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inflation

  • UNE RENTREE MOROSE A VANVES ET EN ILE DEFRANCE AVEC SES TAXES FONCIERES EN FORTE HAUSSE

    En Île-de-France, la facture pour les propriétaires s'annonce salée au vu des augmentations annoncées :  + 62,7% à Paris,  + 44,7%, à Meudon,  + 26,9% à Bobigny,  + 22,2% à Livry-Gargan,  +21% à Courbevoie, +20,5% à Issy-les-Moulineaux, + 19,2% à Corbeil-Essonnes,  + 14,3% à Noisy-le-Sec, + 12 ,5% à Antony ,  + 12% à Nanterre.  Comme à Vanves  où la hausse serait de 12%. «La hausse de la taxe foncière observée à Vanves doit être prise pour ce qu'elle est : le résultat de choix de gestion et l'irrespect (non assumé) de la promesse de stabilité fiscale formulée par le maire en 2020. Mais c'est tellement plus facile de dire que c'est la faute des autres » réagissait un internaute sur les réseaux sociaux lorsque le conseil municipal avait voté son taux de taxes locales avec le budget municipal 2023

    Ainsi le taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties est passé de 27,53% (en 2022) à 28,91% en 2023, le taux de la taxe foncière sur les propriétés non bâties de 15,14% à 15,90%, et le taux de la taxe d’habitation de 23,54% à 24,72%...pour les résidences secondaires.   Sachant   que toute augmentation de 1% du  taux sur le foncier bâti rapporterait un produit supplémentaire de 300 000€ dés 2023 «Cette année budgétaire s’inscrit dans une suite de crise dont on ne voit pas l’issue (covid-19, Guerre d’Ukraine, inflation). La ville conserve de véritables atouts grâce note gestion, aux liens (et aux aides dont elles bénéficient) du département, de la MGP, de la Région » expliquait le maire Bernard Gauducheau, en faisant état  d’une situation dégradée depuis l’automne 2022 sur les prix de l’énergie avec un fort impact sur le budget 2023 : les postes énergie et carburant et restauration représentent 25% de dépenses de charges à caractére générale. Après un pic de 500€/MWH en septembre 2022 ,  le prix de l’électricité se situait à 200€/MWH avec une prévision de hausse à 340/MWH après les négociations menées par le SIPPEREC.  Pour le gaz, la hause était de 877 000 € en 2023 avec une dépense totale de 1,2 M€ . Pour les produits d’entretien, la hausse était de 100 000 €  De surcroît, Vanves achevait des chantiers majeurs avec la médiathèque, le centre technique municipal, la réorganisation du pôle Jeunesse.

    Sans parler de l’inflation, la suppression de la taxe d’habitation et la baisse des dotations de l’État. « Cette décision d’augmentation de la taxe foncière, qui a été mesurée et calculée afin que la charge fiscale globale des ménages reste inférieure à ce qu’elle était avant la disparition de la taxe d’habitation, a été prise dans l’objectif essentiel de préserver la qualité des services aux vanvéens, tout en maintenant la dette à un faible niveau et en poursuivant un programme d’investissements durables » a expliqué le maire de Vanves comme ses collégues

  • RETOUR SUR L’ACUALITE A VANVES APRES 3 SEMAINES D’INTERRUPTION INVOLONTAIRE

    Pendant ces trois semaines d’interruption involontaire du Blog, beaucoup d’événements se sont déroulés à Vanves ou ont impactés notre commune sur lesquels revient le blog

    Notre ville a tout d’abord a pris un air de vacances depuis le 18 Février, puisque les vanvéens partent ailleurs, notamment à la montagne pour beaucoup. Une équipe de France 3 a d’ailleurs réalisé un reportage au chalet de la Féclaz, début Février sur les 70 ans de la 1ée classe de neige de France. Si quelques jeunes vanvéens profitent d’un séjour de ski pendant les vacances organisé par la ville, ceux qui sont restés à Vanves profitent pour les uns des centres de loisirs, pour les autres des activités de l’ESCAL qu’apprécient leurs enfants selon  un parent rencontré qui citait quelques activités auxquelles a participé son fils comme une après-midi jeux vidéo, une journée McDo, une autre au jeu TV  Fort Boyard…

    La densité malheureuse

    Pour l’actualité locale, le blog s’est arrêté entre le débat d’orientation budgétaire où le futuur budget 2023 a été présenté et débattu lors d’un conseil municipal qui s’est déroulé un samedi matin, le 11 Février  sur lequel reviendra le blog, et la signature fin février de Vanves avec les 7 Communes de GPSO d’une convention d’engagement Ecowatt qui permet de prendre une part active au déploiement des bons gestes en matière de maîtrise de la consommation électrique. Des travaux de requalification de la gare S NCF/Transilien Vanves-Malakoff, ont débuté le 27 Février, visant à mettre en valeur ce patrimoine. ils prévoient la rénovation des façades et des espaces intérieurs, une augmentation de la surface des espaces d'accueil, la modernisation des guichets et des portillons d'accès aux quais.

    Vanves se classe 332e dans le palmarés des villages et villages où il fait bon vivre publiée par le JDD de dimanche dernier, et à la 35e place des communes des Hauts de Seine qui apparait comme le « Paradis de l’Ile de France ». Beaucoup de raisons expliqueraient ce mauvais classement à cause d’une politique de l’urbanisme qui a encore fait 3 victimes ces derniers jours : la destruction des deux pavillons de la rue Raymond Marcheron, et la démolition d’un troisiéme place du Général Leclerc à côté de l’église protestante de Vanves et du terminus du 58, avec des signes de démarrage du chantier rue Solférino, du promoteur Carre  à l’emplacement de trois pavillons en face du Conservatoire d’Ode. Avec cette politique de construction à tout va, Vanves est très loin de sa presque voisine Montrouge, où son maire préconise « la densité heureuse », c’est-à-dire l’art de bien conjuguer « densité et qualité de vie », c’est à dire « rendre la densité actuelle plus acceptable et agréable à vivre pour chacun». A Vanves, c’est tout le contraire 

    Morosité ambiante

    I n’en reste pas moins, qu’en cette Rentrée, on sent une certaine morosité ambiante, alors que les manifestants battent le pavé, les gréves se multiplient contre la réforme des retraites, avec le grand rendez-vous du 7 Mars dans deux jours : « IL y a le Covid et les confinements, la guerre en Ukraine et ses répercussions, et maintenant les problèmes de pouvoir d‘achat »expliquait ces jours-ci un vanvéen rencontré  lors de courses dans une supérettte, où s’on s’attend en ce début mars à une valse des étiquettes. D’ailleurs les enquêtes montrent que la part des ménages qui considèrent que les prix ont augmenté au cours des 12 derniers mois atteint son plus haut niveau depuis 1977, tandis que la proportion de ceux qui estiment que les prix vont continuer à accélérer au cours des 12 mois à venir augmente légèrement et se situe «bien au-dessus de sa moyenne de longue période

    D’ailleurs certains vanvéens ont suivi ce débat des retraites à l’Assemblée Nationale où l’un d’entre eux, Gabriel Attal, conseiller municipal et ministre du budget s’est distingué en se lançant dans la bataille sur un texte impopulaire, par des interventions qui ont frappé, en constituant un duo avec son collégue Dussopt : « Quand il fallait être offensif, Attal faisait ça très bien et quand il fallait répondre dans le détail, il y avait Dussopt » constatait un journaliste politique qui ajoutait : «Il avait envie de se jeter dans la bataille ». Mais à Vanves, ses proches savent que «ce n’est pas sa nature de se planquer ». Pour eux, « Gabriel Attal est le fer de lance du gouvernement, très présent, relativement populaire, adoré dans la majorité et même salué dans les oppositions » comme l’indiquait Séverine Edou conseillére municipale qui twittait à la fin  du débat sur les retraites : « Quelle suffisance ! Vos sourires satisfaits ne sont que le reflet de votre bêtise et de votre manque de respect pour la fonction que vous ont confié certains français. Cette façon de les représenter ne vous fait vraiment pas honneur depuis que vous êtes présents ds l’hémicycle » alors que les députés de la France Insoumises quittaient l’hémicycle en chantant l’hymne des « gilets jaunes » : « On est là, même si Macron ne le veut pas, nous on est là »

  • A VANVES LES LOCATAIRES DE HAUTS DE SEINE HABITAT RALENT CONTRE LA HAUSSE DES LOYERS

    Les locataires vanvéens de Hauts Seine Habitat ont vu leurs charges augmenter à la Rentrée de 20/40 à 120 € par mois comme tous ceux des Hauts de Seine, Beaucoup rale contre cette hausse qui s’ajoutent à d’autres, sans voir pour autant leurs salaires augmenter. La direction de cet office départemental des Hauts de Seine les avait informé en juillet que c’était en raison fait de la flambée des prix de l’énergie (gaz et électricité) mais aussi de celle des carburants et d’une inflation jamais connue depuis des décennies. l’UNLI, association représentative des locataires s’est opposée à l’augmentation des loyers de 3,50 % prévu en 2023 et annoncé par Hauts de Seine Habitat, tout en s’associant à la démarche de cet organisme d’HLM pour demander à l’Etat, de  prendre en compte la détresse des locataires du secteur social et réduise les charges considérables qui pèsent sur leur quittance

    Son conseil d’administration du 21 Octobre, auquel l’UNLI est représenté,  a voté à l’unanimité une motion de défense du pouvoir d’achat des locataires. Elle demande au Ministre du Logement de prendre des mesures d’urgence face à l’inflation générale, aux coûts des matériaux du bâtiment et à l’envolée des coûts des énergies.. «Nous chercherons par tous les moyens à préserver le pouvoir d’achat de nos locataires qui paient déjà un très lourd tribut dans cette crise sans précèdent. Nous ne voudrions devoir nous résigner à augmenter les loyers faute de mesures d’urgence de l’Etat» a souligné Remi Muzeau, son président. «A l’approche de la présentation du budget nous sommes face à une situation de plus en plus compliquée. Nous devons à la fois faire face à une augmentation de nos dépenses liée à la crise de l’énergie et à l’inflation et à une amputation de nos recettes. Faute de mesures concrètes et d’urgence de l’Etat, cette situation nous obligerait soit à augmenter les loyers soit à réduire de manière significative le budget d’entretien et de réhabilitation de notre patrimoine ce qui aurait un impact sur le bien-être de nos locataires» ajoutait Damien Vanoverschelde, Directeur général de Hauts-de-Seine Habitat.

    Dans cette motion, Hauts de Seine Habitat demande donc à l’Etat de prendre plusieurs dispositions :

    - La baisse de la TVA sur les consommations énergétiques (gaz et électricité) de 20 % à 5,5%, pour tous, de manière à réduire l’impact des augmentations pratiquées par les producteurs sur les ressources des ménages.

    - La suppression de la Réduction de Loyer de Solidarité, pour redonner des marges de manœuvre d’investissement à l’ensemble des organismes HLM, notamment afin d’engager des rénovations thermiques, qui réduiront les consommations et coûts énergétiques des locataires.

    - La Baisse de la TVA à 5,5% pour la construction de tous types de logements sociaux, afin d’accélérer le développement de logements de première nécessité, pour du logement abordable pour tous.

    - Le gel de l’augmentation du taux du livret A, qui par sa progression réduit les capacités de production des organismes.

    «A défaut de la prise en compte de ces mesures, Hauts-de-Seine Habitat sera contraint de procéder à une hausse de ses loyers de 3,5% pour assurer son équilibre économique» indique l’OPHLM 92 qui  demande qu’une délégation puisse être reçue au plus tôt par les ministres concernés et en particulier le Ministre délégué à la Ville et au Logement, Monsieur Olivier Klein, «afin de lui faire part de nos inquiétudes, et des impacts sociaux immédiats et à court terme de la crise actuelle».