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Developpement Durable - Page 3

  • VANVES DEVIENDRA-T-ELLE PILOTE POUR SES ECOLES EN MATIERE DE TRANSITION ECOLOGIQUE ?

    Comme il l’a expliqué ce week-end à l’occasion des Journées Européennes du patrimoine, le maire de vanves s’inscrit tout à fait dans les objectifs du président Macron qui préconisent 2H de sport hebdomadaire au sport, car sa villle a été précurseur en la matière grâce au docteur max Fourestier avec ses expérimentations de mi/tiers temps pédagogique à l’école Gambetta et de classe de neige à la Féclaz. Et il continue aujourd'hui en développant une politique municipale sportive tournée résolument vers les jeunes tout en gardant le chalet du col de Sire à la Féclaz pour développer les classes de découverte. Il sera sûrement attentif, s’il veut que sa ville reste précurseur, à d’autres initiatives prises par le chef de l’Etat avec son ministre de l’éducation nationale qui  a annoncé le déblocage en 2024 de 500 M€ du fonds vert pour la rénovation énergétique des écoles, avec l'objectif d'adapter 49.000 établissements scolaires au réchauffement climatique d'ici dix ans.

    Gabriel Attal, qui siège au conseil municipal de Vanves, a présenté la semaine dernière avec son collègue, Christophe Béchut, ministre de la Transition écologique, le comité d’animation du plan de rénovation écologique des écoles. La rénovation des bâtiments publics est un levier essentiel de la stratégie du Gouvernement pour respecter les objectifs de baisse de la consommation énergétique et baisse des émissions de gaz à effet de serre dans le bâtiment d'ici 2030. Cette priorité doit permettre d’offrir aux élèves et aux équipes pédagogiques de meilleures conditions pour étudier et travailler. Parmi les bâtiments scolaires, les écoles primaires sont gérées par des communes ou des intercommunalités, souvent moins outillées que les départements ou régions, qui auront plus particulièrement besoin d’un appui de l’Etat afin de relever ce défi.

    C’est pourquoi la rénovation des écoles fait l’objet d’un plan spécifique, qui reposera sur trois piliers : Un cap collectif avec la rénovation de 40 000 établissements scolaires en 10 ans ; un accompagnement de l’Etat par des outils de financement comme le Fonds vert renforcé dès 2024 par une enveloppe complémentaire de 500 millions d’euros dédiée aux écoles ; et une gouvernance intégrée au niveau national et territorial, animé par l’Etat

    Le maire de Vanves devrait même s’inspirer de la ville d’Issy les Moulineaux qui a lancé un dispositif pour végétaliser les cours d’écoles « Décour’verts » : Il s’appuie sur une démarche de co-conception et co-production avec les élèves et les communautés pédagogiques. Il se traduit par des interventions autour de 3 axes : Tout d’abord un rafraîchissement des cours des écoles par la  végétalisation, l’introduction de nouveaux revêtements clairs et perméables, ainsi que l’utilisation de matériaux biosourcés. Ensuite, par le déploiement de nouvelles activités pédagogiques avec les plantes, le sol, l’eau et en adéquation avec les usages pédagogiques existants. Enfin, par une meilleure gestion des eaux pluviales, par la désimperméabilisation et la mise en place de système de récupération de la pluie. Un projet pilote a été menée durant l’été 2022 dans la cour de l’école E.Renan : La surface perméable  a été augmentée de 300 m2, une piste cyclable de 107 m2 en béton drainant a été réalisée et 150 arbres et abrisseaux ont été plantés dans la cour et tout le long de l’école pour apporter de la fraicheur. Les cours de 3 autres écoles ont été végétalisées durant cet été aux Chartreux, Chabanne et Colombier. 

  • VANVES VA PARTICIPER AU RECENSEMENT DES RONGEURS SUR LE TERRITOIRE DE GPSO

    Grand Paris Seine Ouest part en quête des écureuils roux dans le cadre d’une campagne de recensement de ces rongeurs, espèce indicatrice de biodiversité. Dès la rentrée de septembre 2023, les vanvéens pourront renseigner, depuis un formulaire en ligne, la date, le lieu ainsi que le nombre d’écureuils roux qu’ils auront eu la chance de croiser sur le territoire.  Cette quête de Scrat est la première opération d’envergure du tout récent observatoire de la biodiversité de l’établissement public territorial (EPT), qui réunit 8 villes de l’ouest parisien (Boulogne-Billancourt, Chaville, Issy-les-Moulineaux, Marnes-la-Coquette, Meudon, Sèvres, Vanves et Ville-d’Avray). Créé cette année, l’observatoire vise à « enrichir la connaissance de la faune du territoire et à en localiser les espèces indicatrices de biodiversité », indique Emmanuelle Lauro, directrice adjointe du développement économique durable au sein du GPSO. Cet état des lieux initial permettra de « renforcer nos corridors écologiques en maintenant et en reconstituant un réseau de déplacements et d’échanges pour assurer le cycle de vie des espèces animales et végétales ». Ce qui implique « de préserver les lieux de reproduction, de refuge et de nourriture des espèces ».

    Une espèce indicatrice de biodiversité, ou bio-indicateur, est un organisme (bactérie, plante ou animal, donc) dont « la protection bénéficierait à de nombreuses autres espèces et permet également de renseigner et d’alerter sur la qualité du milieu », rappelle la spécialiste . Il permet ainsi aux scientifiques de détecter les effets précoces du changement climatique  et de la pollution. Autant dire que son recensement est crucial. Après les écureuils roux, (de septembre à novembre)  le public pourra se pencher sur d’autres espèces indicatrices de biodiversité : les rouges-gorges (Janvier-Mars 2024), les hérissons (d’avril à Juin) et les rougequeues noirs (Juillet-Août). L’occasion de se faire du bien en découvrant les richesses dont regorge le GPSO, et de leur faire du bien en contribuant à leur préservation.

  • ZFE A VANVES :LES VEHICULES CRIT’AIR 4 BANNIS EN 2024, CRIT’AIR 3 EN 2025

    La MGP (Métropole du Grand Paris) qui  devait tenir un conseil métropolitain le 30 Juin darnier (où siége Xavière Martin, représentante de la ville deVanves), a dû le reporter à cause des émeutes urbaines, à ce jeudi 13 Juillet. «Les maires ne peuvent pas venir, on a nos villes qui brûlent et on a autre chose à faire que de venir en réunion pour des décisions qu'on peut prendre un peu plus tard» déclarait Patrick Ollier, son président,  dans un communiqué de presse en ajoutant : «Ce Conseil métropolitain sera d’autant plus important avant les vacances que nous prévoyons d’inscrire à son ordre du jour une délibération portant création d’un fonds de soutien aux investissements pour les communes de la Métropole ayant subi des dégradations sur des bâtiments et équipements publics».

    Mais surtout, il devrait se prononcer sur le report du calendrier d’application de la ZFE au 1er janvier 2025, pour les restrictions de circulation visant les véhicules Crit’Air 3. «La précédente délibération votée le 1er juillet 2022 prévoyait un passage au Crit’Air 3 au 1er juillet 2023 sous réserve de la mise en œuvre du Contrôle Sanction Automatisé (CSA) et la mise en place du Prêt à Taux Zéro (PTZ) avec garantie de l’Etat. Ces deux conditions n’étant pas réunies, il n’était donc pas envisageable de passer au Crit’Air 3, au 1er juillet 2023. Par ailleurs, il était nécessaire de disposer d’un délai de 11 mois pour réaliser les études préalables et les consultations nécessaires» indiquait la MGP.

    Cette décision interviendra quelques jours après un conseil interministériel sur la qualité de l’air où le gouvernement a décidé  a décidé d’une évolution de la définition des ZFE, pour calmer la grogne des élus locaux et des automobilistes. Désormais, il y a deux cas de figure, l’Etat ayant pris en compte l’évolution de la qualité de l’air dans la plupart des villes concernées : les agglomérations qui respectent les seuils de pollution  (6) qui deviennent des territoires de vigilances (Grenoble, Reims, Saint Etienne, Toulouse,Nice et Montpellier) parmi les 11 obligatoires et celles qui ne les respectent pas (5) : La MGP, Lyon, Marseille, Strasbourg et Rouen. Ces dernières deviennent ainsi les «territoires ZFE effectifs», avec une obligation de suivre le calendrier de restrictions imposé : les véhicules Crit’Air 4 seront bannis en 2024, les Crit’Air 3 en 2025. Exactement ce qu’avait prévu la MGP et qui doit être entériné cet après-midi avec peut être des modifications

     «On est pragmatiques, il faut un calendrier qui permette une bonne acceptabilité sociale, mais l'Etat n'était pas au rendez-vous» expliquait on à la MGP. «C'est un enjeu social dans le climat actuel d'inflation, d'autant que plus de la moitié des véhicules concernés sont en Seine-Saint Denis». Dressant un constat similaire de «procrastination» de l'Etat, socialistes et écologistes plaident toutefois pour un report «court» au 1er janvier 2024, tandis que les communistes souhaitent un report assorti «d'une véritable réforme du régime d'aides». Les écologistes souhaitent un système de verbalisation à objectif pédagogique, sans sanctions applicables à compter du 1er janvier 2024 et jusqu'en janvier 2025.