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Developpement Durable - Page 6

  • LA VILLE DE VANVES AURA-T-ELLE SON PLAN SOBRIETE

    Pas un jour sans qu’une collectivité locale comme Paris, la Région Ile de France, un grande entreprises publique, comme la RATP,  un établissement Public comme Paris la Défense, annonce un plan sobriété énergétique. Le maire de Vanves fait actuellement plancher son équipe et ses services. Peut être en dira-t-il un mot lors du conseil municipal du 28 Septembre. Certains à Vanves ont pris les devants comme l’agence immobilière Jouanneteau dont les lumières s’éteignent à 22H. Les riverains du Parc des expositions de la Porte de Versailles souhaiteraient qu’il éteigne ses lumière à 22H alors qu’il reste allumé toute la nuit, pratiquement toute l’année.  

    D’autant plus qu’à Paris, depuis Jeudi soir, les illuminations des monuments parisiens ont été éteint à 22H, comme la Tour Saint Jacques ou des Théâtres et musées comme le Chatelet, Canarvalet etc…avec même la tour Eiffel mais à 23H45. La mairie a prévue de le demander à l’Etat pour les monuments nationaux, de rencontrer tous les acteurs économiques, et de la société civile  de la capitale , car 96% des consommations énergétiques ne dépendent pas directement des consommations des services publics municipaux. Le secteur tertiaire est responsable de plus de la moitié des consommations du territoire parisien. Les consommations du territoire se répartissent entre les copropriétés privées (40%), les bureaux (16%), les commerces (10%), le parc social (9%), l’Etat (7%) et les hôtels, cafés et restaurants (6%). «Il est donc impératif que les acteurs publics comme privés se mobilisent » explique-t-elle. Ainsi, dans chaque arrondissement une communication à destination des commerçants sera engagée autour des règles qui les concernent en matière de sobriété énergétique (interdiction de l’éclairage nocturne, des terrasses chauffées, des portes ouvertes).

    Parmi les mesures prises par Paris comme par l’ensemble des collectivités, et peut être à Vanves,  la baisse à 19° de la température dans leurs bâtiments ( administratifs, écoles, gymnases…) hors Ehpad et créches,   Mais aussi,  l’eau des leurs piscines municipales (26°), 19° dans les collèges pour les départements, les lycées pour la Région...  mais beaucoup  de maires refusent en revanche la fin de l'éclairage des rues pour une raison «de sécurité». Quant aux ponts de la capitale, la fin de l'illumination ornementale pourra se faire si elle est compatible avec les impératifs de sécurité pour la navigation fluviale. Ainsi, à Paris, l'objectif de ce «plan d'urgence pour la sobriété est de faire baisser encore la consommation de 10%  de la Ville, soit l'équivalent de la consommation d'énergie de 226 écoles alors que les factures de la ville ont grimpé de 110% pour l’électricité et de 34% pour le gaz, faisant anticiper un surcoût de 35 M€ par an» a indiqué Anne Hidalgo.

    Dans une ville comme Vanves, Bertrand Voisine Maire adjoint aux Finances avait donné une idée des premières répercussions de la guerre en Ukraine, de la hausse ou du manque de matières premières lors du conseil Municipal du 8 Juin dernier : «Ce phénomène qui cumule hausse des prix courants, pénurie de matière première, risque de crise sur l’énergie et les produits alimentaires est inquiétant et nous sommes certainement loin d’en avoir subi tous les effets. Aux dires des experts et des prévisionnistes, le phénomène d’inflation devrait durer au moins jusqu’au dernier trimestre 2023. En l’absence de toutes perspectives sur la durée de la guerre Russo-Ukrainienne, on peut toutefois craindre que ces prévisions soient très aléatoires. Pour le moment, les conséquences de la crise n’ont pas déstabilisé notre gestion mais nous anticipons d’ores et déjà plusieurs phénomènes qui se manifesteront certainement dès le deuxième semestre 2022» avait-il déclaré en donnant quelques chiffres :+ 42% sur le budget électricité, + 21% pour les trois à quatre premiers mois de l’année 2022 par rapport à 2021. «Au vu de ces éléments, il est envisagé pour la consommation d’électricité : Une campagne de communication en interne pour adopter les bons gestes en matière de consommation énergétique dans les différents bâtiments de la Ville (limitation du chauffage à une certaine température notamment)» indiquait il en donnant quelques exemples de  la hausse du prix  de certains produits, suite à des pénuries d’approvisionnement (bâtiment, travaux publics, métallurgie, transports, hygiène etc : + 25% Sur la ouate,, 70% sur l’acier, + 35% sur le bois.

  • VANVES AURA-T-ELLE UN PLAN D’ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE COMME A LA REGION ?

    Le conseil régional de Vanves, Bernard Gauducheau,  était présent dans l’hémicycle régional lorsque le Conseil régional a débattu et voté son «Plan Régional d’Adaptation au Changement Climatique» (PRACC) qui comprend  60 mesures conçues pour protéger les franciliens, notamment contre les canicules. «Nous avons commencé la réflexion bien avant les canicules de cet été, car face aux incendies, aux phénomènes de gel tardif et aux épisodes pluvieux extrêmes, nous devons nous préparer» expliquait  Yann Wehrling, vice-président du conseil régional chargé de la Transition écologique, du Climat et de la Biodiversité

    Le dispositif est censé aider à s’adapter aux effets du changement climatique : Ainsi pour «protéger les Franciliens face à la présence de nombreux îlots de chaleur à Paris et en petite couronne, la Région propose notamment de créer un maillage des abris climatiques. L’Institut Paris Région identifiera et cartographiera ces lieux, « publics ou privés, climatisés et rafraîchis ouverts au public. «On va pouvoir travailler pour mettre à moins de 10 minutes de chacun d'entre vous un lieu dans lequel vous pourrez vous réfugier en cas de canicule»  a indiqué Valérie Pécresse, en parlant de brumisateurs, miroirs d'eau et pataugeoires : Elle a évoqué un «plan 1 000 fontaines élargi» à Paris et en banlieue, financé à 50% par la Région.

    Le conseil régional s'est également fixé un objectif de 5 000 hectares rendus à leur état naturel d'ici 2030. Et ce en ciblant en priorité les espaces en ville, par exemple des cours d'école, des parkings, des places mais aussi des cimetières. D’après ce plan, deux millions d'arbres seront plantés d’ici 2030, en plus des 120 millions existants. Ces plantations, qui concernent surtout le milieu urbain, mettront l’accent sur des essences adaptées aux nouvelles températures. 

    La Région financerra à 50% l’installation de récupérateur d’eau de pluie chez les particuliers etc….

    Ainsi, elle a donné un avant goût de ce plan qui intègre au total 60 actions dont les détails doivent être présentés dans quelques semaines. Et dont Vanves devrait sûrement bénéficier car la Région a l’intention de travailler avec les collectivités locales, les acteurs économiques, les agriculteurs….

  • VANVES DECOUVRE TIMIDEMENT LES BIENFAITS D’UNE VILLE SANS VOITURE

    Les chiffres communiqués par deux organismes BruitParif et AirParif montre les bienfaits de ses journées « sans voiture » organisées à l’occasion de la semaine de la mobilité à cette époque de l’année. Vanvess’y est mis avec sa place piétonne place de la République ce dimanche avec quelques rues alentours (rues de l’Eglise, Louis Blanc) juqu’à la longue rue Sadi Carnot, timidement certes, à l’lmage de Paris. Et les résultats sont sans commune mesure, comme cela avait pu être constaté lors des confinements provoqués par la pandémie, en 2020 et en 2021, l’ensemble de la Capitale et de ses communes riveraines

    Ainsi les stations de mesure de Bruitparif déployées à proximité d'axes routiers dans Paris ont permis de suivre l’évolution de l'environnement sonore lors de cette nouvelle édition de l'opération « Paris Respire sans voiture » qui s'est déroulée dimanche (sur tout Paris), entre 11 et 18 heures. La baisse globale de bruit observée a été de 2,2 dB(A), ce qui représente une diminution de 40% des émissions sonores en moyenne par rapport à un dimanche habituel. On notera en outre que les niveaux de bruit moyens mesurés lors de l’opération Paris Respire ne sont pas uniquement le fait des niveaux de bruit générés par la circulation, de nombreuses activités en tout genre (parfois génératrices de bruit) ayant pris place dans les rues rendues aux habitants. «Nos résultats rappellent l’importance du trafic routier sur le bruit en zone urbaine. Chacun peut ressentir l’apaisement et la modification de l’environnement sonore qu’apporte une diminution du trafic automobile. Nos études montrent que l’effet sur le bruit est majeur et qu’il est immédiat. Il est même plus important que celui sur la pollution de l’air. En effet, nos capteurs mesurent une diminution moyenne de 40 % des niveaux de bruit tandis que les études d’Airparif montrent une diminution de 20 % des concentrations de NO2, ce qui est déjà remarquable » note Olivier Blond, président de Bruitparif. Rappelons que l’impact du bruit sur la santé est majeur : la dernière étude de Bruitparif a montré que le bruit en Île-de-France est responsable de la perte de 108 000 années de vie en bonne santé (DALY – Disability adjusted life years) chaque année, ce qui représente une perte de 10,7 mois par habitant en moyenne au cours d’une vie entière.

    La pollution a baissé de 20 % à Paris lors de cette journée sans voitures. Les concentrations de dioxyde d’azote (NO2) ont été inférieures de 20 % à celles d’un dimanche habituel, selon les données relevées par Airparif, l’observatoire de la qualité de l’air en Ile de France.  Cette baisse « est particulièrement marquée le long des principaux axes de circulation », note l’observatoire. Pollueur majeur à Paris, le dioxyde d’azote est produit par les moteurs à combustion (particulièrement le diesel). Ce qui explique sa concentration importante sur les grands axes routiers. Respiré, le NO2 affecte les fonctions pulmonaires. En ÎDF, environ 500 000 personnes sont « potentiellement exposées, dans le cœur dense de l’agglomération », à un dépassement du seuil règlementaire, selon les chiffres relevés en 2019, par Airparif.