAPI, afin de massifier la création de zones humides ; intégrer les enjeux et d’adaptation au changement climatique dans le SDRIF-environnemental et dans tous les documents stratégiques régionaux. Un plan régional d'adaptation au changement climatique de la Région Île-de-France sera présenté et débattu en séance plénière du Conseil régional à l’automne prochain. En espérant que Vanves s’en inspire grâce à son conseiller régional car malheureusement, pour l’instant, rien n’est fait, que construire, densifier et minéraliser.

  • VANVES MENACEE PAR DES EPISODES EXTREMES A CAUSE DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUES

    Selon une étude réalisée par un conseil de cabinet danois, Rambolt pour la mairie de Paris, la capitale et son agglomération proche dont fait partie Vanves, risquent de connaître de plus en plus d’épisode extrêmes, menacées par des canicules, des sécheresses, des inondations : Ainsi au lieu de 14 jours par an, la Métropole du Grand Paris pourrait connaître 22 jours très chaud en 2050, 34 en 2060, avec 35 nuits tropicales au lieu de cinq actuellement  «Les vagues de chaleur devraient être plus fréquentes mais aussi plus sévéres et plus longues» explique-t-on dans cette étude. Avec ces conséquences sur la santé : coups de chaud, déshydratation, problèmes cardio-vasculaires, avec des risques de surmortalité comme en 2003. «L’étude de Ramboll prouve d’ores et déjà l’urgence de passer de la ville d’Haussmann à celle du XXIe siécle avec moins de béton et plus de vert» expliquent les élus qui commencent à  végétaliser de nombreux espaces ou en multipliant les îlots de fraîcheurs accessibles lorsqu’il fait très chaud,  ce qui n’est pas le cas à Vanves où l’on bétonne, on densifie  et où on imperméabilise les sols, sans prévoir un PLU climatique à l’occasion de révisions successives.

    Le réchauffement climatique augmente fortement, de 40%, le risque de crues centennales et décennales de la Seine (Sur la photo  Issy les Moulineaux lors de la dernière crue), mais aussi le nombre de jours de canicule que subira l’agglomération parisienne. Dans les années à venir, «le volume de précipitations devrait légèrement augmenter et le nombre de jours de pluie plutôt baisser, avec une tendance à l'augmentation de l'intensité des précipitations et donc des risques d'inondation plus importants», résume-t-on dans la synthèse du rapport  face aux changements climatiques. Un épisode de crue majeure en région parisienne «serait susceptible de détruire ou perturber certaines infrastructures vulnérables et menacerait la qualité des eaux, avec un risque de pollution pour 1,3 million d'abonnés» comme le réseau d'assainissement, avec 20% des stations d'épuration situées en zone inondable. IL pourrait toucher 450 000 logements  et 100 000 établissements, la fermeture de plus de la moitié du métro, et de la majeure partie des ponts, et d’amputer de 40% la capacité hospitalière. Donc Vanves, sans être inondé serait touché dans ses conséquences sur la population. Enfin, à l'horizon de la deuxième moitié du XXIe siècle, la Seine pourrait pourtant voir son débit diminuer de 10 à 30%,