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Espaces verts - Page 2

  • LORSQUE VANVES SE BATTAIT POUR CREER SON GRAND PARC PUBLIC

    Nouscontinuons à raconté l’histoire de la conquête de cet espace vert vaut d’être conté car l’ouverture de ce parc et sa préservation a été une longue bataille pour aboutir à son ouverture le 25 Mai 1933

    – II : UNE LONGUE BATAILLE

    F.Pic a commencé à en parler le 14 Juillet 1924 lorsqu’il a prononcé un discours devant l’ensemble des responsables associatifs pour exposer « l’œuvre de la municipalité et du Conseil Municipal sous sa gestion ». Mais ce n’est que le 14 Mars 1929, voilà plus de 80 ans que le conseil municipal a demandé au conseil général de la Seine « de bien vouloir acquérir pour le compte du département le parc Falret lorsque le bail de la maison de santé d’une durée encore assez longue, aura pris fin, en vu de la création d’un parc populaire, d’un nouveau groupe scolaire comprenant une école primaire supérieure professionnelle et d’un hôpital pour les malades de la Région ». Vanves a reçu l’aide de l’assemblée département le 25 Avril 1931 pour acquérir une partie du parc Falret et l’affecter à un parc populaire et des terrains de jeux. Son propriétaire propose de céder 54 000 m2 dont  34 000 m2 pour le parc populaire et les terrains de jeux (pour 4 000 000 frs de l’époque), en s’engageant à céder 2000 m2 de plus, en autre, pour complément de terrains de jeux et de sports (pour 2 000 000 frs), en dehors des 10 000 m2 prévu pour l’école, et 1000 m2 pour l’ouverture de voies d’accès, l’hôpital étant abandonné. Le Conseil municipal du 31 Novembre 1931 parle de 44 000 m2 pour créer ce parc populaire et des terrains de jeux auquel il ajoutera l’acquisition de 19 718 m2 le 27 Février 1932 et demandera l’aide du Conseil Général de la Seine le 18 Juin 1932 pour acquérir 2 ha supplémentaires. Au même moment, des actes de malveillance et des intrusions dissuadent la maire d’ouvrir la partie du parc populaire acquise au public, « avant que des mesures conservatoires soient prises ».

    La Municipalité ne l’a ouvert que le 25 Mai 1933, en réservant la plus grande partie (8 Ha) pour ce parc public, le surplus étant affecté à la construction d’un immeuble, d’un groupe scolaire, et l’installation de services sociaux. Les travaux d’aménagements ont été poursuivis très activement dans ce parc agrémenté de vastes pelouses, de rivières en cascades et de sources, planté d’arbres centenaires.  L’entrée monumentale (Place du Président Kennedy) a été aménagée plus tard, les vanvéens devant alors emprunter un accés entre les chantiers de démolition et de construction. Les abords de la pièce d’eau et le belvédére (la colline) étaient interdites au public

    A SUIVRE…

  • LORSQUE VANVES SE BATTAIT POUR CREER SON GRAND PARC PUBLIC

    Le Parc F.Pic porte le nom du Maire qui a préservé cet espace vert de l’expansion immobilière. Un maire qui a été élu en Décembre 1919 et a été l’un des seuls magistrats de Vanves à diriger cette ville aussi longtemps, de 1919 à 1940, jusqu’au long mandat de Bernard Gauducheau depuis 2001. Le contraste est saisissant entre ses  deux maires : F.Pic a été le premier maire bâtisseur mais aussi « écolo » du XXéme siécle en sauvant de l’appétit des promoteurs immobiliers, le vaste terrain occupé alors par la Maison de Santé du docteur Falret. B.Gauducheau a laissé bétonner sa ville sans véritablement schéma d’aménagement pour certains quartiers (comme le Clos Montholon) mais qu’il va devoir embellir et rafraichir grâce à des plantations, de petits espaces verts, de cours oasis… pour lutter contre le réchauffement climatique. L’histoire de la conquête de cet espace vert vaut d’être conté puisqu’il est au centre des préoccupations de la Ville et de GPSO qui ont présenté à la réunion publique de quartier du Centre Ancien-Saint Remy, son plan de réaménagement pour les années à venir  

    I - FREDERIC PIC : ENVERS ET CONTRE TOUS

    Frédéric Pic a réussit à faire voter par son conseil municipal son achat, ce qui lui a valut les pires critiques de ses administrés d’alors qui ne voyaient pas encore l’utilité d’un tel espace vert en région parisienne. Il a demandé à l’architecte paysagiste Payret Dortail d’en dessiner les contours. Il parait que ce dernier s’est inspiré des jardins anglais. Personne n’oserait aujourd’hui remettre en cause l’existence de ce parc qui porte son nom. Ainsi au fil des années, ses successeurs ont aménagé un parc municipal des sports, avec sa piste d’athlétisme, un gymnase, des courts de tennis, des jeux de boules lyonnaises qui étaient alors à l’emplacement de la Piscine édifié en 1970-72.

    F.Pic ne s’est pas arrêté là, car c’est lui qui a fait réaménagé le square de la Mairie, créé le square Jarrousse lancé par son prédécesseur… Il faut rappeler que le parc qui porte son nom se situe à l’emplacement de la Maison de santé créée en 1822 par les docteurs Jean Pierre Falret et Félix Voisin qui a abrité jusqu’à 100 malades dans ses 32 pavillons disséminés dans un parc de 17 ha (comprenant l’actuel parc, le PMS et des terrains occupés par le groupe scolaire, la créche, le service des Espaces Verts, les immeubles le long du parc).   Le docteur Arnaud prit le relais en 1897 de Jules Falret, le fils de Jean Pierre qui lui avait succédé en 1870, suivi du docteur Vignaud en 1927 qui travaillait avec lui depuis 1902. Mais les propriétaires du terrain, neveux et héritiers de Jules Falret ont refusé de renouveler le bail, la maison de santé étant appelé à disparaître, organisant même une vente aux enchères qui a dispersé l’important mobilier qui garnissait les pavillons. D’où la volonté de F.Pic de ne pas laisser échapper ce joyau de verdure 

    A Suivre...

  • UN SCHEMA DIRECTEUR DE VEGETALISATION DU "CENTRAL PARK" DE VANVES POUR LES ANNEES A VENIR

    Le point fort de la dernière réunion publique de quartier du centre-Ancien/Saint Remy Mercredi dernier, maintenue malgré le contexte actuel,  concernait la politique de réaménagement du parc Frédéric Pic, avec la collecte des ordures ménagères et notamment  une présentation d’une campagne de communication sur le tri  des déchets alimentaires qui a commencé dans certains quartiers.

    «C’est un peu notre central park. On tient beaucoup à notre poumon vert. C’est pourquoi, on tient à embellir ce site» a expliqué le maire adjoint chargé de l’environnement qui n’a pas caché, avec Bertrand Bay représentant GPSO, ce dernier montrant qu’il est passionné par sa mission, que c’est compliqué dans la mesure où ce site est classé, et oblige à respecter certaines régles et procédures. Ainsi chaque projet doit être soumis à une commission des sites (départementale), et les travaux, faire l’objet d’un arrêté interministériel (culture et transition écologique), ce qui rallonge lesdélais. C’est pourquoi la ville et GPSO ont décidé d’arrêter un schéma directeur, notamment de végétalisation pour œuvrer dans les années à venir.

    « Le parc F.Pic est un ensemble végétal hétérogéne qui s’étend sur 5,3 Ha, avec  600 arbres de 15 à 100 ans d’âge, des allées ombragées, de grandes pelouses, une pièce d’eau, un belvédére, des glacières, des aires jeux » a expliqué le représentant de GPSO qui a présenté les objectifs poursuivis dont le principal est la mise en valeur de ces différents sites du parc, de ses perspectives historiques : « Ce qui impliquera de redesssiner les portour du parc, c’est à dire les franges,  réorganiser les aires de jeux et  les repositionner notamment celle qui est proche des Glacières, avec l’entretien des arbres en enrichissant et en diversifiant les essences -Erables et tilleuls - en enlevant les arbres malades… » a -t-il expliqué

     Il a présenté les grandes lignes d’un plan d’actions concernant tout d’abord les 4 aires de jeux  qu’il faut redéployer et regénérer notamment au dessus des glacières, et proche du groupe scolaire avec le remplacement des jeux. Ensuire les glacières qu’il faut remetttre en valeur en re-végétalisant les pourtours en créant une clairiére et en rajoutant 100 m2 de plaines. Enfin, développer la floraison, requalifier le bassin, renforcer le mobilier…