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Developpement Durable - Page 7

  • LE CHALLENGER CLUB DE VANVES DECOUVRE LE «CAPT’N O D D" de la JCEF

    Les adhérents du Challenge Club de Vanves découvriront ce soir à l’hôte mercure,  un « serious game » à destination des chefs d’entreprise pour jouer collectif autour des 17 Objectifs du Développement Durable qui a été mis au point les bénévoles de la Jeune Chambre Économique Française (JCEF) : « Capt’n O.D.D », en partenariat avec le Pôle Eco-conception et CiviTime. Objectif : emmener les décideurs économiques et les chefs d’entreprises sur le terrain du développement durable, en mode « happy business » !

    Capt’n O.D.D », en référence aux Objectifs du Développement Durable porté par l’ONU à horizon 2030, est un serious game conçu par les bénévoles de la JCEF en partenariat avec le Pôle Eco-conception et CiviTime. Lancé officiellement le 16 septembre 2021 dernier à Paris, à l’occasion d’une soirée labellisée « La France en transition saison 2 ». C’est un jeu de cartes avec plateau en mode collaboratif de 2 à 5 joueurs. Les joueurs sont tous des créateurs d’entreprises. Ils ont pour objectif avec les autres joueurs d’obtenir un maximum de points à la fin du chronomètre. Ces points peuvent être impactés par des « Malus ». Le jeu s’adresse en particulier aux entreprises et aux décideurs économiques afin de sensibiliser ce public sur la thématique du développement durable : Comment une entreprise qui produit des déchets peut trouver des solutions durables ? En quoi isoler thermiquement mon usine peut impacter mon entreprise ? Pourquoi le numérique responsable devient une priorité sur un territoire ?

    Le jeu peut sensibiliser différentes organisations : des institutions, des entreprises, des associations, des entreprises de l’économie sociale et solidaire ! Déployé dans toute la France depuis la rentrée 2021 à l’occasion d’ateliers en présentiel, « Capt’n O.D.D » permet à la JCEF et son écosystème de se fédérer autour d'une idée commune : les objectifs de développement durable. Une façon innovante de se projeter dans des pratiques plus juste, verte et transparente à long termes !

    Les réactions sont intéressantes : « C’est un jeu ludique, intéressant qui nous a permis d’échanger sur les enjeux du développement durable. La partie « Quiz» nous a appris pas mal de choses sur des questions d’actualité ! Ce qui est intéressant c’est que les joueurs ne sont pas les uns contre les autres, c’est vraiment un jeu d’équipe. Il y a une complémentarité entre chaque joueur »… « Il faut vraiment une collaboration entre les joueurs pour que ça marche ! ça permet de déconstruire les certitudes que l’on peut avoir sur le sujet du développement durable, sur le changement climatique… » (Pierre Menegaldo, ENEDIS). « Ça a permis de passer vraiment un bon moment, je pense que c’est un très bon outil pour sensibiliser les entreprises aux questions des Objectifs de Développement Durable » (Pauline Fiquemont, MEDEF)

  • LE GIEC REGIONAL DONNE UNE IDEE DE L’IMPACT DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE A VANVES ET EN ILE DE FRANCE

    Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat)  vient de publier le 2éme volet  de son  6éme rapport sur les impacts présents à venir du réchauffement climatique. Si personne n’est à l’abri, la vulnérabilté des habitants et des écosystémes différents selon les régions, comme pour la Région capitale. D’ailleurs un GREC francilien (Groupe régional d’études sur les changements climatiques et leurs impacts environnementaux)  a été créé voilà plus d’un an dont  Robert Vautard, son Président a présenté les premiers résultats dressant un état des lieux des enjeux régionaux face au réchauffement climatique dû à 100% aux activités humaines, lors d’assises régionales d’adaptation au changement climatique .

    «Il se traduit par moins de précipitation en été, plus en hiver, des vagues de chaleur comme en 2003 et en 2019 qui vont se multiplier, des vagues de froid plus faible – moins 30% de gel enregistré à la station d’Orly – avec des gels au printemps dû au fait que la période de croissance (par exemple des vignes) est plus avancée dans l’année, des pluies plus intenses» a-t-il indiqué. «L’urbanisation créé un ilôt de chaleur et amplifie les vagues de chaleur particulièrement la nuit – notamment au centre de Paris» ajoutait il en donnant une idée de la poursuite des tendances actuelles d’ici 2050 : «Augmentation considérables des vagues de chaleur, augmentation des phénoménes hors normes comme au Canada et en Californie (méga feux), baisse des vagues de froid et de gel… qui toucheront l’agriculture fortement exposée… Les collectivités comme les Régions auront un rôle jouer en mettant en place des plans d’adaptation des infrastructures, des campagnes de prévention, développer une culture du risque, des réseaux d’entraides, du lien social»  a-t-il énuméré en considérant que «la confiance dans les institutions locales devraient permettre de traverser ses crises». Le changement climatique impactant simultanément tous les secteurs, il est nécessaire de définir les actions à mener en intégrant une approche globale des systèmes : l’adaptation doit être pensée de façon très transversale en favorisant les actions avec des co-bénéfices telles que les actions reposant sur des solutions fondées sur la nature. 

    En complémentarité avec les mesures d’atténuation qu’elle porte déjà afin de limiter l’ampleur du changement climatique, la Région a l’ambition d’accompagner l’adaptation des territoires et des activités aux impacts du changement climatique. C’est dans cette perspective qu’elle a initié, avec les acteurs du territoire francilien, l’élaboration d’un Plan régional d'adaptation au changement climatique qui pourrait se traduire, à  titre d’exemples, par quelques actions pouvant être mises en œuvre dans ce cadre : identifier, protéger et développer massivement les petits espaces de patrimoine naturel ; créer davantage d’espaces et des îlots de fraicheur naturels ouverts au public ; renforcer la protection des arbres en milieu urbain et leur plantation ; élaborer un plan d’action partagé en partenariat avec l’Agence de l’eau, HAROPA et les compétences à compétence GEMAPI, afin de massifier la création de zones humides ; intégrer les enjeux et d’adaptation au changement climatique dans le SDRIF-environnemental et dans tous les documents stratégiques régionaux. Un plan régional d'adaptation au changement climatique de la Région Île-de-France sera présenté et débattu en séance plénière du Conseil régional à l’automne prochain. En espérant que Vanves s’en inspire grâce à son conseiller régional car malheureusement, pour l’instant, rien n’est fait, que construire, densifier et minéraliser.

  • VANVES MENACEE PAR DES EPISODES EXTREMES A CAUSE DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUES

    Selon une étude réalisée par un conseil de cabinet danois, Rambolt pour la mairie de Paris, la capitale et son agglomération proche dont fait partie Vanves, risquent de connaître de plus en plus d’épisode extrêmes, menacées par des canicules, des sécheresses, des inondations : Ainsi au lieu de 14 jours par an, la Métropole du Grand Paris pourrait connaître 22 jours très chaud en 2050, 34 en 2060, avec 35 nuits tropicales au lieu de cinq actuellement  «Les vagues de chaleur devraient être plus fréquentes mais aussi plus sévéres et plus longues» explique-t-on dans cette étude. Avec ces conséquences sur la santé : coups de chaud, déshydratation, problèmes cardio-vasculaires, avec des risques de surmortalité comme en 2003. «L’étude de Ramboll prouve d’ores et déjà l’urgence de passer de la ville d’Haussmann à celle du XXIe siécle avec moins de béton et plus de vert» expliquent les élus qui commencent à  végétaliser de nombreux espaces ou en multipliant les îlots de fraîcheurs accessibles lorsqu’il fait très chaud,  ce qui n’est pas le cas à Vanves où l’on bétonne, on densifie  et où on imperméabilise les sols, sans prévoir un PLU climatique à l’occasion de révisions successives.

    Le réchauffement climatique augmente fortement, de 40%, le risque de crues centennales et décennales de la Seine (Sur la photo  Issy les Moulineaux lors de la dernière crue), mais aussi le nombre de jours de canicule que subira l’agglomération parisienne. Dans les années à venir, «le volume de précipitations devrait légèrement augmenter et le nombre de jours de pluie plutôt baisser, avec une tendance à l'augmentation de l'intensité des précipitations et donc des risques d'inondation plus importants», résume-t-on dans la synthèse du rapport  face aux changements climatiques. Un épisode de crue majeure en région parisienne «serait susceptible de détruire ou perturber certaines infrastructures vulnérables et menacerait la qualité des eaux, avec un risque de pollution pour 1,3 million d'abonnés» comme le réseau d'assainissement, avec 20% des stations d'épuration situées en zone inondable. IL pourrait toucher 450 000 logements  et 100 000 établissements, la fermeture de plus de la moitié du métro, et de la majeure partie des ponts, et d’amputer de 40% la capacité hospitalière. Donc Vanves, sans être inondé serait touché dans ses conséquences sur la population. Enfin, à l'horizon de la deuxième moitié du XXIe siècle, la Seine pourrait pourtant voir son débit diminuer de 10 à 30%,