Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Developpement Durable - Page 6

  • VANVES DECOUVRE TIMIDEMENT LES BIENFAITS D’UNE VILLE SANS VOITURE

    Les chiffres communiqués par deux organismes BruitParif et AirParif montre les bienfaits de ses journées « sans voiture » organisées à l’occasion de la semaine de la mobilité à cette époque de l’année. Vanvess’y est mis avec sa place piétonne place de la République ce dimanche avec quelques rues alentours (rues de l’Eglise, Louis Blanc) juqu’à la longue rue Sadi Carnot, timidement certes, à l’lmage de Paris. Et les résultats sont sans commune mesure, comme cela avait pu être constaté lors des confinements provoqués par la pandémie, en 2020 et en 2021, l’ensemble de la Capitale et de ses communes riveraines

    Ainsi les stations de mesure de Bruitparif déployées à proximité d'axes routiers dans Paris ont permis de suivre l’évolution de l'environnement sonore lors de cette nouvelle édition de l'opération « Paris Respire sans voiture » qui s'est déroulée dimanche (sur tout Paris), entre 11 et 18 heures. La baisse globale de bruit observée a été de 2,2 dB(A), ce qui représente une diminution de 40% des émissions sonores en moyenne par rapport à un dimanche habituel. On notera en outre que les niveaux de bruit moyens mesurés lors de l’opération Paris Respire ne sont pas uniquement le fait des niveaux de bruit générés par la circulation, de nombreuses activités en tout genre (parfois génératrices de bruit) ayant pris place dans les rues rendues aux habitants. «Nos résultats rappellent l’importance du trafic routier sur le bruit en zone urbaine. Chacun peut ressentir l’apaisement et la modification de l’environnement sonore qu’apporte une diminution du trafic automobile. Nos études montrent que l’effet sur le bruit est majeur et qu’il est immédiat. Il est même plus important que celui sur la pollution de l’air. En effet, nos capteurs mesurent une diminution moyenne de 40 % des niveaux de bruit tandis que les études d’Airparif montrent une diminution de 20 % des concentrations de NO2, ce qui est déjà remarquable » note Olivier Blond, président de Bruitparif. Rappelons que l’impact du bruit sur la santé est majeur : la dernière étude de Bruitparif a montré que le bruit en Île-de-France est responsable de la perte de 108 000 années de vie en bonne santé (DALY – Disability adjusted life years) chaque année, ce qui représente une perte de 10,7 mois par habitant en moyenne au cours d’une vie entière.

    La pollution a baissé de 20 % à Paris lors de cette journée sans voitures. Les concentrations de dioxyde d’azote (NO2) ont été inférieures de 20 % à celles d’un dimanche habituel, selon les données relevées par Airparif, l’observatoire de la qualité de l’air en Ile de France.  Cette baisse « est particulièrement marquée le long des principaux axes de circulation », note l’observatoire. Pollueur majeur à Paris, le dioxyde d’azote est produit par les moteurs à combustion (particulièrement le diesel). Ce qui explique sa concentration importante sur les grands axes routiers. Respiré, le NO2 affecte les fonctions pulmonaires. En ÎDF, environ 500 000 personnes sont « potentiellement exposées, dans le cœur dense de l’agglomération », à un dépassement du seuil règlementaire, selon les chiffres relevés en 2019, par Airparif. 

  • ERREUR DE CASTING POUR VANVES QUI JOUE LA VILLE DU QUART D’HEURE PLUTOT QUE LA VILLE DES ILOTS DE FRAICHEUR

    La vague de chaleur qui traverse la Région IDF avec des pointes à 33 et 35° hier et aujourd’hui, n’a pas perturbé les dernières heures de campagne, militants tractant sous un soleil de plomb que ce soit à Vanves ou à Issy les Moulineaux, notamment hier à Carrefour Market, ou place de l'Insurrection, à l'ombre, les militants de la NUPES ayant délaissé le parvis de la poste pour tracter devant la petite stéle à côté de la pharmacie. Pour beaucoup d’électeurs les jeux sont fait, même si, pas une voix ne doit manquer pour l’un comme pour l’autre comme l’ont rappelé les candidats, incitant à aller voter au lieu de s’abstenir. Beaucoup étant tenté d’aller se rafraichir dans les forêts franciliennes généralement très fréquentés en Juin

    Mais ils ne le pourront pas car l'Office national des forêts (ONF), gestionnaire des forêts publiques, a mis en garde contre un risque élevé de feux de forêts en Île-de-France en raison de la forte vague de chaleur.  L’ONF a  pris des mesures d'interdiction afin de limiter les venues en forêt dans ce contexte de danger accru d'incendies : fermeture de routes forestières, annulation d'événements, arrêt des travaux... ce qui est rare en ile de France. L'ONF a rappelé que l'objectif de ces mesures est de protéger les forêts des risques induits par la conjonction d'épisodes climatiques particuliers et d'une fréquentation élevée. D’autant plus qu’un feu de forêt sur deux est dû au facteur humain. Et les forêts publiques franciliennes ont déjà connu une dizaine de feux depuis le début du printemps, dont le plus grand a touché 8 hectares de végétation dans les Yvelines.

    Mais ces vagues  constituent un problème majeur de santé publique, notamment en lien avec le réchauffement climatique, qui s’aggravera dans les années à venir « Les effets de la chaleur sur la santé sont connus. Si l’on ajoute les facteurs de vulnérabilités territoriales, comme l’effet d’îlot de chaleur urbain (ICU), notre région  s’avère très vulnérable à la chaleur. Avec la récurrence des vagues de chaleur, l'augmentation de la population, son vieillissement et la densification, les enjeux de prévention et d’anticipation sont cruciaux» indique l’Institut Paris Région qui a consacré de nombreuses études à ce phénoméne et constaté que les villes franciliennes sont insuffisamment adaptées. Il donnait l’exemple de Paris où en 2003, «la mortalité dans les quartiers les plus exposés aux fortes chaleurs était le double de celle observée dans les quartiers les moins exposés, malgré une différence de température de 0,5 °C (moyenne sur la durée de l’épisode). À l’inverse, les domiciles ayant un environnement proche très végétalisé auraient bénéficié d’un effet protecteur». Mais voilà, une personne sur deux résiderait dans un quartier soumis potentiellement à un effet moyen à fort d’ICU, avec 99% de la population concernée à Paris et 73% dans l’ensemble du territoire de la Métropole du Grand Paris (MGP).

    Contrairement à des villes comme Montrouge, Vanves n’a pas annoncé s’inscrire dans le programme de renaturation des villes afin de soutenir «l'adaptation des territoires urbains au réchauffement climatique avec moins de goudrons et plus d'arbres pour apporter de la fraîcheur et de limiter les températures». Proactive, la Ville de Montrouge a déjà fait de la végétalisation et de la lutte contre les ilots de chaleur une priorité. En effet, la Municipalité a mis en place «une politique active de développement de la nature en milieu urbain et ce, sur un des territoires les plus denses de France». A Vanves, rien à part un plan « Arbres ». Dans leur programme, les écologistes avaient prévus de «remettre la nature dans les espaces publics » : « Après avoir identifié les îlots de chaleur, nous le atténuerons en les végétalisant et en les dotant de fontaines. Nous développerons de véritables îlots de fraicheurs, notamment dans les cours d’écoles (brulmisateurs, fontaines, murs végétaux, plantations pour zones ombragées » etc…

    Pour les experts de l’Institut Paris Région, «il y a un équilibre à trouver entre les interventions d’urgence (alerte canicule pour la protection de la population) et les interventions de fond visant à anticiper, à prévenir et à adapter le bâti et les espaces publics pour réduire l’exposition des personnes les plus vulnérables à la chaleur. Des interventions sont à prévoir sur les caractéristiques urbaines contribuant à l’effet d’ICU, en particulier sur la végétalisation, le retour de l’eau en surface et la désimperméabilisation des sols, qui pourraient permettre de réduire les impacts sanitaires des fortes chaleurs».

  • LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES EN BREF

    Très très intéressant ce conseil municipal où la municipalité a commencé d’entrer dans les actes concrets pour lutter contre le réchauffement climatique et rendre la ville moins minérale aprés ses déclarations d’intentions et programmatiques. L’aide à la plantation d’arbres dans les copropriétés en est une. L’avis sur le SCOT dont personne ne comprend rien mais qui devrait se traduire par la révision du PLU, maintenant intercommunal (PLUI) au niveau de GPSO, mais il manque une lettre « E » pour Environnemental, comme à la ville de Paris qui se soucie dans ce cadre de l’esthétique urbaine, mais surtout de créér des ilôts de fraicheur alors que notre Région est traversée par cette vague de chaleur qui devrait faire monter la température à 33° en Ile de France

    ARBRES

    La Ville de Vanves a adopté à l’unanimité une aide financière de 200 € (par arbre) pour l’acquisition d’un ou plusieurs arbres aux syndicats de copropriétaires possédant un jardin. Ils pourront choisir les espéces avec un avis de GPSO selon leur implantation.  Elle entre dans le cadre du programme de végétalisation de l’espace public et afin de poursuivre l’objectif de plantation de 100 arbres par an sur la totalité du territoire vanvéen . Il s’agit, comme l’a expliqué Pascal Vertanessian adjoint au maire chargé du développement durable., d’œuvrer pour la protection de la biodiversité et lutter contre les îlots de chaleur et faire redescendre la température de 2°C en moyenne. «Il y a un potentiel important dans les copropriétés qu’on  ne voit pas toujours depuis l’espace public« a constaté le maire de Vanves. « Cette décision va dans le bon sens ! n’y aurait il pas moyen d’élargir cette aide aux HLM » a demandé Loic Michonaud (EELV)  qui en a profité pour s’inquiéter de la coupe d‘arbres prévu autour de la Glaciére du parc F.Pic. « Cette glacière est une structure compliquée. Après analyse de l’ABF, il a été convenu d’enlever les arbres de la butte pour l’alléger, refaire l’étanchéité…On replantera les arbres après les travaux que l’on a arrêté avec la commission des sites » lui a répondu pascal Vertanessian. «Tout peut s’effondrer aussi en enlevant les arbres » a fair remarquer Pierre Toulouse (EELV)  

    SCOT

    Le conseil municipal a donné son avis sur le projet de schéma de cohérence territoriale métropolitain arrêté le 24 janvier 2022 comme toutes les communes (150) de la métropole du Grand Paris. Un document de planification à long terme (20 ans environ) élaboré à un échelon intercommunal, et un cadre de référence pour les politiques publiques dans des domaines très divers tels que l’organisation de l’espace, l’habitat, les transports et les déplacements, les équipements, le développement économique, l’environnement…. qui doit être compatible avec les autres documents de planification au niveau de la Région. Au plan local, il s’imposera aux PLUI, en cours d’élaboration à GPSO  qui a mené un travail avec ses 8 communes  et a fait des propositions d’amendements sur la consommation des espaces naturels et forestiers, la pleine terre, les opérations d’aménagements  le long d’axes de transports bruyants. «Certais prescriptions étaient très restrictives sur lesquels GPSO a fait des remarques pour les rendre moins directives, et pour réduire la possibilité de contentieux » a indiqué Pascal Vertanessian. «On regrette que la ville affiche un mépris de l’environnement» a regretté Pierre Toulouse (EELV) dont le groupe a voté contre, LREM s’abstenant