Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Developpement Durable - Page 7

  • LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES EN BREF

    Très très intéressant ce conseil municipal où la municipalité a commencé d’entrer dans les actes concrets pour lutter contre le réchauffement climatique et rendre la ville moins minérale aprés ses déclarations d’intentions et programmatiques. L’aide à la plantation d’arbres dans les copropriétés en est une. L’avis sur le SCOT dont personne ne comprend rien mais qui devrait se traduire par la révision du PLU, maintenant intercommunal (PLUI) au niveau de GPSO, mais il manque une lettre « E » pour Environnemental, comme à la ville de Paris qui se soucie dans ce cadre de l’esthétique urbaine, mais surtout de créér des ilôts de fraicheur alors que notre Région est traversée par cette vague de chaleur qui devrait faire monter la température à 33° en Ile de France

    ARBRES

    La Ville de Vanves a adopté à l’unanimité une aide financière de 200 € (par arbre) pour l’acquisition d’un ou plusieurs arbres aux syndicats de copropriétaires possédant un jardin. Ils pourront choisir les espéces avec un avis de GPSO selon leur implantation.  Elle entre dans le cadre du programme de végétalisation de l’espace public et afin de poursuivre l’objectif de plantation de 100 arbres par an sur la totalité du territoire vanvéen . Il s’agit, comme l’a expliqué Pascal Vertanessian adjoint au maire chargé du développement durable., d’œuvrer pour la protection de la biodiversité et lutter contre les îlots de chaleur et faire redescendre la température de 2°C en moyenne. «Il y a un potentiel important dans les copropriétés qu’on  ne voit pas toujours depuis l’espace public« a constaté le maire de Vanves. « Cette décision va dans le bon sens ! n’y aurait il pas moyen d’élargir cette aide aux HLM » a demandé Loic Michonaud (EELV)  qui en a profité pour s’inquiéter de la coupe d‘arbres prévu autour de la Glaciére du parc F.Pic. « Cette glacière est une structure compliquée. Après analyse de l’ABF, il a été convenu d’enlever les arbres de la butte pour l’alléger, refaire l’étanchéité…On replantera les arbres après les travaux que l’on a arrêté avec la commission des sites » lui a répondu pascal Vertanessian. «Tout peut s’effondrer aussi en enlevant les arbres » a fair remarquer Pierre Toulouse (EELV)  

    SCOT

    Le conseil municipal a donné son avis sur le projet de schéma de cohérence territoriale métropolitain arrêté le 24 janvier 2022 comme toutes les communes (150) de la métropole du Grand Paris. Un document de planification à long terme (20 ans environ) élaboré à un échelon intercommunal, et un cadre de référence pour les politiques publiques dans des domaines très divers tels que l’organisation de l’espace, l’habitat, les transports et les déplacements, les équipements, le développement économique, l’environnement…. qui doit être compatible avec les autres documents de planification au niveau de la Région. Au plan local, il s’imposera aux PLUI, en cours d’élaboration à GPSO  qui a mené un travail avec ses 8 communes  et a fait des propositions d’amendements sur la consommation des espaces naturels et forestiers, la pleine terre, les opérations d’aménagements  le long d’axes de transports bruyants. «Certais prescriptions étaient très restrictives sur lesquels GPSO a fait des remarques pour les rendre moins directives, et pour réduire la possibilité de contentieux » a indiqué Pascal Vertanessian. «On regrette que la ville affiche un mépris de l’environnement» a regretté Pierre Toulouse (EELV) dont le groupe a voté contre, LREM s’abstenant   

  • VANVES NE TENTE MEME PAS DE CONSTRUIRE LA VILLE IDEALE IMAGINEE PAR LE GIEC

    La ville idéale imaginée par le Giec dans son 3e rapport publié le 4 Avril dernier est «verte et compacte».  Ses experts imaginent des quartiers avec tous les commerces et infrastructures essentiels (boulangeries, pharmacies, écoles…) à deux pas de chez-soi, avec pour objectif de bannir la voiture des villes et privilégier la mobilité douce.  Avec le concept de la ville du quart d’heure, avec tous les commerces ou espaces verts à moinse 15 mn à pied,  des ville poursuivent en partie les objectifs du GIEC, comme Paris par exemple. «C’est une vision de la ville qui tranche avec l’approche segmentée qui a pu prédominer au 20ème siècle dans laquelle la ville est étalée et divisée en grandes fonctions urbaines reliées par des axes routiers. Pour limiter l’impact climatique des villes, il s’agit de condenser tous les services dans le bâti déjà existant » expliquent ses experts.

    «La Ville du quart d’heure est une réponse à l’urgence climatique, puisqu’elle permet de limiter l’empreinte carbone liée aux déplacements» note le site de la mairie de Paris. Depuis les confinements qui ont limité drastiquement nos déplacements, Paris a cherché à mettre en place le concept de ville du quart d’heure imaginé Carlos Moreno . Selon ses plans, le quartier modèle a sa capitale, «l’école», autour de laquelle gravitent des espaces sportifs, des espaces culturels dans les parcs ou une ressourcerie pour réparer les objets du quotidien..

    A l’occasion de la révision du PLUI, des balades urbaines sont  prévus sur le territoire de GPSO dont une à Vanves le 25 Mai,  intitulée « Vanves la ville du Quart d’Heure » terme qui n’apparaissait pas dans le programme de mandature présenté par la majorité municipale  en 2020. Mais qui était plus ou moins évoqué dans le projet des écologiques avec la rénovation des cours d’écoles dont le but était de lutter contre les îlots de chaleur  et permettre aux enfants d’être au contact de la terre, de la végétation et des animaux, mais aussi aux badauds, durant les chaleurs écrasantes de l’été, de bénéficier de l’ombre des arbres et des bancs prés des jardins des écoles

    Cette révision du  PLUI conduit par GPSO vise trois objectifs : Un territoire qui préserve la qualité de son cadre de vie : son patrimoine urbain, architectural et paysager, ses formes urbaines notamment l’habitat pavillonnaire, l’accès aux berges de Seine et aux forêts. Un territoire durable et résilient, qui s’adapte pour résister aux conséquences du changement climatique : promotion de la nature en ville, développement des énergies renouvelables, réduction des gaz à effet de serre, gestion des risques naturels, etc. Un territoire attractif et accueillant qui favorise la diversification du tissu économique tout en développant une offre de logements adaptée à la diversité des ménages, facilite les mobilités, et contribue au maintien d’un commerce de proximité dynamique.

    Heureusement que des associations comme le collectif DAPNE (des Arbres pour nos Enfants) veille à la préservation des arbres et de ses espaces verts dans notre ville, comme c’est le cas avec le projet Effiage Immobilier, à l’emplacement de deux pavillons avenue A.. Fratacci qui détruirait une quarantaine d’arbres dont une dizaine centenaire. «Un tel projet détruirait une quantité importante d’arbres et augmenterait la bétonisation d’une ville déjà très dense et très chaude avec des températures allant de 35 à 43 °C en été. Or les études scientifiques, comme celle de 2019 parue dans la revue officielle de l'académie des sciences américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) démontrent que l'écart de température entre une zone à fort couvert arborescent et une zone sans arbres peut atteindre 4 ou 5 °C ! De plus les grands arbres sont d’excellents filtres pour les polluants urbains et les particules fines » explique ce collectif. D’ailleurs il est à noter que la municipalité en place depuis 2021, n’a pas créée un seul espace vert ou ilot de fraicheur, à part le réaménagement et la requalification d’espaces verts déjà existants

  • UN CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES AVEC UN MAIRE PARTICULIEREMENT IRRITE ET IRRITABLE

    Comme chaque année, ce conseil municipal de la fin Mars, est le plus important puisqu’il vote le budget municipal, sans problème avec un vote contre des écologistes et une abstention des marcheurs en présence de Gabriel Attal qui malgré un emploi du temps trés chargé en cette période pour le porte parole du gouvernement, s‘attache à être présent à chaque coneil municipal comme ce 23 Mars sur lequel le Blog reviendra en détail bien sûr

    Mais ce soir là, dans la salle La Palestre, Bernard Gauducheau n’a pas mâché ses mots vis à vis de ses opposants. Cela a commencé avec le contrat de relance du logement qui permet à la ville de Vanves de toucher, de l’Etat, 1500 € par logement créés, dans la mesure où elle s’est donnée comme objectif de crééer 420 logements par an (dont 35 sociaux) comme l’a expliqué Pascal Vertanessian maire adjoint à l’urbanisme qui en a profité pour donner le taux de logements sociaux à Vanves : 24,71%. «Tout cela apparait comme une course à l’échalotte pour obtenir une aide » ont remarqué les écologistes. «Cela met chacun devant ses responsabilités  sur le développement urbain ! Il va falloir que l’on résolve la quadrature du cercle. Car on a besoin de logements en Ile de France. Et le gouvernement a mis en place ce plan de relance pour aider à la création e logements. Et beaucoup de nos concitoyens ont besoin de se loger» constatait le maire qui a commencé  à déraper en s’en prenant à ses colporteurs de ragots sur le bétonnage à outrance perpétré par la ville, en s’inscrivant en faux et en posant la question : «Sinon, on fait comment ? On ne fera jamais la campagne à la ville ! » - «Mais la question est la nature des projets ! Et l’anticipation de l’arrivée de commerces et de services » répliquaient les écologistes, en ayant à l’esprit ce quartier du clos Montholon (où rien n’a été prévu). « On ne peut pas ne rien faire ! » ajoutait le maire, plus ou moins soutenu par Gabriel Attal (LREM) qui expliquait « qu’il y a un besoin de construire et qu ec’est compatible avec une réduction de l’artificialisation des sols, et qu’il est possible de transformer des bureaux en logements. C’est l’objectif de ce plan de relance du logement du gouvernement pour montrer aux collectivités locales qu’il est à leurs côtés !» .

    L’iritation du maire est vraiment apparue lorsque Séverine Edou (LREM) à posé une question sur les problèmes d’amiante dans certaines écoles de Vanves (Larmeroux, Marceau, et Le Parc)  dont a fait état le Parisien lundi dernier, à la suite d’une longue enquête d’un parent d’élève Laurent Delrieu et de procédures pour lever l’opacité de la municipalité. « Merci de nous rappeler à nos obligations qui nous auraient échappés » n’a pas manqué de de dire Bernard Gauduchau en donnant la parole à Pascal Vertanessian. Mais contrairement à l’habitude, alors que la réponse aux questions orales ne suscite aucun débat, il n’a pas pu s’empêcher d’apporter un commentaire acerbe, en rendant hommage aux services techniques : « Je regrette que des individus se prévalent d’informer la population et la presse, pour justement l’affoler. Je les invite à prenre contact avec nos services et d’être patient quant aux réponses à apporter ! ». C’est exactement ce qu’a fait ce vanvéen, tout à fait sérieux et sans arrière pensée politique, que la santé de ses enfants, sans grand résultat jusqu’au moment où il a dû actionner des procédures tout à fait légales et officielles pour lever l’opacité entretenu par la ville qui n’a qu’à s’en prendre à elle-même, puisque le maire aurait pu l’éviter.