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Espaces verts

  • LA PREMIERE FORET URBAINE A VANVES AU SQUARE MARCEAU ( ?)

    Après plusieurs études, une consultation citoyenne en 2023 après une présentation en réunion publique de quartier du Plateau le 11 Mai 2023, le projet de création du nouveau square Charles de Gaulle va démarrer le 8 juillet pour cinq mois de travaux Si la circulation automobile de la rue Bleuzen ne sera pas impactée, le trottoir situé le long du square sera quant à lui temporairement condamné et les piétons invités à cheminer sur le trottoir opposé.

    La municipalité avait aussi présenté voilà donc plus d’un an, les premières esquisses de la requalification du square Marceau-Charles de Gaulle qui, de minérale, deviendra un vrai espace vert de 3000 m2. Conçu par un architecte-paysagiste vanvéen et réalisé en 1990, ce dernier ne répondait plus aux attentes des Vanvéens. Les travaux prévoient de recréer un espace de vie attractif, convivial, simplifié et sécurisé pour le quartier. Les marches et les murets existants seront supprimés pour faciliter le passage et un sol aplani d’un bout à l’autre de la place sera mis en place pour unifier et ouvrir l’espace.

    Afin d’offrir aux riverains un véritable îlot de fraîcheur, la végétalisation du site a été repensée et accrue : Le nouveau projet compte une cinquantaine d’arbres et arbustes contre 19 auparavant, constituant une mini-forêt urbaine comme  à Paris ( place de Cstiglione derrière la gare Montparnasse)  et la surface de sol fertile et perméable atteindra 2 250 m² (contre 1 450 m² aujourd’hui). Il deviendra un îlot de fraicheur, car le bassin central sera remplacé par une fontaine à jets, sur le même principe que le square de l’Insurrection, pour permettre aux enfants de s’amuser et se rafraîchir en période estivale. L’aire de jeux  mais a été totalement repensée, avec l’installation de jeux en bois pour les enfants de 1 à 10 ans, une cabane, un petit carrousel, un parcours d’agilité.  Enfin, un jardin potager dans les bacs hors-sol verra également le jour pour les élèves de Gambetta, le long de l’école.

    Le chantier qui coûtera 1,1 M€ sera piloté par Grand Paris Seine Ouest et  se déroulera en trois temps :  terrassements et travaux bruyants en Juillet/août,  finitions et opérations moins importantes en  Septembre/Octobre, plantations fin automne 

  • LE MAIRE DE VANVES DEPLORE L’ABATTAGE D’ARBRES SUR LE PLATEAU ET SUSPEND LES TRAVAUX

    Dans une note d'information envoyée aux riverains, le maire a indiqué que «l'abattage de l'arbre intervenu place du 19 mars 1962 résulte d'une initiative malheureuse d'une entreprise :  certains d‘entre vous se sont émus, à juste titre, de la suppression, en urgence d’un arbre de la place du 19 Mars 1962 le 9 Avril par l’entreprise PETIT dans le cadre de la réfection de la dalle située au-dessus des parkings de l’ensemble immobilier faisant l’objet de l’opération « 360 ». Le maire déplore « les conditions dans lesquelles cette suppression a été réalisé, à savoir sans qu’une demande formelle n’ai été adressée à la ville, permettant de définir un plan de replantation et de fournit aux riverains  une information claire et précise au préalable. Cette situation m’a conduit à suspendre momentanément les travaux afin que l'entreprise PETIT et le Maître d’Ouvrage des travaux, Mata Capital, s’engagent à compenser les dégâts occasionnés par leur intervention déplorable sur l’espace public ». Et d’assurer les vanvéens « qu’afin d’améliorer le cadre de vie des riverains de la rue Auguste Compte, un développement de la végétalisation a bien été intégré dans le cadre de la requalification de la voie qui fera suite à l’opération « 360 »

  • LORSQUE VANVES SE BATTAIT POUR CREER SON GRAND PARC PUBLIC

    Nous continuons à raconté l’histoire de la conquête de cet espace vert vaut d’être conté car l’ouverture de ce parc et sa préservation a été une longue bataille d’un maire qui a dû se battre contre les promoteurs de l’époque

    -III :ARRACHE AUX LOTISSEURS !

    Evidemment, F. Pic n’a cessé d’être attaqué et de devoir répondre aux critiques. Ainsi le 17 Septembre 1933, lorsque le conseil municipal acquiert une nouvelle parcelle de 1 ha du parc, sur la partie la plus boisée, qui fera l’objet d’un emprunt,  il déclare : « Il faut couper court à une légende qui tend à accréditer dans la population que le parc a été donné par les héritiers Falret. Alors que c’est grâce aux sacrifices consentis par la commune que cette belle propriété a été sauvée d’un mercellement et conservée à la collectivité. Non seulement les héritiers n’ont rien donné, mais ils ont déclarés se désintéresser de la commune ». Le 24 Avril 1934, le conseil municipal examine d’une demande d’ouverture du parc à l’extrémité de la rue du Docteur Arnaud et d’un loueur de chaises.

    Lors du conseil municipal du 3 Février 1937, il  a rappelé l’importance de ce projet « que nous avons eu la précaution d’insérer dans le Plan d’Aménagement et d’Embellissement (ancêtre des POS et PLU) » et « de fractionner son acquisition  car  beaucoup trop onéreux pour notre commune, aujourd’hui réalisé grâce à notre ténacité » et « l’aide du Conseil Général de la Seine » expliquait il face à ses détracteurs qui dénonçaient « le scandale du parc Falret », « son coût trop cher »  : « L’on écrit : Pic achéte ceci, Pic achète cela ! ». Et d’expliquer que le prix d’achat a été fixé par l’administration des domaines et subordonné à l’approbation de l’administration supérieure avant signature des actes notariés, « qui a encouragé et appuyé cette opération ». Le Préfet de la Seine d’alors est même venu le visiter, suivi par d’autres responsables du Conseil Général,  en déclarant « Ce serait un crime de laisser disparaître ce parc ! Vous pouvez l’achetez. Le département et l’administration sont derrière vous ! »»…. « Ainsi ce magnifique domaine que constitue le parc Flaret a été arraché non sans mal aux lotisseurs pour qu’il devienne la propriété de la collectivité public ».. « Peu importe les critiques, les mensonges, les calomnies, voir les injures. Il nous reste la satisfaction d’avoir accompli notre devoir. Si nous avions négligé de rouvrir le parc Flaret et d’en faire une propriété collective, on n’eut pas manqué de nous en blâmer à juste titre ! »

    Et le 29 Mai 1938, il demandait au conseil municipal de lancer le projet d’aménagement d’un parc des sports sur les terrains communaux contigus à ce parc, avec terrain de sport, vestiaires, WC, pavillon du gardien, construction d’une salle de sports, d’une tribune… et d’une piscine (pour un coût de 15,6 MF).  Le Préfet de la Seine lui a demandé de se limiter à la 1ére tranche. « Elle constitue néanmoins un mimimum indispensable qui permettra de précéder à l’éducaion physique et à l’entraînemernt sportifs des jeunes en âge scolaire ».